La Grande Collection : PS4

Annotation :

Quel jeu que Gof Of War ! Je ne suis pas familier avec la licence, n'ayant jamais joué aux précédents opus, le manque de "démesure" de cet opus ne m'a donc pas dérangé contrairement à certains fans.

GOW est un jeu d'une générosité incroyable, bien qu'il ne s'agisse pas d'un open world il faut bien prévoir entre 20 et 30 heures pour finir l'histoire principale, et non loin de 40-50 heures pour le 100%. En effet aux mondes traversés pendant l'histoire (au nombre de 4) s'ajoutent deux autres mondes qui aurait presque pu être des DLC. La part belle est faite à l'exploration et aux combats, très nombreux et particulièrement jouissifs. Si Horizon se base sur le combat à distance et l'utilisation de point faibles de l'adversaire, GOW lui est très orienté corps à corps et met la maîtrise du joueur à l'épreuve ainsi que sa réactivité. Une bonne préparation en amont sera essentielle lors des combats difficiles ainsi que l'apprentissage du pattern des adversaires sous peine de se faire détruire très rapidement.

En plus du gameplay, l'écriture est une réussite en particulier celle du duo Atreus et Kratos. L'évolution de leur relation est cohérente et admirablement amenée bien que prévisible. Les autres personnages ne sont pas en reste, comme le très bon antagoniste, la sorcière ou encore mon favori Mimir qui a une très bonne alchimie avec le duo principal. Son savoir immense mêlé à l'ingénuité d'Atreus et le caractère pragmatique de Kratos donne souvent des situations plus ou moins humoristiques, mais qui font toujours mouche. Et justement ces nombreux détails et anecdotes sur l'univers en renforcent largement sa crédibilité et de fait l'immersion du joueur.

Et concernant l'OST, en un mot : magistral. Sans hésiter l'une des mes bande-sons préférées du médium.

Avec GOW vous n'aurez jamais autant tué et pillé, soyez en sûrs. Mais sous cet aspect violent et assez bourrin se trouve une histoire étonnamment sensible et pleine de sens. Une des pépites de la PS4 assurément.

9,5/10.

Annotation :

Jouez à RDR2. Vraiment. Rarement une histoire et un personnage ne m'aura à ce point touché. Ce jeu parvient à mêler l'aspect cinématographique (au travers d'une histoire solide et émouvante) à l'aspect plaisir vidéoludique pur (gunfight, open world époustouflants, niveau de détail et intéractions poussés comme jamais...). Si j'ai pu reprocher une histoire un peu en reste à Ghost of Tsushima et un plaisir de jeu moindre à TLOU2, RDR2 est selon moi celui qui se rapproche le plus de la perfection en combinant ces deux aspects. On regrettera juste certaines imprécisions dues à la lourdeur de maniement du personnage par moment ainsi que des missions qui ne laissent pas assez de liberté au joueur.

RDR2 est le troisième jeu à avoir réussi à me faire ressentir une sorte de vide à la fin de l'aventure après Zelda:BOTW et Persona 5R. Honnêtement, je le trouve tellement en avance sur son temps que je me demande quand est-ce qu'on aura à nouveau un jeu de cette envergure, si on en a un autre un jour. RDR2 est un monument, il n'a pas fait l'unanimité à cause de son rythme lent. Mais sans ce rythme je pense qu'on aurait perdu beaucoup du titre, qui est aussi une peinture de l'Amérique du fin du XIXème. Bref si vous ne l'avez toujours pas essayé, jouez-y et prenez le temps de savourer ce qu'on vous offre car croyez-moi, vous n'en ressortirez pas indemne.

9,5/10.

Annotation :

Pour ce jeu là je ne vais pas faire un énorme paragraphe pour vous convaincre à quel point P5R est une tuerie. Tout ce que je vais vous dire c'est que c'est l'une si ce n'est la bande-son d'un jeu vidéo que je préfère, et qu'après 160 heures de jeu lorsqu'il était temps de mettre un point final à cette aventure, j'en étais presque émotif tellement je m'étais attaché aux personnages et à leurs quotidiens.

La quintessence du JRPG. Un incontournable pour les fans du genre, fortement recommandé même pour les novices du moment que vous n'êtes pas réfractaire à l'aspect intrinsèquement japonais du titre.

9,5/10.

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Tout a déjà été dit sur ce jeu je pense, mais je vais quand même rajouter mon grain de sel. S'il y a une chose que je dois retenir de Sekiro, c'est son gameplay. Certes la technique est de bonne facture, les musiques entraînantes, l'univers malsain et captivant, mais rien de tout ça n'est comparable au vrai point fort de ce titre, un gameplay qui frôle la perfection (le seul capable d'une telle prouesse sur cette liste étant God Of War). Les rares problèmes qui subsitent concernent la caméra qui se perd à proximité des parois et le lock qui se retire parfois tout seul. Sinon le gameplay est nerveux, précis, exigeant et profond. Le joueur ne cesse de progresser tout au long de l'aventure, cela ce remarque particulièrement lorsqu'on démarre une New Game+.

