Je dévore des livres en 2018.

Annotation :

Achevé en janvier.
L'analyse sur notre besoin de se faire peur est intéressante et le livre est constitué de très belles photos mais l'ensemble est a conseiller en priorité aux néophytes, les connaisseurs risquant de ne pas apprendre grand chose, la majorité des thèmes étant survolés.

Annotation :

Achevé en janvier.
Peut-être moins marquant que le précédent, l'intrigue passant clairement au second plan au profit d'interrogations sociologiques passionnantes et un jeu ludique sur les lois de la robotique.

Annotation :

Achevé le 25 janvier.
Suite directe de "La huitième couleur", un second opus plus maîtrisé et moins bordélique (ou disons que le bordel semble plus organisé), plus drôle et développant davantage son fantastique univers. Et l'on découvre de nouveaux personnages aussi décalés qu'attachants, se qui donnent furieusement envie de lire la suite.

Annotation :

Achevé le 3 février.

Tout autant récit surréaliste du tournage épique d'un film mondialement connu pour sa médiocrité que vision amère du rêve américain et véritable thérapie d'un comédien prisonnier d'une amitié toxique, "The Disaster Artist" est un témoignage passionnant, entre amour et haine, brossant le portrait saisissant d'un personnage bigger than life, tour à tour flippant, attachant, mystérieux, détestable, instable, pathétique mais dont on ne peut que saluer la détermination inébranlable.

Annotation :

Achevé le 8 février.

Davantage que le récit en lui-même, bien mené sans être follement passionnant, ce sont surtout les réflexions et les questionnements qu'amène un point de départ convoquant inévitablement les fantômes de l'histoire, quand il n'annonce pas carrément certaines catastrophes à venir, rendant l'ensemble parfaitement troublant.

Annotation :

Achevé le 18 février.

Une oeuvre d'une infinie tristesse sur la solitude de deux âmes se retrouvant et s'aimant à travers le temps, tout autant qu'un bel hommage à l'art et au romantisme suranné, Matheson laissant de plus le lecteur sur un doute tout simplement déchirant: et si tout n'était que la chimère d'un homme se sachant condamné et refusant de l'accepter.

Annotation :

Achevé le 2 mars.

Avec simplicité mais sans fausse modestie, le maestro se raconte, évoque bien évidemment son oeuvre (mais sans chercher l'analyse à tout prix), sa vie, ses enfants, les femmes (avec le chaos qui va avec), son enfance et ses obsession. Les fans purs et durs n'y apprendront peut-être pas grand chose de nouveau mais la lecture reste agréable et passionnante.

Annotation :

Achevé le 7 mars.

Biberonné à grandes rasades de Mad Movies (malgré des infidélités dans les bras de Video 7, L'écran Fantastique, SFX ou encore Ciné Live), ce livre ne pouvait que me plaire.
Si certains intervenants se laissent parfois aller au classique "c'était mieux avant" un brin irritant (mais ce n'est pas la majorité, heureusement) et si Putters part parfois dans tous les sens (mais c'est comme ça qu'on l'aime JPP), l'ouvrage est beau, suffisamment épais pour justifier son prix, passionnant, plutôt complet (du N°1 au N°130, JPP revient rapidement sur leur conception) et donne furieusement envie de se replonger dans des vieux Mad ou de se faire une toile, iconoclaste si possible.

Annotation :

Achevé le 3 avril.

Davantage qu'une simple évocation romancée du parcours de Musashi, cette seconde partie est avant tout un condensé de philosophie zen absolument passionnant malgré quelques longueurs.

Annotation :

Achevé le 7 avril.

