Je ne comprends pas, c'est la première fois que ça m'arrive...

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Oh bordel Francis tu m'as fait saigner des yeux et des oreilles.

Je n'avais qu'une envie : que Willard et compagnie débarquent histoire de balancer un bon coup de napalm sur cette vallée du bonheur de m.... La dernière fois que j'avais eu ce genre d'idées un peu extrêmes en entendant quelqu'un chanter c'était avec Vianney, ça vous situe le niveau du truc.

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Quel c.. mais quel c.. j'ai regardé ce truc à jeun, résultat : le peu de neurones qu'il me restait y sont passés.

Michael Mann tu me dois donc un cerveau (même un d'occasion ça fera l'affaire), et Tangerine Dream merci à vous de me faire parvenir dans les plus brefs délais de nouveaux tympans !

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Tiens un autre Eastwood que j'avais oublié de noter, mais là c'était probablement par charité chrétienne envers Clint et un membre du site qui est incapable de reconnaître que le mec n'a pas commis que des chefs-d’œuvre. Pour ceux qui se demanderaient de qui je parle, ce membre est d'une mauvaise foi insigne. Qui n'a d'égale que la mienne, c'est dire...

En attendant, ce "15h17 pour Paris" c'est une blague ou bien... ?

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Quitte à me faire brûler en place publique je vais vous faire un aveu : je me suis accordé un entracte pour fumer une petite cigarette et j’ai lâché l’affaire 20 minutes avant la fin. Pourquoi ? Parce que je m’emmerdais comme un rat mort. #Doliprane

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Plus aucun doute, Roman Polanski mérite bien la taule... pour meurtre prémédité du septième art... (cf critique)

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Comme disait celui qui n'aime pas un connard de virus « le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... et les Mistral Gagnants ». Ce film en est une preuve éclatante. Parfois il faudrait laisser ses souvenirs... et ses DVD en paix.

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Même signé Cronenberg, même joliment restauré et sur grand écran, ce truc a pris un énorme coup de vieux. Après une intro qui peut intriguer le reste n'est que succession de scènes plus kitsch les unes que les autres.

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Les Divorcés... (cf critique)

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Avec "Charlie et la chocolaterie" je pensais avoir touché le fond de la décadence burtonienne (Il ne me reste plus que "Miss Peregrine et les enfants particuliers" à voir et si c'est pire au moins je vais trouver du pétrole). C'était sans compter avec ce machin qui mélange "La Famille Adams", "Les Visiteurs" et "Hibernatus", avec même une touche de "Dallas" puisque Helena Bonham Carter reprend tranquillement le rôle de Sue Ellen.

A vrai dire j'y ai cru 5-10 minutes, genre ok Tim tu vas nous envoyer un truc complétement pété qui va perdre jusqu'à tes plus irréductibles défenseurs, mais non ce serait croire que le mec n'a pas définitivement été bouffé par le système. En faisant semblant d'être rebelle une fois par film en plus, là avec le coup du McDo.

(Ce film est un cas d'école concernant les produits qui prennent les spectateurs pour des buses : chaque scène est expliquée par l'un des protagonistes avant de passer à la suivante. C'en est fascinant...)

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A croire que j'ai un souci avec Fritz Lang lorsqu'il se frotte à ce genre car après la déception "Le Retour de Frank James" là c'est carrément un flop. Malgré la présence de Marlene Dietrich, je suis totalement passé à côté, frôlant l'ennui toutes les 3 minutes.

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Spielberg, et son copain de chambrée John Williams, m'ont déclaré la guerre... (cf critique)

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Ça devait bien arriver un jour, un Desplechin qui ne me fasse pas grimper aux rideaux, et même qui me déçoive grandement. En sortant de son propre univers et en s'attaquant à Philip Roth il perd de sa folie qu'on peut détester mais qui a le mérite de n'appartenir qu'à lui. Son univers habituellement si romanesque se rétrécit au profit d'un récit rabougri et tellement peu généreux.

Un seul plaisir : cette scène de tribunal très amusante où Desplechin se fait harakiri.

NB : J'ai décidé de ne pas évoquer Léa Seydoux, pourtant elle n'est certainement pas pour rien dans cette note.

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J'aime beaucoup Philippe Le Guay pour sa faculté à travailler la légèreté, à faire du cinéma sans prétention. Donc là je ne vais pas faire long car d'une part la partie thriller m'a affligé avec son absence absolue de suspense, de tension dramatique, malgré tous les artifices mis en place. Quant à la façon d'aborder le négationnisme je préfère me taire, je pourrais devenir désobligeant. Il y a des sujets qui méritent un peu de tact.

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Il faut absolument voir l'ouverture, disons à la louche les 15 premières minutes, ensuite il faut absolument appuyer sur STOP, défenestrer son écran, choper le COVID (Je refuse de féminiser ce truc, laissez les nanas tranquilles, d'ailleurs à partir de demain je dis UN maladie), bref il faut se barrer, faire n'importe quoi pour ne pas voir la suite, car très vite le Brian devient tout zinzin.

