Cover Journal d'une accro des séries animées 2018

Journal d'une accro des séries animées 2018

Liste des animés visionnés sur l'année 2018. Une petite critique sera rajoutée quand la série sera clôturée sur la saison.
L'ajout s'effectue par ordre de visionnage.

Liste de

45 séries

créee il y a environ 6 ans · modifiée il y a plus de 5 ans

Devilman Crybaby
7.4

Devilman Crybaby (2018)

30 min. Date de première diffusion : 5 janvier 2018 (France). 1 saison. Fantastique, Épouvante-horreur, Animation

Anime (mangas) Netflix

AudreyAnzu a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(Hiver 2018)

Un énorme coup de cœur ! Un anime ambitieux mais bien trop court aux multiples thématiques et symboles. Je cache pas mon plaisir de m'être procurer le manga d'origine pour poursuivre la réflexion autour de son histoire. Tous les personnages apportent une dimension intéressante à l'histoire et les choix artistiques et scénaristiques pris par Masaaki ont été judicieux pour rendre le récit plus moderne et parlant pour le spectateur actuel.

Bien le chara design peut dérouter au premier bord, il participe à la folie psychédélique de l'ensemble. La BO est parfaitement accordée et dans l'air du temps propre au retour des sonorités années 80-90 avec le synthé.

Les deux personnages principaux sont attachants, marquants et ont une évolution forte même si le format ne permet pas de tout exploiter. On reste assez frustrer par moment. Miki est une héroïne attachante, loin des clichés habituels pour ce type de production. Bien que le fan service est présent, qu'on est une surenchère de violence et de sexe, ceci n'a rien de gratuit, a une signification très particulière.

Une pépite animé je m'étais pas autant régaler depuis longtemps. Mais encore une fois, on voit que l'inspiration vient encore une fois du passé...

Junji Ito Collection
5.9

Junji Ito Collection (2018)

Itou Junji Jisen Kessakushuu

25 min. Date de première diffusion : 5 janvier 2018 (Japon). 1 saison. Fantastique, Épouvante-horreur, Animation

Anime (mangas) WOWOW

AudreyAnzu a mis 5/10.

Annotation :

( Hiver 2018)

Cette petite adaptation des nouvelles horrifiques de Junji itô m'a permis de découvrir son univers de façon inédite. Bien que ses œuvres ont été publiées en France, ils ont quasi introuvables aujourd'hui à part à prix d'or en occasion. Très frustrant du coup de pas pouvoir prolonger cette découverte via les mangas papier car l'adaptation animé a pas mal de défauts.

Je ne le comparerais pas avec le matériel de base car je n'y ai pas accès mais on sent que les épisodes s'adressent énormément aux fans de la première heure de par son découpage en deux chapitres à chaque fois et par les clins d’œil distillés pour le plus guéris. Moi, spectatrice lambda on se sent parfois mis à l'écart, on ne comprend pas toujours les histoires présentées car tout va très vite. La tension ne prend pas le temps d'être mise en place, l'aspect horrifique réussi sur certains épisodes, montent dans la surenchère sur d'autres que ça en devient presque risible.

L'épisode avec la famille " huile" m'a particulièrement marquée de par son exercice de style inédit : exemple d'une mise en scène réussite j'en été très mal à l'aise.

Le plus frustrant reste l'épisode sur Tomié qui semble être l'icône de l'univers de l'auteur mais comme rien n'est détaillé dans l'épisode on ne comprend pas pourquoi une hype autour de son personnage.

Néanmoins, j'ai été captivée par chacune des histoires qui regorgent d'inventivité, d'audace et de messages forts sur notre rapport au monde et aux autres, sur nos peurs les plus primaires.

Cette mise en bouche était intéressante, il ne manque plus qu'une réimpression en France pour mieux savourer l'étendu des œuvres de junji itô.

Citrus
5.6

Citrus (2018)

25 min. Date de première diffusion : 6 janvier 2018 (Japon). 1 saison. Drame, Animation, Romance

Anime (mangas) AT-X

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

( Hiver 2018)

Un Yuri assez mature et rafraîchissant pour ce type de production. On s'intéresse à la personnalité des héroïnes, à l'évolution de leur relation, et les personnages secondaires bien que présentées en premier rebord comme des rivales sans scrupules se relèvent bien plus subtiles. Un portrait parfois juste de l'adolescence, un écho aux règles sociales imposées pour les jeunes nippones contraintes d'être dans le moule dès leur plus jeune âge.

L'animation est magnifique, la BO sympathique.

Mais ce qui me gêne particulièrement c'est que pour attirer et garder l'okatu moyen on joue évidemment sur l’érotisme à outrance des situations, à des " viols" symboliques, des scènes assez dérangeantes où l'héroïne dit non et qu'à l'inverse l'angle de la caméra nous dit qu'elle aime ça.. c'est quoi ces manies de faire du forcing comme ça ? de même si je peux comprendre la frustration du personnage de Mei pourquoi sans arrêt la montrer comme une perverse autoritaire qui soumet sa victime pour la soumettre à ses caprices ?

Ce genre d'initiative m'empêche complètement d’adhérer à l'oeuvre malgré ses nombreuses qualités. Je supporte de moins en moins ce genre de parti pris. Très dommage en vue du matériel de base qui est très prometteur. A voir si le manga papier d'origine relève un peu le niveau au lieu de se cantonner dans un fan service douteux. On glorifie des relations abusives, c'est assez insupportable.

Seven Deadly Sins: Le retour des commandements
6.5

Seven Deadly Sins: Le retour des commandements (2018)

Nanatsu no Taizai : Imashime no Fukkatsu

25 min. Date de première diffusion : 6 janvier 2018 (France). 1 saison. Fantasy, Fantastique, Comédie

Anime (mangas) MBS

AudreyAnzu a mis 7/10.

Annotation :

( Hiver 2018) - ( Printemps 2018)

Dans la continuité de la 1ère saison, on suit à nouveau les aventures trépidantes de nos chevaliers luttant contre le retour "d'apôtres" du Mal. Dans la pure tradition du genre shônen, nous avons le droit à des scènes de combats spéculaires, un rythme qui ne tombe jamais à plat, des scènes touchantes d'adieux pour un climax émotionnel bien dosé, le retour de personnages "morts" etc.

Pourtant cette série a toujours un petit quelque chose de spécial... des héros pas si parfaits, des "hommes" qui n'hésitent pas à montrer leurs sentiments aussi bien amoureux que amicaux, des femmes assez fortes qui sont mis en avant malgré des corps toujours aussi " aguicheurs" , des méchants moins binaires qu'on ne le pense.

L'animation est toujours au top et les différentes musiques accompagnant le tout notamment des opening toujours aussi dynamiques et entraînants.

