Cover Journal de Bord 2020

Journal de Bord 2020

"Je me réserve le droit d'être un passionné. Aussi naïf et fou que je puisse paraître aux yeux des autres. Aussi longtemps que le flux de ma passion fluctue, j'essayerai de tenir bon. Aussi longtemps que l'on parlera de moi, j'essayerai d'avancer selon mes convictions, sans compromission. Aussi ...

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61 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a 5 mois

Retour vers le futur
7.9

Retour vers le futur (1985)

Back to the Future

1 h 56 min. Sortie : 30 octobre 1985 (France). Comédie, Science-fiction

Film de Robert Zemeckis

Housecoat a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

1er Janvier

Bien que considéré comme un véritable chef-d'oeuvre, Retour vers le futur a vu son succès se retourner contre lui. Des atouts tels que la légendaire DeLorean et le surjeu de Christopher Lloyd en iconique Doc Brown ont pris le pas sur tout les éléments triviaux qui insufflent pourtant toute la vie de l'ensemble. La première pierre du film qu'ont posé Robert Zemeckis et Bob Gale était la relation difficile entre deux générations séparées par deux époques différentes, ce qui explique son succès démentiel mais surtout la réceptivité du public, toutes tranches d'âges confondues. L'idée géniale qu'ont eu les conteurs derrière ce simple concept a été de souligner l'impétuosité de la jeunesse actuelle pour la confronter à la jeunesse l'ayant précédée. En se retrouvant dans un environnement totalement étranger pour lui, le héros ne peut que s'accrocher aux ancrages qui lui sont familiers et apprendre à enfin considérer ses parents autrement que comme des poids, plutôt comme des adultes qui ont vécu leur jeunesse comme lui, une base qui le force à devoir endosser leur rôle en les guidant pour assurer son existence. A cette fin, Zemeckis ne se laissera pas influencer par le réalisme et aura l'idée brillante de créer toutes sortes de coïncidences articulés de façons à créer des situations à la fois ordinaires et rocambolesques nourrissant toujours plus l'aura et les enjeux de cette incursion dans le passé. Retour vers le futur est un film bien plus complexe qu'il n'y paraît. Il pousse à devoir comprendre le passé pour mieux se tourner vers l'avenir. Un message à réhabiliter au même titre que ce chef-d'oeuvre d'écriture et de vivacité.

Retour vers le futur 2
7.6

Retour vers le futur 2 (1989)

Back to the Future Part II

1 h 48 min. Sortie : 20 décembre 1989 (France). Comédie, Science-fiction, Aventure

Film de Robert Zemeckis

Housecoat a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

2 Janvier

Nous les avions quitté quatre ans après un cliffangher qui, de base, ne devait être qu'une simple blague, nous les retrouvons exactement là où Robert Zemeckis les a laissé pour une nouvelle aventure. Si la suite ne tarde pas à séduire grâce à ses avancées techniques, n'importe quel spectateur pourrait prendre peur devant la première partie qui semblait partir pour faire une redite du premier film avec la transposition des mêmes événements dans une époque différente comme seule gage de nouveauté (toute la mission qui refait à une autre sauce la rencontre dans le dinner et la poursuite en skate-board). Mais une fois cette formalité passée, Gale et Zemeckis ont l'idée brillante de redistribuer les cartes dans chaque péripéties qui suivra. A commencer par le spectateur témoin de l'impasse dans laquelle est toujours enfermée la famille de Marty dans le futur (qui initiera son arc dans le diptyque) jusqu'à voir l'intéressé détruire tous les efforts qu'il a fourni pour améliorer les acquis du film précédent dans un présent apocalyptique. Cette deuxième partie pousse son concept plus loin tout en créant d'avantages d'enjeux à chaque voyages (le retour en 1955 semblant être un retour aux sources d'un autre point de vue mais tout aussi risqué à raison de ne pas impunément toucher le premier film) et se termine de la façon la plus glaçante et appropriée qui soit pour véritablement conclure le voyage de nos héros dans le troisième film...