Le scénario un peu confus et trop à base de "va chercher ceci, va chercher cela" mais pour compenser le jeu propose 4 fins différentes selon les choix et actions du joueur. Je conseille d'alleurs très fortement de faire les préparatifs pour la fin Purification, puisqu'ils permettent de débloquer un boss qui est tout simplement mon préféré du jeu.

Niveau difficulté c'est évidemment très dur mais je trouve qu'elle a été bien dosée, le jeu nous résiste mais n'est que rarement frustrant (du moins pas dans le mauvais sens du terme, c'est une frustration liée à un manque de technique qui pousse à continuer jusqu'à venir à bout des obstacles plutôt que de démotiver le joueur).

Enfin le game design est excellent, avec des niveaux souvent construits verticalement mettant à profit l'utilisation du grapin. On a un juste équilibre entre exploration et combats de boss, très nombreux et diversifiés. Mention spéciale à certains boss comme Madame Papillon, la Religieuse Corrompue ou encore le Singe guardien, une dinguerie. Le meilleur jeu d'action à la troisième personne, ni plus ni moins.

9,5/10.

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Légèrement inférieur à la verison royale mais reste excellent.

9/10.

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Ecrire et tenter d'expliquer pourquoi NieR Replicant et Automata sont des excellents jeux est un vrai calvaire tant ils sont à mon sens différents de ce que l'on a l'habitude de voir. Je vais rester relativement succinct puisque finalement que ce soit Automata ou Replicant, mon avis reste globalement le même. Tout ce que j'ai pu dire sur Replicant en terme d'histoire s'applique également pour Automata, peut-être même encore plus.

En revanche on sent qu'il y a eu une sacrée évolution concernant la manière de concevoir un jeu vidéo. NieR Automata est bien plus profond dans son gameplay, la grande marge de progression donne un vrai sentiment d'évolution au joueur. Une fois les mécaniques maîtrisées les combats sont vraiment appréciables là où au contraire je m'en lassais dans Replicant. Le level design des différentes zones est d'excellente facture. En prime on dit au revoir aux temps de chargement entre chaque zone, tout est maintenant connecté. Les quêtes secondaires sont globalement plus intéressantes et les "activités" annexes comme la pêche sont entièrement facultatives et non obligatoires, ce qui n'est pas pour déplaire. La seule toute petite régression comparé à Replicant est l'absence de doublage pour les discussions jugées "non importantes".

Automata c'est donc tout ce qui s'est fait de bien avec Replicant en terme d'histoire et de personnages avec une mise en scène plus présente et une jouabilité largement supérieure. A vous qui lisez ces lignes et n'êtes pas encore rentré dans l'univers de NieR, sachez que je vous envie, car les NieR sont de ces jeux qui laissent une marque indélébile à qui tente l'expérience et s'y investit pleinement.

9/10.

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Et voilà, avec ce 4ème et ultime opus se clôt la grande aventure de Nathan Drake. Et quelle manière de porter un point final à une licence déjà reconnue par le public et la critique ! Ce volet va encore plus loin que les précédents en terme de mise en scène et de scènes d'action spectaculaires à base de fusillades et de courses poursuites effrénées. Mais en plus de cette (sur)dose d'adrénaline, le jeu n'oublie pas de développer ses personnages qui apparaissent plus authentiques que jamais (en particulier la prestation d'Elena et de sa doubleuse) en les poussant dans leur dernier retranchements. Nos héros devront faire face à de multiples dilemmes en particuliers Nathan, tiraillé entre son désir d'aventure et de vérité et son envie de protéger les êtres qui lui sont chers.

D'un point de vue technique, Uncharted 4 est bluffant, c'est sans doute le plus beau jeu auquel j'ai joué jusqu'à présent. Le travail fait sur les décors à grande échelle avec ses paysages à couper le souffle ou à environnements réduits (intérieur des bâtiments) est immense. La construction des différents niveaux beaucoup moins linéaires et les ajouts de gameplay (grappin, plongée) permettent une liberté d'approche bien plus variée que ce soit dans les phases d'exploration ou d'infiltration.

En bref c'est un quasi sans-faute, on peut lui reprocher d'en faire un peu too much de temps en temps mais ce serait nier le plaisir qu'on a à réaliser des exploits dignes des plus grands héros de films d'action.

9/10.

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Entre critiques dithyrambiques qui le donnent déjà meilleur jeu de l'année, et coups de gueule de nombreux 'fans' pour diverses raisons plus ou moins pertinentes, que vaut finalement TLOU2 ? Question difficile, et je vais au moins vous donner mon avis sur la question.