Dommage que dans les derniers épisodes on sent que la production a voulu eclipser par mal d'éléments. En vue d'accélérer l'intrigue ( sûrement pour rattraper les scans), on rush les moments les plus intéressants, on passe d'un évènement ( assez traumatisant pour nos héros) à un saut d'un an en moins de 3 secondes.. et donc on ne comprends pas pourquoi notre bande n'est pas plus affecté par celle-ci... bref ça sort un peu de l'histoire et pour celui qui ne suit pas le manga papier c'est assez frustrant..

Car une adaptation animée se doit aussi être compréhensible sans venir sans arrêt au support d'origine.

De même, certains personnages dont Diane sont vraiment mis de côté dans cette saison 2... quel dommage. Mais agréablement surprise que Elizabeth soit enfin dans un rôle plus actif bien que les différents éclipses temporelles (afin de créer des épisodes de 25min max) ne permettent pas d'exploiter jusqu'au bout tous ces bons éléments.

Espérons que les prochaines saisons seront moins charcutées...


Cardcaptor Sakura: Clear Card Hen
6.6

Cardcaptor Sakura: Clear Card Hen (2018)

25 min. Date de première diffusion : 7 janvier 2018 (Japon). 1 saison. Fantastique, Comédie, Jeunesse

Anime (mangas) NHK

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

( Hiver 2018) - ( Printemps 2018)

Je n'ai pas boudée mon plaisir face au retour en force de cette chouette série de mon enfance. Le chara-design a pris un coup de neuf sympathique, tout en gardant l'esprit kawaii de la série d'origine aussi bien dans la psychologie des personnages que pour les costumes de Sakura.

De plus, Sakura et Shaolan formant un couple officiel donc forcément fangirl oblige on peut s'empêcher d'apprécier pleinement leurs scènes romantiques, le sourire béat car leur relation est tout simplement touchante et sincère.

Mais hormis cette ambiance rose bonbon que reste t-il ?.. pas grand chose hélas je suis obligée d'admettre que l'histoire ne vole pas haut. Malgré un mystère sympathique sur la disparition des Sakura Card, l’apparition du mystérieux personnage emcapuché.. le rythme est très lent les rares révélations se font au compte goutte et la réaction de certains personnages nous interrogent.

J'apprécie quand même l"évolution du personnage de Lei Meilling, la cousine de Shaolan qui a su très bien trouvée sa place et apporte une "maturité" rafraîchissante pour l'ensemble car pour le reste.. notre nouvelle héroïne Akiho est une Sakura Bis mais en plus nunuche, et Tomoyo reste assez agaçante avec son obsession des caméras. Sa passion pouvait avoir du sens dans la série d'origine mais sachant que nos héros sont maintenant au collège ils sont sensés évoluer comme tel. De plus, les nouvelles cartes à attraper sont presque des copier-coller des anciennes.. mais sans le développement de leur personnalité.

Cette "première" saison n'est qu'un amuse bouche pour amener les fans à se plonger dans le nouveau manga publié en attendant une éventuelle suite animé mais on reste clairement sur notre faim... la révélation du dernier épisode sur l'identité du nouvel ennemi (n'est pas vraiment une surprise) est loin d'apporter un intérêt particulier.

Oui, je l'avoue je suis assez déçue par ce retour car le scénario aurait pu être plus intéressant avec les nombreux clins d'oeil à l’univers d'Alice au pays des merveilles, les costumes de Sakura toujours aussi inventifs, sa romance avec Shaolan et les interrogations de Sakura sur le passage progressif à l'âge adulte, sortant de l’enfance pour découvrir l'âge compliqué de l'adolescence.

J’aurai voulu que la série surfe sur cette idée là mais on ne perd dans un univers trop édulcoré . Est-ce que je le ressens comme tel car j'ai grandi ? et que ce type de Shôjo m'intéresse moins ? peut-être...

Kokkoku
6.7

Kokkoku (2018)

25 min. Date de première diffusion : 7 janvier 2018 (Japon). 1 saison. Thriller, Drame, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

( Hiver 2018)

Un animé sympathique dévoilant lors de ses premiers épisodes une certain qualité et un intérêt grandissant pour le mystère entourant ce fameux monde parallèle. Mais cela s’essouffle bien vite lors des premières révélations. Bien que tous les personnages sont intéressants et ne tombent pas dans le manichéisme, le scénario n'aide pas à s'attacher vraiment à eux car chacune de leurs histoires n'est pas assez approfondie.

L'animation est correcte mais pas excessivement belle, la BO fait le job j'ai apprécié énormément l'opening de par sa mise en scène et une musique qui correspond bien à l'univers décrit.

La fin laisse le spectateur sur sa fin, un deus ex machina assez perturbant qui semble montrer une certaine fainéantise des producteurs, à croire qu’ils ne savaient pas comment boucler la série. Dommage que le personnage du grand frère asocial et peureux ne soit pas approfondi.. c'était le plus intéressant avec notre héroïne.

Bref un univers riche mais qui n'est pas exploité jusqu’au bout qui fait que l'animé sera juste oubliable même si on passe un bon moment de visionnage.

Violet Evergarden
7.4

Violet Evergarden (2018)

25 min. Date de première diffusion : 11 janvier 2018 (Japon). 1 saison. Drame, Animation, Science-fiction

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

( Hiver 2018)

Un animé puissant aussi bien dans ses thématiques que dans l'évolution de ses personnages. L'animation est l'une des plus belles que j'ai pu voir cette saison... d'un réalisme à couper le souffle mêlant onirisme et traits forts. La BO est forte en émotions, collant parfaitement à l'ambiance.

J'avais peur d'une héroïne trop passive à la "Rei Ayanami" mais qui se révèle bien plus surprenante. On peut parfaitement s'identifier à l'elle tant que le récit nous permet de redécouvrir la beauté du monde qui nous entoure, les liens qui nous unissent, les sentiments humains face aux multiples expériences que la vie nous offre : aussi bien dans le deuil d'un proche, l'acceptation de notre destin, la volonté d'aller de l'avant, la cruauté de la guerre, notre place dans la société etc..

Bien qu'on soit énormément dans le tire-larmes par moments, rien n'est gratuit. Un voyage pleins d’émotion que je recommande à tous.

Action, amour, amitié, tranches de vie... on y trouve tous son compte.

After The Rain
6.9

After The Rain (2018)

Koi wa Ameagari no You ni

25 min. Date de première diffusion : 12 janvier 2018 (Japon). 1 saison. Drame, Animation, Romance

Anime (mangas) Fuji TV

AudreyAnzu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

( Hiver 2018)

J'attendais rien de cet animé sinon un shôjo assez classique. J'avais peur de tomber dans une niaiserie fade mais ce fut une bonne surprise. L'animation est déjà intrigante et de bonne facture. Les personnages bien que stéréotypés s'élèvent au dessus de leur condition : leur évolution est touchante de vérité, réaliste on ne tombe pas dans l'émotion facile ni dans un fan service grossier.

