Jeux vidéals joués en 2018

Annotation :

Avec sa volonté de trop grande liberté, le jeu se perd et ne nous implique pas dans son scénario. Et finalement heureusement car malgré 2 fulgurances, ça reste beaucoup trop convenu.

L'univers fait tout le taf, certaines quêtes et personnages (dont ceux des divers DLC) sauvent la mise et m'ont accroché à en perdre 2 semaines de vie. Donc même s'il manque de peps et que le gameplay est convenu, la soif d'aventure est présente.

MAJ : ptn mais quel scénario principal de merde quand j'y repense

Merci @wann_solo pour ces heures perdues à buter des orcs mutants

Annotation :

Merveilleux, magnifique et d'une rare finesse. ABZÛ m'a ému plusieurs fois par sa beauté et par sa somptueuse musique. Tout est en accord dans ce jeu, tout est doux et confortable, calme.

ABZÛ est une éloge de l'eau, de ses sensations et de l'environnement. De sa souplesse, de sa beauté. Et quelle éloge !

Annotation :

Avec son gameplay et son rendu rèche au prime abord, Vanquish sait nous mener plus loin. Dans une frénésie où chaque hésitation et envie bravache sont matés, le jeu nous apprend à la dure à défourailler du robot en turbo et ralentis.

La comparaison à Gears of War, premier du nom, est bien sûr facile mais Vanquish a un charme bourrin dans le gameplay qui pousse à revenir dessus. Peut être est-ce l'effet score ou le turbo.
Mais là où on s'extasiait du level design ou de l'ambiance lourde dans GoW, Vanquish place ses mécanismes en avant et nous pousse à affronter toujours plus gros, toujours plus rapide et toujours plus nombreux. On y verra sûrement là l'affrontement de la vision japonaise contre celle américaine du jeu vidéo.

Merci @adrien_ligonie pour les crises d'épilepsie

Annotation :

Impossible de noter justement une expérience où on est l'univers que l'on parcourt et tout ce qui le constitue. Passée la surprise et les quelques sessions à commencer à "collectionner et être" tous les éléments, je ne saurais quoi penser.

La navigation n'est pas forcément agréable mais l'expérience l'est. Le discours morcelé du professeur est une bonne idée mais devient redondant à force.

On peut se laisser charmer par l'expérience mais qu'en ressort-il si ce n'est un cours de philo appuyé par l'exemple ?

Annotation :

Un jeu difficile qui parle d'adversité. Un grand grand plaisir à surmonter car c'est peaufiné à l'extrême, mignon et jamais trop frustrant avec une super métaphore filée enfin réussie et pas pataude. L'aboutissement du jeu indé.

Annotation :

Un jeu fait par des gens qui se croient malin. Tout dans la posture.

D'abord la contradiction principale : un panel fou d'attaques mais non les combats doivent se passer strictement comme ça, comme ça, comme ça. Alors tu apprends bêtement les paterns. Aucune liberté d'action, aucun retour plaisant, que de la frustration.
Et parce que le rythme est vraiment inégale et que les morts s'enchaînent rapidement, on se retrouve à se coltiner des phases à mourir d'ennui, à esquiver des bullets et attendre que les phases d'invulnérabilité sautent.

Peut être, voire probable, que je sois passé à côté du jeu dont tout le monde parle et j'y retournerais un jour, mais aujourd'hui je n'aime pas ce que le jeu me propose.

Annotation :

Si Styx m'a gavé par sa longueur inattendue, il m'a accroché par son histoire et son level design un peu trop alambiqué.
J'aime bien les jeux d'infiltration, c'est un fait et j'ai peut être été clément avec sa rigidité, sa difficulté et son IA limitée. Le jeu est bourré de défauts puisqu'en outre il faut ajouter des réutilisations abusives d'environnement, des collisions un peu buguées, des chargements longuets et des objectifs un peu blk. Mais finalement c'est un jeu qui a du coeur, qui veut raconter une histoire malgré tout, alors j'avais envie de continuer pour voir ce que les devs me réservaient à chaque nouveau niveau.

Merci @Adrien_Ligonie pour le cadeau et tous ces petits passages où j'ai serré des seuf'

Annotation :

En fait le jeu m'a touché. Je sais pas comment, je sais pas pourquoi. Je sais juste que je vais beaucoup trop y repenser pour un simple jeu.

