Joués en 2020, parce qu'il faut que je les note quelque part.

Annotation :

Il faudrait une vie entière pour décrire pourquoi j'ai été emballé par RDR2, mais le point principal est que j'ai cru à 100% à ces personnages, dont certains d'entre-eux font certainement partie des plus humains que j'ai vu dans un jeu vidéo.
Il se hisse aussi au niveau de Mafia 3, L.A. Noire et The Walking Dead Saison 1, qui étaient jusqu'ici les seuls dialogues de jeux qui pouvaient sérieusement rivaliser avec les plus beaux dialogues de cinéma.

Et puis plein d'autres trucs. Plein plein. J'ai eu l'impression que c'était le jeu solo le plus long auquel j'ai joué de ma vie, pourtant de la première à la dernière seconde j'ai été emporté par ce que ça racontait (bon, sauf peut être le passage à Guarma qui a son lot de scènes un peu ridicules).

J'ai mis 1 an et demi à m'y mettre parce qu'honnêtement je ne pensais pas être conquis, surtout que j'avais recommencé GTA V juste avant et que l'écriture m'a gonflé au bout de 4 ou 5 heures de jeu. Là c'est juste totalement différent, radical, gonflé, le tout sans même être un western révisionniste vu qu'il est assez fidèle aux codes de Ford, mais en racontant une histoire vertigineuse, que ce soit dans un enjeu précis ou en regardant la peinture globale.

Annotation :

C'est un jeu relativement réussi dans l'intention mais j'ai passé mon temps à me dire que c'est presque dommage que ça soit un jeu vidéo.
Les combats sont identiques aux jeux similaires mais sans aucune profondeur et beaucoup d’imprécisions, les énigmes sont nazes et loooongues. Il y en a juste une dans le chapitre des marais qui marche super bien parce que t'as un élément qui te poursuit, c'est assez terrorisant.

Pour résumer ce qui me dérange en plus concis : les cinématiques font trop cinéma et les phases de jeu trop jeu justement, en sortant de Red Dead où les deux se mélangent bien 95% du jeu, c'est dur à avaler.

La fin est assez cool, très cohérente avec les thèmes du jeu. Ça n'enlève pas tous les défauts cités au dessus mais j'aime bien malgré tout la proposition. Ca aurait mérité d'être plus radical malgré tout. Assumer plus de choses plutôt que te dire "il y a un permadeath" et en fait pas du tout ou "le prochain niveau sera dans le noir complet" alors que pas du tout. Du coup les concepts sympas font plus office de gimmick qu'autre chose.

Par contre, pour avoir vu quelques vidéos traitant de psychose et troubles mentaux (je vous conseille les interviews de la chaîne Youtube "Special Books for Special Kids", qui sont toutes complètement bouleversantes), ça a l'air d'être assez fidèle à ce que ressentent les personnes atteintes de cette maladie, et du coup quand on a déjà vu quelqu'un en parler de vive voix, certains passages du jeu sont particulièrement glaçants (et la fin d'autant plus réussie).

Et au final, je pense que l'annonce de la suite nuit énormément à l'impact que peut avoir la fin du jeu, c'est dommage.

Annotation :

La première partie du jeu est sympa, simple mais ça a du charme. Le "twist" qui transforme ce jeu de plateformes linéaire en Metroid-like est prometteur. Et ensuite vient certainement l'une des plus grosses dégringolades de level-design et game-design que j'ai vu dans un jeu, avec ses indices flingués pour trouver des clés dans les mêmes environnements qui te sortent par les trous de nez à force de les voir et de passer par les mêmes salles sans arrêt.

Au bout d'un moment, le fait de savoir qu'on doit se retaper tout un niveau qu'on a déjà fait probablement plus qu'une fois (selon le temps que ça vous prend de comprendre la logique du jeu) juste pour avoir un indice qui va nous mener à un autre niveau qu'on a déjà fait... Ca a eu raison de moi.

Annotation :

J'ai mis un peu plus de 3 mois pour le finir avec ma copine (qui y avait déjà joué il y a quelques années). J'ai directement accroché au délire et je pense que de toutes les oeuvres vidéoludiques qui s'inspirent de Twin Peaks (Alan Wake, Virginia...), Deadly Premonition est celle qui s'en rapproche le plus, non pas parce qu'elle a des équivalents évidents (la dame au faitout qui remplace the log lady, Zach qui remplace Diane...), mais parce qu'elle réussit à traduire en gameplay les curiosités de montage, de narration et de photographie qui faisaient l'âme de Twin Peaks et des films de Lynch en général.

