Jeux terminés en 2015 : la liste annotée !

Annotation :

Early Access. Je me permets de noter puisque le jeu est presque entier et qu'il est achetable dès à présent (mais en Early Access quoi).

C'était bien sympa, mais aussi très court. Moins de deux heures pour terminer tous les niveaux présents, et a priori il n'y en aura que deux autres ensuite (de ce qu'on peut voir pour le moment en tout cas). Quelques bugs et petits soucis de sauvegarde également, mais c'est aussi le principe des EA, donc je les remonterai au dev', et je pense que ce sera réglé. À part ça, le niveau de finition est quand même très bon.
La DA est assez spéciale, il faut accrocher, perso j'aime bien. Elle se rapproche de Velocity 2X, et j'appréciais déjà le travail fourni par FutureLab. Les musiques sont cool, toujours dans la veine de Velocity, en légèrement moins bien toutefois (faut dire que Velocity s'était payé un compositeur de renom, et envoyait du très, très lourd). Les dialogues sont également sympathiques, j'aime bien cette adaptation libre du mythe d'Ulysse.
Concernant le gameplay, c'est essentiellement un jeu de course en vue de dessus type Micromachines, donc ça fonctionne bien. La difficulté est encore assez mal gérée (les mondes easy et medium sont extrêmement chauds, les hard et very hard beaucoup plus simples, puisqu'on s'upgrade au fur et à mesure), mais le gameplay est de plus en plus jouissif et propose une vraie progression. Au final, c'est lors de mes dernières minutes que je prenais le plus mon pied sur le jeu : quelle frustration que ce soudain arrêt ! Mais bon, au final, n'est-ce là pas bon signe ?

UPDATE une semaine après la sortie de l'EA, par rapport à la version preview ci-dessus. Le jeu garde ses qualités, et perd ses bugs, donc c'est cool. La difficulté a été revue, et si la course medium est toujours la plus hard, le jeu est globalement bien plus chaud. A ce titre, la dernière planète est juste putain de hardcore. On renoue avec les plaisirs bruts du média.

UPDATE fin d'EA : toujours aussi cool, pas grand chose à rajouter. Les défis rajoutés sont sympas, notamment ceux de course. La difficulté est toujours là.

Commencé le 13 Janvier. Terminé le 14 Janvier. Refait en version EA complète le 28 Janvier. Refait en version finale le 12 Juin.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Les jeux indépendants conceptuels, jolis et originaux, j'aime beaucoup. Aussi j'attendais beaucoup de Fez, et il ne m'a pas déçu. La direction artistique est splendide et crée, avec la musique et la variété des environnements, différentes ambiances, toutes superbes. Le gameplay et le level design sont, eux, l'oeuvre d'un psychopathe. Faire marcher un tel concept de bout en bout, sans oublier au passage le côté artistique et jouissif du jeu vidéo, ça tient de la performance. Une performance mémorable, malgré quelques petits défauts (le fait de devoir des fois retraverser la moitié de la map pour rejoindre le tableau qu'on veut, par exemple).
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 15 Décembre 2014. Terminé le 24 Janvier.

Annotation :

Terminé pour la... euh... 50ème fois ? Mode confirmé.

Petite soirée SMBDX, ça faisait longtemps. Mode confirmé terminé sans trop de mal, mais arriver au niveau 69/70 sans perdre de continue, et y perdre sa dernière vie, c'est un peu rageant. Surtout que j'avais jamais été aussi loin.
(Pour les non initiés, en terminant un mode de jeu sans perdre un seul de ses 5 "continue", on débloque 20 niveaux supplémentaires à enchaîner après la fin du mode).
Nouvelle tentative de passer l'Exam C (mode expert, level 6), mais toujours aussi impossible. Fuck it.