Pur manifeste geek rédigé par un Ernest Cline déçu de son expérience sur "Fanboys", "Ready Player One" ressemble à un mix entre "Charlie et le chocolaterie" et "Last Action Hero" dans lequel son auteur aurait balancé absolument toutes ses Madeleine de Proust.
Si l'univers imaginé possède un potentiel de malade, Cline n'en tire pas totalement parti, loin de là, accouchant d'un récit très classique et prévisible, handicapé par une tendance à la citation pompeuse un brin agaçante sur la durée.
Malgré ses gros défauts, il émane de "Ready Player One" un certain fun rendant la lecture plaisante, une sincérité évidente et un regard l'air de rien lucide sur les limites d'une nostalgie régurgitée n'importe comment et d'une virtualité certes réconfortante mais également aliénante.

Annotation :

Achevé le 11 avril.

Encore du très bon boulot de la part de la team RockyRama avec ce numéro consacré au cinéma de Wes Anderson. Des analyses pertinentes et un écrin parfaitement approprié, avec en bonus des retours fort sympathiques sur le doc "Jim and Andy", sur Aaron Sorkin ou encore le développement chaotique du "Enemy Mine" de Wolfgang Petersen débuté par Richard Loncraine.

Annotation :

Achevé le 30 avril.

En tentant de résoudre le mystère de l'ultime exploration de Percy Fawcett, le journaliste David Grann accouche d'un document passionnant de bout en bout, d'un foisonnement assez incroyable pour un livre de moins de 400 pages. Abordant tout autant le parcours et la vie de Fawcett que l'état d'esprit de l'époque ou l'évolution de la science et du regard posé sur les tribus "indigènes", l'auteur retranscrit à merveille ce besoin que l'on a tous d'aventure et d'exotisme.

Annotation :

Achevé le 20 mai.

Second roman de James Ellroy, une plongée fascinante au coeur d'une cité des anges trouble où il est facile de se perdre, annonçant les grandes oeuvres de l'auteur à venir.

Annotation :

Achevé le 1er juin.

Le fan du hit de Spielberg n'y apprendra sûrement pas grand chose de neuf (de toute façon, peut-on encore découvrir des choses sur "JP") mais l'ouvrage reste suffisamment bien écrit pour que la lecture soit plaisante, d'autant que le tout est parfaitement illustré.

Annotation :

Achevé le 6 juin.

Avec simplicité, humour et modestie, évitant soigneusement tout ton professoral et sentencieux, le grand Sidney Lumet nous donne ses petits trucs, sa vision du métier, partage son expérience enrichissante tout en posant un regard mêlé d'amour, de passion et d'amertume sur son art et le business qui va avec. C'est forcément passionnant de bout en bout. Le meilleur bouquin sur le cinéma qu'il m'ait été donné de lire et un document indispensable pour tout apprenti cinéaste.

Annotation :

Achevé le 9 juin.

Une poignée de nouvelles rédigées par Akutagawa entre 1915 et 1921, jouant avec les apparences et les points de vue. Pas désagréable à lire mais n'y connaissant rien en littérature japonaise, je suis passé un peu à côté.

Annotation :

Achevé le 16 juin.

Un nouveau fanzine tablant une fois de plus sur la nostalgie mais qui le fait bien, n'hésitant pas justement à la remettre en cause. Encore bordélique mais plutôt pertinent et prometteur.

Annotation :

Achevé le 24 juin.

Terry Pratchett délaisse (momentanément ?) les personnages des précédents opus pour raconter une toute nouvelle histoire mais sans jamais atteindre le même niveau. L'ensemble reste agréable à lire et conserve cet humour décalé si particulier mais peine à réellement passionner.

Annotation :

Achevé le 26 juin.

Si la partie consacrée à Tom Cruise est intéressante mais n'apporte pas tant de choses par rapport à des articles antérieurs, celle consacrée à Brad Bird se montre passionnante, entre analyse pertinente de la filmo du monsieur et réhabilitation d'oeuvre mal-aimée comme "Tomorrowland", un des blockbusters les plus fascinants de ces dernières années me concernant, injustement taxée de niaise ou pire, d'eugéniste, à sa sortie.