Au final, derrière ce jeu qui se donne un (faux) air nanar complètement aléatoire se cache quand même des rouages hyper élaborés, avec ce monde ouvert certes beaucoup trop grand mais réglé comme une horloge suisse avec ses PNJ qui sont de vrais personnages qui ont leur propre routine, qui rappelle forcément un Shenmue XXL.

Je pense que ce qui fait la force du jeu, ce n'est pas que c'est "le The Room du jeu vidéo" comme on le dit souvent, mais qu'il réussit à faire croire au joueur pendant bien 20 heures de jeu qu'il assiste à une succession de scènes absurdes aléatoires pour au final retomber sur ses pattes contre toute attente sur les dernières heures.

Alors oui, c'est bourré de trucs improbables à chialer de rire que j'essayerai même pas d'expliquer, mais je pense que DP cache très bien ses intelligences derrière une façade de jeu aléatoire, imprécis et raté.

Bref c'était trop trop bien.

Annotation :

Un jeu de flipper avec un seul tableau, simple, concis et maîtrisé.

C'est une note un peu bizarre parce qu'en soi j'ai BEAUCOUP de choses à redire, mais au final c'est un jeu de Pinball vraiment solide sur lequel j'ai déjà passé pas mal d'heures avec grand plaisir.

Le gros souci principal c'est le temps de latence des flipper, cet imput lag fait quand même beaucoup de mal au jeu, même si je pense que ça se remarque principalement quand on a joué à un vrai flipper pas longtemps avant.
Il y a aussi des problèmes de lisibilité (c'est parfois le bordel absolu sur le tableau, mais on s'y fait) et de clarté sur le nom des rampes et des bumpers. C'est con parce que les vrais flippers arrivent très bien à te faire comprendre dans quelle rampe il faut aller (genre le flipper Iron Maider a une rampe avec un sarcophage qui s'appelle la rampe pharaoh... alors que dans Demon's Tilt même après plusieurs heures je sais toujours pas ce que c'est la rampe Scorpio).

Malgré tout il y a tellement de choses à faire dans ce flipper, entre les différentes formes des boss, les quelques passages de bullet hell (même si c'est pas non plus hyper intéressant), le(s?) tableaux bonus et la grande taille du tableau principal.

Tout n'est pas parfait, j'adorerais qu'ils règlent le souci d'input lag principalement, mais c'est déjà assez solide pour s'y éclater quelques heures.

Annotation :

Trop beau, trop mignon, trop agréable à jouer <3

Annotation :

Je comptais sur ce jeu pour assouvir ma soif de jeu d'action débile et décomplexé. Dans un sens c'est réussi parce que c'est exactement ce que c'est (en plus du fait que ça soit un clone de God of War 3, et c'est pas une façon de parler).
Malheureusement on tourne un peu vite en rond et sur la fin on sent vraiment les limites d'un gameplay pas équilibré, pas assez permissif (au point où la parade est inutilisable et l'esquive fonctionne quand elle veut) et simplement pas aussi fun qu'espéré.

C'était malgré tout assez rigolo et plutôt réussi pour un jeu avec un aussi petit budget. Ca aurait mérité d'être deux fois plus court et un peu plus souple.

Annotation :

J'étais parti sur un assez mauvais sentiment sur la première heure, puis je l'ai recommencé quelques semaines plus tard.

Eh bah je l'avais peut être enterré un poil vite !

C'est pas un grand jeu d'énigmes ni une histoire très prenante (même si assez mignonne), mais la deuxième partie du jeu a de super bon moments notamment le niveau avec le fax que j'ai adoré.

Il y a un peu trop de trucs que j'ai réussi sans comprendre comment et de règles sorties de nulle part simplement parce que le concept de base est pas assez fort pour tenir sur un puzzle game de 2h (certains trucs sortis de nulle part marchent bien, d'autres non)

Les anims sont mignonnes et quelques musiques sont très sympas. Donc c'était finalement pas si mal !

