Jeux de rôle d'une ère révolue.

Annotation :

Recruter les 108 guerriers que la destinée place sur votre chemin, abattre un empire corrompu, rallier les pays voisins à votre quête de justice, casser les dents à vos adversaires dans des duels mémorables, déclencher des guerres effroyables, raser l'infanterie ennemie du souffle de vos cavaliers dragons, espionner le général adverse et briser sa formation magique d'une pluie de flèches impitoyable !
Dans Suikoden, on n'chôme pas.

Annotation :

On reconnaît le joueur de Suikoden II à une pathologie particulière. Il n'est pas rare, quand on mentionne un évènement du jeu sus-cité, de lui voir des traits crispés, un regard terne. Il halète, tremble et sue. Ces symptômes le mènent à bafouiller frénétiquement, à grand renfort de postillons. Un seul traitement: lui donner l'occasion d'exorciser ses angoisses, de projeter dans un hurlement salvateur toute la réminiscence de son traumatisme. D'un cri, unique et larmoyant:
-Nanamiii...!!! é_è

Annotation :

J'ai tellement lu de choses sur ce troisième volet que j'ai l'impression de le connaître. Le scénario, tel qu'exprimé par le manga, paraît de très bonne facture. Je n'ai pas mis longtemps à m'attacher à Hugo et à Chris, en plus, on y retrouve même Luc en guest-star.
Si seulement je pouvais mettre la main dessus...
...il y a même des canards dedans.

Annotation :

Ce n'est pas un mauvais jeu ; ce n'est pas un bon Suikoden.
Certes, cet archipel, s'y déplacer en bateau : c'est une vraie galère. Oui, le visage du héros est figé dans une expression de colère grincheuse en toute situation. C'est vrai, le personnage le plus charismatique du jeu porte un minishort serré et une chemise hawaïenne rose.
Mais... euh...

Annotation :

Le renouveau du Suikoden après son naufrage du quatrième volet. Les monstres sont toujours moches à pleurer mais les personnages principaux s'illustrent et se montrent attachants. L'aventure est classique, opère un retour aux sources ma foi très râfraichissant, malgré son système de guerre qui emprunte aux jeux de stratégie et me laisse dubitatif. Les duels sont dynamiques, une première, et l'on peut même foutre son pied dans la gueule d'une jolie jeune femme à un moment. J'ai adoré.

Annotation :

Ô Lenneth, pion sur l'échiquier des barbus nordiques, ces vils manipulateurs à la poitrine velue qui tirent les ficelles de ta mémoire et te font t'agiter tel un pantin. Ce jeu comporte trois fins, dont la mauvaise vous donne envie de vous arracher les doigts, la médiocre de jeter votre console par la fenêtre, et la bonne... n'est tout simplement pas faisable sans soluce.
Ho ho ho! Prenez un accent du sud. "Être méchant, c'est comme le piment d'espelette, ça pique mais qu'est-ce que c'est bon !"

Annotation :

Je le confesse. J'avais dix ans, le jeu était en anglais, je n'ai rien compris au scénario. Il y a des chiens, singes, homme-plantes, tatous, tu les fusionnes avec des sorcières et ils deviennent tout maigres, gros, velus, avec du Super Sayen en option. A côté de ça, tu as des statues de Dragon pour sauvegarder qui te donnent l'impression d'être très méchantes (fufufu ! Tu m'as offert tes prières et nourri mes pouvoirs maléfiques !), et tu navigues à ventre de baleine dans ce vaste monde.

Annotation :

Il y a un Oignon. Petit, qui se régénère les couches tout seul. Quand il lance un sort, il a une fleur qui lui pousse hors du bulbe. Quand il attaque, il devient tout-gros-tout-barraqué et il distribue une multitude de jabs de boxeur. Breath of Fire 3 a fait plus contre les OGM que vingt ans de campagne.

Annotation :

J'aime bien quand les gens me disent "vivement qu'il soit adapté en HD". Ils tirent toujours une drôle de tête quand je leur réponds :
- Pour voir un Cloud travesti en haute définition venir s'asseoir sur les genoux du Don / se faire poursuivre par une horde de mâles en rut ?
- Pour le voir grimper dans le haut-Junon en sautant sur le Dauphin de Priscilla ?
- Pour un rendez-vous avec Barret au Gold Saucer qui vous met des étoiles pleins les mirettes ?

Oui... FF7, c'était ça aussi...

Annotation :

Les moutons bloquent le chemin. C'est pas croyable d'être super-héroïque et super puissant, d'avoir des bananes et des mangues confites dans son deck de pouvoirs (comprendra qui pourra), d'avoir levé le voile sur le château final du vilain méchant, et d'être coincé par une bande de moutons en maraude qui ne te laissent pas quitter l'ile et finir le jeu... Je suis coincé par un bug du jeu, où y'a des moutons qui me bloquent le passage... J'avais 40h de jeu, ce soir, c'est kebab.

Annotation :

Vous êtes la réincarnation du grand elfe-mage Nasrudin ! Symbole de la religion Panarii ! Et ce, que vous soyiez, gnome, halfelin, semi-orc, semi-troll voire carrément nain. C'est Virgile, l'homme qui vous a sauvé de l'accident de dirigeable, vous extirpant des décombres, qui vous le dit. Il va désormais falloir le suivre dans sa grande quête mystique. Bien entendu, vous pourriez aussi lui fendre le crâne et cacher son corps dans un buisson. Il a le regard un peu fiévreux...