Commençons par le gros point faible pour moi : le titre a tendance à s'étirer un peu trop. Par exemple pour ouvrir une simple porte, il faut d'abord trouver le générateur, puis de l'essence pour alimenter celui-ci, il faut fouiller plusieurs bâtiments, on trouve un bidon mais il est vide etc. Ce problème couplé au gameplay qui n'a pas changé depuis 2013 (quelques légères améliorations par-ci par là), font que parfois l'ennui pointerait presque le bout de son nez. D'autant plus qu'une grosse partie du jeu consiste à explorer des bâtiments en quête de matériaux pour crafter des items quasi essentiels à l'avancée sans quoi le jeu est extrêmement dur.

Maintenant que cela est dit, passons à la technique : c'est irréprochable, je dirais même que ça frôle la perfection. Les graphismes sont encore plus aboutis que ceux de Uncharted 4 (en particulier les passages sous la pluie qui en mettent plein les mirettes ou encore les panoramas de Seattle), et comme pour ce dernier l'intérieur des bâtiments a bénéficié d'un soin particulier, on a vraiment l'impression de traverser des lieux autrefois vivants. Les musiques sont légèrement plus discrètes mais ne sont pas en reste avec quelques thèmes marquants.

Enfin niveau narration, c'est pour moi le top du top de ce qui s'est fait jusqu'à présent. Jamais je n'ai ressenti de telles émotions devant un jeu, et une fois de plus le jeu d'acteur fait la différence. Le doublage français est excellent (peut-être même meilleur que la VO), j'ai notamment en tête le dernier dialogue du jeu entre Ellie et Joel. Le scénario en lui même est formidablement construit avec plusieurs flashbacks qui viennent donner une seconde lecture à ce qu'on est en train de vivre. Les personnages sonnent justes et restent presque toujours fidèles à eux-même (sauf Joel qui donne son nom à des inconnus), même ceux qu'on déteste au départ se révèlent plus humains et non fondamentalement mauvais. La fin est selon moi une grande réussite qui clôt l'histoire pour de bon.

TLOU2 n'est donc pas parfait, mais une chose est sûre en ce qui me concerne : c'est un grand jeu, qui pose des standards très élevés en terme de réalisation et de narration pour la décennie à venir.

8,5/10.

Annotation :

Voir critique.

8/10.

Annotation :

J'ai eu du mal à noter NieR Replicant. Pour faire simple j'essaie d'être relativement objectif lors de mes notes, c'est-à-dire que même si un jeu m'a énormément plu, s'il a de trop gros défauts je me refuse à lui donner une note incroyable. Vous l'aurez compris, c'est le cas ici.

L'histoire que nous propose NieR est marquante dans le sens où plusieurs lectures, par différents points de vue, sont apportées au fur et à mesure des différentes fins. Ce que l'on croit pour acquis est sans cesse remis en question, et c'est bien ça la force de cette oeuvre. Elle est intrasèquement non conventionnelle, voir même culottée par moment, et cela se constate jusque dans ses phases de gameplay qui changent parfois du tout au tout (la forêt, le laboratoire, le manoir, ou les phases en 2D). Tout s'opère par un changement astucieux de caméra. On ne joue plus qu'à un seul jeu, mais à plusieurs jeux dans le jeu. Un dernier mot sur l'histoire, celle-ci est intelligente dans la manière qu'elle est racontée mais également dans son propos. Il serait vraiment dommage de vous faire spoiler donc je reste volontairement évasif, mais c'est une histoire poignante.

Concernant les points négatifs maintenant... Le plus évident est sans doute la structure même du jeu qui a bien vieilli. Le monde est relativement petit, et beaucoup d'aller-retours seront nécessaires. En effet le jeu est divisé en deux actes séparés de 5 années chronologiquement, ainsi toutes les zones découvertes lors de l'acte I seront revisitées lors de l'acte II avec peu de changements. De plus l'acte II devra être joué minimum trois fois pour obtenir les différentes fins de l'histoire, ce qui est plus que recommandé. Ceci couplé aux nombreuses quêtes annexes dont la moitié d'entre elles se résument à de bêtes quêtes fedex ou de collecte de matériaux, il arrive qu'on s'ennuie ferme. Niveau mise en scène c'est pauvre et les rares cinématiques ne relèvent que peu le niveau, surtout lorsqu'on a joué à des productions comme FFVII Remake qui sur cet aspect là est irréprochable.

Si vous avez l'occasion, je conseille fortement de jouer à Nier Replicant. Il a certes vielli, il est loin d'être parfait, mais il est audacieux et ne laissera pas le joueur indifférent. Allez voir la vidéo d'Atonium "La fin selon Yoko Taro", qui apporte une analyse pertinente sur la manière de jouer avec les codes du jv pour raconter une histoire impliquant d'autant plus le public : https://www.youtube.com/watch?v=mDMrupcP8_Y

8,5/10.

Annotation :

Voir critique.

8/10.

Annotation :

Fini pour de bon à 100% (DLC inclus), et franchement quelle excellente surprise que ce Horizon, il y a certes encore à améliorer surtout sur l'aspect open-world un peu trop dirigiste (en particulier l'escalade où tu cherches parfois pendant 5 minutes LA prise qui te permettra de démarrer l'ascension) et l'intelligence artificielle humaine perfectible.

