Journal intime d'un lecteur de BD-Mangas : année 2017

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Tome 7 (lu le 02/01/2017) : 9/10

Pour cette première lecture de l'année, la barre est placée très haut. Mais ça n'a pas été une surprise du tout étant donné que les 6 tomes précédents étaient déjà du même tonneau, à tel point que la série est tout bonnement ma série préférée parmi celles actuellement en cours en France (aux côté du Pavillon des Hommes et de Dorohedoro).

On retrouve dans ce tome la sensibilité et justesse qui sont la marque de fabrique de la série depuis ses débuts. Loin d'être statiques, les personnages ont toujours évolués au gré des tomes et on note une évolution encore plus forte dans ce tome 6.

Véritablement indispensable à mes yeux.
Entre Banana Fish et ce Kamakura Diary, Akemi Yoshida est incontestablement une conteuse de génie.

Probabilité de lire le tome 8 : 100%

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Tome 18 (lu le 04/01/2017) : 8/10

Encore un excellent tome !
Toujours dans la lignée des précédents, ce tome est riche en révélations étant donné qu'il comporte la révélation tant attendue qui avait été teasée depuis le début de l'arc en cours.
En bref, une première moitié géniale car qui continue de creuser le scénario et le background du manga et une seconde partie plutôt bien remplie de l'action si furieuse propre aux mangas de Fujita.

Décidément, c'est bien là l'un de mes shônen d'action préféré !
J'ai hâte de voir comment l'auteur va construire la suite de son récit, d'autant plus qu'il reste encore un bon nombre de tomes à publier.

Probabilité de lire le tome 19 : 100%

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Tome 12 (lu le 05/01/2017) : 6/10

Quasi 1 an après la grosse déception des médiocres tomes 10 et 11 de cette série, j'espérais que ce tome ci (publié 11 ans après le tome précédent) renouait avec la douceur parfois tragique parfois pleine d'espoir des premiers tomes de cette belle série.

Et bien non. Si, le sujet redevient plus intéressant que la sorte de thriller médiocre que représentaient les 2 tomes précédents, si on retrouve le Tibet et l'aspect politique et social des premiers tomes, je n'ai pas su au final être intéressé par cette histoire qui m'a parue bordélique tout du long et qui ne s'est éclaircie que sur la toute fin (heureusement d’ailleurs).
Quel bordel entre les lieux et les noms, j'ai été clairement paumé même si quelques personnages comme la colonel Lan m'ont intéressés même si absolument pas creusés.

Ce tome 12 est donc le dernier tome du 4e tome intégral. Je n’achèterai pas le suivant et préfère garder en tête les excellents moments des tomes précédents.
Les tomes 1 à 7 sont excellents, n'hésitez pas à vous pencher dessus.

Probabilité de lire le tome 3 : 5%

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Tome 1 (lu le 05/01/2017) : 8/10+ Coup de coeur

Je suis un fan éperdu de Lupus (et Pillules Bleues aussi dans un autre genre). Alors pourquoi j'ai attendu tant de temps pour attaquer Aâma?
Bonne question ! En tout cas, j'ai pris le tome 1 un peu par hasard sur un coup de tête en le revoyant en librairie alors même que la série m'était un peu sorti de la tête.

Fioooou, quel bonheur ! Quel plaisir de retrouver les magnifiques ambiances que sait distiller Peeters, quel bonheur de retrouver, à l'instar de Lupus, ces thématiques SF qui se fondent dans les méandres psychologiques des personnages et enfin quel plaisir de retrouver le trait superbe de l'auteur (cette fois en couleur, ce qui colle aussi très bien à l'ambiance).

Il a suffit de 3 pages pour être entièrement happé dans cette histoire et à peine plus pour m'attacher à ce héros en décrépitude mais pourtant plein de promesses et déjà bien travaillé sur le fond.

Et puis lire du Peeters, c'est se remettre les idées au clair sur un point : les auteurs qui maîtrisent les procédés de narration et qui savent vraiment raconter une histoire sont rares. Heureusement, je suis tombé, avec un peu de retard, sur la nouvelle BD de l'un d'eux !

Probabilité de lire le tome 2 : les tomes 2 à 4 viennent d'être commandés sur le site de mon libraire...

