Joué en 2020

Annotation :

Une suite-reboot assez intéressante et plutôt convaincante. C'est un peu répétitif par moments et le scénario est trop léger par rapport au côté très premier degré que se donne le titre, mais c'est quand même très bon manette en main, et magnifique à regarder (graphismes et level design). La déception = l'absence de boss vraiment marquants.

Annotation :

N'ayant eu ni PS2 ni PS3, cela faisait 15 ans que je voulais découvrir ce jeu dont j'avais tant entendu parler, et dont les qualités vantées me laissaient penser que j'allais l'adorer.
Au final, c'est l'une de mes plus grosses déceptions de joueur, je ressors de l'expérience sans enthousiasme. C'est très bien et ça se parcourt agréablement, mais j'ai trouvé que les défauts prenaient trop le dessus sur les qualités :
- jouabilité lourde -du personnage mais aussi et surtout de son cheval - qui gâche le plaisir des déplacements sur la carte et de quelques affrontements (la tortue notamment, un calvaire ; ou la descente dans la main de l'un des colosses).
- sentiment de vide : les environnements sont désespérément vides, il y a peu de variété, aucune végétation sauf dans les zones dédiées (forêt). La traque des lézards à queue luisante sur des temples clonés un peu partout sur la map est un calvaire... Bref, je me suis fait chier entre les boss alors qu'on m'avait promis une contemplation de tous les instants...
- les colosses sont très très inégaux. Passés les 5 premiers boss hyper excitants (particulièrement le 5e, incroyable), ça devient lassant, répétitif et hormis un dernier moment de bravoure face à un ver géant volant, les combats deviennent vite assez ternes. Certaines colosses n'en sont d'ailleurs pas, à peine plus gros qu'un rhinocéros...
- La poésie tant attendue se résume essentiellement à une magnifique cinématique d'intro et une magnifique cinématique de fin. Entre les deux, le néant narratif.

Bref... j'aurais peut-être vu le jeu différemment il y a 15 ans mais en 2020, j'ai trouvé ça assez pataud et trop vide pour pouvoir être considéré comme l'un des meilleurs jeux de tous les temps.

Annotation :

Petit plaisir de 2020, j'ai redécouvert le plaisir de jouer à Rollercoaster Tycoon, sur lequel j'avais passé de nombreuses heures quand j'avais 9 ou 10 ans. Une 3D iso simple, un concept qui l'est tout autant mais ça assure quelques heures de fun. Excellent tant que la lassitude n'arrive pas. Malheureusement, ça finit par être assez répétitif et les parties un peu longues sans réelle difficulté.

Annotation :

Mon baptême avec The Witcher. J'aurais sans doute du au moins faire le 2e épisode sur 360 car j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, même en m'informant un peu au préalable. Première partie très, trop longue, qui fait que j'ai complètement lâché le jeu à la fin du premier confinement pour ne le reprendre qu'en novembre. Au final, après être arrivé sur Skellige, j'ai commencé à entrer à fond dans l'aventure, et c'était grandiose. Cela faisait sans doute longtemps que je n'avais pas eu autant d'heures de jeu sur un mois !
Bien écrit, monde gigantesque, vivant et magnifique, univers classique mais réussi, quêtes annexes foisonnantes et parfois passionnantes, prise en main plaisante... les qualités ne manquent pas. Pour les défauts, outre cette introduction trop longue à la recherche de Ciri, je mettrai un bémol sur la représentation féminine dans le jeu. Malgré la présence de nombreux personnages féminins très forts, elles sont toutes érotisées, belles, bien foutues avec des décolletés plongeants. C'est de l'érotisme très premier degré assez voyeuriste qui devient gênant quand on se rend compte que 100% des personnages féminins sont ainsi représentés dans le jeu (alors que les hommes sont pour la plupart rustres et assez laids). L'image que cela donne du public visé n'en ressort pas forcément grandie...

Annotation :

Refait après un voyage à Venise et en Toscane. Ca commence un peu à vieillir mais c'est toujours un plaisir. Au delà des maps et du gameplay, l'univers proposé dans AC II était casse gueule mais 1000 fois plus ambitieux que le service minimum proposé depuis Black Flag