Poétique et tout en pudeur Après la pluie est une série douce et apaisante sans pour autant tomber dans la niaiserie ou les clichés romantiques. Au final, on voit assez peu Akira au lycée mais plus souvent dans son petit boulot après les cours.

Un certaine poésie se dégage de chaque plan, de chaque couleur. C'est un animé qui doit susciter un certain intérêt pour les histoires contemplatives et romantiques. Le thème de l'adolescence est abordé avec un ton assez juste, et le fait de s'intéresser à un personnage adulte en reconstruction, en proie aux doutes sur sa vie et ses ambitions c'est assez frais.

Beatless
4.9

Beatless (2018)

25 min. Date de première diffusion : 13 janvier 2018 (Japon). Science-fiction, Drame, Animation

Anime (mangas) Tokyo Broadcasting System

AudreyAnzu a mis 2/10 et a écrit une critique.

Annotation :

( Hiver 2018) - ( Été 2018)

Enfin le calvaire est terminé... et cet animé restera pour ma part dans les anales comme exemple de ce qu'il faut surtout pas faire dans la création d'une série animé. Du néant du début à la fin, malgré des épisodes finaux un peu mieux réalisés mais ce n'est pas suffisant pour rattraper le chaos entourant cette production.

Tout d'abord, l'animation est correcte mais à nombreux épisodes elle frôle le manque de budget, les traits ne sont pas originaux et parfois très maladroits à part dans les scènes d'actions où l’utilisation de la 3D est très bien exploitée.
Une BO entraînant mais qui sert une série tellement nulle qu'elle marquera pas les esprits. C'est pop-électro et ça reste dans le ton SF assumé de l'histoire. J'ai presque pitié pour les groupes qui ont prêté leur chouette talent au service de cet animé sans intérêt.

Ensuite l'histoire... elle part dans tous les sens n’exploitant jamais les rares ressources qu'elle possède : dans un monde futuriste où les humains dépendent de plus en plus d'IA humanoïdes dans leur vie quotidienne, on nous propose de suivre un héros et de sa "poupée" héroïque au cœur d'un complot mondial menaçant l’équilibre de cette société utopique.

Cette intrigue permet de soulever des questionnements assez intéressants sur l'essence même d'être humain, de notre dépendance inquiétante vis à vis des nouvelles technologies, de notre rapport au temps et à notre place dans un monde de plus en plus formaté. Mais ces scènes là sont extrêmement rares, il faut attendre les 4 épisodes finaux ( qui ont mis 5 mois avant d'être diffusés) pour avaler ces réflexions de manière gratuite, presque étouffante sans qu'on prenne le temps de comprendre la logique d’incrustation de ces dialogues dans les combats finaux entre les IA.

Le pire ce sont les personnages... Arato et Lucia sont d'un ennui mortel.. prévisible, fades dans le développement psychologique, des vrais " Mary sue" .. on s'attarde sur leur pseudo-romance pendant toute la première partie (en incluant quelques scènes fan service évidemment) au détriment de l'ambiance politique et de personnages secondaires qui auraient mérité plus d'exposition. Notamment les IA "antagonistes" Snowdrop et Kouka qui brillent dans les rares scènes qui leur sont attribuées.

Hakata Tonkotsu Ramens
6.7

Hakata Tonkotsu Ramens (2018)

25 min. Date de première diffusion : 12 janvier 2018. Policier, Animation, Action

Anime (mangas) AT-X

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

( Hiver 2018)

Un animé assez inattendu. J'avais commencé à regarder pour le fun et j'ai bizarrement accroché à cet univers déjanté. Un milieu de mafieux jouant sur l'autodérision, des personnages attachants avec un background plus complexe qu'il n'y paraît. c'était originale de transporter un univers digne de séries policières des années 60 américaines ( ça m'a rappelait "Funky cops") dans un Tokyo moderne.

Notre duo principale masculin jouant sur des quiproquos digne d'un yaoi reste un des points forts de l'oeuvre. Les sonorités jazzies participent à cette ambiance un peu hors du temps. Un animé qui aborde pas mal de thèmes de façon subtile, sans tomber dans la moquerie ou l'enchère : comme le travestissement; l'homoparentalité, le yes man du bureau proche du burn-out, l'informaticien pirate, les étudiants largués..

Ce n'est pas un animé mémorable mais il mérite un visionnage attentif : de par son ambiance, on en ressort avec le sourire.

Darling in the FranXX
6.1

Darling in the FranXX (2018)

25 min. Date de première diffusion : 13 janvier 2018 (Japon). 1 saison. Science-fiction, Drame, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 7/10.

Annotation :

( Hiver 2018) - (Printemps 2018)

Un anime confirmant mon amour pour le studio Trigger. Encore une fois on va de surprise en surprise avec un chara design magnifique, une OST sympathique, des personnages attachants et une intrigue prenante.

Certes, on retrouve certains clichés dans les relations adolescentes ( le gros ne finira pas avec la jolie fille..la tsudere de service, le fameux "carré amoureux" avec une dose de yuri qui se raccroche à la fille à lunettes évidemment), du fan service pas forcément utile à certains moments, des combats de robots à la Gundam qui peut rebuter certains, et une sous exploitation de certains personnages secondaires notamment Miku. Le deus ex machina de fin donne un goût assez amère à l’ensemble, l'exécution des thèmes est maladroite au niveau de la temporalité du scénario.

Mais l'ensemble reste magnifique. Il est beau de voir un anime de décrire sans jugement, avec sincérité une relation amoureuse entre Hiro et Zero two : enfin un héros garçon qui pleure, doute, fait des choix entre deux filles et l'assume rapidement, ressent, n'a pas honte de crier " je t'aime". Enfin une héroïne qui prend les devants, séduit, assume sa sexualité sans passer pour la bimbo, qui existe en dehors de sa plastique mais pour son caractère, son histoire et sa combativité et ça fait du bien.

On retrouve les thématiques de l'anime Evangelion : traitant de l'état adolescent, de la menace extraterrestre perçu comme l'intimidation des adultes à obliger les jeunes à se conformer à un mode de vie formatée ( on peut y voir une critique de la société japonaise qui induit de ne pas se lier frontalement à quelqu'un, ni dévoiler ses sentiments dans la sphère privée comme publique), notre place dans la vie, notre désir d'émancipation... ( jusqu'à cette scène final introspection où les deux âmes se rejoignent dans un flash-back pour questionner leurs sentiments intérieurs). Bref cet anime est un coup de cœur qui amène à réconcilier les eux genres masculin et féminins qui sont complémentaires autant qu'ils sont différents, que l'amour revête plusieurs facettes, que le rapprochement physique ou psychique ne doit pas être honte mais c'est une force. L'importance des sentiments pour vivre, s'individualiser.

Je n'aime pas forcément les mechas mais les combats de robots sont vraiment bien amenés, et ne plombent pas le reste de l'histoire. Au contraire, beaucoup de symbolisme qui viennent compléter nos diverses réflexions.