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Tome 5 (lu le 06/01/2017) : 6/10

Un tome assez sympathique sur le fond mais encore touché par le même problème (du moins c'est moi qui estime que c'en est un) de narration que le tome précédent : quasiment toutes les cases sont dotées d'une bulle carrée qui présente en mode "voix off" tous les évènements et/ou pensées des personnages.

A mon sens, même si ces textes sont bien écrits, ca alourdit un peu le suivi de cet album là où les cases sont suffisamment explicites pour ne pas être ponctuées de ces phylactères qui commentent tout ce qui se passe.

Hormis ce point, l’album est plaisant sans être non plus franchement intéressant. Ça manque d'enjeux et hormis nous répéter une fois de plus que l'Homme est mauvais par nature et que ce monde past-apo révèle tout cela de manière encore plus brute, on en sort rien de bien nouveau.
Mais c'est toujours avec un certain plaisir qu'on retrouve ces villes et ces rues désertées et décrépies dans un monde apocalyptique, surtout quand c'est sous le coup de crayon de Auclair.

Probabilité de lire le tome 6 : 100% vu que j'ai les tomes chez moi, sinon je zapperai sans trop de peine.
J'espère quand même que ça va reprendre un souffle plus intéressant.

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Tome 11 (lu le 07/01/2017) : 7/10

Je continue à mon rythme ma plongée dans l'univers de Philémon grâce aux intégrales que je me suis procuré l'année dernière.
Je lis les albums à un rythme pas trop soutenu car c'est clairement pas le genre de série que je suis capable de rusher et d’ailleurs ce n'est clairement pas fait pour.

Bref. On est toujours dans le grand n'importe-quoi surréaliste cher à Fred et encore une fois on se surprend à trouver sympathique ces voyage sans queue ni tête. C'est la marque de fabrique et c'est aussi pour ça que j'apprécie la série dans sa globalité.
Pourtant, malgré les nouveaux apports décalés à cette "mythologie" des lettres de l'Océan Atlantique (faut lire les premiers tomes pour piger le truc), je n'éprouve plus vraiment de passion à suivre les aventures de notre jeune Philémon. Ca tourne un peu en rond et seules les idées toujours plus farfelues de l'auteur sauvent le truc car je pense vraiment que le concept a été creusé en long etk en large sur les 10 tomes précédents.

J'ai failli mettre un 6 pour cette raison mais ça m'a semblé dur envers cet album qui fait tout de même plaisir à lire même si il y a peu de chance que je me souvienne du contenu dans quelques semaines.

Probabilité de lire le tome 12 : 100% vu que j'ai l'intégrale mais sinon j'aurais zappé.

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Tome 6 (lu le 07/01/2017) : 4/10

Un tome complètement fumeux selon moi. J'ai pour ainsi dire quasi rien compris ni à ce qui se passait ni à la nature des personnages qu'on vot dans ce tome. En même temps, ça m'a pas paru tellement à côté de la plaque qu'au fil de la lecture, ça m'était de plus en plus égal.

Seule la fin est un minimum claire et a failli relancer mon intérêt mais vu qu'il restait 4 pages derrière, ça n'a servi à rien.

Bref, j'ai trouvé ce tome ennuyeux. C'est un tome en quelque sorte annexe qui fait le lien entre le tome précédent et la suite (en introduisant un bon temporel), ça explique peut-être. Ou pas.

Probabilité de lire le tome suivant : 100% vu que je le possède mais je m'en passerai bien.

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Tome 4 (lu le 08/01/2017) : 8/10

J'avais mis la lecture de Cobra en pause depuis quelques mois. Ce n'est bien sur pas à cause de la qualité d ela série (elle est excellente) mais pour pouvoir la lire d'une traite ou presque en attendant la fin de publication de la réédition en 12 tomes chez Blackbox.
C'est maintenant fini depuis septembre dernier donc je m'y attaque.

Il y a toujours quelque chose qui ma fascine dans les aventures de Cobra depuis le début. C'est à la fois l'Aventure avec un grand A et ça fait bien sur plaisir.
Mais c'est le fait que le tout soit cuisiné à la sauce SF/Espace et western qui rend l'oeuvre d’autant plus délectable.
L'auteur arrive à nous offrir un véritable manga d'ambiance. Et c'est bien cette "ambiance" qui est ce qui me fait le plus plaisir dans ce titre.
Entre la classe absolue du héros (et Lady se défend bien aussi), les héroïnes sexy à foison, les gunfights tonitruants et les freaks mémorables qui servent d'antagonistes (Salamander, Iron Head, Crystal Boy dans ces 4 premiers tomes, tous designés au top), je suis servi plus qu'il m'en faut.