Annotation :

Pour le moment c'est certainement le jeu VR le plus technique auquel j'ai joué. Ils ont quasiment tous une certaine marge d'erreur ou des mécaniques facilitatrices, mais Ping Pong VR Pro requiert une certaine précision qui est parfois au delà des capacités sur PSVR.

Déjà le jeu tourne en 30FPS ce qui est pas très agréable pour les yeux. On s'habitue mais c'est quand même compliqué pour un jeu aussi précis. Ensuite, même si on retrouve quelques sensations du vrai Ping Pong et que la vibration du Move est super réaliste, il y a des coups qui passeraient clairement en vrai et qui ne fonctionnent pas ici.

Parce que les effets ne sont quasiment pas pris en compte, on est obligé de désapprendre certains mouvements du vrai tennis de table pour changer ses mouvements. Donc c'est décevant, mais au moins on sent vraiment qu'on s'améliore.

Ca aurait mérité plus de modes de jeu (tournois, système de rivaux etc) plutôt que des modes en ligne vides et des modes de jeu "fun" pas particulièrement engageants, mais j'y retourne de temps en temps. Dans les niveaux de difficulté supérieurs c'est vraiment cool de gagner un match !

Annotation :

Le concept est vraiment vraiment bien et il y a des passages assez extraordinaires, mais le "scénario" à la Hotline Miami et l'univers sonore m'ont un peu rebutés. Quand on a fait un enchaînement de maboule on aimerait autre chose que juste un gars qui dit "Super Hot".

Les quelques imprécisions du PSVR sont un peu frustrantes mais on s'y fait. Sacré concept en tout cas.

Annotation :

Honnêtement, avant le dernier tiers, j'étais parti pour mettre un 9 et dire que c'est l'un des grands chef d'oeuvre du FPS AAA des débuts des 2000's (ce qu'il est, dans le fond).

Les grandes batailles en extérieur hyper organiques où tout explose et qu'on peut aborder un peu comme on veut sont totalement grisantes (pourtant j'ai fait Reach avant, mais c'est honnêtement moins efficace), le feeling des armes sur PC est très bon et j'en ai snobé aucune. Même si l'histoire est un peu flinguée, on sent qu'elle est une bataille dans une grande guerre, et ils ont quand même réussi à faire en sorte qu'il y ait QUATRE factions différentes qui se font la guerre avec chacune ses propres motivations, c'est quand même bien fichu.

Malheureusement, à partir du niveau de la bibliothèque (et même un peu avant mais c'est moins flagrant), qui est un des pires niveaux de AAA que j'ai vu de ma vie (c'est du niveau des escaliers infinis dans MGS1, mais en 60 fois plus long), on change d'ennemis et surtout de level design, beaucoup plus confiné, beaucoup moins fun, et surtout on se retape DEUX FOIS les pires niveaux du jeu avec des ennemis bien plus relous. C'est quand même incroyable qu'à un moment on ait 9 fois la même salle qui se répète, j'ai honnêtement rarement vu un défaut aussi évident dans un gros jeu de studio.

Le tout dernier niveau rattrape un peu les choses, c'est un gigantesque bordel mais c'est bien plus digeste que ce qu'il y a avant, avec en prime un finish bien fun.

C'est clairement un jeu fondateur. Aujourd'hui, 20 ans plus tard, les gros FPS console continuent de suivre les codes de Halo, principalement en terme de gameplay et de feeling, mais il reste un petit goût de dommage dans mon expérience personnelle du jeu.

Annotation :

Ça faisait partie de ces jeux que j'adorais étant petit alors que je n'avais jamais dépassé le premier niveau. J'étais bluffé par cette intro que j'ai regardé des dizaines de fois et cette VF magnifique.

Tout ça n'a pas changé, c'est toujours esthétiquement l'un des jeux les plus cools des années 90 malgré la lenteur de son rythme au début.

Malheureusement les années ont pas amélioré mon sens de la logique et je suis toujours con comme une barre de métro face à ce genre de jeux. La version Vita n'aide rien, avec un passage en particulier qui a freezé au moins 10 fois, ses moments où le doublage passe en anglais (ou alors c'est le mauvais personnage qui dit le texte, hyper bizarre) et ses énigmes dans lesquelles il faut être hyper précis et qui ne fonctionnent pas au joystick... donc on va pas se mentir, j'ai fait facilement les 3/4 du jeu avec une soluce.