On aurait enfin voulu un poil plus de variété dans les missions annexes où il s'agit assez régulièrement de pister une personne. Cependant cet aspect est largement compensé par le scénario de chaque quête qui apporte vraiment un plus considérable au jeu dont certaines scènes fortes voir iconiques. Alloy, notre héroïne, en est d'autant plus travaillée et attachante. Et quelle surprise de revoir à certains moments cruciaux de notre aventure des PNJ aidés au préalable lors d'une quête secondaire. L'univers est donc aussi riche que cohérent et le soin apporté sur le design et les réactions des machines est bluffant.

Les combats sont intenses, plus accès sur le combat à distance avec tout notre arsenal d'armes (bombes, flèches, pièges, cordes...) et l'exploitation des faiblesses de chaque machine. Aussi la découverte d'une nouvelle machine est un pur plaisir, et trouver la faille dans son système pour en venir à bout vraiment satisfaisant. Même une fois le fonctionnement de toutes les machines assimilé, je me suis surpris à continuer de chercher de nouvelles zones en quête d'affrontement. La capacité de se faire des alliés via le piratage rend chaque combat différent, même la plus faible des machines (en l’occurrence le veilleur) peut se rendre très utile puisqu'elle va distraire les machines ennemies.

Enfin pour une vaste exploration du monde avec quête principales, secondaires, collectibles, tâches, zone de chasse, zone de corruption, amélioration totale de l'équipement, camps de bandits... prévoyez bien 60 à 80 heures de jeu, dans mon cas 70 pour être précis en mode difficile. Mais honnêtement, vous ne les verrez pas passer.

8/10.

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La plateforme 3D n'est plus si populaire de nos jours, et rares sont les licences qui continuent encore aujourd'hui l'exercice avec succès si ce n'est Mario. Plusieurs studios ont tenté l'expérience pour finalement revenir à de la plateforme 2D plus classique comme Yooka-Laylee. Et au milieu de tous ces jeux il y a l'anomalie Crash remise au goût du jour il y a quelques années grâce à un très bon remake de la trilogie d'origine et continue son petit bout de chemin avec ce 4ème opus.

Crash 4 c'est tout ce qui s'est fait de bien dans les opus précédents avec un concept plus poussé : l'inclusion des masques de pouvoirs pour diversifier le gameplay, des niveaux qui n'hésitent pas à se construire plus verticalement, avec des phases de jeu variées, une réalisation de très haute volée qui a pris beaucoup d'ampleur et un game design globalement beaucoup plus inspirés et surtout presque sans redite. En effet, ce que je pouvais reprocher aux opus précédents était en grande partie de recycler un niveau fait précédemment et en augmenter la difficulté pour créer un "nouveau" niveau. Ici chaque niveau est vraiment unique et propose une aventure à lui tout seul, avec de temps en temps quelques éclairs de génie (le niveau course poursuite à la mad max, le niveau ambiance mexicaine avec la parade musicale, le niveau avec le t-rex ou encore le niveau sur une planète étrange avec les tortues volantes).

Pas de changement de la formule donc, on garde une vision très linéaire de la plateforme 3D : exit l'exploration, ici on se concentre simplement et purement sur le challenge de la plateforme. Et challenge il y a, surtout si vous vous lancez dans le défi (saugrenu) de détruire toutes les caisses du jeu. Et c'est peut-être là le seul vrai défaut du jeu : le 100% est quasiment impossible à obtenir et demande un investissement hors-norme. Le pire restant les niveaux "N versés" qui n'apportent pas grand chose si ce n'est de multiplier la durée de vie du jeu par quasiment 2. Je garde aussi un bémol sur l'humour du jeu qui me laisse toujours autant de marbre et passerai sur le ce que j'appelerai un "scénario prétexte" puisque de toute façon on joue à un jeu de plateforme.

Crash 4 est une vraie réussite qui coche toutes les cases d'un excellent jeu de plateforme. Il me fait même penser sur certains aspects à Donkey Kong Country mais en transposant plusieurs éléments de la 2D à la 3D. Toys for Bob joue maintenant dans la cours des grands, hâte de suivre leur prochains jeux.

8/10.

Annotation :

Je n'ai pas joué au jeu d'origine mais je connais déjà toute l'histoire et les personnages principaux, en même temps difficile de ne pas se faire spoiler le J-RPG le plus culte de tous les temps.

Que dire de ce FF7:Remake si ce n'est que c'est un jeu extrêmement généreux. Les développeurs ont transmis toute leur passion et leur amour pour la licence, et même malgré mon manque de connaissances pointues sur l'original j'ai pu ressentir cela, alors pour les fans de la première heure vivre chaque moment clé réorchestré en HD avec des mises en scène dantesques doit être un véritable plaisir.

Le contenu est plus qu'honnête, avec une durée de vie d'une quarantaine d'heures. Et c'est sans compter la "replay value" plutôt bonne ici puisqu'il est possible de refaire chaque chapitre de l'histoire en mode difficile ce qui déclenche de nouveaux éléments et défis bien corsés.