Probabilité de lire le tome 5 : 100%

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Tome 5 (lu le 08/01/2017) : 8/10

Toujours aussi prenant. On a cette fois droit à un long arc (débuté dans le tome 4) sur tout le tome.
On retrouve la recette classique du western spatial survitaminé chère à Cobra. Le dessin est toujours aussi somptueux et le chara design (des bad guys comme des personnages féminins) toujours bluffant.
Le dénouement de cet arc est d'ailleurs très réussi.

En route pour le tome 6 !

Probabilité de lire le tome 6 : 100%

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Tome 12 (lu le 08/01/2017) : 7/10

Je continue ma quête de découverte des Philémon et ce tome 12 fait partie selon moi des meilleurs dans la seconde moitié de la série.
Il fait dire que le scénario de celui-ci s'écarte un peu du squelette classique des albums de la série. Et c'est tant mieux car il est de premier choix et permet de jolies pirouettes. Le trip décalé et surréaliste est toujours au rendez-vous et regorge encore une fois des perles.

Probabilité de lire le tome 13 : 100%

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Tome 6 (lu le 09/01/2017) : 7.5/10

Je continue sur ma lancée avec les Cobra et ce tome 6 suit en qualité ses prédécesseurs.
On a tout d'abord droit à 2 histoires indépendantes d'environ cent et quelques pages chacune qui sont pour l'instant parmi ce qui s'est fait de mieux depuis le début de la série. C'est la recette habituelle donc mais avec un sens de l'action qui passe au niveau supérieur !
Dans les arcs "courts" de l'histoire, on est dans le top du top.

Le tome se clôt sur un nouvel arc dont on aura la fin dans le tome 7. Pour la petite centaine de pages auxquelles on a droit, je peux déjà dire qu'on le cran du dessous avec des personnages plus clichés (ou du moins déjà vus) et aux motivations trop naïves (le clivage est net entre ce chapitre le chapitre interdépendant qui a précédé...).
Reste à voir comment l'auteur va clore cet arc.

Dans l'ensemble, grâce aux deux chapitres indépendants, on a quand même dans les mains un excellent tome.

Probabilité de lire le tome 7 : 100%

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Tome 7 (lu le 10/01/2017) : 8/10

Encore un tome rondement mené !
Pour l'instant, la série relève sans aucune peine le défi de rester palpitante sans avoir eu de réel instant de mou sur ces 7 tomes.
Depuis le début, jamais je ne me suis dit que la série s’essoufflait. Cette constance dans la qualité est un gros point fort alors même que le format en "arcs " assez courts pourrait laisser entrevoir des pannes d'inspirations.
Sauf que non.
Des saloons délabrés d'une cité spatiale aux dédales souterrains d'une planète errante, suivre les aventures de Cobra au travers d'une pareille ambiance est un bonheur rare.

Probabilité de lire le tome 8 : 100%

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Tome 8 (lu le 11/01/2017) : 8/10

Pas de grandes nouveautés à dire par rapport aux tomes précédents.
Ce tome 8 est composé de deux histoires indépendantes.
La première est une sorte de western sur une planète très type grand ouest américain mais à la sauce SF. C'est une histoire très classique de braquage d'un convoi d'or. Classique mais efficace, elle reste tout de même un peu en retrait par rapport à la plupart des autres arcs de Cobra.
La seconde, plus longue, nous offre une course-poursuite et une traque à travers l'univers, le Japon et même plusieurs dimensions pour retrouver un artefact censé garantir à son porteur des pouvoirs sans limites. C'est bien un arc digne des grands Cobra où les gunfights donnent la main aux moments plus portés sur l'émotion et où Terasawa nous en met plein la vue avec un florilège de créatures humanoïdes improbables au design dantesque.

Probabilité de lire le tome 9 : 100%

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Tome 1 (lu le 13/01/2017) : 7/10

Avec les Fleurs du mal, j'attaque ma première nouveauté manga de 2017. Je dois dire que j'avais assez hâte de découvrir cette série étant donné qu'elle a un réputation relativement flatteuse sur la toile.