Retour vers le futur 3
7

Retour vers le futur 3 (1990)

Back to the Future Part III

1 h 58 min. Sortie : 18 juillet 1990 (France). Comédie, Science-fiction, Aventure

Film de Robert Zemeckis

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

3 Janvier

Si le premier Retour vers le futur était un film unique, les seconde et troisième parties ont été conçus comme un diptyque poussant toujours plus loin notre duo à réparer leurs erreurs éloignant toujours plus l'espoir de rentrer chez eux. Alors que le deuxième volet poussait nos héros à marcher sur des œufs, Zemeckis et Gale proposent une bouffée d'air frais en les plaçant dans le grand Ouest Américain, aéré et plus lointain mais encore plus inhospitalier que les précédentes époques visitées. L'époque est surtout parfaite car sa situation leur permet de maintenir une relative proximité avec le futur mais aussi d'avoir une plus grande fenêtre d'actions après les enchevêtrement temporels qui fermaient de plus en plus de portes. Largement utile pour créer toutes sortes de situations dramatiques, comiques et souvent bénéfiques en étant immuablement connectées aux premiers films tout en se suffisant à lui-même. Mais cela a aussi ses faiblesses. En évitant de frôler d'aussi près les paradoxes comme l'ont fait les deux précédents, le troisième se retrouve à devoir céder à des facilités scénaristiques souvent grossières pour maintenir sa ligne directrice et à des arcs de personnages moins profonds que ce que le film originel avait osé, les enjeux en sont aussi moins prenants. Tout ce qui avait été initié à partir de la deuxième partie ne pouvait mener qu'à un prix à payer pour avoir à ce point triché avec le continuum espace-temps, une séquence finale signifiante mais trop courte qui n'atteint pas l'effet escompté, rapidement gâchée par un happy end général qui diminue sérieusement l'impact de tout ce qu'on a pu voir. Cependant, la conclusion reste satisfaisante et elle est toujours maniée d'une main de maître, un maître qui aura mis-en-scène trois perles nostalgiques et générationnels.

Les Enfants du temps
6.8

Les Enfants du temps (2019)

Tenki no Ko

1 h 54 min. Sortie : 8 janvier 2020 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Makoto Shinkai

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

3 Janvier

Ce qui a le plus réussit à Makoto Shinkai est d'avoir mis de côté la contemplation naturaliste pour consacrer tous ses efforts aux rapports humains. Ce qui a fonctionné avec Your Name fonctionne pleinement avec son dernier film qui confirme définitivement le talent du réalisateur. Bien qu'en mixant le plus de genres possibles, il maintient un fil conducteur avec la relation de ses deux adolescents tentant de se faire une place dans la société tout en restant fermement exclus du système, faisant fi de ses contraintes et s'exposant à ses dangers les plus pervers. Le drame social se mêle au fantastique de façon fusionnelle, les protagonistes exploitent financièrement une magie bénéfique pour les humains mais dont ils payent peu à peu le prix sans pouvoir échapper à l'inéluctabilité des lois de la nature, retranscrite avec une animation nette qui fait ressortir toute sa puissance et son impact cataclysmique. La troisième partie judicieusement floue laisse au spectateur son propre point de vue sur l'intégrité morale et humaine qu'ont fait tous les protagonistes pour en arriver au résultat final, ambigue mais très fort. Aussi riche que ne le laissait espérer la suite de sa carrière.

Les Tontons flingueurs
7.7

Les Tontons flingueurs (1963)

1 h 45 min. Sortie : 27 novembre 1963 (France). Comédie, Action, Policier

Film de Georges Lautner

Housecoat a mis 7/10.