Malgré tout, ça n'amoindrit pas la qualité du scénario et surtout du ton et de l'univers qui sont à la fois originaux et bourrés de références.

Donc excellent jeu pour lequel je suis largement trop bête et que j'ai pas fait sur la bonne plateforme.

Annotation :

A la base je l'ai juste lancé pour voir si on pouvait passer des missions sans tirer un seul coup de feu juste en appelant la police et qu'ils s'occupent des méchants (c'est capricieux mais... ça marche et ça donne des confrontations épiques !).

Au final j'ai été à nouveau happé par le monde et toute la simulation de ville qui a été crée. C'est assez phénoménal, probablement l'univers open-world que j'aime le plus. Un mélange parfait entre "ouah le souci du détail" et trucs complètement random dus à la simulation (mais en fait logiques quand on commence à comprendre les règles de chaque PNJ, comment ils réagissent à ce que fait le joueur et ce que font d'autres PNJ etc).

J'aime beaucoup les thèmes abordés et c'est probablement l'épisode de la série qui a les personnages les plus intéressants, mais c'est quand même beaucoup trop décousu et incohérent pour que je sois hyper accroché par les enjeux. Je pense que le fait que RDR2 soit passé après rend la construction de GTA4 un peu pénible à de rares moments (surtout que les tics d'écriture des scénaristes deviennent vraiment évident au bout de la moitié du jeu), mais bon au final je me rappelle de la plupart des personnages et ça n'a pas amoindri mon plaisir.

J'étais étonné de voir à quel point certaines missions sont libres d'être abordées comme on veut. Il manque peut être la possibilité d'être discret pour élargir le côté "Hitman casu", mais chaque idée que j'ai eue autre que "je rentre dans ce bâtiment et je tire sur tout ce qui bouge" pendant les missions ont fonctionné, et ça c'est assez génial.

Annotation :

C'est pile poile exactement le type de jeux pas du tout fait pour moi : des énigmes avec un temps compté ? Doux jésus, le stress absolu.

J'avoue que j'ai passé pas mal de temps à me demander à quoi servait ce gimmick de minutage. Il n'y a pas particulièrement d'énigmes liées à ça, je pense que ça aurait même juste pu être un mode de difficulté plus élevé.

Après avoir joué à A Short Hike (maintenant que j'y pense c'est exactement le même type de jeu), c'est difficile pour moi de justifier le stress du compte à rebours permanent de Minit alors que le chill de ASH absolu était super agréable. En plus Minit est même pas vraiment difficile, il est juste stressant, et sans le minutage j'aurais plus pris mon temps et eu de la patience de finir le jeu sans regarder de soluce (oui... je sais...).

Donc dommage, mais j'accepte que c'était juste pas trop fait pour moi. Après j'ai quand même apprécié, et certaines énigmes sont vraiment sympa. C'est juste que devoir trouver des secrets dans le décor avec un temps imparti ça me fait paniquer :(

Annotation :

Je pense que c'est pas trop un jeu fait pour moi, parce que tous les jeux qui ont éssayé d'être Journey après Journey m'ont fatigué. Celui-ci est dans la moyenne. Il y a pas de gimmick bizarro/expérimental comme dans Bound ni de gameplay plus approfondi comme dans Kick & Fennick. Dans son scénario, c'est un peu plus concret que Journey... mais ça essaye quand même d'être Journey à fond, dès le début il y a une scène où on surfe dans une longue descente avec exactement les mêmes couleurs que la scène identique de Journey...

Je rédige ça à chaud et je pense que ça sera difficile pour moi de me rappeler quoi que ce soit de ce jeu, les énigmes étaient beaucoup trop simples mais dans des environnements beaucoup trop grands donc j'ai pas eu l'impression de faire grand chose à part pousser le stick. Le monde où on peut changer la direction de la gravité est certainement la meilleure partie du jeu, j'aurais aimé plus d'audace comme ça.

Il y a 2 ou 3 course-poursuites visuellement impressionnantes mais on est tellement tellement tenus par la main que j'ai mis 5 secondes à comprendre que je contrôlais le personnage.

Alors oui on est là pour la DA et la musique, qui sont tous les deux très jolis, mais malheureusement je trouve que quelques trucs visuellement se marient pas très bien les uns avec les autres, c'est léger mais le mélange d'animation image par image (complètement bluffant) et animation plus classique de jeu vidéo marche pas toujours, et quelques assets en 2D sont un peu flous... Mais ça reste vraiment magnifique.