Au final, ce tome 1 est agréable à lire. Je suis depuis longtemps bon client vis à vis des titres qui traitent des méandres de l’adolescence et de toutes les difficultés de cette période charnière donc c'est pas non plus extrêmement difficile de me fidéliser.
C'est aussi pour cette raison que j'ai apprécié le titre car en toute honnêteté, on est (avec ce tome 1 en tout cas) loin du niveau attendu. Les situations comme les personnages sont classiques. Ce n'est pas un défaut en soi mais, si les événements se lisent en effet avec intérêt, je n'ai jamais été surpris par ce qui se passe et je n'ai pas non plus ressenti une empathie énorme pour les "héros".
Le personnage de Sawa me semble aussi caricatural.

J'espère que les personnages vont gagner en finesse et en subtilité pour éviter à l'oeuvre d'être noyée dans la masse des titres du genre, les fameux "bien mais pas top".

En bref, un tome 1 des plus sympathiques, pas du tout inoubliable, qui traite le sujet de l'adolescence sur des axes qui semblent prometteurs mais j'en attends clairement plus.

Probabilité de lire le tome 2 : 100% vu que je l'ai acheté en même temps que le 1...

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Tome 2 (lu le 13/01/2017) : 7/10

Voilà, second tome lu.
Mes remarques écrites pour le tome 1 (voir juste ci-dessus) valent aussi pour ce tome 2. En gros, le personnage de Sawa me semble toujours trop caricatural et le reste est assez sympa sans être dingue non plus, c'est de la chronqiue adolescente honorable, j'ai nevie de dire.
Pour autant, j'ai plus apprécié ce tome-ci que le précédent. L'auteur fait évoluer les relations du héros de manière assez inattendue (si on prend en compte qu'on est que au tome 2) et la suite promet d'être plus intéressante.
Le cliffhanger de fin de tome a le mérite d'être vraiment inattendu et suffit à me donner envie de découvrir le tome suivant (même si là encore c'est un peu too much).

Toujours sympathique mais je continue d'espérer que le titre s'envole au cran du dessus en terme de qualité pour les prochains volumes.

Probabilité de lire le tome 3 : 85%

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Tome 2 (lu le 14/01/2017) : 8/10

Pas de surprise, j'ai lu ce tome 2 avec ce même enthousiasme qui avait accompagné ma découverte du tome précédent.
Peeters continue de nous offrir une aventure purement SF de très haute volée et dotée d'une ambiance véritablement géniale.
Le scénario évolue à son rythme, doucement, mais les événements restent parfaitement rythmés et surtout toujours passionnants. A plusieurs reprises,,je me suis surpris à chercher à échafauder des théories sur certains personnages, ce qui est toujours bon signe vis à vis de l'intérêt que je leur porte.
Les personnages continuent d'ailleurs de gagner en substance, le héros notamment grâce à plusieurs flashbacks qui développent sa vie d'avant les événements du tome 1.
L'évolution du scénario permet aussi la découverte de tout un écosystème nouveau dont la faune et la flore ont quelque chose que je qualifierais d'"Aldebaranesque".

Pour l'instant, on est toujours dans le sans-faute à mon sens et c'est déà un must-have du genre pour moi.

Probabilité de lire le tome 3 : 100%

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One-shot (lu le 14/01/2017) : 5/10

J'attaque enfin ce classique des années 70, un des mangas clé de feu le magazine Garo. J'avoue que je possède le bouquin depuis quelque chose comme 3 ans et que je l'avais laissé sur ma pile à lire en l'oubliant petit à petit.

Déjà graphiquement, c'est ultra spécial mais j'adhère totalement au parti pris, entre case ultra épurée et parfois planches très réalistes. Certains cadrages sont tout simplement magnifiques, tout comme le découpage global des planches de l'oeuvre.
Non, j'ai aimé la forme mais c'est vraiment sur le fond que l'oeuvre ne m'a touché. J'ai bien saisi le propos de l'auteur et son travail sur les méandres de la vie des jeunes adultes dans le Japon des années 70.
Le propos est intéressant entre la thématique du travail, celle de l'émancipation ( travers l’héroïne et ses parents qui veulent la marier), celle du couple. Le souci c'est que ça ne me touche pas, je trouve çà beaucoup trop hermétique et l'aspect extrêmement décousu et hermétique. Ça me donne une impression de froideur qui devait bien coller aux craintes des jeunes japonais il y a 45 ans mais je n'ai pas su être pris dans ces petits fragments de vie de la jeunesse de l'époque.