Fait dans la nuit du 31 au 1er Janvier.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Ayant adoré Guardian of Light, j'attendais l'annonce d'une suite avec impatience. Lorsque cette annonce eut lieu, en pleine conférence Microsoft lors de l'E3 2014 (mais pas au sein de la conférence), j'ai été hypé à fond. Puis l'envie est un peu redescendue : les visuels ne me plaisaient pas des masses, artistiquement parlant. Puis j'ai beaucoup aimé ma session au PGW, aussi ne savais-je trop sur quel pied danser en m'y lançant.
Finalement, ce Temple of Osiris est un C/c presque parfait du précédent, ou disons plutôt une transposition du précédent en Egypte. Les nouveautés de gameplay sont quasi inexistantes, et pas des plus convaincantes (les lances de Totec sont remplacées par la magie d'Osiris, qui est bien moins fun à utiliser). Idem pour les nouveautés de game design, avec tous ces coffres à ouvrir partout en payant une blinde, coffres qui réapparaissent à l'infini. Où est le plaisir de la collectionnite ?
Au niveau des choses qui fâchent, le scénario est pitoyable, mais à un point rarement vu. Il reprend en gros celui de TR4 (il faut ressusciter Osiris pour contrer Seth), sauf que cette fois on fait équipe avec un black, la femme et le fils d'Osiris. Et tous les personnages sont lame, mais laaaaaaaaaame. Pfff même en VO c'est une tragédie sans nom, heureusement que je n'ai pas eu à m'infliger la VF. Ok osef du scénario, mais je me serais vraiment mieux porté avec moins de dialogue.
Dernière chose, la DA du titre est rarement excitante : souvent douteuse, des fois hideuses et une fois superbe, le jeu passe vraiment à côté d'une occasion en or de nous faire rêver avec un superbe cadre : l'Egypte.
Bon après le jeu reste franchement agréable à jouer, je l'ai fait en une semaine mais en trois sessions de jeu seulement, il reste vraiment cool et je me le ferai à l'occasion en coop. Mais sur ce coup, j'attendais que CD transforme son essai en un jeu d'aventure isométrique ultime. Ils n'en auront fait qu'une pâle copie. Tristesse.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 2 Février. Terminé le 08 Février.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Vingt et un niveaux basés sur le Moteur de Doom II et designés par des fans... et mouais, bof. Je me suis globalement assez ennuyé. Les niveaux sont souvent super longs, souvent super durs, et rares sont ceux qui font état d'une quelconque recherche dans l'ambiance ou dans le LD. On est très en-dessous des nombreuses ambiances du Doom II originel, ici tout se ressemble, seuls les niveaux et les ennemis varient, et encore, uniquement dans le LD (pourtant toujours basique). Bon ça reste Doom II donc c'est toujours bon à jouer, mais j'ai envie de vous dire de vous contenter des 30 niveaux du jeu originel, y'a déjà largement de quoi faire.
Encore il serait gratuit, mais faire payer une compilation de niveaux faits par des fans qu'il faut abusivement bidouiller pour faire marcher (certains niveaux remplacent le 1er, d'autres le 8ème ou bien le 32ème), on s'approche un peu du foutage de gueule quand même.

Commencé le 24 Décembre 2014. Terminé le 20 Février.

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Terminé pour la première fois.

Tout n'est pas parfait dans This War of Mine : le gameplay possède quelques imprécisions, et quelques éléments dans la survie, tant au niveau des réactions des personnages que du craft, ne frôlent pas toujours la logique pure. Mais il n'en est pas moins un jeu / une expérience extrêmement marquant, de part les questions purement humaines qu'il arrive à soulever.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 16 Février. Terminé le 1er Mars.

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Terminé pour la 150ème fois.

Petite soirée multijoueur où tous les modes de jeux x toutes les maps y sont plus ou moins passés, et c'est vraiment toujours aussi bon, que ce soit grâce à l'IA des fois dévastatrice ou bien grâce à tous les coups de pute ou encore aux parties gagnées sur le fil, en plus de l'univers toujours aussi chouette. On a même fini par faire toutes les courses à l'envers, juste pour le fun. Comme quoi on peut toujours trouver des conneries à faire sur ce jeu après bientôt 15 ans passés dessus.