Annotation :

5 Janvier

Comédie rendue culte par les textes de Michel Audiard et par le rassemblement de comédiens hautement qualifié pour les sortir, Les Tontons flingueurs est un tel monument du cinéma Français que ça serait un crime d'en dire du mal...Georges Lautner fait preuve d'un sens rythmique approprié pour permettre aux dialogues de créer un décalage entre les complots de gangsters et la mission de Lino Ventura de maintenir la jeune fille dans une bulle de sécurité, le forçant à jouer le papa gâteaux avec ses méthodes peu orthodoxes. Le contraste entre les deux intrigues est telle qu'aucune scène de l'un ne peut se détacher du ridicule de l'autre. C'est une bonne source de situations cocasses mais aussi d'embêtements. Les Tontons flingueurs se résumant trop souvent à des prétextes pour déblatérer ses répliques, les deux arcs sont souriants mais ne gagnent jamais en sérieux pour que les enjeux puissent nourrir l'ensemble, la fin est dès lors trop expédiée pour susciter la moindre réaction. Le postulat de base promettait bien plus d'idées pour accompagner les punchlines d'Audiard qui en deviennent presque plats, leurs répartitions étant trop soutenues pour créer un relief. Souriant mais ça n'explose pas.

Indiscret
6.1

Indiscret (1958)

Indiscreet

1 h 40 min. Sortie : 22 octobre 1958 (France). Comédie romantique

Film de Stanley Donen

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

6 Janvier

Ce qui paraissait être un sérieux handicap s'est transformé en une véritable mine d'or quand un réalisateur suffisamment inventif comme Stanley Donen trouve un moyen de contourner les conventions et gruger la censure. Devant l'impossibilité d'aller trop loin dans la représentation picturale de son couple bâti sur un mensonge insidieux, Donen exploite des outils ingénieux et, à juste titre, très plaisants. D'un split-screen pour filmer ses deux acteurs principaux comme si ils partageaient la même passion dans la même couche jusqu'aux tensions sexuels suggérées ou interrompus, Donen rend cette histoire encore plus stimulante que si il avait toute la latitude désirée tant la tromperie salit subitement l'âme des deux amoureux et amplifie tout le mordant de la relation. Chaque scène commune se dote d'un voile les rendant à la fois belle et tendue, Bergman et Grant s'aiment d'un amour passionnément illustré (toujours serrés l'un à l'autre) mais sont toujours éloignés par l'envers de leurs histoires. Pour le reste, le texte et le don du directeur à les mettre en image suffisent à provoquer l'hilarité, surtout dans les dernières secondes. Mention spéciale à Cary Grant qui nous avait caché ses talents de danseur.

https://youtu.be/o8ZL_BQUi8o?t=96

Safety Not Guaranteed
6.3

Safety Not Guaranteed (2012)

1 h 26 min. Sortie : 8 juin 2012 (États-Unis). Comédie, Drame, Science-fiction

Film de Colin Trevorrow

Housecoat a mis 5/10.

Annotation :

7 Janvier

Le pourquoi du comment Colin Trevorrow a pu bondir d'un seul film indépendant à une franchise de blockbusters aussi énorme que Jurassic Park est un véritable mystère que son premier film ne fait qu'épaissir. Si on passe sur la rapidité absurde avec laquelle il expédie le background de son héroïne, il y a néanmoins de l'idée pour définir avec sensibilité la direction vers laquelle son histoire veut partir. Baser l'évolution de ses personnages sur l'absurdité de pouvoir voyager dans le temps est une prémisse surprenamment poétique pour les confronter à l'impossibilité de pouvoir rattraper le temps perdu. Leurs échangent teintés d'une nostalgie désabusée rend presque souhaité la possibilité de pouvoir remonter dans le passé, le doute pointe même le bout de son nez sur la réalité d'une telle hypothèse. Une amertume qui aurait trouvé un aboutissement difficile mais appropriée pour tout le monde...jusqu'à ce que la dernière partie ne fiche tout en l'air en ayant, au passage, fracassé la suspension consentie d'incrédulité. Quelque chose qui aurait pu mieux passer si le script ne faisait pas le minimum et si le réalisateur était inventif et ambitieux. Bon, au moins il y a eu un caméo de Kristen Bell, pour ma part, c'est suffisant pour m'acheter.