Les possibilités de personnalisation des personnages sont immenses, c'est à nous de confectionner la team qui nous plaît afin de surmonter les obstacles. L'approche est laissée libre au joueur, choisira-t-on de se baser sur les dégâts critiques ? sur les sorts élémentaires ? sur l'utilisation de commande APB ? ou encore en remplissant rapidement les jauge de transcendance ? Va t-on privilégier des armes et protections offrant d'excellentes statistiques de combat ou plutôt des emplacements de matérias pour tester des tonnes d'effets spéciaux ? J'ai passé beaucoup de temps dans l'onglet menu de combat à peaufiner mes équipes en vu des combats à venir.

Quand aux combats en eux-même, ce mélange d'action-RPG fonctionne vraiment bien, il y a un juste équilibre entre stratégie (exploitation des faiblesses de l'adversaire et augmentation rapide de la barre de fragilité afin de le faire entrer en état de choc et ainsi lui infliger de lourds dégâts) et technicité de gameplay surtout avec Cloud et ses parades.

Pour finir concernant le scénario et la narration, c'est globalement bien même si c'est très marqué japonais à la manière d'un anime et ne plaira pas forcément au public occidental non connaisseur. J'ai personnellement joué en version originale japonaise sous-titrée que je conseille pour une expérience optimale. Certains passages du scénario sont un peu ridicules ou malmenés mais ils sont rattrapés par les "badasserie" de Cloud et Tifa qui mettent le paquet quand il faut. FF7:Remake est un jeu incontournable pour les fans et amateurs de J-RPG

8/10.

Annotation :

Cette note, bien que très bonne, risque de décevoir les plus grands fans de la licence qui voit en ce jeu le messie, l'ultime action RPG en monde ouvert de ces dernières années. J'arrive 6 ans après la sortie du jeu, et force est de constater qu'il accuse selon moi d'un gameplay un peu archaïque par moment.

C'est simple, je n'ai pas spécialement aimé les phases de combats du jeu. Elles manquent d'impact manette en main, reposent beaucoup sur la préparation et la concoction de diverses potions/huiles/armes chimiques et sont même parfois un peu brouillones. L'éxécution du joueur n'a finalement pas une si grande importance durant le combat. Je conçois tout à fait que le jeu se veut à la limite du jeu de rôle et finalement toutes ses possibilités de craft démentielles satisferont certains joueurs mais ce n'est pas mon cas.

A part cela j'ai totalement adhéré à ce que m'a proposé le titre : l'univers, l'exploration, les personnages, les (très) nombreux secrets, les quêtes scénarisées avec des choix qui ne sont pas juste là pour faire joli etc. En résumé TW3 m'a conquis sur tous les aspects sauf 1 qui est pour moi d'une importance centrale : les phases d'action et de combat. Pour ceux qui veulent une aventure immersive dans un monde fantasy, c'est sans aucun doute LE jeu qu'il vous faut (au cas où vous ne l'auriez toujours pas essayé). Pour ceux qui préfèrent les expériences mettant le gameplay en avant, où la justesse et précision du joueur est mise à défi, vous risquez d'être déçus.

Note : J'ai joué en difficulté max. Je regrette un peu mon choix car j'ai perdu beaucoup de temps en début de partie et ma sauvegarde étant sur une autre PS4 à laquelle je n'ai plus accès, je n'ai pas intégralement fini mon aventure. Néanmoins je ne pense pas que mon avis changera avec les quelques heures qui me restaient.

8/10.

Annotation :

Grâce à la Nathan Drake Collection.
Uncharted 2 m'a beaucoup plus convaincu que son ainé, que ce soit dans la diversité des phases de gameplay (en particulier sur le train et la course poursuite en voitures), la mise en scène digne d'un vrai film d'action/aventure, les personnages et leur écriture ainsi que l'humour dont il fait preuve. Et surtout le gameplay, largement retravaillé pour le rendre bien plus agréable, notamment la vitesse de recharge ou les déplacements de Nathan bien plus fluides. Je dirais même que niveau gameplay le jeu est plus plaisant que The Last of Us, bien que sorti 4 ans plus tôt. Le panel d'action s'est aussi étendu avec la possibilité d’approcher les missions de manière furtive. Bref un très bon jeu qui vous redonnera le goût de l'aventure et du voyage.

8/10.