Annotation :

Achevé le 3 juillet.

Très bon boulot de la part de Fabien Mauro, offrant le premier ouvrage français consacré au cinéaste Ishiro Honda. Si l'ouvrage est principalement constitué d'une analyse de l'oeuvre du maître, au détriment du reste, cela demeure pertinent et apporte une nouvelle perspective à l'ensemble de sa filmo. Des interviews passionnantes de collaborateurs de Honda concluent un livre parfois redondant mais indispensable pour tout amoureux de kaiju ou de cinéma japonais en général.

Annotation :

Achevé le 6 juillet.

Un essai court mais passionnant sur les connexions entre les filmographies respectives de Tony et Ridley Scott, d'un point de vue thématique comme formel.

Annotation :

Achevé le 16 juillet.

Un second numéro dans la droite lignée du précédent, mais aux articles trop courts pour susciter un véritable intérêt. Par contre, les interviews sont passionnantes.

Annotation :

Achevé le 18 juillet.

La Team Rockyrama prouve encore une fois qu'elle est actuellement un peu au-dessus de la concurrence, proposant des articles extrêmement intéressants et pertinents, entre un bel hommage à Takahata, un retour salvateur sur la carrière de l'inoubliable Meiko Kaji (hormis quelques coquilles) ou encore une mise en avant de certaines oeuvres méconnues.

Annotation :

Achevé le 20 juillet.

Une évocation brève mais fort intéressante d'une boîte de production qui aura, à travers ses clips, ses publicités puis ses longs-métrages, apporté sa contribution indéniable à l'histoire du cinéma, révélant des artistes comme Michael Bay ou Spike Jonze.

Annotation :

Achevé le 10 septembre.

Proposée à l'intérieur de la très belle édition bluray des trois premiers "Hellraiser" par ESC, une analyse très intéressante sur une saga passant d'un premier film culte à toute une flopée de DTV au rabais. On y pioche pleins d'infos et le tout est illustré de nombreuses photos.

Annotation :

Achevé le 14 septembre.

L'ensemble a inévitablement pris un coup de vieux et nous n'avons pas toujours le temps d'assimiler tous les termes et les notions inhérents au genre, la narration optant pour un rythme soutenu. Reste que ce premier tome du cycle de Terremer aura énormément influencé la fantasy moderne et reste une très belle illustration du monomythe. Loin d'être manichéen, prônant de bonnes valeurs et allant bien plus loin que la sempiternelle quête à base de dragons à occire ou de pierres magiques à trouver (on tape plus dans le trip identitaire), "Le sorcier de Terremer" est traversé en outre d'un spleen assez touchant, faisant la part belle à ses personnages (surtout le jeune héros) tout en esquissant un univers prometteur.

Annotation :

Achevé le 26 septembre.

Un classique de la littérature chinoise du XVIème siècle, inspiré par les légendes rapportées par le moine Hiuan Tsang lors de son voyage à travers l'Asie et qui influencera énormément la culture populaire à travers les siècles, à commencer par un certain Akira Toriyama pour "Dragon Ball". Passionnant pour qui s'intéressera à la culture asiatique à condition bien entendu de replacer l'ensemble dans son contexte historique et religieux.

Annotation :

Achevé le 28 septembre.

Même si l'ensemble ne nous apprend finalement pas grand chose, c'est toujours plaisant de voir un numéro consacré au sympathique Shane Black.

Annotation :

Achevé le 29 septembre.

Proposé à l'intérieur de la superbe édition bluray de "Manhunter" par ESC, un retour intéressant à défaut d'être définitif (ce qui n'est de toute façon pas le but) sur la carrière de Michael Mann, qui a surtout le mérite de ne pas oublier ses projets télévisuels et de souvent laisser la parole au cinéaste lui-même.

Annotation :

Achevé le 29 octobre.

Du bien bel ouvrage, constitué principalement d'interviews passionnantes.