Janvier 2017 / Cinéma

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Dans une mise en scène réduite à l'os, Pialat remet en scène ses propres amours. Dans un trio composé de Jean Yann, Marlène Jobert et Macha Méril, se cristallise la mort qui prend l'âme de ceux qui finissent par rompre.

Vu en DVD

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Le plus beau dans ce mélodrame sorti de nulle part, ce n'est pas tant l'estampillage Oscar de ses acteurs, ni la force discrète de ses émotions, mais l'histoire de cet homme condamné par un territoire d'eaux troubles.

Vu au CNP Terreaux

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Si ce film de Kechiche est si puissant, frontal, traversant d'un souffle nu la chair de son spectateur, c'est pour la générosité pleine de ses actrices, livrées entièrement au corps et aux émotions de leurs personnages.

Vu en DVD

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Une relecture d'Adam et Eve, un récit néo-kubrickien, une SF qui revisite le mythe de la frontière... Tout cela raturé par une trop grande confiance en ses stars et ses effets, asséché sous une mise en scène clinique.

Vu au Ciné Dyke

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Drame sud-coréen sur la reconstruction d'une famille après le viol de leur petite fille, "Hope" détient un beau scénario (quoique tissé dans de grosses ficèles) malheureusement gâché par une réalisation sans identité visuelle ou sonore.

Vu sur Netflix

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Hanté par le spectre de "Chiens de paille" mais indécrottablement chevillé au goût consubstantiel de son auteur pour la mode (qu'elle soit enlaidie ou magnifiée), ce 2e long réussirait son hypnotisme s'il avait moins le soucis de la propreté.

Vu au Pathé Bellecour

Annotation :

"Big" est le cristal d'un certain cinéma américain. Ordonné comme une chambre d'enfant pour corroborer les canons de la télé US (pour preuve la maigreur de son scénario), il est une oeuvre-doudou, emmaillotée autour de Tom Hanks.

Vu sur Netflix

Annotation :

Film phénoménal, cette compilation d'une centaine de vues Lumière sous la houle de Thierry Frémaux est un retour vers le futur. Du haut de ses plans, un siècle nous contemple et, comme le dit Wenders, nous lave les yeux.

Vu au CNP Terreaux

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Mograbi retrouve après la fadeur de "Dans un jardin je suis entré" l'inspiration de "Z32" dans lequel comme ici le théâtre rencontre le documentaire dans sa frontalité. Passionnant dans son dispositif, manque juste une épaisseur formelle.

Vu au CNP Bellecour

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Vu dans son format muet, ce court-métrage synthétise la puissance du drame qui fait le sel d'Ozu. Serti déjà dans son style, qui n'enserre rien mais libère les émotions, le magistral Ozu orchestre avec sobriété une grande tragédie familiale.

Vu en DVD

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Moins un film sur l'intolérance (comme on le lit partout) qu'un 1er long traversé par des images iconiques, fortes et qui ne cèdent rien à la servilité de sa thématique. Sublimé par le Technicolor, une fable de l'ampleur de "Moonfleet".

Vu en DVD

Annotation :

Dans le giron de Vecchiali, Brisseau ou Rivette, le protagoniste est clairement la Villa Médicis auquel le film donne vie. Touchant par ses maladresses (inhérentes aux premiers films), la grâce altière des situations lui confère son charme.

Vu en lien de prévisionnement

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Pirandellien, ça a été beaucoup dit, mais aussi et surtout, de l'aveu de Larrain, picassoesque, cet antibiopic sur le grand poète chilien prend le contrepied du genre et brosse en éclats les fêlures de la statue, la chair sous le vernis.

Vu au MK2 Gambetta

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Edifiant, d'après-une-histoire-vraie film, sensation de Sundance, ce sous-"12 years a slave" confirme de droit l'horreur de l'esclavage mais se contente d'une mise en scène limpide, proprette et, sans aspérités, s'en tient à faire le job.

Vu au MK2 Gambetta

Annotation :

Le retour d'Arrieta après son culte "Flammes" le porte vers l'adaptation farfelue de la Belle aux bois dormant. Sciemment feint, orné d'une lumière précieuse, entre la trivialité d'un Brisseau et le soin d'un Green, une épiphanie raffinée.

Vu au CNP Bellecour

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Surprenante comédie familiale, saupoudrée d'une once d'impolitiquement correct, ce "School of Rock" confirme le goût imprévisible du cinéaste pour la multiplication des genres. Le tout doit beaucoup au génie comique de Jack Black.

Vu sur Netflix

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Passionnant pour ce qu'il documente, l'historie de la Sécurité Sociale, son fonctionnement à travers les années et la menace qui pèse sur lui, la forme manque cruellement et d'engagement et parfois même, plus dommageable, d'à propos.

Vu au Cinéma La Fourmi

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Si les westerns ont établi la légende des USA, assurément ce "Magicien d'Oz" en a forgé la fable. Kitsch, queer, c'est en même temps un miracle qu'un film pareil ai pu entériner la couleur au cinéma et soit encore formidable aujourd'hui.

Vu sur Netflix