Une déception certes mais un titre que je ne regrette absolument pas d'avoir lu, à minima pour son dessin atypique que j'ai apprécié et pour le côté patrimonial fort.
Je reste à l’affût d'autres titres cultes du genre et souhaite vraiment qu'un éditeur (Cornélius?) s'intéresse par exemple à des titres de Tsuge comme Neijishiki.

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Tome 3 (lu le 15/01/2017) : 8/10

Je continue mon exploration de la SF "peetersienne" avec ce tome 3 de Aâma.
Ce tome 3 est donc toujours un excellent cru et on voit une nouvelle évolution dans les événements et le scénario qui s'oriente d'avantage dans les tourments psychologiques du héros.
Comme Lupus qui utilisait la thématique SF pour nous emmener (entre autres) sur le thème des liens d'amitié entre le héros et son meilleurs, Aâma permet aussi de travailler la relation fraternelle entre Verloc et Conrad.

Toujours très b on en tout cas !

Probabilité de lire le tome 4 : 100%

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Tome 4 et dernier (lu le 15/01/2017) : 9/10 + Coup de cœur

Fioouuu ! Quel final !
Ça fait tellement plaisir de voir une série être si bien maîtrisée du début à la fin. Seul un architecte de talent comme Peeters pouvait réussir une si belle entreprise.
Aâma aura débuté comme une série de science fiction portée sur l'aventure, se sera terminé sur ce final époustouflant (qui rappellera à certains une certaine série d'animation japonaise culte des années 90) et aura traité avec brio de nombreux autres thèmes comme la famille (à travers la relation entre Verloc et son frère et bien sur entre Verloc et sa fille).

Une belle réussite que je conseille à tous et sans doute l'une des meilleures BD de SF qu'il m'a été donné de lire depuis longtemps !

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Tome 9 (lu les 16 et 17/01/2017) : 8/10

Encore un n-ième tome d'excellente facture. On a droit à deux chapitres indépendants courts (50 pages chacun environ) dans la veine classique des histoires de Cobra, c'est-à-dire très réussis. Puis le tome enchaîne sur un arc plus long sur 200 pages (et qui en prendre aussi presque 300 dans le tome 10) lui aussi dans la pure tardition du western galactique qu'est la série.

Je ne suis toujours pas tombé sur le moindre essoufflement ni dans la qualité des arcs. C'est presque une gageure que ce maintien à ce niveau dans la durée.

Probabilité de lire le tome 10 : 100%

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Tome 10 (lu le 20/01/2017) : 8/10

Encore un excellent tome !
Toujours sur sa lancée, Cobra maintient son niveau. On a cette fois droit à la fin du long arc entamé au tome précédent avec toute une ribambelle de personnages charismatiques et surtout des révélations sur Cobra, Lady et Crystal Boy.
J'aimerais d'ailleurs beaucoup que le personnage de Lady soit plus développé car même s'il n'a pas été trop mis en avant dans les 10 premiers tomes, il reste l'un de mes préférés.

Pour moi, toujours l'un des meilleurs mangas d'aventure !

Probabilité de lire le tome 11 : 100%

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Tome 11 (lu le 22/01/2017) : 8/10

Avant-dernier tome pour une série d'exception ! Encore une fois, ce tome est consacré à un long arc narratif totalement axé sur de l'aventure spatiale. Comme d'habidtude, on retrouve cette ambiance western entre des gunfights du tonnerre et des Cobra-girls toujours au meilleur de leur(s) forme(s) et bien entendu, en point d'orgue, ce délicieux parfum oldschool qu'ont certaines séries et qu'on ne retrouvera jamais plus.

Probabilité de lire le tome 12 : 100%

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Tome 2 (lu le 25/01/2017) : 7/10

J'ai beaucoup hésité à mettre 6 pour au final trancher sur ce 7.
Comme pour le tome précédent, je ne trouve pas ce tome foncièrement passionnant (très loin de là).
Cela dit, je ne peux pas nier avoir été intrigué et même intéressé pendant les 40 minutes que j'ai prises à lire le tome. Je reste satisfait du fait que la série évite pour l'instant les conneries trop perchées qui m’avaient personnellement gâché la lecture de Punpun et que l'on reste dans le concret du quotidien de ce groupe de lycéennes et de leur rapport indirect ou non à cette menace presque fantôme qui plane sur le Japon.
De mon côté, c'est plus cet axe de travail qui m’intéresse à savoir voir le quotidien des gens normaux avec les changements radicaux (politiques par exemple, ou dans l'entreprise SES) ou moins perceptibles dans la société (les parents des héroïnes, le côté décalé d'Oran).