Yu-Gi-Oh! Vrains
6.5

Yu-Gi-Oh! Vrains (2017)

Yū-Gi-Ō Vureinzu

25 min. Date de première diffusion : 10 mai 2017 (Japon). 1 saison. Science-fiction, Fantastique, Animation

Anime (mangas) TV Tokyo

Annotation :

( Automne 2017 - ???)

Cyborg 009 VS Devilman
6

Cyborg 009 VS Devilman (2015)

30 min. Date de première diffusion : 11 novembre 2015. Science-fiction, Fantastique, Animation

Anime (mangas) Netflix

AudreyAnzu a mis 7/10.

Annotation :

(Netfix)

Ce sympathique crossover m'a fait découvrir l'univers de Cyborg 009 que je ne connaissais pas du tout. ça m'a donné envie de m'y plonger un de ses jours car les personnages sont charismatiques et sympathiques.

L'idée est vraiment audacieuse mais j'ai l'impression que les thématiques de 009 et Devilman se rapprochaient qu'une histoire commune semblait être une évidence pour certains scénaristes. L'histoire centrée sur 3 longs épisodes reste intéressante et cohérente dans les enjeux. Il est vrai que l'identité de la série devilman semble sous exploitée ici : pas de sang, ni de combats très épiques, ni de pensée critique-philo-socio-économique.

Le design semble emprunté à 009 et j'aime bien : les dessins, les couleurs et la qualité de l'animation est vraiment excellente.

Food Wars! The Third Plate: Totsuki Train Arc
7.5

Food Wars! The Third Plate: Totsuki Train Arc (2018)

Shokugeki no Souma: San no Sara - Tootsuki Ressha Hen

25 min. Date de première diffusion : 9 avril 2018 (Japon). 1 saison. Shōnen, Comédie, Cuisine

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 8/10.

Annotation :

(Printemps 2018)

Pas grand chose à rajouter : suivant le manga papier, cette nouvelle saison de Food Wars reste toujours aussi sympa à regarder, dans la lignée des deux premières saisons respectant le matériel d'origine. Des combats culinaires de haut voltiges, des personnages attachants et bien mis en valeur, des messages forts et humanistes à travers la vision que chaque protagoniste a de la cuisine. De l'action, du fan service justement dosé, des enjeux très clairs .. bref je prend toujours autant de plaisir à regarder les aventures de Sôma et de sa bande. Un shônem dans la pure tradition du genre mais qui se permet pas mal d'ambitions, mettant en lumière des personnages féminins forts et des "ennemis" crédibles.

Je serais au rendez-vous pour la prochaine tournée qui j'espère arrivera rapidement.

Caligula
4.5

Caligula (2018)

25 min. Date de première diffusion : 8 avril 2018. Science-fiction, Animation, Action

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 5/10.

Annotation :

(Printemps 2018)

Difficile de noter cette série... tant son visionnage était à la fois ennuyant et palpitant.

J'ai mis 5 pour applaudir à la fois la qualité du scénario et de la BO, la psychologie des personnages mais aussi pour sanctionner la maladresse du discours, le graphisme parfois douteux sur certains épisodes et l'impression de s'adresser aux fans du jeu PSVita, support d'origine de Caligula, ce qui apporte de nombreuses incohérences à l'histoire qu'on visionne.

Le découpage maladroit des différents arcs narratifs est insupportable .. on passe d'un épisode riche en symbolisme, avec des personnages au background intéressant qui distille petit à petit les mystères entourant μ, l'idole virtuelle. Et puis s'enchaîne, un épisode qui n'a aucun lien avec le précédent, coupant l'action avec une ellipse de plusieurs jours ou semaines ? les ennemis deviennent d'un coup amis sans comprendre la cause.

Encore une fois , on a la sensation désagréable d'un produit animé sert juste à caresser les joueurs fans dans le sens du poil en adaptant leurs passages "préférés" du jeu en oubliant complètement les spectateurs lambdas (comme moi). Et cette amertume va nous poursuivre jusqu'aux derniers épisodes qui offrent pourtant une fin sublime, aux messages forts sur l'importance de vivre, de se confronter au monde réel malgré les souffrances, les obstacles que la vie nous impose.

On découvre d'un seul bloc ( 5 min chrono) tous les passifs de nos protagonistes respectifs (on a a peine le temps de tout digérer ! ) alors qu'on aurai pu prendre le temps. Après le fait qu'il y a une pléthore de personnages n'aident pas à donner beaucoup de cohérence on se perd parfois dans les noms, donc pouvoir leur donner une place respective c'est difficile on était donc obliger de couper certains passages.. pourtant l'histoire avait des atouts non négligeables pour briller et marquer les esprits.

Bref j'en ressors frustrée mais contente d'avoir pu suivre cette histoire. ça me donne envie de jouer au jeu pour pouvoir profiter d'une immersion plus complète dans cet univers.

Persona 5: The Animation
6.3

Persona 5: The Animation (2018)

25 min. Date de première diffusion : 8 avril 2018 (Japon). Action, Aventure, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 7/10.

Annotation :

(Printemps 2018) - (Été 2018)

N'ayant pas jouer au jeu et découvrant l'univers de Persona via cette série, je juge cette oeuvre comme elle est, sans aucun appui de comparaison.

Pour ma part, le visionnage fut une belle expérience malgré des épisodes assez "remplissage" comme celui de la plage par exemple qui étouffe un peu le rythme par moment. J'ai été prise par cette histoire et la galerie des personnages offrent de belles sous-intrigues permettant d'étoffer leur personnalité, et d’explorer toutes les facettes de l'adolescence voir presque du "jeune adulte".
On peut y voir aussi une certaine rébellion de la jeunesse face à la violence des codes sociaux de la société japonaise et des injustices qu'elle engendre : la réussite scolaire et professionnel à tout prix, le poids des apparences et des rumeurs, l'individualisme cachée derrière un semblant de communauté, l'abus de pouvoirs des adultes et la corruption financière... tout y passe.

Chaque personnage de la bande est vraiment exploité et j'ai apprécié qu'on prenne le temps d'exposer leur histoire quitte à étaler sur 2-3 épisodes ça permet vraiment de s'attacher à eux. J'ai particulièrement aimé celle de Futaba, Yusuke et Makoto. Chacun aura aussi son rôle pour la suite, ce qui crée une vraie continuité dans les épisodes.

Cette histoire de "Persona" représentant les désirs et les refoulements de chaque personne dans le monde réel a un vrai potentiel scénaristique et permet d'ouvrir toute une palette de mondes "mentaux" avec une ambiance propre.

Le graphisme est sympa, j'adore le style employé durant les combats, avec ces encarts finaux en rouge et noir avec chacun une pose correspondant à leur alter-ego.
Gros coup de cœur pour la BO qui manie le Jazz, la J-pop avec une certaine élégance totalement en lien avec l'ambiance de l'univers décrit.