L'Adieu
6.9

L'Adieu (2019)

The Farewell

1 h 40 min. Sortie : 8 janvier 2020 (France). Comédie dramatique

Film de Lulu Wang

Housecoat a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

8 Janvier

Critique disponible

Petit Paysan
7

Petit Paysan (2017)

1 h 30 min. Sortie : 30 août 2017. Drame

Film de Hubert Charuel

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

13 Janvier

The Book of Henry
6.3

The Book of Henry (2017)

1 h 45 min. Sortie : 24 octobre 2017 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Colin Trevorrow

Housecoat a mis 7/10.

Annotation :

15 Janvier

Le Nouveau Monde
6.7

Le Nouveau Monde (2005)

The New World

2 h 15 min. Sortie : 15 février 2006 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Terrence Malick

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

19 Janvier

1917
7.6

1917 (2019)

1 h 59 min. Sortie : 15 janvier 2020 (France). Drame, Guerre

Film de Sam Mendes

Housecoat a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

21 Janvier

Critique disponible

Jojo Rabbit
7.1

Jojo Rabbit (2019)

1 h 48 min. Sortie : 29 janvier 2020 (France). Comédie, Drame, Guerre

Film de Taika Waititi

Housecoat a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

29 Janvier

Critique disponible

Fenêtre sur cour
8.1

Fenêtre sur cour (1954)

Rear Window

1 h 52 min. Sortie : 1 avril 1955 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

2 Février

Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn)
5.1

Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn) (2020)

Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn)

1 h 49 min. Sortie : 5 février 2020 (France). Action, Aventure, Policier

Film de Cathy Yan

Housecoat a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

5 Février

Critique disponible

The Gentlemen
7.1

The Gentlemen (2019)

1 h 53 min. Sortie : 5 février 2020 (France). Action, Comédie, Gangster

Film de Guy Ritchie

Housecoat a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

7 Février

C'est après une longue période jonchée de blockbusters que Guy Ritchie revient vers sa matière première avec The Gentlemen qui marque à la fois un retour aux sources et un vent d'air frais dans sa filmographie, plus pour la famine créative qu'il traîne derrière-lui depuis dix ans que pour un renouvellement, mais le dépaysement est là. Son évolution se fait sentir depuis ses premiers succès. Fini les petits gangsters des bas-fonds, place à une criminalité embourgeoisée. Ritchie opte pour une ambiance plus classieuse et actuelle, certes révélatrice de sa prétention mais démontre chez lui aussi un assagissement bienvenu. Les dialogues et les coups bas ont plus de poids que la force brute et les enjeux sont plus concrets, financièrement plus grands et personnellement plus importants. Son style tonitruant dynamisant les échanges commerciaux laisse de la place à plus d'idées inventives pour accompagner les dialogues qui n'ont jamais autant eu leur place qu'ici, dans un enchevêtrement de scènes explicatives focalisant enfin l'attention sur les relations humaines interprétées par un casting en or bénéficiant de toute la latitude nécessaire. On lui reprochera le fait qu'il doive nécessairement revenir en arrière pour enfin reprendre ses marques, et sa manie encore un peu soûlante de jouer avec le spectateur, mais The Gentlemen n'a pas à rougir à ce qui a fait la bonne réputation de Guy Ritchie à ses débuts. Ne réinvente rien mais annonciateur d'une probable maturité.

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.1 - Crime et châtiment
6.5

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.1 - Crime et châtiment (2019)

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.1 - Tsumi to Bachi

1 h. Sortie : 27 février 2020 (France). Action, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Naoyoshi Shiotani

Housecoat a mis 7/10.