En bref, c'est sympathique mais j'ai envie que la série gagne en substance même si, au final, je suis conscient que c'est aussi le fait que l'on reste dans ce flottement entre menace et donc danger réel et persistance de la vie quotidienne banale qui rend le titre intéressant (pour ces deux tomes en tout cas).

Probabilité de lire le tome 3 : 70%

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Tome 12 et dernier (lu le 29/01/2017) : 8/10

C'est la fin de l'aventure Cobra pour moi.
On termine donc en grande pompe avec un arc digne des plus grands moments. Je ne serai pas étonné que cette aventure ait beaucoup inspiré Miura pour Berserk tant on retrouve des similitudes étranges.

Mon seul regret est la série se conclut sur un arc/chapitre classique, comme d'autres, sans véritable conclusion. Je sais qu'il existe des chapitres supplémentaires (qu'on trouvait dans les anciennes éditions parues en France) mais celle de Blackbox ne les propose pas. Dommage.

Dans tous les cas, un titre de choix pour les amateurs d'aventure de qualité !

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Tome 1 (lu le 01/02/2017) : 8/10 + coup de coeur

J'ai envie de dire "Comme prévu !" mais ce serait mentir. J'avoue que j'avais pas particulièrement d'attentes vis à vis de ce titres, j'avais limites des craintes car le synopsis ne me branchait pas plus que çà et j'ai surtout acheté le titre car je suis encore sur le coup de l’enthousiasme que m'a procuré la lecture des Chiisakobe.

Fatale erreur que ces craintes car le tome 1 de Tokyo Kaido est au final un authentique coup de cœur !

Première joie? On retrouve le dessin de Mochizuki (logique hein), sobre, épuré mais tout en finesse sur la transmission des émotions et sentiments mais on retrouve surtout ses cadrages type qui font toute la réussite ou presque des belles planches de ce manga (et de son précédent titrre rappelons le). Un régal !

La seconde surprise vient du fond bien entendu. Impossible de ne pas être happé par ces jeunes protagonistes, enfants et jeunes adultes, qui vivent dans cette clinique entre ceux qui sont à lieues de les comprendre et ceux qui cherchent à tout prix à les aider (le cours musical pour la petite Mari donne lieu à une scène vraiment superbe).

Drôle (les répliques de Hashi qui explicite tout ce qu'il pense sont parfois tordantes -j'ai beaucoup pensé au très bon manga Transparent-), touchant (les voir lutter face à leurs problèmes), assez fin car sensible sans jamais faire du pathos racoleur, c'est une véritable réussite que ce premier opus !

Taux de récidive pour le tome 2 : 100%

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One-shot (lu le 04/02/2017) : 7/10

Vu les excellentes notes et les très bons retours que récolte Pinocchio de Winschluss, je ne pouvais pas continuer d'ignorer ce titre.
Et en effet, je ne suis au final pas aussi enthousiaste que certains, cette oeuvre reste une très bonne suprise.
Le dessin, le découpage des planches et plus globalement la narration sont vraiment excellents.
L'histoire est assez trash voir même souvent carrément sordide. C'est pas férocement ma tasse de thé mais force est de constater que cette une réécriture très intéressante. Les interludes sur les non-aventures de Jiminy Cafard sont exquises, faut avouer.

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One-shot (lu le 10/02/2017) : 8/10

C'est le plaisir pris dernièrement en lisant Chiisakobe et plus récemment le tome 1 de Tokyo Kaido qui m'a donné envie de me tourner vers cet ancien titre de l'auteur.
Malgré son statut de classique du manga d'épouvante, je ne m'étais jamais penché plus que cela sur ce titre. J'en ai pourtant entendu globalement du bien malgré quelques bémols sur le dénouement du scénario.

Personnellement, j’ai trouvé que le titre remplissait parfaitement son rôle. Rares sont les mangas orientés horreur/épouvante que j'ai lus (j'en ai pas lu des masses non plus) qui respectent le contrat réellement Par exemple les Junji Ito -que j'aime beaucoup- sont plus dérangeants et malaisants que réellement orientés épouvante.
Dans le cas de notre one-shot, Mochizuki arrive vraiment à construire une ambiance tout à fait à même d'inspirer un sentiment d’insécurité qui colle entièrement au propos du manga. Je me suis surpris à plusieurs moments à frissonner sur certains chapitres. C'est limite un coup à aller revérifier si la porte d'entrée est bien verrouillée.

