Joué en 2019

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Fini tout début Janvier après avoir traîné pour en profiter un maximum. Je ne suis plus que tristesse, tout le reste me semble si fade... Le jeu n'est pas sans défaut, mais la qualité de l'immersion est telle qu'il va être difficile de concurrencer Red Dead Redemption II dans l'immédiat. Du coup cela fait 10 jours que je n'arrive pas à jouer à quoi ce soit d'autre alors que j'ai plein de nouveaux jeux qui attendent...

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J'ai voulu jouer à Rime, mais c'était bien trop moche pour passer après RDR2, j'ai abandonné au bout de 15 secondes ! Du coup c'est The Lost Legacy qui hérite de la lourde tâche de succéder au précieux. Il n'y a rien à redire sur les graphismes qui sont impressionnants, comme dans tous les Uncharted, en revanche les couleurs sont beaucoup trop saturées, ce qui gâche un peu l'appréciation esthétique. Et alors je savais que les Uncharted sont des jeux couloir mais j'avais oublié à quel point ils sont dirigistes ! C'est-à-dire qu'on ne contrôle même pas la vitesse de déplacement du personnage et qu'il se baisse automatiquement quand on est dans une situation de furtivité... Enfin l'avantage c'est que c'est un jeu pas prise de tête, mais comme Uncharted 4, c'est trop automatisé, on ne réfléchit pas beaucoup...

Verdict après l'avoir terminé : la durée de vie est franchement correcte pour ce stand alone, je m'attendais à moins. La partie dans les ruines hoysalas est superbe, j'ai regretté que ce ne soit pas un petit peu plus long et qu'on ne s'arrête pas là directement, les deux derniers chapitres et leur retour à la vie moderne semblaient presque de trop.

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Je suis nulle avec les jeux d'aventure, mais celui-ci a le bon goût de pouvoir être pris en main par à peu près n'importe qui. Une volonté de vulgarisation au service du propos j'imagine, les experts du genre risquent de s'ennuyer, mais en ce qui me concerne ça me va très bien ! Je suis séduite par la direction artistique, la narration donne à l'ensemble un petit côté dessin animé interactif qui n'est pas déplaisant, certaines phases viennent agréablement varier le gameplay, bref j'attends la suite mais pour le moment ce Soldats Inconnus est une bonne surprise !

(Par contre Sens Critique qui spoile la fin du jeu avec ses vignettes, je m'en serai passée humph).

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C'est popcorn. Et bon sang, que les débuts furent laborieux... Pour résumer, ce n'est pas Red Dead. Et c'est un jeu Ubisoft, qui pense qu'avoir attendu deux ans pour sortir Origin lui a racheté une virginité lui permettant de reprendre le bon vieux rythme de sortie annuel sans passer pour une racoleuse de la pire espèce. Disons qu'être prise pour un porte-monnaie ambulant ne me met pas dans les meilleures dispositions qui soient, je n'ai pas encore envie de devoir râler sur le manque de finitions des Assassin's Creed, au bout de 10 ans, je commence à me lasser...

Premier constat douloureux au lancement d'Odyssey (en ne parlant même pas de cette honte de la VF non intégrée et à télécharger...), bah ce n'est pas très beau. Quand on sort de Red Dead Redemption II et d'Uncharted, ça fait mal. Et alors cette optimisation dans les choux... je suis blasée. Je ne suis pas une joueuse exigeante, je ne demande pas qu'un jeu m'affiche 60 FPS sur ma télé pas-4K, mais voir mon personnage se figer régulièrement 2 à 3 secondes, ça m'agace. En arriver à devoir descendre de cheval à chaque fois que je vais dans une ville pour fluidifier le tout, ça ne me semble pas normal. Surtout quand on parle d'un village avec 5 bâtisses et 3 PNJ. Et pour le coup, le problème n'était absolument pas présent dans Origins, ce qui le rend pour moi impardonnable. J'ai très peur d'arriver à Athènes...

Pour le reste, on comprend tout de suite que malgré la copie toujours plus flagrante de The Witcher 3, l'écriture demeure au ras des pâquerettes. Les dialogues des romances valent le détour cependant, c'est tellement grossier que ça ne peut qu'être fait exprès (enfin j'espère), nous sortir ça, il fallait oser.

Je ne suis pas ultra conquise par la direction artistique, je viens seulement en arrivant à Delphes de croiser la premier environnement qui me plaisait. On sent quand même bien la reprise des éléments d'Origins avec une petite touche de relooking par ci par là, et je suis assez dérangée par la construction de la carte qui sent bon la génération procédurale. On peut jouer à qui à la plus grosse carte si vous voulez, mais ça me semble assez peu intéressant, je préférerai toujours un univers plus resserré avec une vraie identité et une intelligence humaine à l'oeuvre.

Je ne suis pas ultra convaincue donc, et le remplissage me saoule déjà, les phases en mer me déçoivent et ne valent pas celles de Black Flag, pour le moment cet Odyssey n'est clairement pas un épisode majeur.

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La fièvre bâtisseuse, le retour.

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Le début m'a éblouie : retrouver le quartier riche de Karnaca et son level-design toujours aussi percutant à de quoi réjouir. Et puis on s'aperçoit que les pouvoirs ne permettront pas de jouer exactement comme on l'aurait voulu (ah comme le domino m'a manqué...) Les contrats à remplir étaient un bon moyen de prolonger la durée de vie de ce DLC, mais je regrette que certains ne puissent tout simplement pas être résolus dans une optique pacifique / fantomatique. Alors oui, ne tuer personne ou générer le chaos n'a aussi aucune incidence, et tuer quelques personnages de temps en temps me semblait créer moins de dilemmes moraux chez Billie Lurk que chez Emily Kaldwin. Mais cela allait à l'encontre de ma manière de jouer, je n'aime rien tant dans Dishonored que me faufiler discrètement pour neutraliser tout ce qui bouge sans jamais être repérée. Jusqu'à présent, Dishonored nous avait toujours permis de varier les approches, je ne peux donc que regretter cette contrainte.