Il est vrai que vu la bande de filles entourant le héros Ren ( notamment la jeune prof qui joue les soubrettes, la journaliste alcoolique ou la joueuse de go) fait figure de harem non assumé et semble être là pour titiller le spectateur d'aller vite jouer au jeu si tu veux "potentiellement" connaître ce perso féminin ce qui est assez gênant.

C'est là le second défaut : l'anime semble vouloir adapter les meilleurs moments du jeu en offrant les scènes fan service, d'actions, thriller ce qui empêche parfois la cohérence du scénario. Ce qui donne un goût amer au visionnage vers la fin car tous les conséquences tombent et les explications sont accéléré

Today's Menu for Emiya Family
7.2

Today's Menu for Emiya Family (2017)

Emiya-san Chi no Kyou no Gohan

15 min. Date de première diffusion : 31 décembre 2017 (Japon). 1 saison. Comédie, Animation

Anime (mangas) MBS

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

(Hiver 2018 - ???)

Je me permets d'émettre un petit avis même si la série est loin d'être finie. les épisodes sortant de manière lente et très espacés on peut quand même élaborer un premier avis subjectif.

Cette petite série de 15min par épisode se présente comme une sitcom légère, avec les personnages de la franchise Fate autour du thème de la cuisine japonaise.
Ne connaissant ni la franchise, ni les personnages, je m'aventure un peu en terrain inconnu mais c'est une petite découverte sympathique.

Certes, je me sens parfois perdu avec les nombreux clins d’œil adressés aux fans de la licence avec l'apparition de certains personnages ou les allusions romantiques de notre héros ( de harem je suppose ?) mais l'aspect ludique des recettes est addictive : de plus, chaque épisode se consacre à un plat particulier et ce qui permet d'esquiver un peu l'aspect fan service de la licence au profit de la petite histoire autour des ingrédients, de la préparation, le plaisir de déguster un plat de l'offrir etc...

L'animation est au top pour ce type de sujet, on a envie de refaire les mêmes plats chez soi, de regarder sur internet ensuite pour voir les bonnes proportions etc.

Bref un petite série sans prétention pour passer le temps et nous faire saliver. Frustrant de voir que les épisodes arrivent très tard car on oublie rapidement de se mettre à jour.

Steins;Gate 0
7.4

Steins;Gate 0 (2018)

25 min. Date de première diffusion : 11 avril 2018 (France). 1 saison. Science-fiction, Thriller, Drame

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 7/10.

Annotation :

(Printemps 2018) - (Eté 2018)

Je ressens un peu de déception sur cette nouvelle saison si je la compare à l'anime Steins;Gates premier du nom, bien que j'ai apprécié de retrouver cette bande de personnages très attachants.

Certes la musique est sympa, le design correct et l'histoire assez bien construite mais on traîne vraiment en longueur par moment et cette ambiance très pesante finie parfois par perdre de l'intérêt à force d'en user pour essayer de tirer les larmes du spectateur ou s'obliger à finir sur un cliffanger à chaque épisode.

Evidemment le changement de ton est justifié : cette saison adapte la ligne d'univers correspondant au choix de Okabe de ne pas sauver Kirisu et d'accepter son impuissance face à la violence des sauts temporels. Le héros perd donc de sa superbe et on a un jeune adulte dépressif, plus que l'ombre de lui-même avec des amis qui tentent bien que mal à lui redonner goût de l'existence.

Le gros point fort de cette suite c'est la place donnée à Mayuri. C'était déjà mon personnage préféré malgré son caractère stéréotypé de fille fragile et kawaii mais ici on lui donne enfin un rôle fort et important à l'intrigue. Son histoire d'amour presque à sens unique envers le héros est d'autant plus tragique et touchante qu'elle se sacrifie pour qu'il puisse retrouver le bonheur.

L'introduction de nouveaux personnages secondaires est assez réussite : j'avais peur que Maho soit une Kirisu bis mais elle arrive à avoir sa propre évolution au contact de la bande et à se démaquer quand même de son aînée de par la métaphore relationnel utilisée via les références de Mozart et de Salieri. Daru aussi arrive à nous toucher à travers son histoire d'amour outrepassant son simple statut de gimmick comique pour un rôle plus actif et mature.

Pour le scénario.. certes ça se savoure correctement bien que les ficelles sont bien difficiles à avaler notamment avec le personnage de Kagari, sorte de double de Kirisu non assumé dont on explique à peine son origine.. et pourquoi la ressemblance physique est si frappante. Les méchants sont très vite repérés ce qui laisse peu de surprise sur le dénouement même sans avoir lu le VN d'origine.
Cependant, les scènes d'actions sont maîtrisées, on assume vraiment le côté dramatique avec des scènes très fortes en émotion, en montrant la mort de plusieurs personnages importants afin de mieux comprendre la souffrance du héros.

Frankenstein Family
5.4

Frankenstein Family (2017)

Shiyan Pin Jiating: Frankenstein Family

Date de première diffusion : octobre 2017 (Chine). 1 saison. Science-fiction, Fantastique, Comédie

Anime (mangas)

Annotation :

(Printemps 2018)

Uma Musume Pretty Derby
6.5

Uma Musume Pretty Derby (2018)

25 min. Date de première diffusion : 2 avril 2018 (Japon). 1 saison. Sport, Animation, Comédie

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

(Printemps 2018)

Un animé fun mélangeant l'univers de la course hippique et des idoles. Rien de bien original, c'est même parfois douteuse de voir que c'est un univers exclusivement féminin, et qui se comporte comme des vrais chevaux dans les premiers épisodes ( notamment la scène avec le plat de carottes ..). Pourtant ce détail est expédié au profil d'une bonne humeur communicative. On se perd pas mal dans cette ribambelle d'héroïnes mais qu'on arrive bien à distinguer des unes des autres, on se plaît à se choisir une "favorite". Evidemment c'est Special Week qui aura le droit à un background plus développée car on découvre cet univers par son regard, mais les autres héroïnes offrent des moments assez touchantes malgré leur rivalité. Plein de bons sentiments sans tomber sans le trop kawaii, j'ai passé un moment sympathique, les chansons sont entraînantes.

Manque d'ambition dans le scénario mais c'est compréhensible. Cette série se veut une sorte de pub pour le jeu mobile d'où est tiré l'univers. Cependant, le chara design est vraiment chouette aussi bien dans les couleurs, que dans les scènes "d'action", on se croit vraiment aux côtés des héroïnes durant leurs courses.

Néanmoins, enfin un animé sportif qui montre une héroïne combative, qui n'a pas un don inné et qui s'entraîne, perd ses courses afin de pouvoir briller c'est rafraîchissant.

Bref, un anime un peu oubliable mais qui divertit bien.