Annotation :

8 Février

Le temps s'est fait long avant le retour de Psycho-Pass à l'écran. Trois long-métrages furent réalisés afin de poursuivre l'aventure, la trilogie Sinners of the System qui n'a de trilogie que de nom, car si l'intention est là, les moyens ne le sont pas. L'animation statique identique aux épisodes de la série et le focus placé sur des personnages habituellement secondaires ne laissent aucun doute sur l'identité téléfilmesque de Case.1. Tout n'est pas à jeter, son rythme lent est compensé par plusieurs atouts majeurs. Le changement de cadre totalement inhospitalier pour les Exécuteurs, en plus d'être dépaysant, nous permet d'explorer une nouvelle facette du Système Sybil poussée jusqu'à une nouvelle perversion. Le second atout, et pas des moindres, était des plus risqués mais parfaitement exécuté: l'Inspecteur Shimotsuki. Elle qui était le point faible de la deuxième saison, cette dernière trouve enfin l'occasion de prouver toute son efficacité de gardienne du système et d'enfin obtenir l'approbation du spectateur. Un exploit digne d'intérêt, le film ayant réussit sans trahir l'adoration aveugle du personnage envers le système belliqueux qu'elle défend, elle n'a pas à trahir sa vision, juste de s'en accommoder. Inespéré au vu des poids que se trimballait le film juste avant.

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.2 - First Guardian
6.8

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.2 - First Guardian (2019)

1 h. Sortie : 15 février 2019 (Japon). Action, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Naoyoshi Shiotani

Housecoat a mis 5/10.

Annotation :

8 Février

Si Case.1 a su tirer son épingle du jeu en exploitant des éléments disposant déjà d'un peu de matière, Case.2 se retrouve d'entrée de jeu désarmé. En voulant combler le vide caractéristique d'un de ses personnages laissé par la saison 2, ce second (télé)film n'a d'autre choix que d'être un interminable flashback centré sur l'une des parties les plus osef de la licence. Voir comment fonctionnent les forces armées au sein de cet univers aurait pu être intéressant mais rien ne captive, le Système Sybil n'ayant rien à voir avec l'histoire et les explications trop brèves ne font que rendre confus la situation géopolitique du pays par rapport au reste du monde. Comme si il avait conscience de son manque d'intérêt en tant que film intermédiaire, First Guardian cède au fan-service, même si l'effet nostalgique de découvrir l'équipe avant l'arrive de Tsunemori se ressent. Un aveu d'échec quand on constate que ces films conçus pour explorer les personnages introduits dans la deuxième saison doivent reposer sur les anciens. En tout cas, cela confirme la raison de l'existence de cette trilogie.

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.3 - Onshuu no Kanata ni
7

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.3 - Onshuu no Kanata ni (2019)

Psycho-Pass: Sinners of the System Case.3 - Onshuu no Kanata ni

1 h 10 min. Sortie : 8 mars 2019 (Japon). Action, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Naoyoshi Shiotani

Housecoat a mis 6/10.

Annotation :

8 Février

Case.3 met en exergue une question que l'on a toujours eu peur de se poser sur la licence Psycho-Pass: si l'histoire ne se concentre plus sur les fondements du système dystopique, que reste-il ? Onshuu no Kanata ni sort complètement des sentiers battus pour explorer l'univers en dehors du Système Sybil à travers les yeux de notre regretté Kogami devenu un fugitif. Le cadre est très bien choisi pour être témoin de l'aisance avec laquelle l'ancien détective évolue dans un environnement instable. Sa personnalité se reflète chez son entourage et la région qu'ils habitent, se cherchant tellement désespérément une structure qu'ils s'apprêtent à se vendre au premier venu promettant un semblant de civilisation. Alors oui, c'est très intéressant mais on en fait rapidement le tour. Sans l'élément crucial de Psycho-Pass, les dialogues introspectifs prennent toute la place et deviennent lassants en attendant que les protagonistes passent à l'action. Le changement de décors rend encore plus voyant les faiblesses de l'animation (les CGI dégueulasses) et le spectateur tombe à bout de souffle devant un film qui aurait facilement pu se délester de vingt minutes. Mais le contenu est là et façonne un pont rempli de promesses pour la troisième saison de la série. Trois films inégaux, le format n'était peut-être pas adapté.