Le rythme et le manque de challenge sont problématiques mais c'est les seules reproches que je peux faire à ce merveilleux jeu qui tente tellement de choses en même temps.

Annotation :

Les indigestibles couches de gameplay remplissant du vide m'ont énervé et j'ai pris ça comme un défi débile qu'on relève après 4 verres. Ça m'aura pris 40h de vie pour tout faire, et je me sens floué, mais c'était le contrat. Le contrat des jeux de cette époque.

Parce que c'est ça Mad Max. Presque rien de plus qu'un amas de tout ce qui se faisait à cette époque en open world. Des boucles de vide dans un univers plutôt joli (je glisse un big up au mode photo qui est la meilleure feature du jeu). Sinon une histoire qui prend vraiment de l'intérêt dans sa dernière heure avec une bonne mise en scène mais ça n'excuse les 40h précédentes pour tout remplir.

Annotation :

L'annonce du Remaster m'a redonné l'envie masochiste de m'y replonger. Après l'avoir moddé 1080p/60FPS et refait le HUD, je me suis mis dans le wiki.
Et puis... voilà le plaisir est là. Mon perso est une machine de guerre après quelques sessions de farm, je roule sur le jeu et profite enfin de tout ce que le jeu me refusait pendant des années. Et c'est de la trop bonne came pour se refuser la violence et la rage des défaites.

Voilà que je l'ai fini, 3 ans que je galère dessus. C'est beau la vie.

Annotation :

Une ambiance moins brute et poisseuse que le premier, un gameplay aux subtilités différentes aussi. Mais c'est surtout au niveau du level design que la différence se fait ressentir le plus, on traverse certaines zones sans se retourner.
On peut reprocher tout ce qu'on veut à ce Dark Souls II mais c'est une proposition que j'ai beaucoup appréciée, pourtant moins que le précédent alors que plus charnu et semble-t-il plus soigné.

Annotation :

Incroyable jeu que Hellblade Senua's Sacrifice. Un délire ASMR-psychotique dans la mythologie nordique, qui-plus-est avec une une histoire ne se laissant jamais rattrapée par la facilité.

Alors oui au niveau du gameplay, c'est lourd, souvent redondant et parfois pauvre. Mais on se fait beaucoup prendre à contempler les décors, à se perdre dans les cinématiques à en confondre les voix et les discours, à craindre pour notre propre peau dans des délires visuels et de jeu fou. Sans rire, certaines cinématiques et séquences de jeu m'ont bien remué.

Un jeu touchant, une expérience brillante et extraordinaire

Annotation :

On sent que Bloodborne est passé par là, l'action est enfin fluide, rapide, concise, claire, efficace et toujours aussi impitoyable. L'épisode le plus abordable pour les néophytes, celui qui parle le plus aussi.

Je comprends qu'on puisse le trouver sans âme après un DS2 qui tentait des choses différentes du premier, ne serait-ce qu'en level design. Ici on retrouve tout, avec des clins d'oeil partout aux précédents. Mais c'est avec cette saveur amère presque rance que tout est vicié dans le jeu.
Dans Dark Souls 3 on est à la recherche de cendres pour raviver un brasier. Tout s'éteint, tout se meurt, se putréfie, n'est que passé. Et la thématique de ce jeu vient piquer la nostalgie du joueur avec ces dernières références aux précédents, ce qui donc ne me dérange pas, au contraire.

Un épisode brillant, un level design qui retrouve son recroquevillement tout en gardant cette fuite en avant constante, des moments de tension grandioses. Et presque aucune injustice dès lors qu'on ne confond pas vitesse et précipitation. Préparez-vous, jouez à votre guise, apprenez de vos erreurs, ne le laissez jamais vous prendre de haut. Triomphez et goûtez ce plaisir.

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Jouez-y

Bonne giflasse dans ma tronche à moi qui pensait que c'était un petit jeu au tout départ. Que nenni. Tout se met en branle, tout s'imbrique bien, on s'implique avec toute la retenue que la mécanique du gameplay nous autorise à avoir. Et cette mécanique est exploitée, pas à 100% ou pas comme je l'aurais imaginée, mais elle l'est, différemment et intelligemment. Et ce scénario qui part de nulle part pour finalement nous enfoncer dans le siège de stupeur.

Bref ne vous contentez pas de la mise en bouche (gratuite) du premier épisode, et faites tout. Vraiment. Vraiment jouez-y.