Fait dans la nuit du 7 au 8 Mars.

Annotation :

Terminé pour la première fois, mode normal.

J'en attendais un bon jeu de plateforme avec un gameplay cool et une DA qui poutre, et Apotheon aura de loin dépassé mes attentes : jeu à monde ouvert ambitieux et exploitant à merveille son sujet (la mythologie Grecque), c'est un plaisir de tous les instants : magnifique, doté d'une bande-son somptueuse, d'un gameplay et de situations de jeu excellentes, j'ai plus qu'aimé mon aventure. Dommage toute fois que de nombreux crash viennent interrompre le plaisir sur PS4. À noter aussi un craft relativement inutile et un inventaire à l'ergonomie douteuse, mais rien qui ne nuise à l'immense plaisir de jeu qu'il m'aura procuré.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 9 Février. Terminé le 13 Mars.

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Terminé pour la première fois, mode normal.

Jamais je n'aurais autant eu l'impression de voir un film qu'en jouant à The Order.
Positivement d'abord : le jeu est cinématographiquement impressionnant, avec ses plans de caméra superbes et son rythme bien mené. De plus, il est quand même juste magnifique, et on se fait très vite à cette qualité graphique hors-norme, qui colle très bien au côté film du jeu. Enfin, l'ambiance est régulièrement cool, et la narration est chouette. À ce titre, je me dois de signaler qu'avoir passé le titre en VO (en passant la PS4 en anglais) vers les 25% a peut-être octroyé au titre un point de plus, tant l'immersion en est renforcée (la VF n'est pas mauvaise, mais c'est incomparable).
Négativement ensuite : autant j'étais plutôt porté par les cinématiques (j'ai d'ailleurs apprécié la petite idée globale qui se dégage derrière le final), autant je me suis relativement ennuyé lors des phases de shoot, qui constitue le seul gameplay du jeu : les sensations sont punchy, mais le level design est inexistant et le tout super basique ; aussi à la fin ces phases m'ennuyaient plus qu'autre chose. Et ne parlons pas des scènes d'infiltration.
Bref, j'ai relativement apprécié The Order, notamment grâce à sa DA et à son univers, mais quand on en vient à préférer les cinématiques d'un jeu à ses rares phases de gameplay, c'est quand même qu'il y a eu un loupé quelque part.

Commencé le 17 Mars. Terminé le 19 Mars.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

J'avais vraiment du mal à croire à ce projet, fruit d'une équipe habituée à faire des jeux bourrins et décérébrés. Et pourtant, quelle claque ! The Talos Principle est un puzzle game intelligent, au level design remarquable, qui ne sera (presque) jamais lassant malgré les 18h qu'il m'a fallu pour en venir à bout. Mais The Talos Principle c'est également une histoire, portée par la plume de Tom Jubert et Jonas Kyratzes, deux narrative designers externes au studio. Superbement écrite, accompagnant magnifiquement le jeu et le transcendant de toutes parts, cette narration, d'une intelligence et d'une finesse rare, rend le jeu inoubliable. Ajoutez à cela l'exceptionnelle et envoûtante musique de Damjan Mravunac, et une direction artistique rendant souvent hommage aux chef d'oeuvre de la civilisation humaine, et The Talos Principle se transforme en gros coup de cœur.
Alors tout n'est pas parfait, certaines énigmes sont abusées pour de mauvaises raisons et les indices sont une vaste blague, mais qu'importe : The Talos Principle est un jeu dont on se souviendra encore dans dix ans, voire plus.

Commencé le 22 Mars. Terminé le 29 Mars.

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Terminé pour la première fois.