Règlement de comptes à O.K. Corral
7.1

Règlement de comptes à O.K. Corral (1957)

Gunfight at the O.K. Corral

2 h 02 min. Sortie : 16 octobre 1957 (France). Drame, Western

Film de John Sturges

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

9 Février

Uncut Gems
6.9

Uncut Gems (2019)

2 h 15 min. Sortie : 31 janvier 2020 (France). Thriller, Drame

Film de Josh Safdie et Benny Safdie

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

11 Février

Les Frères Safdie ont démontré avec Uncut Gems une maîtrise parfaite de descente aux enfers. Bénéficiant d'une intrigue adéquate pour détourner son talent comique (son image populaire l'aidant aussi un peu), Adam Sandler devient devant la caméra des réalisateurs un pathétique perdant pressé de tous les côtés par ses décisions et son entourage mais devenant véritablement iconique par son obstination à répéter ses conneries, perdant constamment ce qu'il gagne et peinant cruellement à conserver le peu de gain qu'il acquiert, suffisant pour vivre mais insuffisant pour exister. L'itération de ses échecs ne perd jamais de souffle jusqu'à ce qu'on en vienne à espérer à chaque fois qu'il puisse s'en sortir, de ses sales combines comme des disputes étouffantes dans lesquelles sa voix se perd au milieu des autres. Si la gemme représente le succès, elle symbolise aussi le cannibalisme des individus prêts à s'entre-dévorer pour lui aux dépends des autres, du grand art.

Le Cas Richard Jewell
7

Le Cas Richard Jewell (2019)

Richard Jewell

2 h 11 min. Sortie : 19 février 2020 (France). Biopic, Drame, Policier

Film de Clint Eastwood

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19 Février

L'Appel de la forêt
5.8

L'Appel de la forêt (2020)

The Call of the Wild

1 h 40 min. Sortie : 19 février 2020 (France). Aventure, Drame

Film de Chris Sanders

Housecoat a mis 7/10.

Annotation :

22 Février

Sans faire d'éloge ou de critique, le rachat de la Fox par Disney est arrivé juste à temps pour remettre ce film à sa place. L'Appel de la forêt n'ayant rien à envier aux films de la compagnie aux grandes oreilles, dans leur ton, dans leur imagerie mais surtout dans leur édulcoration. Sans surprise, comme pratiquement tous ses pairs se lançant pour la première fois dans la mise-en-scène en prise de vues réelles, Sanders se laisse influencer par une forme enjouée et un budget démesuré apportant tant une imagerie agréable que limitant le potentiel de son histoire, le tout ressemblant à un dessin-animé en live-action. Son chien héroïque et numérique en est le premier reflet, détournant constamment l'attention du film par son apparence irréaliste mais premier vecteur d'attachement par ses gestes et ses regards que seule cette technique pouvait permettre. Malgré une première partie trop artificielle jonchée de péripéties au montage approximatif, les véritables intentions de Sanders se révèlent quand l'exploration vers les terres inexplorées avec Harrison Ford commence. Nous montrant deux personnages laissant tout derrière eux pour une vie plus simple et loin d'un mode de vie ostentatoire, les effets techniques s'effaçant de plus en plus vers un monde idéal entièrement naturel. Très lacunaire mais intéressant.