Annotation :

Après un début un peu laborieux me concernant, The Last of Us a fini par me convaincre. Et c'est là le tour de force de ce "jeu" : ce n'est pas son gameplay qui a fait pencher la balance mais bien son histoire, ses personnages, sa mise en scène et son ambiance. The Last of Us est captivant à suivre (à vivre ?), le degrés d'immersion dans un jeu étant inégalé en ce qui me concerne. On a envie de voir ce qui arrivera aux personnages, on veut qu'ils s'en sortent, que malgré toutes les merdes qui leur sont arrivées et qui vraisemblablement continueront un bon bout de temps, ils trouveront enfin un peu de répit et en semblant de vie dans ce monde lugubre et sans pitié. Un jeu qui n'en est presque plus un, l'écriture étant tellement bonne qu'elle en vient à se substituer aux phases de shoot un peu répétitives et aux (trop) nombreuses "énigmes". La narration est sublimée par un jeu d'acteur incroyable grâce au travail de vraies personnes par motion capture. Bref un jeu qui prend au tripes, qui vous ne lâchera pas tant que vous n'aurez pas le fin mot de l'histoire. Je n'imagine même pas la torture que ça a du être pour les fans de première heure d'avoir attendu 7 ans avant la suite, moi qui ne devra patienter que deux mois.

8/10.

Annotation :

Un excellent TPS avec une histoire de mafioso bien ficelée et prenante. On y retrouve la plupart des thématiques des films relatant de ce milieu et la même manière de construire l'intrigue (la montée en puissance de la famille du Don puis l'inexorable chute due à une cupidité trop grande quitte à se mettre ses propres amis ou hommes de mains à dos).

En terme de réalisation et de gameplay on n'est pas sur le niveau de finition d'un Uncharted 4. mais le jeu reste néanmoins très propre. Les gunfight sont réussis et la conduite bien que légèrement laborieuse au début se prend en main assez rapidement. Au niveau de l'ambiance le titre tape très fort, l'immersion dans les années 30 est totale.

Concernant la difficulté le titre possède des moments assez retords même en difficulté intermédiaire, de quoi faire plaisir à ceux qui aiment le challenge. Prévoyez environ 15-20h en ligne droite pour finir l'histoire, et rajoutez-y 10 bonnes heures pour le contenu annexe et une exploration plus approfondie de la map. On aurait souhaité des quêtes annexes plus nombreuses et plus scénarisées, c'est vraiment là où le remake aurait pu tirer son épingle. Mafia est une valeur sûre que je conseille chaudement surtout si comme moi vous aimez les films de mafia à la Scarface ou Casino pour ne citer qu'eux.

8/10.

Annotation :

Un peu de rab d'Uncharted, je ne dis pas non !

Ce stand alone d'Uncharted fait ce qu'on lui demande : c'est-à-dire nous faire voyager dans de sublimes environnements et nous faire vivre une aventure aussi épique que mouvementée. En bonus la zone ouverte du chapitre 4 propose une vraie mission secondaire que j'ai pris plaisir à réaliser. Aucune nouveauté sinon par rapport au 4ème opus.

Cependant, si Chloé m'a tout à fait convaincu en tant que protagoniste, j'ai eu de la peine à vraiment apprécier Nadine que je trouve assez quelconque. Les thématiques abordées m'ont moins touché que celles d'Uncharted 4 et surtout l'histoire dans ses deux derniers chapitres enchaîne les caricatures un peu trop grosse avec un antagoniste plus cliché que jamais, sans profondeur ou nuance. Un faux pas qui lui coûte le 8, mais si vous êtes en manque d'Uncharted alors n'hésitez pas, The Lost Legacy saura combler vos attentes, à condition de ne pas en avoir de trop hautes non plus.

7,5/10.

Annotation :

Dark Souls c'est un jeu bourré de bonnes idées et de concepts novateurs pour l'époque, généreux en contenu et en possibilités de personnalisation de son avatar. Les différents biomes sont aussi nombreux qu'amusants à parcourir et les boss quasiment tous réussis. Ils procurent pour la plupart un bon challenge mais qui ne décourage pas le joueur. Mention spéciale à Ornstein et Smough, un combat particulièrement dur mais parfaitement designé (et avec la meilleure musique du jeu en prime).

Cependant, l'expérience est pour moi gâchée par l'imprécision globale du jeu (hitbox hasardeuses, armes qui passent à travers les murs, problème de caméra fréquents etc.) et par la stupidité de certains éléments de design qui punissent très sévèrement le joueur sans raison (des précipices cachés, des passages horribles sur des poutres ou rebords étroits, certaines arènes de boss ignobles comme pour le démon Capra, les ennemis squelettes avec une roue épineuse dans les égoûts et pleins, pleins d'autres cas). Le jeu est frustrant, et trop souvent pas pour les bonnes raisons, là où Sekiro et Bloodborne m'ont semblé bien plus intelligents dans leur manière de construire leur difficulté.

Le jeu partage pas mal des défauts de Bloodborne mais accentué, notamment en ce qui concerne l'apprentissage de construction des builds. Des bribes d'informations nous sont données par-ci par-là et c'est à nous de nous démerder pour décrypter tout ça. Pour un jeu qui offre une telle profondeur dans la construction de ses builds je trouve ça vraiment dommage d'être à ce point nébuleux. Pour bien s'aiguiller on est forcé d'aller voir des guides sur internet et ce n'est pas normal pour moi, le jeu devrait se suffire à lui-même.