Doreiku: The Animation
5.2

Doreiku: The Animation (2018)

Dorei-ku The Animation

25 min. Date de première diffusion : 13 avril 2018 (Japon). 1 saison. Animation, Épouvante-horreur, Drame

Anime (mangas) BS11

AudreyAnzu a mis 4/10.

Annotation :

(Printemps 2018)

Cet animé est une grosse déception... pourtant le concept était vraiment prenant avec cette histoire d’esclaves asservis par un dispositif futuriste. Presque un symbolisme de la drogue où chaque personne utilise le SCM comme un outil pour affronter leur vie peu satisfaisante.. qui a révélé le pire qu'ils ont au fond d'eux-même.

Même notre héroïne était intéressante dans son caractère et ses inspirations.. mais l’animation douteuse, le rythme de la narration très mal géré qui nous donne l'impression de juste adapter les passages les " plus cools" du manga d'origine pour satisfaire les fans rend le tout très indigeste. Tous les ressorts scénaristiques sont expédiés, les personnages secondaires bien que très intéressants ne sont pas exploitées jusqu'au bout malgré les différentes histoires qui montraient la société japonaise sous un regard bien différent, plongeant les citoyens "non méritants" vers une descente aux enfers, aux marges d'une société bien hypocrite. C'était une vision fraîche à l'encontre de ce qu'on peut souvent idéaliser.

La qualité de l'animation n'aide en rien à se plonger dans l'atmosphère malaisante que nous offre l'histoire : on s'étonne presque de rire devant des scènes qui se veulent être durs. On nous vend aussi comme étant un animé "horrifique-thriller" pourtant on est loin de cette ambiance : aucune tension, aucune peur pour la vie des personnages car avec les nombreux deus-ex machina enlèvent toute crédibilité.

Et cette fin guimauve qui sort de nulle part.. on avait l'impression qu'ils ne savaient plus quoi inventer.

Pourtant les relations dépeintes avaient beaucoup de potentiel. Quel gâchis.. si j'ai l'occasion j'espère lire le manga papier à l'origine de l'histoire pour voir si c'est mieux raconté car je ne peux pas croire qu'avec un concept aussi sympathique tout soit bon à jeter.

Akkun and His Girlfriend
5.7

Akkun and His Girlfriend (2018)

Akkun to Kanojo

05 min. Date de première diffusion : 6 avril 2018 (Japon). Comédie, Animation

Anime (mangas) AT-X

AudreyAnzu a mis 3/10.

Annotation :

(Printemps 2018) - (Été 2018)

Une mini-série humoristique jouant sur les clichés du manga shôjo tout en les détournant. Le format très court des épisodes (tournant dans les 5min, générique inclus) est très frustrant tant qu'on se concentre que sur les gags assez puérils au détriment du développement des personnages et de leurs relations adolescentes alors que c'est le cœur du sujet. Le concept gâche vite son potentiel, et fait tourner en bourrique le spectateur pour une succession de sketchs malaisants.

L'héroïne Non est attachante (bien que très nunuche), on veut encore connaître plus de son histoire, autant son boyfriend Akkun, sorte de Tsundere masculin est vraiment énervant, horripilant. Je comprends la blague de voir cet individu ( et encore...) malmenait sa copine pour faire "rire" et inverser les rôles dans ce type de dynamique mais ce personnage est tout bonnement égoïste, creux et malade psychique... à force voir toujours la même chose je n'ai pas compris l'enjeu de la série.. le couple principal perd vite de son intérêt tellement on se soucie peu de cette relation malsaine au détriment de personnages secondaires qui, pour le coup, tentent de rattraper un peu l'ensemble. On perd notre temps devant une histoire qui nous prend la tête à savoir si enfin Akkun va être capable de dire un seul mot gentille à Non, un j'aime, un geste affectueux... comme si l'héroïne ne le méritait pas et devait subir à vitta eternam ce châtiment.. même pour la blague c'est vraiment malsain comme manière de raconter le quotidien d'un couple de jeunes...

Matsuo et Chiho, bien que stéréotypés eux-aussi ont une vraie évolution dans la série : naissance de sentiments amoureux pour la jeune fille fière et moralisatrice envers son grand-frère qui va découvrir que l'amour ce n'est pas aussi simple, le geek ( même si il garde toujours sa passion) commence à s'ouvrir à des filles dans la réalité en délaissant un peu ses visuals novels. C'est clair qu'on vole pas haut mais le rares scènes qu'on leur attribue sont suffisamment sincères et honnêtes pour qu'on puisse les préférer aux héros principaux.

Bref, avec son final en queue de poisson, des personnages fades et inintéressants, le chara-design et la fluide de l'animation pas si terrible, cette série ne mérite pas vraiment qu'on s'y attarde. Même les adeptes de comédies romantiques ne sont pas aussi combler car on n'a même pas le droit de scène de bisous ou de vrai déclaration... à vous de vous faire votre propre opinion.

Cutie Honey Universe
5

Cutie Honey Universe (2018)

25 min. Date de première diffusion : 8 avril 2018. Science-fiction, Comédie, Animation

Anime (mangas) AT-X

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

(Printemps 2018 - Été 2018)

Kill la Kill
7.4

Kill la Kill (2013)

25 min. Date de première diffusion : 3 octobre 2013 (France). 1 saison. Science-fiction, Comédie, Action

Anime (mangas) MBS

AudreyAnzu a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(Netfix)

Kill la Kill est un anime dont on ne ressort pas avec le même regard sur le monde. Tout y est vraiment classique et original à la fois. Comment décrire cela ? Kill la Kill, c'est d'abord un pitch de fou, à base de bastons à coups de transformation, d'uniformes de combats, d'épée-ciseaux, et de nudistes, mais c'est également des animations de malades, qui vont dans tous les sens, qui bougent partout, et qui démontrent parfaitement la surpuissance quasi-constante des personnages.

Jouant à la fois sur les codes du Shônem et du Seinen, notamment dans les personnages qui font limite figure d'archétypes du nekketsu, avec le trip sur les transformations, et aussi des menaces ultra-puissantes en passant par les explications scientifiques improbables, mais tout ça dépasse largement ce que l'on peut définir de classique, étant donné que les réalisateurs ne semblent se refuser aucun "délire" à la fois dans le visuel ( avec les titres gras en rouge qui annoncent chaque détail important dans l'épisode à la manière des vieux films japonais s'ouvrant sur des chapitres), dans le design qui ont tous un look unique et distinctif, dans l'humour potache et absurde mais intelligent, jouant aussi finement entre comédie décomplexée et histoire assez profonde en jouant sur les symbolismes religieux, la norme sociale, l'uniformité de la pensée, l'ascension sociale par l'argent ou le pouvoir etc..

Une critique à peine déguisée de la société japonaise certes mais qui parle aussi bien aux cultures occidentales de par le message universel que cette série porte sur la tolérance, l'acceptation des différences et la mise en garde sur le fanatisme religieux en autres.