Finding Teddy est magnifique et dispose d'un pixel art superbe, rappelant beaucoup Fez. Son ambiance sonore est soignée, et son histoire est trop choupinette. Bref, le jeu partait avec un sérieux potentiel sympathie ! Malheureusement, niveau gameplay et game design, c'est pas tout à fait ça. Le gameplay, qui se présente basiquement comme un point & click, manque de fluidité (si on clique pour sortir d'une pièce, on ne peut pas annuler le mouvement pour prendre une autre sortie par exemple, c'est très rigide). Le game design est lui basé sur des énigmes très classiques mais bonnes et efficaces. Néanmoins, elles sont elles-même essentiellement basées sur un système d'alphabet musical complètement délirant : il faut comprendre ce que les personnages nous disent, alors qu'ils parlent avec des notes de musique, comparer ces notes avec notre alphabet de référence, et ainsi comprendre et résoudre les énigmes. Encore, ledit alphabet serait explicite que ce serait déjà compliqué, mais ce n'est pas le cas. Autant dire qu'on n'y pige vraiment rien au début. Bref, je ne comprends juste pas l'intérêt de cette difficulté artificielle (et pas amusante pour un sou), qui vient interférer dans des énigmes classiques mais simples, une histoire mignonne et une DA qui ouvraient pourtant le jeu à tous les publics. Triste choix...

Fait le 11 Avril.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Pas un mauvais jeu, mais un jeu qui manque de personnalité. La DA est sympa, mais il lui manque un truc. L'OST est sympa, mais il lui manque un truc. Le gameplay est sympa, mais il lui manque un truc. Le scénario est s... ah non, y'en a pas. Bref, le jeu est sympa, mais il lui manque un truc. Petite déception quand même, puisque l'univers était ce qui m'avait le plus plu dans le premier Finding Teddy.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 11 Avril. Terminé le 30 Avril.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Un univers super cool, un héros super cool, des personnages super cool, un level design super cool, un gameplay super cool, des Boss super cool, une musique super cool, un pixel art super cool... Bref, un jeu super cool quoi. Il lui manque toutefois selon moi un petit truc, un je ne sais quoi qui le ferait passer de très bon jeu à jeu culte. À noter que la courbe de progression / difficulté est juste parfaite. Vivement les DLC gratos.

Commencé le 1er Mai. Terminé le 06 Mai.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Un bon jeu brainless, vraiment sympa en coop. Le gameplay est simple mais le feeling des armes est cool. Le LD est assez étudié et le challenge est assez présent (du moins en mode difficile) pour qu'on doive mettre en place des stratégies de combat pour triompher. L'OST en mode posay oklm est vraiment cool et crée un super contraste avec le rythme hyper frénétique du jeu. Le délire mafia VS zombie est vraiment sympa, et les diverses références sont toujours funs à voir. Bref un bon jeu, pas exceptionnel mais vraiment cool. J'ai juste été déçu qu'il n'y ait que trois Boss, et qu'ils n'aient pas profité du délire constant pour plus se lâcher à ce niveau, car ça reste très classique. Ah oui, et artistiquement c'est aussi très chouette.

Fait deux chapitres en solo (mode difficile) tôt dans la nuit le 16 Mai. Puis repris à zéro et fait entièrement en coop (mode difficile toujours) dans la soirée du 16 Mai.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Je n'attendais pas grand chose de Gone Home. Hypé par les uns, détesté par les autres, je ne savais pas trop où j'allais me situer. Eh bien finalement j'ai trouvé ça plutôt pas mal. Bon, le gameplay n'est pas plus évolué que celui d'un point & click sans énigme (c'est donc clairement un jeu 100% narratif), mais l'ambiance est vraiment travaillée, et pas du tout rassurante. Si le jeu n'est pas parfaitement écrit, je l'ai en revanche trouvé super bien foutu dans sa découverte par la narration. On découvre les petits secrets de la maison un à un, et les tranches de vie arrivent à être touchantes grâce à un voice acting parfait. Il n'y a rien de fantastique dans Gone Home, mais il m'aura tout de même vraiment surpris.
Techniquement, le jeu est très beau (mais vraiment mal optimisé, au point de régulièrement faire ramer mon ordi qui ne laguait jamais sur Far Cry 3 ou Tomb Raider 9 par ex), et l'OST est vraiment cool, s'inscrivant parfaitement dans la volonté narrative du titre.
Un titre clairement pensé pour diviser, plutôt intelligent et relativement surprenant. Ça ne m'étonne pas qu'il ait fait parler de lui. Par contre, à 20€ les deux heures narratives, on frôle l'arnaque. Alors vive les Humble Bundle.