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Branagh victime du "syndrome Lelouch"... (cf critique)

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Suite et fin de ma rétro Almodovar et confirmation que ce "Talons aiguilles" est selon moi parmi les trucs les plus caricaturaux d'Almodovar. Et c'est encore plus douloureux trente ans plus tard donc -1.

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Par respect pour Monsieur Claude Berri, je vais laisser ma fille de dix ans dire ce qu'elle a pensé de ce film : "C'est là qu'on voit qu'il y a vraiment des films nuls, il y en a trop d'ailleurs. Et là c'était vraiment nul, tout pourri." Paix à son âme...

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Pas de chance pour toi François, on t'a reconnnu... (cf critique)

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Ce film n'a eu qu'un véritable intérêt : me donner vraiment envie d'enfin me pencher sur la version de Don Siegel afin de vérifier si celui-ci est parvenu à transformer ce matériau excitant en autre chose qu'un truc chichiteux, filmé à la David Hamilton, et finalement d'une tiédeur paresseuse. Mademoiselle Coppola, vous êtes douée, mais parfois vous mériteriez un bon coup de pied aux fesses.

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Quand l'idéologie tue un cinéaste... (cf critique)

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J'ai parfois été dérangé, même quand il s'agissait d'œuvres brillantes, par une certaine lourdeur chez Billy Wilder. Et ici, malgré la qualité de la distribution, je ne suis pas parvenu à m'en extraire.

Annotation :

Je tenais "Les Sept Femmes de Barberousse" comme le pire film de Stanley Donen que j'ai eu la (mal)chance de voir. Mais ça c'était avant le 10 janvier et le visionnage plus que pénible de cet "Arabesque" tellement basique, sans une once d'imagination.

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Mon Dieu que ce truc est niais, mais d'une niaiserie tellement intersidérale qu'elle en devient hypnotisante sur la durée.

Annotation :

Je n'ai jamais aimé ce genre de cinéma d'aventures mais Louis Malle, oui. Alors j'ai retardé le moment de regarder ce film puis succombé, pour mon plus grand malheur. Je me suis ennuyé, j'ai trouvé ça interminable. Il est sûr que ce n'est pas mon genre de cinéma mais pas sûr non plus que ce soit celui de Louis Malle.

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J'avais eu quelques craintes en revoyant il y a peu "Les Producteurs" et c'est malheureusement confirmé : l'humour de Mel Brooks ne m'arrache plus un sourire, il me crée même un léger sentiment de gêne. La fameuse question se pose alors : est-ce le film que le spectateur regarde qui a pris un énorme coup de vieux ou le spectateur lui-même ? (Il n'est jamais exclu que ce soit les deux.)

Annotation :

Je viens de le finir, enfin presque, j'ai craqué une demi-heure avant la fin. Je ne pensais jamais que je ferais cela devant un Terry Gilliam mais je n'ai pas pu tenir.

Trop de tout, fatigant, l'univers de Gilliam semble tellement vieillot. Il est loin le temps de "Brazil" et du "Baron de Münchausen"...

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Je ne me faisais pas beaucoup d'illusions, j'entendais bien le bruit de fond concernant ce film, et la rencontre entre un réalisateur qui semble s'être totalement perdu depuis bien longtemps et une actrice qui tourne environ 163 films par an et devient tout doucement la caricature d'elle-même pouvait difficilement déboucher sur un chef-d’œuvre.

Mais là ça a dépassé toutes mes espérances, j'avais envie de sortir toutes les cinq minutes tellement c'était affligeant mais j'étais retenu par une sorte de fascination malsaine devant un tel naufrage, et le besoin de vérifier si la connerie de la scène qui venait de passer allait être surpassée par la suivante. Et je ne fus jamais déçu car oui, sur l'échelle du ridicule ça ne cesse jamais de monter, l'image est de plus en plus laide, les dialogues de plus en plus surréalistes, le scénario de plus en plus cassé, la mise en scène (ah ben non là rien, y'en a pas), la musique de plus en plus insupportable, et le jeu de Mademoiselle Huppert de plus en plus... désopilant (en témoignent les quelques rires dans la salle à chacune de ses apparitions et saillies verbales).

Et tout ça sans une once de second degré. On verra si avec les années ce machin mérite d'obtenir le qualificatif enviable de nanar, pour l'instant c'est juste une bouse. Et c'est pas sympa pour les bouses parce qu'elles au moins peuvent servir à quelque chose.

Annotation :

Incontestablement LA comédie de 2016... (cf critique)

Annotation :

Álex de la Iglesia, provocateur aux tout petits pieds... (cf critique)

Annotation :

En 1941, aux USA cette fois, c'est carrément à la comédie romantique qu'Hitchcock alla se frotter. Ce fut sa seule incursion dans le genre et on ne va pas vraiment s'en plaindre car ça ne lui allait pas forcément au teint.