Je suis donc mitigé concernant Dark Souls premier du nom qui à mon avis commence à accuser sérieusement de son âge. Une partie de moi le trouve excellent dans ce qu'il propose, mais ce ressenti est contrebalancé par de nombreux petits problèmes qui le rendent si frustrant, surtout selon les standards actuels. Donc à qui est-ce que je recommande DS aujourd'hui en 2022 ? A ceux qui n'ont jamais fait de Souls Like ? Sûrement pas, ça risquerait de les décourager pour de bon... A ceux voulant découvrir l'origine des Souls Like ? Oui, en étant prêt à faire abstraction des améliorations des itérations les plus récentes du genre.

7,5/10.

Annotation :

Bon je ne vais pas m'étendre très longtemps sur la question, j'ai bien aimé DS2 et mon avis dessus est très similaire à DS1. En toute honnêteté je ne sais pas lequel j'ai préféré, chacun possède quelques aspects où il brille plus que l'autre (world building, musiques et ambiance du 1, level design, équilibrage et PVP du 2). En revanche ils possèdent tous les deux les mêmes défauts : des imprécisions constantes et des éléments stupides de game design qui rendent l'expérience plus stressante qu'elle n'en a besoin. Typiquement pour certains boss, le trajet à faire pour pouvoir les battre à chaque fois est d'une pénibilité sans nom. Heureusement ce n'est pas le cas pour les boss de l'aventure principale dans DS2, mais pour les boss facultatifs et certains du DLC c'est la fiesta.

7/10.

Annotation :

Pour moi ER c'est complètement la suite de DS3 en mieux, mais avec les mêmes défauts, et un dernier tiers du jeu vraiment en deça du reste. Franchement jusqu'à l'académie puis Radahn j'ai adoré, puis plus ça allait plus je retrouvais les défauts de DS3 pour finir sur un dernier quart que je n'ai presque pas apprécié. C'est dommage, en particuliers pour la caméra toujours aussi immonde alors que celle de Sekiro était largement au-dessus. Malgré tout une belle aventure que je prendrais sans doute plaisir à refaire dans un futur lointain.

7/10.

Annotation :

Ce remake de Shadow of the Colossus a bénéficié d'une refonte graphique allucinante, même pour les standards de 2018 la création de Bluepoint game se trouve dans le haut du panier. N'ayant pas testé la version d'origine, ce fut l'occasion pour moi de découvrir ce monument du jeu vidéo.

Le jeu m'a convaincu dans sa globalité mais j'ai quelques réserves qui m'empêchent de le considérer comme le "chef d'oeuvre" revendiqué par beaucoup de joueurs. Déjà le jeu est très court, à peine 5 heures pour l'intégralité de l'histoire. Certains points de gameplay auraient mérité un vrai coup de neuf, notamment la maniabilité d'Agro catastrophique surtout en forêt ou encore le fait que le personnage perde équilibre après une roulade. Des écueils qu'on pouvait pardonner/passer outre en 2006 mais plus en 2018. Enfin quelques bugs sont présents, dont un qui m'a bloqué plus d'une demi heure (attention petit spoil : la torche qui est censée aider à battre le colosse 11 s'est retrouvée sous la texture du sol laissant juste le bout de la flamme dépasser).

Sinon l'OST est fabuleuse, l'univers aussi étrange que fascinant, et le scénario audacieux, il a cette petite touche de poésie qui le rend si intriguant. Le principe même des colosses est sans aucun doute la plus grande force du jeu. La manière d'intéragir avec eux pour trouver leur faiblesse, puis l'ascension sous fond de musique épique jusqu'à l'inéluctable chute du titan, tout est fait pour rendre les affrontements démesurés et spectaculaires. Sur ce point il n'y a rien à redire. Malgré la beauté du monde du jeu, il n'y a pas grand chose à faire en dehors de la quête principale, le monde est volontairement vide et vaste, toujours dans le but de renforcer l'impression d'isolement du héros, de lui montrer à quel point il est négligeable dans cette contrée des colosses.

Shadow of the Colossus n'a pas volé son statut de jeu culte, c'est un expérience que je ne peux que vous conseiller, il vous montrera une autre facette du jeu vidéo.

7/10.

Annotation :

Grâce à la Nathan Drake Collection.

Moins bon que le 2 étonnamment, plus lent à démarrer et les antagonistes sont moins charismatiques que ceux de Among Thieves. Cependant ça reste selon moi une valeur sûre en ce qui concerne les jeux d'action/aventures, et ce volet possède certains moments les plus intenses de la licence (la scène de l'avion en tête).

7/10.

Annotation :

Premier jeu Ratchet & Clank auquel j'ai joué, et je ne m'attendais pas à accrocher autant. Le jeu n'a en soit rien de surprenant ou d'innovant mais les sensations manette en main sont vraiment bonnes, sans parler de la réalisation de haute volée (on dirait qu'on joue à un Pixar). La structure du jeu a tout de même bien vielli sur certains aspects (je rappelle qu'il s'agit d'un remake du premier opus). Une valeur sûre pour tous les amateurs de shooter/plateformes 3D, et une autre exclu PS4 qui vaut le coup d'oeil.