Fait en deux fois, les 26 et 28 Mai.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Court mais beau, dans tous les sens du terme, Monument Valley est simple mais pas simpliste, épuré mais jamais vide. Sa narration implicite est néanmoins ce qui m'a le plus plu : quelques sons, quelques mots et quelques visuels, et on est transportés dans un univers et une histoire vraiment magiques. J'attendais un peu plus du jeu sur tous les aspects, sauf celui-ci. Comme quoi il n'y a pas toujours besoin de faire compliqué pour toucher sa cible.

Commencé le 14 Mai. Terminé le 31 Mai.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Un DLC vraiment sympa, qui prolonge l'expérience de manière super agréable. Chaque niveau possède ses mécaniques propres, artistiquement c'est toujours aussi beau (le niveau de l'eau, les falaises <3), et on revoit le totem (<3 <3). À noter qu'il possède en sus une durée de vie égale à ~75% du jeu originel, donc pour son prix, autant dire qu'il n'y a pas trop à hésiter !

Fait le 13 Juin.

Annotation :

Terminé pour la première fois (seconde tentative, recommencé à zéro après la première, effectuée début 2011).

Demon's Souls, c'est un 8 que Dame Astrée a transformé en en 9+. C'est dit.
Outre l'aventure extraordinaire dont j'essaye d'évoquer le ressenti dans ma critique, Demon's Souls est un jeu avec des mécaniques assez révolutionnaires pour l'époque. Le fait de se sentir constamment faible, impuissant face à la tâche, avec inventaire limité, vie limitée, morts constantes... Le coup des messages, les tendances du monde, etc. ; un condensé d'idées de game design absolument géniales.
Mais il y a aussi des idées qui manquent de maîtrise et créent une frustration qui dessert le jeu : si le level design est souvent assez bien pensé pour éviter la frustration inutile (on débloque vers la fin du niveau un shortcut vers le Boss pour ne pas tout refaire quand on se fera one shot), ce n'est pas toujours le cas. Ce qui est toujours super chiant. Pire, si c'est des fois acceptable car justifié par la progression (le 1.2 ou le 5.1 par exemple), il y a des fois où il est vraiment insupportable de tout se retaper pour devoir rejoindre de nouveau le Boss. Le rythme est cassé, et se refaire one-shot n'est absolument plus amusant. Carton rouge pour le 1.4 donc, qui m'aura vraiment saoulé : ultra chiant et trop long à refaire pour un Boss beaucoup trop balèze.
Idem, le farming parfois abusif (tous les Boss x.2 ont un level bien trop énorme pour quand on y arrive ; ou bien la fin où j'ai du farmer entre 5 et 10 niveaux) a vraiment pu me saouler ; c'est juste totalement inintéressant de dégommer le même mob en boucle car c'est lui qui rapporte le plus d'âmes.
Bref, un jeu tellement novateur dans son game design qu'il se rate par moments, mais rien de grave par rapport à cette fantastique aventure qu'était Demon's Souls. En témoigne ma note.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 2 Avril. Terminé le 19 Juin.

Annotation :

Terminé pour la première fois.