Rain Man
7.4

Rain Man (1988)

2 h 13 min. Sortie : 15 mars 1989 (France). Comédie dramatique, Road movie

Film de Barry Levinson

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

23 Février

En avant
6.8

En avant (2020)

Onward

1 h 42 min. Sortie : 4 mars 2020 (France). Animation, Comédie, Aventure

Long-métrage d'animation de Dan Scanlon

Housecoat a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

1er Mars

Critique disponible

Butch Cassidy et le Kid
7.8

Butch Cassidy et le Kid (1969)

Butch Cassidy and the Sundance Kid

1 h 50 min. Sortie : 6 février 1970 (France). Biopic, Western

Film de George Roy Hill

Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

2 Mars

Les Schtroumpfs et le Village perdu
5.2

Les Schtroumpfs et le Village perdu (2017)

Smurfs: The Lost Village

1 h 35 min. Sortie : 5 avril 2017 (France). Comédie, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Kelly Asbury

Housecoat a mis 3/10.

Annotation :

3 Mars

J'y ai cru et je n'aurai pas dû. Les Schtroumpfs n'auront décidément jamais la rédemption souhaitée. Le retour aux sources vers une animation plus proche des designs de la bande-dessinés n'auront rassuré que sur le plan graphique, les pires tares du studio ayant été conservés. Chansons dégueux intrusives, rythme agaçant et humour convenu pour les moins de six ans sont toujours au programme pour réduire Les Schtroumpfs à un banal produit animé. Où est passé la satyre ? Pourquoi perdre une heure entière avec des péripéties inutiles ? Pourquoi le film n'exploite pas une seule fois le potentiel narratif qu'apporte un village de Schtroumpfs femelles ? Quelle soutien apporte-elles dans l'histoire ? Le film s'en fiche et ne s'embarrasse de rien, aucun bon moment n'est pas interrompu, aucun choix n'est permit, tout est conçu de manière à endormir l'attention des gamins pendant 1h30. C'est irritant, c'est hystérique et comble de l'ironie, c'est quand même chiant. Et j'ai décroché quand Gargamel a sorti un gruyère de son calbut...

Dernier train pour Busan
7.2

Dernier train pour Busan (2016)

Busanhaeng

1 h 58 min. Sortie : 17 août 2016 (France). Action, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Yeon Sang-Ho

Housecoat a mis 8/10.

Annotation :

4 Mars

A la fois une oeuvre exemplaire et un renouveau bienvenu pour le sous-genre. Dernier Train pour Busan pêche pour son introduction mais enchaîne l'excellence dans son exécution une fois les zombies embarqués. Yeon Sang-ho alterne équitablement les phases d'actions et les phases de repos sans jamais laisser le statu-quoi se maintenir, pas une seule étape ne peut se traverser sans que les personnages où les figurants ne se fassent déchiqueter par les infectés (virtuellement invincibles) ou par leurs propres terreurs. L'écriture rend à la fois consistante la simplicité du sous-texte social et la progression des mentalités dans les situations à vif, réussissant l'exploit de faire fusionner les deux. Le réalisateur déborde d'idées pour exploiter au maximum les fonctionnalités de son décors, un simple train étroit regorge de possibilités pour amplifier la tension qu'il emploi avec beaucoup d'aisances, mais sa meilleure idée sera de se servir du danger comme catalyseur pour pousser ses survivants vers le bien ou le mal, le combat pour la survie pouvant facilement passer du massacre au moment de bravoure. Je retiendrai particulièrement ce film pour avoir osé ne faire aucun compromis sur l'importance de la bonté dans la balance à l'heure où les films d'horreur préfèrent jouer la carte du cynisme. Généreux et spectaculaire.

La Belle Saison
6.5

La Belle Saison (2015)

1 h 45 min. Sortie : 19 août 2015. Drame, Romance

Film de Catherine Corsini

Housecoat a mis 5/10.

Annotation :

4 Mars

Ricky Bobby, roi du circuit
6.4

Ricky Bobby, roi du circuit (2006)

Talladega Nights : The Ballad of Ricky Bobby

1 h 45 min. Sortie : 6 juin 2007 (France). Comédie, Sport

Film de Adam McKay

Housecoat a mis 3/10.

Annotation :

5 Mars

Housecoat

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