7/10.

Annotation :

Spider Man PS4 c'est un peu l'histoire d'un calvaire pour moi, j'ai commencé le jeu en octobre 2022 et je ne peux y jouer que lorsque je reviens voir la famille sur la PS4 familiale. Je l'ai enfin terminé en décembre 2023, ce qui en fait le jeu qui m'aura pris le plus de temps à finir ever!

Petite session par petite session, au début Spider Man fait forte impression grâce à son système de déplacement et sa réalisation (aussi bien visuelle que sonore) impeccable. Mais le jeu s'étend trop, avec un nombre incalculable d'activités annexes peu stimulantes, et un scénario qui tient la route mais dont on perd parfois le fil rouge (peut-être à cause de toutes ces missions annexes quasi essentielles pour améliorer son personnage).

J'aurais bien voulu un peu plus de subtilité dans l'écriture, les gentils sont vraiment tous très gentils, et les méchants bien caricaturaux, du moins sur les deux premiers tiers de l'aventure. L'histoire décolle enfin une fois arrivé vers la fin et heureusement, ce qui nous fait finir sur une bonne note. Bref c'est une aventure sympathique, un poil trop consensuelle, typique des jeux popcorn. Mais comme lorsque je finis mon paquet de popcorn, je reste un peu sur ma faim.

7/10.

Annotation :

Fini. Si je fais une moyenne des 3 jeux ça fait :

7/10.

Annotation :

Obtenu grâce au Crashiversary.

En tant que grand amateur de jeux de plateformes, la série des Crash était sans doute le dernier manque majeur à ma ludothèque. C'est maintenant chose rectifiée grâce à cette compilation/remake très généreuse. La refonte graphique des 3 opus est formidable, vous avez trois bons jeux pour le prix d'un (Nintendo devrait en prendre de la graine pour ces prochaines compilations/remake...).

Concernant le premier Crash, le gameplay est forcément un peu simpliste, c'est le précurseur de la licence. Cependant les niveaux sont quasiment tous une réussite (à l'exception de ce niveau des tortues sur le pont...), le jeu est exigeant mais pas injuste. C'est aussi le seul jeu de la compilation qui a une map monde avec de la gueule.

Cortex Stikes Back densifie le gameplay avec l'inclusion de la glissade, de la charge au sol, et quelques nouveaux éléments de game design comme les caisses nitro ou des phases de jeux différentes (l'ours blanc, jet pack...). Cependant la map monde est ratée, les niveaux moins inspirés et plus souvent recyclés. Les boss m'ont également moins marqués. Sans parler du "scénario" à base de discussion via hologramme qui a fini par être passé à chaque itération tant il est lourd.

Enfin troisième et dernier opus de la trilogie, CB:Warped est clairement le meilleur de la compilation, il reprend et approfondie le gameplay du 2 et possède des niveaux bien plus plaisants à jouer comme le 1. La possibilité de rejouer Coco est appréciée pour ceux qui en ont un peu marre du côté gogol de Crash.

Crash Bandicoot : 7/10.
Crash Bandicoot 2 : Cortex Strikes Back : 6,5/10.
Crasg Bandicoot 3 : Warped : 7,5/10.

Note finale :

7/10.

Annotation :

Pas un grand fan de Diablo, mais j'ai apprécié jouer en famille sur ce jeu.

7/10.

Annotation :

Pour moi le moins bon Souls. Pas fan de l'exploration dans ce jeu en général contrairement à DS1, et le système de combat après BB fait pâle figure. L'équilibrage des builds est plus mauvais que jamais, j'ai tenté sur une seconde partie un build poison saignement, il est inefficace (le poison est complètement useless, et le saignement correct mais la plupart des boss sont résistants voir immunisés contre...). Encore pire avec le build mage...

Les ennemis sont vifs, agiles, et combos plus que dans les DS précédents (comme sur BB) mais ton personnage lui se traine certaines lourdeurs des opus précédents que BB avait mis de côté (les buffers ignobles, les armes qui rebondissent contre les murs, la lenteur pour se soigner...) : il en résulte une sorte de déséquilibre qui rend les combats non plaisants. De très nombreux problèmes techniques viennent encore plus gâcher l'expérience (lock mauvais, caméra aux fraises, décors qui te bloquent sans raison apparente, hitbox honteuses, buffer abominables...). Exception faite à la plupart des boss qui sont vraiment le gros point fort du jeu, et l'unique raison qui m'a poussé à le finir tant le milieu de l'aventure était poussif. Le endgame quand à lui est un vrai cran au-dessus (en particulier les DLC qui proposent certains des meilleurs boss que j'ai affronté tout JV confondu). DS3 c'est donc des longs moments de facepalm et de frustration, pour quelques pics de plaisir sur d'excellents boss bien designés.

6,5/10.