Annotation :

Prise en main légère et se complexifie avec le temps de jeu, en parallèle du scénario et de l'ambiance. Des niveaux qui se découvrent super bien et un level design, accompagné d'une super DA, qui nous transporte facilement dans cet univers insectoidien.

À ne pas louper sur Switch

Annotation :

Le jeu addictif et sans prise de tête, le Minecraft mignon x Dragon Quest. Quel confort de jouer sur Switch dans son lit, de s'imaginer des petites aventures lors des quêtes et de l'exploration en se laissant porter par les mélodies (certes un peu trop répétitives et entêtantes)

Annotation :

Je m'étais promis d'arrêter les rogue like, enfin surtout Isaac. Et l'annonce de la sortie de Dead Cells sur Switch m'a fait faillir, comment résister quand les devs vont chez ZQSD expliquer leur démarche derrière, et que celle-ci se voit récompenser le joueur pour sa technique et sa persévérance plus que sur sa chance ? (comme le déséquilibré TBoI précédemment cité)

Voici donc un rogue-like au punch incroyable, à la nervosité cloitrée à quelques échanges de coups et de parades bien senties, mais aussi un dungeon crawler surprenant à l'ambiance réussie.

Un solide gouffre de temps que j'associerais volontiers à cet été 2018, et à sa chaleur étouffante, où pour se refroidir je me suis enfoncé dans d'étroits couloirs, le bouclier prêt à se lever à la frame pour protéger mes maigres récoltes du niveau

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Court et donnant un avant goût de l'écriture et des tics de gameplay de la série.

Ça y va parfois avec des gros sabots et parfois en finesse, certaines touches et petits détails font que l'univers fonctionne vraiment et on s'attache au petit bonhomme. Et ça a marché pour moi, et pour Dontnod, puisque j'ai envie d'acheter Life is Strange 2 comme ce gros bouton à la fin du jeu m'indiquait.

Annotation :

Je voulais le refaire et quelle surprise de me rendre compte que ça n'est plus le choc que j'avais ressenti à l'époque. Ok les dialogues/monologues sont super, mais il y a une sorte d'absence, un vide, un manque qui se glisse pendant ces temps de puzzles. Une lourdeur ? Peut être le fait qu'une fois qu'on a réfléchi 30s on se met à exécuter le plan qu'on s'est fait, donc que les puzzles c'est 20% de réflexion 80% d’exécution ?

Mais après tout ça, ça reste un vrai super jeu

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LA DIFFICULTE DE BATARD (mais refait sur l'émulateur officiel de Sega sur PC donc ça va puisqu'on peut manipuler le temps), c'est super pauvre par contre mais pas moche si on est pas contre le colorswap des 6 types d’ennemies

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Bourré de plus ou moins petits défauts et, après un horrible démarrage en trombe, le jeu se pose et s'apprécie pour ce qu'il est : une surenchère permanente.

Malgré tout, persiste un rythme inconstant et un scénario qui m'énerve par son incohérence dans ses deux rivaux principaux. L'histoire plus "interne" de Batman, elle, est top par contre et apporte un élément surprenant dans une histoire de Batman, dans la narration et l'exploration.

J'ai plein de petits griefs envers ce jeu, notamment son axe bourrin via la Batmobile et son aspect patchwork proéminent, mais rien n'aura su me retirer complètement mon petit bonheur à traverser ce capharnaüm déguisé en baroud d'honneur.

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emoji dubitatif

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Amour du bon pixel

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Énorme soucis de maniabilité, lourdeur et angles morts constants des attaques, mais c'est contrebalancé par le fait qu'on peut les changer en passant par un menu.
On doit donc changer de "potion" toutes les 3s en bidouillant dans les 3 paramètres : longueur + durée + tracée du lancée ; + un paramètre pour le saut que l'on doit chargé (contre-intuitif au possible d'ailleurs) ; + un choix d'item supplémentaire aux capacités variées.
Alors oui ça met dans l'ambiance alchimiste mais la difficulté en découlant est vite rébarbative quand on meurt 3 fois d'affilée parce que cette chauve souris passe sous notre bombe et vient nous déloger en un coup de notre plateforme de fortune en passant à travers un mur.

De même c'est un peu dommage de se retaper les presque mêmes niveaux. Mais contrebalancé encore une fois par les petits twists de dialogues, d'ambiance et les quelques zones en plus spécifiques à Plague Knight. Et l'histoire est bien écrite, donc je ne peux pas détester ce jeu malgré cette maniabilité rageante.