Des personnages très attachants, ayant presque tous droit à un rôle important au sein de l'intrigue ( même les secondaires), qui ont tous un développement psychologique intéressant. La série se permet aussi quelques surprises au niveau du partie pris scénaristique. Rajoutons aussi une bande son au top qui colle parfaitement à chaque séquence.

Un vrai bijou de l'animation psychédélique qui certes ne plaira pas à tous mais qui a le mérite d'apporter un univers frais et original. Moi, j'ai adoré.

Little Witch Academia
7.3

Little Witch Academia (2017)

25 min. Date de première diffusion : 30 juin 2017 (France). 1 saison. Fantastique, Comédie, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(Netfix)

On peut se laisser agréablement surprendre... je m'attendais à un anime classique de type magical girl avec une ambiance bonbon qui ne volerait pas haut et pourtant quelle erreur... rien qu'en rencontrant son héroïne on découvre un univers beaucoup plus riche et mature qui n'y paraît.

Une héroïne plus ou moins compétente qui se retrouve projetée dans un univers qui lui est étranger, possédant un artefact magique qui servira de fil rouge dans une quête liée à l’univers ou elle évolue et d'autres choses encore. Cependant le ton y est majoritairement plus léger sur fond de couleurs chatoyantes et savoureuses.

Yoh Yoshinari et Trigger se sont beaucoup amusé à diluer leurs influences et à disséminer leurs clins d’œil ici et là. Outre le croisement entre Harry Potter (notre bien attachant trio Akko/Lotte/Sucy), Tolkien (le vol de la pierre magique par les dragons) et My Little Pony les amis c’est magique, plusieurs épisodes deviennent aussi divertissant pour les gaffes et autres maladresses de la pourtant non moins passionnée et persévérante Atsuko Kagari/Akko (si on fait abstraction de son obsession parfois lourde de glorifier son idole Shiny Chariot) et de ses amis.


c’est le manque de poids des enjeux qui se fait ressentir dans la deuxième moitié d’animé malgré la présence du fil rouge assez évident. On s’attarde à développer un peu plus l’entourage d’Akko à travers sa quête. Ses amies n'auront le droit qu'à un seul épisode d'exposition ce qui est fort dommage notamment pour Lotte qui avait un gros potentiel.

C'est une série qui nous émerveille autant qu'elle peut être frustrante. On peut enchaîner épisodes géniaux, des moments de grâce où les animateurs font preuve d'une créativité et d'un savoir-faire admirable sur la plupart des épisodes.

L'histoire soulève de nombreux éléments très intéressants sans les exploiter complètement. C'est là le principal défaut. On délaisse les personnages et parfois la continuité de l'histoire préférant s'attarder sur Akko ( et ses situations malchanceuses) qui est parfois une héroïne assez agaçante, qui n'apprend pas de ses erreurs et qui a tendance à crier sans arrêt. Mais les moments Akko/Andrew restent touchants, ajoutant une romance crédible.

Le fil rouge de l'histoire est assez creux : la quête des mots n'est pas très passionnante et la résolution est décevante. Ok, Akko a découvert le monde de la reconstruction de la magie, et après ? Il manquait quelques épisodes pour conclure un peu tout ça.

Magical Girl Site
5.8

Magical Girl Site (2018)

25 min. Date de première diffusion : 7 avril 2018. Épouvante-horreur, Drame, Animation

Anime (mangas) TBS

AudreyAnzu a mis 6/10.

Annotation :

(Printemps 2018)

Dans la lignée des animés s'inspirant de Puella Magi Madoka Magica, cet animé horrifique à suspense reste assez divertissant, abordant des problématiques dures pour chaque magical girl.

J'avais peur que notre héroïne principale Aya soit un poil énervante mais non la série nous donne le temps de st'attacher à elle, à son histoire et ne restera pas passive aux événements bien au contraire. Il faut dire que les points forts de cet animé reste la BO ainsi que les relations entre les personnages. De même la romance Yuri qui s'installe progressivement entre Aya et Asagiri reste crédible et ne prend pas le dessus sur le reste qui joue habilement entre thriller psychologique, jeux d'enquête pour découvrir le mystère autour de la fameuse Tempest et survival apportant son lot d'actions à chaque épisode.

On peut regretter que chaque magical girl n'est pas eu le droit à une introduction plus poussée que nos deux héroïnes principales dans leur exploration psychologique . De même, de par le fait que l'animé soit présent en partie pour faire la pub au manga papier, le scénario est assez rushé : et le final nous laisse clairement sur notre faim distillant des révélations croustillantes mais inachevées.

Les thématiques tels que le deuil, le harcèlement scolaire, violences familiales, l'isolement social, la critique du système patriarcal japonais laissant les plus faibles se suicider pour éviter le déshonneur, .. sont fortes, et nous offrent les scènes les plus touchantes et intéressantes de la série.

Dommage que l'animation ne soit pas à la hauteur : ça reste assez brouillon et ce n'est pas très recherché surtout sur le chara design ou les décors bien qu'ils font tous les deux le job dans l'ensemble. On abuse aussi de l’hémoglobine ainsi que des scènes sexuellement immorales avec aucune explication, ou intérêt pour l'histoire. Juste pour appuyer un côté dark pour trancher avec le côté kawaii des héroïnes... c'est malsain. Ainsi la scène du "viol" du grand frère machiavélique par un autre homme m'a assez gêné .. bien que ça soi sa punition pour avoir tenter de tuer les filles à quoi ça sert au juste? surtout comme scène finale de l'animé ?

Espérons une saison 2 pour connaître le dénouement de cette histoire avec ces héroïnes torturées mais attachantes dans une univers non manichéen appréciable.

Mais cet animé ne restera pas dans les anales du genre de par sa fin décousue,servant juste de promotion au manga et par manque de prise de risque.

Happy Sugar Life
6.1

Happy Sugar Life (2018)

25 min. Date de première diffusion : 14 juillet 2018 (Japon). 1 saison. Épouvante-horreur, Drame, Animation

Anime (mangas) MBS

AudreyAnzu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(Été 2018)

Un animé assez déroutant aussi bien dans sa forme que son propos. Un mélange de genre assez improbable sur le papier ( seinen, horreur, yuri, shojô en autres) mais qui fonctionne plutôt bien grâce à des personnages assez atypiques, un chouette chara design et des réflexions intéressantes.

J'avoue qu'aborder des relations amoureuses entre filles sous l'angle presque "pédophile" sur le coup à quelque chose de très rebutant. J'étais très gênée par ce parti pris au début mais finalement la personnalité attribué à Shio-chan fait presque penser à une adolescente au lieu d'une gamine de 6 ans et arrive à faire abstraction. De même la galerie des personnages tous plus psychopathes les uns que les autres n'aident pas à déceler les qualités cachées de cette série. Il est clair qu'à part Shio-chan qui aura directement la sympathie du spectateur, le reste du casting apportera pas mal de dégoûts par rapport à l'espèce humaine. Aussi bien les filles que les garçons. Mais n'est-ce pas le but de cette oeuvre?