La durée de vie est très correcte (j'ai passé une vingtaine d'heures sur le DLC, en sachant que je suis lente, j'aime tout explorer, assommer tout les gardes sur mon chemin et chercher la moindre petite piécette cachée), il ne faut néanmoins pas s'attendre à y retrouver la même richesse que dans le jeu principal : il y a beaucoup moins d'écrits, ce qui n'est pas très grave, et les énigmes sont moins soignées, ce qui est plus gênant. J'avais adoré celle du verrou de Jindosh dans Dishonored 2 et je m'attendais à en trouver une peut-être pas aussi élaborée, mais qui me fasse bien réfléchir dans ce DLC. L'ouverture des coffres de la banque se sera révélée d'une facilité déconcertante, dommage.

Les environnements sont toujours aussi plaisants à arpenter, mais j'ai été un peu déçue de constater que le 4e chapitre reprenait le décor du conservatoire, déjà traversé dans Dishonored 2. J'en comprends les raisons et le lieu a connu quelques évolutions entre les deux jeux, reflétant les changements survenus sur l'île, mais ça n'en reste pas moins un peu frustrant. (Ce chapitre abrite aussi le pire contrat du jeu, je pensais naïvement que neutraliser tous les superviseurs et soeurs de l'ordre oraculaire et mettre le frère Cardoza sur la "chaise musicale" me permettrait de répondre au contrat. Et bien non, il faut tuer tout le monde ! Et plomber mes stats non létales ? Non merci).

J'avoue avoir un peu expédié la fin et ne pas avoir été spécialement sensible à l'histoire autour de l'outsider. Dommage.

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J'attendais depuis un moment de le recommencer et je ne suis vraiment pas déçue, je le trouve toujours aussi réussi !

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Ô joie, on retrouve bien les sensations du premier CTR ! Un portage réussi, avec une difficulté légèrement rehaussée ce qui n'est pas plus mal quand on a retourné le jeu original, ce qui m'a permis de découvrir d'ailleurs des subtilités de jeu déjà présentes il y a 20 ans mais dont je ne soupçonnais absolument pas l'existence ! Les temps de chargement sont certes un peu trop longs et récurrents, mais je ne vois pas d'autres défauts à signaler pour le moment ! Ah si, le choix du jeu de kart sur PS2 également remasterisé ! C'est du bonus mais on sent que les circuits originaux étaient bien moins inspirés que ceux de CTR et sont souvent d'un goût douteux... Apparemment Crash avait eu le droit a un autre jeu de kart sur PS2 qui était mieux fichu, dommage de ne pas avoir choisi de reprendre celui-ci plutôt...

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C'est bien barré ! Nintendo, les concepts wtf, même pas peur.
J'ai un peu de mal avec l'univers Mario qui ne me parle pas franchement (Peach en est encore à se faire kidnapper au début du jeu, sérieux ?) mais je vais m'accrocher parce que je perçois néanmoins une vraie originalité dans la proposition.

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C'est quoi ces circuits qui s'éparpillent dans tous les sens ? Je suis un peu décontenancée pour le moment, je trouve le jeu assez brouillon. Il faut que je maîtrise un peu mieux les contrôles pour pouvoir m'en faire une opinion, mais pour le moment je suis un peu sur la réserve (d'autant que l'univers ne me séduit pas franchement).

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Je suis très impressionnée. La technique n'est pas parfaite : une légère gêne concernant l'animation des mouvements des personnages (rien de rédhibitoire) mais le rendu est soigné au-delà de ce que j'espérais d'une production relativement modeste. Et alors cette ambiance ! Il sera difficile de faire de longues sessions, tant le chemin promet d'être douloureux. Il s'agit basiquement d'un The Last Of Us sans zombies, mais c'est fichtrement bien fait et je pressens que ces quelques heures aux côtés d'Amicia et d'Hugo seront des plus marquantes...

En pause. Je me suis arrêtée au début du chapitre 4, c'est un peu trop éprouvant pour moi...

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J'attendais avec impatience de le recommencer, le concours est derrière moi, c'est bon je peux me lancer ! J'aime toujours énormément l'univers, malgré des villes un peu petites, surtout quand on les compare à celles d'Odyssey, mais à choisir je préfère cela à la carte démesurément grande d'Odyssey justement, la carte semble presque resserrée ici mais ça reste un plaisir de l'arpenter, quand bien même l'excès de points d'interrogation et de remplissage est déjà bien présent...

Il y a par contre un gros problème de mise en scène. L'écriture n'est pas particulièrement brillante, mais elle est en plus desservie par un manque de finition qui fait tomber la plupart des scènes à plat, les animations des personnages (et parfois les doublages) n'étant pas toujours raccords avec la situation. Ajoutons-y des transitions foireuses avec des personnages qui stoppent leur phrase brutalement avant de relancer brutalement leur script ou qui réagissent beaucoup trop tôt à une situation et on obtient un résultat qui manque cruellement de naturel. C'est terrible, j'aimerais être plus passionnée par ce jeu parce que son cadre, son exotisme me vendent du rêve, mais c'est plat et en cela Origins me laisse sur un sentiment très ambivalent, entre plaisir à arpenter ces superbes reconstitutions et sensation d'insatisfaction.