Donc, pour conclure : mouairf. Je pense que cette DA de ouf pourrait être mieux utilisée dans un jeu, par contre faudrait vraiment qu'ils fassent un film avec les cinématiques du début et de fin parce que c'est de très loin la partie la plus folle du jeu.

Annotation :

Clairement, dire que j'ai tout compris serait un mensonge. Je pense que pour certains thèmes abordés je n'ai pas la culture nécessaire pour comprendre toutes les subtilités, et pour d'autres je suis juste trop con.

Mais c'est un jeu qui a tellement, tellement de niveaux de lecture différents que c'est pas bien grave, même si on comprend pas tout on est jamais trop bête pour Everything et surtout il y aura toujours un truc rigolo à faire. On peut même poser la manette et le voir comme un film d'animation posé.

Je pense que le confinement fait que ce jeu a fait du bien. Tout le propos est de dire qu'on n'existe pas sans le monde et le monde n'existe pas sans nous, on commence par se rapprocher des gens identiques à nous, puis de ceux qui nous ressemblent, puis de tout le monde jusqu'à ce qu'on les connaisse si bien qu'on peut devenir ces personnes.

C'est bête, mais ça fait du bien de s'entendre dire qu'on n'est pas un accident et qu'on est essentiel à l'univers, peu importe notre apport social, et qu'on n'est jamais proche ou loin du centre de l'univers, puisqu'il n'y en a pas.

Enfin bref, c'était incroyablement touchant et je pense me le refaire bientôt juste pour écouter de nouveaux monologues de Alan Watts en me baladant dans cet univers chelou-magnifique.

Annotation :

Vraiment une expérience hyper cool, avec plein de niveaux d'accessibilité qui te permettent de devenir meilleur ou juste t'éclater dans les niveaux supérieurs sans risquer le game over.

Je dirais que ça manque un peu de variété et de musiques connues sur PS4, mais les tracks de base sont très sympa.

Annotation :

C'est un jeu qui nécessite de se faire plusieurs fois pour vraiment comprendre de quoi il s'agit, et surtout pas en français parce que la trad est pétée.

C'est une jolie peinture de l'Italie des années 70 vue à travers les yeux d'une femme féministe et révolutionnaire. On y apprend pas mal de choses à priori véridiques (même si le journal du jeu à base d'articles wikipedia est un peu cheap, ça remet quand même bien en contexte).

Je pense que ça aurait mérité un plus gros travail sur les dialogues parce qu'ils ont pas toujours beaucoup de sens (possible que ça soit à cause des trads) et des persos plus approfondis, mais c'est franchement intéressant comme concept.

Annotation :

J'ai deux petites critiques : dommage que le jeu soit pas en VR, dommage qu'il n'y ait pas la possibilité de passer tous les menus entre les niveaux pour les enchaîner comme dans Thumper.

A part ça c'est une plongée complètement folle dans une longue scène d'action de 1h30 environs avec en fond un mélange de synth pop / acide / trance et plein d'autres styles de musique électionique bien sympathique. C'est hyper beau, c'est plein de surprises en permanence, ça donne presque l'impression que ce sont plein d'idées venues d'une game jam condensées en un jeu, et ça marche trop bien.

Annotation :

Je sais que le jeu a une assez mauvaise réputation par rapport aux objectifs un peu trop vagues et aux énigmes soit trop simples soit trop compliquées, mais personnellement ça faisait longtemps que j'avais pas été autant immergé dans un jeu. Je pense que parmi la ribambelle de jeux narratifs qui se passent dans une station spatiale de ces dernières années (Tacoma, Deliver Us The Moon etc), c'est mon préféré principalement grâce à l'écriture assez singulière. Le fait qu'on incarne une IA un peu "détachée" de l'histoire (on ne joue pas pour survivre nous même mais pour que notre personnage survive) a énormément contribué à mon appréciation du jeu. En plus il y a de belles scénes de tension sans même qu'il n'y ait de game over possible.

Niveau scénar c'est vrai que la toute toute fin est pas géniale et peu satisfaisante. Ca n'amène pas à une suite ou quoi mais je pense qu'elle aurait pu raconter la même chose de façon moins grand-guignol. Par contre certains pivots scénaristiques ont une mise en scène tellement cool que même si on s'attend vaguement à certains twists, j'étais totalement engagé dans l'histoire et ses surprises.