Une allégorie de l'adage qui dit que l'Enfer est pavé de bonnes intentions. L'idée de retranscrire les légendes Inuits via un jeu, afin qu'elles ne disparaissent pas avec la tradition orale, est géniale. Ainsi, l'intention de départ, couplée au pitch attrayant (une fillette s'allie avec un renard des neiges pour trouver la source du blizzard), me donnaient vraiment envie du jeu. Et au final, qu'est-ce qu'il est bancal, c'est terrible... Bien que court (3h max), Never Alone fut une véritable plaie à jouer. Le gameplay de Nuna est très basique, et la physique un peu désagréable (sans parler du lancer de bolas, qu'on peut difficilement faire moins ergonomique). Le gameplay du renard est en revanche assez sympa ; malheureusement celui-ci mutera vers les 2/3 de l'aventure en quelque chose d'absolument HORRIBLE. Assez couillu dans l'idée, ce revirement scénaristique plombe vraiment la fin du jeu.
L'ambiance et l'univers sont sympas, mais même là j'ai trouvé qu'il manquait un truc : la DA est assez cheap, pas assez marquée, et quand je vois des chants Inuits dans la partie docu je me dis... Pourquoi ne pas en avoir incorporé à l'OST bordel ??
Finalement, dans Never Alone on ne ressent (presque) jamais la tradition Inuit, on ne fait que jouer à un jeu de plate-forme mignon mais frustrant. Pour avoir un très bel aperçu, bien que court, de cette culture, il faudra collecter et consulter les fiches culturelles. Si le jeu avait été seulement à moitié aussi réussi et prenant, on aurait alors pu tenir un super jeu indé... Ce n'est tristement pas le cas.

Fait le 21 Juin.

Annotation :

Fait pour la première fois, mode normal.

Arkham Origins, c'est vraiment l'histoire d'un opus schizophrène. Sous-traité à Warner Bros. Montreal et vendu presque officiellement comme un opus 1.5, il est même selon moi un opus 0.5 : beaucoup d'éléments ont régressé depuis City, à commencer par le level design, vraiment très faible et sans intérêt aucun. Le rythme est aussi relativement mauvais, avec plein de phases détestables à base de "va désactiver 15 brouilleurs un peu partout pour pouvoir continuer à jouer". Les missions secondaires sont toutes identiques et quasiment toutes sans intérêt.
Mais à côté de ça, Arkham Origins propose de vraies idées intéressantes : les poings électriques dynamisent les combats, les phases de détective sont bien mieux pensées, et surtout l'histoire des débuts du Dark Knight, avec ses moments forts (comme sa première rencontre avec le Joker) est vraiment bonne. Ainsi, quand elle est racontée, l'histoire est prenante. Le soucis, c'est qu'elle est trop souvent maladroite, et les assassins sont une déception sans nom : la moitié, il faudra aller les trouver dans la ville, ou bien on les affrontera une fois, lors de combats de boss rarement géniaux, avant de les voir disparaître.
Bref, Arkham Origins est un bon jeu, très largement basé sur son prédécesseur, mais qui souffre grandement de sa condition de sous-opus. Traité comme un opus majeur, il aurait été excellent.

Commencé le 24 Juin. Terminé le 09 Juillet.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un seul grand niveau pour ce DLC, qui met une bonne vingtaine de minutes à être parcouru. Toujours aussi agréable visuellement, j'ai trouvé que Ida's Dream se démarquait par une difficulté un cran au-dessus du reste du jeu, un peu comme si toutes les parties du niveau étaient aussi difficiles que le dernier niveau de Forgotten Shores, voire un peu plus. Bref, le challenge était appréciable. Et puis c'est gratuit, et ça reste Monument Valley, donc c'est vraiment chouette.

Fait le 21 Juillet.

Annotation :

Fait pour la première fois, mode difficile.