Il est impressionnant comment cette série explore la noirceur du cœur humain dans ses plus profonds retranchements : harcèlement, abus sexuels, abandon, violences domestiques... elle reflète clairement le fait qu'un individu évoluera positivement ou négativement en fonction de l'environnement dans lequel il fut baigné. Avec cette quête sans cesse
d'amour et de bonheur..
Et quitte à en faire trop dans violence des scènes par moment (n'épargnant pas les stéréotypes propres au format animé japonais bien sûr comme la Yandere et son couteau), je trouve que le scénario permet cette double lecture très pertinente.

On aussi droit à un final assez osé sur la forme bien que la dernière scène essaye d'ouvrir les perspectives scénaristiques avec un deus ex machina qu'on aurai pu nous épargner tant que l'issue tragique entre le couple principal était très bien trouvée par rapport à leur développement psychologique. C'est d'ailleurs l'une des forces de cette série: elle réussit malgré tout cet amas explosif et des personnages très clichés à ouvrir une vraie évolution notamment pour nos deux héroïnes principales victimes malgré elles d'une enfance qui les ont conditionnées à la dépression, au rejet de l'autre.

Très étonnant, le fan service (bien que présent) se fait assez léger et on s'attarde plus sur les scènes exprimant les émotions internes des personnages.

Une fable douce-amère que je vous conseille de découvrir pour vivre cette expérience particulière

Grand Blue Dreaming
7.3

Grand Blue Dreaming (2018)

25 min. Date de première diffusion : 14 juillet 2018 (Japon). 1 saison. Comédie, Animation, Action

Anime (mangas) MBS

Annotation :

(Été 2018)

Island
4.8

Island (2018)

25 min. Date de première diffusion : 1 juillet 2018 (Japon). 1 saison. Science-fiction, Drame, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

AudreyAnzu a mis 7/10.

Annotation :

(Été 2018)

Plutôt une bonne surprise ! Je m'attendais à un autre animé fanservice-harem mais il n'en est rien. Bien qu'il joue habilement sur ces codes du genre, Island insuffle un scénario intelligent et construit avec des personnages assez attachants. Bien qu'on retrouve les clichés féminins avec la tsundere, la fille-enfant perverse en autres chacun a un développement finement amené dans la première partie de l'animé. Le héros montre vite sa préférence ce qui élimine vite les "rivalités" entre filles pour laisser place à des relations beaucoup plus saines et intéressantes. Le design est vraiment beau et la OST est sympathique.

Quelques petits rebondissements assez inattendus, on peut vite résoudre le mystère de la légende qui entoure l'île, mais finalement le scénario permet à chaque personnage ( même les plus discrets) d'être sur le devant de la scène et d'offrir une vraie histoire romantique avec un aspect SF bien expliqué et plausible dans l'univers qui nous est décrit. Enfin un récit sur le voyage dans le temps qui reste compréhensible et qui ne veut pas perdre exprès le spectateur pour se croire intelligent.

Difficile de pas trop en dire sans révéler le pitch final, mais sa résolution permet une fin moins convenu.

ça conforte mon envie de découvrir le visual novel d'origine de cette adaptation car on ne peut pas s'empêcher d'être assez frustrer que certains sous-arcs narratifs soient laissés de coté en raison du nombre limité d'épisodes. J'aurai voulu que la 2nd partie de l'animé centrée sur la Rimme et le Setsuna du passé soit plus approfondie.

De même que le héros endosse malgré lui, un rôle de Mary Sue qui empêche parfois le spectateur de s'engager vraiment émotionnellement dans les scènes les plus fortes de l'histoire car on est vite rattraper par un petit coup de pouce du destin qui annule les conséquences de l'épisode précédent. Et parfois à nuire à la cohérence du cheminement psychologiquement des personnages, on perd un peu ce côté mature et mystérieux.

Une petite découverte savoureuse, je conseille cette série aux amateurs du genre romantique-fantastique et de slice life.

Seven Senses of the Re'Union
4.6

Seven Senses of the Re'Union (2018)

Shichisei no Subaru

25 min. Date de première diffusion : 6 juillet 2018 (Japon). 1 saison. Fantastique, Animation, Action

Anime (mangas) TBS

AudreyAnzu a mis 4/10.

Annotation :

(Été 2018)

Énormément embêtée pour noter cet animé tellement que je suis frustrée du visionnage...

Je me suis finalement résignée à lui mettre juste en-dessous de la moyenne pour reconnaître la qualité de l'animation avec des chara design sympathiques, et pour le personnage de Satsuki qui est un minimum attachante et qui est la seule à connaître un véritable développement sur ces 12 épisodes. Malheureusement ce genre d'héroïne combative, qui se remet en question est vraiment maltraitée dans ce type de production et la pauvre n'échappe pas à la règle.

Le reste.. presque rien à sauver malheureusement malgré un pitch de départ sympathique. Un mélange entre l'univers virtuel de Sword online et AnoHana pour l'aspect slice of life/romance.

Le premier gros soucis vient du couple principal : Haruto et Asahi sont les parfaits archétypes du genre avec le héros tête brûlé, immature et "mary sue" et l'héroïne timide,petite princesse, secrètement amoureuse de lui depuis l'enfance. ça sonne creux et déjà-vu. On a même droit au fameux épisode de la plage et du bal qui restent totalement hors sujet par rapport à l'ambiance instaurée auparavant mais on s'en fiche... c'est juste un prétexte pour faire mijoter le spectateur sur l'issue des triangles voir des rectangles amoureux..

Le manque de surprises dans le développement de leur romance nous fait bailler , le pseudo mystère sur le retour improbable d'Asahi censée être morte n'est jamais résolu ( même pas d'indices pour tenter de l'expliquer), l'impact du monde virtuel sur le psychisme des héros dans le monde réel est inexistant ou presque... Avec des bases aussi fragiles comment raconter une histoire sincère et intéressante ?

Le reste de la bande aurait pu rattraper le tout mais leur manque de présence à l'écran font d'eux des éléments du décor parfaitement inutiles à l'intrigue (notamment la dernière héroïne de la bande qui fait apparaître les monstres possède à peine 2 épisodes pour elle.. et encore pour jouer la fausse " antagoniste" pour insister sur le drama romantique encore une fois)

L'intrigue ne va nulle part, est d'une superficialité absolue malgré des thématiques sur le deuil, l'acceptation de grandir qu'on aurai pu exploiter au-delà du 1er épisode. Non.. au contraire on fait régresser les héros pour les maintenir dans un état d'immaturité d'enfant de 6 ans ( alors qu'ils sont censés être des adolescents) avec leurs problèmes qui sont régler par des deus-ex machina.

AudreyAnzu

Liste de

Liste vue 1.6K fois

4