Ca m'a beaucoup donné envie de jouer à leur précédent jeu, Stories Untold !

Annotation :

C'était un jeu de mon enfance que j'ai refait sur ma Vita, c'est toujours aussi cool avec plein d'idées de gameplay super sympa, de très loin le Beat'em All le plus intéressant que j'ai fait, avec des musiques de dingo.

Mini bémol : j'ai la vague impression que le jeu est un peu mieux équilibré à deux, là pour y avoir joué tout seul il y a un peu plus de temps morts, mais ça reste bien fun.

Annotation :

(à noter que contrairement au premier je n'y ai pas joué étant petit et je n'y ai jamais joué à deux)

Je pense qu'y avoir joué juste après le 1 n'a pas aidé SOR2, j'ai trouvé les personnages trop gros, moins maniables, les manips simples sont galères à faire (genre lancer un objet avec b + c), il n'y a plus de support de la police qui est remplacé par un coup spécial qui retire de la vie...

Après c'est globalement une suite qui va plus loin dans la plupart des domaines, notamment certains ennemis plus nombreux et rigolos, mais aussi particulièrement chiants pour certains et pratiquement inévitables quand on utilise certains personnages. Les niveaux sont plus variés et étonnants, le fait qu'on ait des sous niveaux est vraiment hyper cool (la fête foraine, tellement cool!).

Au global j'ai trouvé ça sympa et assez réussi, mais un peu chiant par moments.

Annotation :

C'est le seul des 3 que je n'ai pas réussi à finir, mais j'ai vraiment adoré de bout en (presque) bout.
En fait je crois que je le préfère au 2 principalement pour son audace artistique, c'est un jeu qui n'essaye plus d'être cool et hype mais intense et violent, notamment avec la musique hyper agressive et certains boss assez brutaux. Du coup le jeu est quand même bien plus maniable que le 2 qui avait plein d'ennemis chiants mais te donnaient pas les armes de les parer. On peut faire plein d'autres coups et les personnages sont tous encore plus différents, c'est vachement cool.

C'est de loin le plus difficile de la série, et particulièrement punitif quand tu joues en mode facile, qui te dit clairement que tu es faible et que tu dois le recommencer en normal pour pouvoir le finir. J'avoue que je suis pas trop fan surtout que les autres ne faisaient pas ça, mais ça m'a poussé à le refaire pas mal de fois et avoir un vrai but autre que juste "le finir dans un mode de difficulté élevé".

Bref, je sais pas si c'est mon SoR préféré, mais en tout cas j'ai adoré la proposition, plus que le 2.

Annotation :

Je suis toujours un peu dubitatif sur ce jeu 10 ans après ma déception initiale. L'ambiance, la fluidité du gameplay et des menus, la jouissance de parcourir cet open world magnifique est toujours présente... mais en tant que jeu de courses de bagnoles c'est une catastrophe.

En fait, maîtriser le gameplay et les subtilités de chaque véhicule ne sert à rien pour gagner des courses. Tout ce qu'il faut c'est connaître la map et chaque course. On perd beaucoup plus fréquemment parce qu'on s'est trompé de route plutôt que parce qu'on s'est crashé ou qu'on n'a pas bien utilisé le boost, du coup on a les yeux rivés soit sur la carte soit sur les indicateurs en haut qui arrivent bien trop tard.

Déjà qu'en solo le niveau des adversaires est ridiculement bas pour palier à cet énorme défaut (si vous suivez la bonne route c'est quasiment impossible de perdre), mais alors en multi c'est particulièrement calamiteux, avec quasiment aucune intensité vu que chaque membre a généralement plusieurs secondes/dizaines de secondes de différence avec les autres puisqu'il faut simplement savoir se repérer pour gagner.

D'autres épreuves sont quand même très cool et utilisent bien l'open world pour faire des trucs très fun (le mode cops & robbers et SURTOUT le mode traque qui est très très marrant à plusieurs), mais pour un jeu de courses, le mode course est une foirade totale.

Ca me rend triste que ce jeu soit le chant du cygne de Criterion et pour beaucoup le porte drapeau de la série, alors que ce qui faisait l'intensité et le fun des autres épisodes est simplement absent du jeu.