L'effet lors de la présentation E3 2014 chez Sony avait été imparable : ouaw, surneed ! Quelques démos et un an plus tard, j'étais bien moins chaud pour Arkham Knight, la communication basée sur la batmobile me laissant totalement indifférent.
Mais Arkham Knight est finalement un jeu réussi à quasiment tous les niveaux, qui transcende ses prédécesseurs autant que la série elle-même. Le plus frappant, c'est l'intégration de la narration au sein des phases de jeu, elles-mêmes cimentées entre elles sans distinction particulièrement visible : si l'on enchaînait auparavant les phases de prédateur et de combat, toutes les phases de jeu s'enchaînent désormais de manière tout à fait fluide, entraînées en sus par la narration. Le level design est à ce titre souvent remarquable, jamais pris en défaut. Le gameplay, fluidifié pour l'occasion, s'occupe du reste.
Mais si la narration est prenante (et souvent géniale, merci Mark Hamill), monter si haut c'est se risquer à manger un gros revers à la moindre imperfection. Et ce revers, Batman Arkham Knight se le mange de plein fouet : sur la fin, l'univers sombre et inquiétant est complètement démonté par un twist merdique, et la résolution finale, bien que géniale dans la mise en scène, est beaucoup, beaucoup trop simple (en sus d'être incohérente avec ce qui a été mis en place précédemment). En parallèle, les phases en batmobile se font incroyablement nombreuses sur la fin et, si le véhicule est un ajout pertinent et très bien amené, ces phases sont répétitives, mal amenées et rapidement sans intérêt. Elles sapent à elles seules le climax final d'un jeu qui aurait pu être parfait mais qui, sans trop qu'on sache pourquoi, à décider de s'auto-saboter dans sa dernière ligne droite. Indéniablement le meilleur, et pourtant une partiellement décevante conclusion. On n'est pas passé loin de la fin parfaite, dommage...

Commencé le 10 Juillet. Terminé dans la nuit du 24 au 25 Juillet.

Annotation :

Fait pour la première fois, mode normal.

Doom 3, c'est un peu l'enfer personnifié. BEAUCOUP trop long, BEAUCOUP trop répétitif, BEAUCOUP trop linéaire. Pourtant, ça commençait plutôt bien, avec une ambiance solide et une technique qui reste honnête 11 ans plus tard. Mais très vite, c'est la déchéance : le chara design est catastrophique, les sensations de shoot sont inexistantes, le level design sans inspiration aucune est répété ad vitam eternam...
Pourtant il y a de bonnes choses dans Doom 3 : son histoire sait surprendre, et la narration des logs audio est vraiment bien. Mais Doom 3 n'arrive jamais à poser son ambiance, il faut sans arrêt qu'il nous spam de mobs, toujours pareil, toujours suite aux mêmes scripts. On n'est jamais surpris car on sait très bien qu'il y a des mecs à shooter dans chaque salle. Ce qui est tout à fait incompatible avec l'ambiance inquiétante, et encore plus incompatible avec les pitoyables sensations de shoot. Le level art comporte quelques rares bonnes idées (l'Enfer, le site archéologique, et certains autres passages avant qu'ils soient dupliqués à l'infini), mais se révèle petit à petit beaucoup trop répétitif, comme le reste.
L'enfer à beau être pavé de bonnes intentions, Doom 3 n'est vraiment ni fait ni enfer. Un jeu moyen, et un très mauvais virage pour la série.

Commencé le 15 Mars. Terminé le 2 Août.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Après la claque infligée par The Talos Principle, c'est peu dire que j'attendais son extension ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu : Croteam, Tom Jubert et Jonas Kyratzes nous gratifient une nouvelle fois d'une aventure exceptionnelle. Les énigmes sont bien plus difficiles mais également globalement mieux pensées. Il y en a moins, mais elles voient souvent plus grand. Se focaliser sur la qualité plutôt que la quantité semble avoir été le maître mot. Je n'en ai pas moins mis 9h (contre 18 pour le jeu original) pour voir le bout de Road to Gehenna.
Mais surtout, c'est une nouvelle fois l'écriture qui transcende le jeu. Celle-ci est toujours parfaite et, tout en étant dans la continuité de celle de Talos, aborde des sujets différents (la liberté sous toutes ses formes, la gestion d'une communauté, ...), toujours d'une manière admirable. The Talos Principle était un déjà un jeu à faire absolument, participant à une réelle élévation spirituelle du média vidéoludique, avec Road to Gehenna il confirme et scelle à jamais son statut d'indispensable.

Commencé le 4 Août. Terminé dans la nuit du 15 au 16 Août.

Annotation :

Terminé pour la 4ème ou 5ème fois, mode Spartiate.

Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas refait... Et force est de constater qu'il a autant vieilli que pas du tout vieilli. Il y a certes quelques approximations, quelques erreurs qui ont été corrigées par ses suites et qui sautent plus ou moins aux yeux. Mais il y a aussi et surtout cette immense tragédie grecque, cette épopée incroyable, portée par la douleur d'un homme sanguinaire, ce trip cathartique jouissif et émouvant qui font que le premier God of War restera à jamais, en ce qui me concerne, un des meilleurs jeux de tous les temps.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 3 Août. Terminé le 17 Août.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un jeu narratif d'exception. Sam Barlow a vraiment réussi à créer quelque chose avec Her Story. Comme il ne faut pas trop en dire, je dirai seulement que malgré une clé de l'histoire grillée en 1h de jeu (sur 5-6), le jeu sait préserver quelques surprises tout le long. L'enquête est passionnante, et l'actrice extraordinaire. C'est un jeu narratif dont on est vraiment l'acteur. On ne nous dit rien, on découvre et on interprète. J'ai failli mettre un point de plus, mais le principe, assez répétitif, m'a un peu moins passionné sur la fin lorsqu'il n'y avait plus grand chose à découvrir. Dans tous les cas, Her Story est à faire impérativement pour peu qu'on aime bien le genre.

Commencé le 16 Août. Terminé dans la nuit du 21 au 22 Août.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Ridiculous Fishing est vraiment excellent lors des premières parties. Celles-ci sont courtes, funs, et le principe est original. Bref, c'est l'exemple parfait du jeu mobile qui exploite merveilleusement bien sa plateforme. Dommage que le jeu finisse par un peu lasser vers la fin : une fois tous les mondes débloqués, la progression est plus lente et les achats en magasin, qui rythment ladite progression, moins fréquents. Le gameplay cesse alors de se renouveler ; on a atteint les limites du jeu. Mais Ridiculous Fishing reste un très bon jeu mobile, à essayer impérativement pour qui aime jouer sur son téléphone ; à tenter pour les autres.

Commencé le 21 Juillet. Terminé le 23 Août.

Annotation :

Refait pour la 4ème ou 5ème fois, mode God.

God of War II est, huit ans plus tard, toujours impressionnant dans sa technique et sa mise en scène. Son intro et sa fin restent à ce niveau des références imparables. Malheureusement, le jeu tend à trop en faire : l'aventure est longue, et s'étire trop par rapport aux enjeux qui, eux, n'évoluent pas du début à la fin. Alors c'est toujours très agréable car c'est GoW, d'autant que le gameplay a été amélioré à tous les niveaux, et le parfum d'aventure qui saupoudre le tout est des plus sympathiques, mais difficile de ne pas sentir une petite régression sur le plan de l'investissement émotionnel, là où GoW réussissait magistralement en nous apprenant le passé (légèrement tourmenté) de Kratos. Un très bon jeu, mais de loin le moins marquant de la trilogie.

Commencé le 22 août. Terminé le 02 Septembre.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Les développeurs ont juste parfaitement compris la série. À Lara Croft GO, il ne manque peut-être qu'un tableau un peu plus difficile, une ou deux mécaniques de plus. Tout le reste n'est qu'un magnifique hommage à la série qui l'inspire. À faire absolument pour les fans !
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 31 Août. Terminé le 04 Septembre

Annotation :

Troisième run complet, et second run en mode Titan.

GoW3, quel jeu. Si le refaire 5 ans plus tard m'a permis de mieux en identifier les failles, il reste au panthéon des GOTY grâce à sa mise en scène fabuleuse, son game design intelligent et son histoire bien plus profonde qu'elle en a l'air. Si celle-ci est en effet un peu moins bien écrite que dans mes souvenirs, trop abrupte, elle n'en donne pas moins la parfaite quantité de sel pour conclure la trilogie avec brio. Bardé de moments cultes et dérangeants, God of War III aura de nouveau réussi à m'humidifier la rétine lors de son final, 5 ans après. Ça ne trompe pas.

Commencé le 3 Septembre. Terminé le 11 Septembre.