Annotation :

C'est à peu près exactement ce à quoi je m'attendais quand j'avais vu les gif sur twitter, pas sûr que ça veuille dire grand chose ces scènes cryptiques mais le concept est rigolo est angoissant

Annotation :

Le seul bon jeu de la génération PS4, c'est tout.

Annotation :

Je suis hyper fan de Theme Hospital à la base, et si j'aime plutôt bien ce pseudo-remake, j'ai eu du mal à totalement accrocher. Je trouve que les choses se goupillent un peu trop bien, un peu trop vite, à tel point que ça donne l'impression qu'il y a toujours une solution principale qui marche à tous les coups.

Aussi, contrairement à Theme Hospital, j'ai eu du mal à garder en tête le nom de tout le personnel de santé, du coup quand je suis arrivé au point où les formations sont devenues importantes, j'ai un peu décroché.

Annotation :

Alors c'est globalement un visual novel entrecoupé d'un jeu de sport qui n'a pas grand chose à voir, qui ressemble à un basket-handball avec plein de pouvoirs liés aux personnages qu'on choisit pour jouer. Le gameplay est cool, mais je trouve l'écriture pas assez impactante pour m'accrocher. Les personnages sont pour le coup assez sympa, et même si elle ne me touche pas plus que ça il faut avouer que la DA est assez... dense, à défaut d'être très harmonieuse.
Je suis pas allé jusqu'au bout de l'histoire, mais j'ai vu tous les environnements proposés par le jeu, ça me suffit je pense.

Annotation :

Même si quand on est habitués à des jeux d'aventure à la 3ème personne pas mal d'éléments peuvent sembler un peu "bruts" et pas assez étoffés (ce qui est assez vrai d'une certaine mesure), j'ai complètement adoré chaque facette du jeu, à part peut être la direction d'acteurs que j'ai trouvé un poil simpliste et stéréotypée pour un jeu narratif de 2019.

Ce que j'ai le plus apprécié je pense, c'est la construction et l'évolution du gameplay. Même s'il est évidemment inspiré de The Last of Us, ça n'a complètement rien à voir : on ne se base pas ici sur un gameplay loop qu'on étoffe petit à petit jusqu'à avoir beaucoup de paramètres à prendre en compte, ici quasiment chaque nouvelle "salle" a sa solution contextuelle, et quasiment chaque chapitre introduit un nouveau problème et une nouvelle solution, mais sans noyer le joueur dans des dizaines de choses à se remémorer. Par exemple, si le niveau commence par introduire une mécanique avec le feu, c'est la dessus qu'il faudra se baser pour battre les adversaires.

Du coup ça donne un côté assez unique et mémorable à chaque niveau, un peu comme dans un Sonic, là où dans TLOU, pour ma part, je suis très rapidement épuisé par le fait de me taper une 15ème salle avec le même type d'ennemis qu'il va falloir tuer de la même façon qu'avant (le challenge est plus de savoir où ils sont qu'autre chose).

Même le fait d'être avec des compagnons est utilisé avec parcimonie, on nous donne et reprend des mécaniques selon le niveau présenté, du coup tout est impactant et... assez unique.

Annotation :

C'est vraiment très très difficile de mettre des mots sur pourquoi Earthbound est aussi génial. Evidemment le premier truc qui me vient à l'esprit c'est qu'il est incroyablement imprévisible, même après d'autres jeux du genre comme Undertale (que j'ai fait avant du coup), je me suis pris surprises sur surprises.
C'est pas le jeu avec la plus grosse cohérence scénaristique - c'est le but - ni les personnages les plus profonds, mais c'est rempli de minuscules moments incroyablement marquants. Parfois, une seule ligne de dialogue peut me retourner le cerveau, me faire réfléchir à de vraies choses de la vraie vie. J'ai jamais vu une écriture aussi intrigante et impactante dans un autre jeu.

Toute la dernière partie du jeu est juste incroyable et donne beaucoup plus de sens à certains passages qui semblaient vraiment random quand on les vit, et même si pas mal de trucs restent dans l'ordre de l'absurde, le tout garde une unité assez forte pour que quand à la fin on te remontre tous les endroits par lesquels tu es passé dans le jeu, tu te dis que tu as vécu un joli petit bout de vie. Quelle merveille.