Le dessin de Mochizuki est encore loin de la netteté et des géniaux cadrages de ses oeuvres actuelles mais la version oldschool de son chara design renforce (tout comme dans Dragon head) le côté dérangeant de ceux représentant une menace et la frayeur dans le visage des protagonistes (comme peut aussi le réussir un Umezu dans ses mangas d'horreur). Une réussite de ce côté aussi donc.

Sur le fond et la forme, le contrat est très bien rempli pour ma part malgré la fin qui est, en effet, un peu moins efficace (mais à chacun de la découvrir et l'apprécier selon sa sensibilité).
C’est même un one-shot que je conseille tout particulièrement aux amateurs de ce format (et aux autres aussi).

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Recueil de nouvelles (lu les 10-11-12/02/2017) : 7/10 + reco

C'est toujours un plaisir que de voir débarquer chez nous une partie de la production manga du regretté Satoshi Kon.
Avec ce recueil, on a désormais accès à la quasi totalité des œuvres du monsieur, cet ouvrage étant entièrement dédié à sa production de jeunesse.

C'est d'ailleurs un point qui s'oublie bien vite. Beaucoup de ces histoires courtes nous montrent la maîtrise des codes graphiques et du story-telling qu'avait le jeune auteur et on tombe sur certaines histoires qui n'ont rien à envier à celles de certains piliers (voir mes favoris dans la liste suivante : https://www.senscritique.com/liste/Les_mangas_c_est_aussi_des_recueils_de_nouvelles_top_moumout/1072829 ).

On découvre aussi avec plaisir certains petits éléments qui font échos aux futurs chefs-d'oeuvre de l'auteur. Impossible de ne pas penser à Paprika lorsque l'on arrive au dénouement de la dernière histoire de l'auteur (qui est aussi la première de l'auteur). Les errances nocturnes de mon histoire préférée (Joyful Bell) ont aussi un petit goût similaires à celles des héros de Tokyo Godfathers.

Un autre point notable est aussi que l'auteur s'illustrait déjà en réussissant aussi bien des histoires de SF (la première, "Sculpture, est ma préférée) que de vie quotidienne (Joyful Bell bien sur mais aussi beaucoup d’autres) et de fantastique (le classique mais réussi Les Invités).

Un beau recueil, qui donne d’ailleurs envie de relire Opus et Seraphim (grosse frustration en approche donc ;) ).

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Tome 24 (lu le 19/02/2017) : 7/10

Toujours aussi léger, c'est un peu mon péché mignon depuis la sortie du tome 1 en 2012.
J'y retrouve toujours cette dose de fun et de déconnade décomplexée qui m'est totalement indispensable.
Parfois répétitif d'un tome à l'autre mais le rythme de sortie assez lent permet de ne pas se lasser (même si cette fréquence est clairement pas adaptée au rythme développé par le manga).
Sympathique comme les tomes précédents donc.

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Tome 1 (lu le 20/02/2017) : 8/10 + coup de cœur

Pour l’instant, il s’agit de ma plus belle découverte manga de 2017 parmi les quelques les quelques lectures faites en ce début d’année (début qui comporte tout de même la lecture très enthousiasmante du tome 1 de Tokyo Kaido, rappelons-le).

J’ai immédiatement adhéré à l’œuvre. Déjà sur le fond, cette histoire qui traite de la famille (au sens assez large), du travail du deuil et de l’adolescence en général m’a plu. J’y ai retrouvé un peu de la saveur d’un Kamakura Diary -titre ô combien apprécié et qui est assez proche sur le propos comme sur la construction- le tout saupoudré d’une forme de légèreté dosée avec parcimonie.
Sur la forme, tout pareil. Les bouilles que peuvent tirer certains personnages sont terribles ! Mention spéciale à la petite Momo et au binôme de chats qui m’ont vraiment fait rire.

Difficile de se mentir : j’ai beaucoup aimé. J’y retrouve ces thèmes qui me sont chers et qui mettent l’accent sur l’humain, ces moments de vie mis en musique avec tant de justesse et cet humour de situation discret mais toujours dévoilé au bon moment, trois axes qui m’ont déjà conquis dans bien d’autres œuvres (Kamakura Diary, Honey & Clover, Maison Ikkoku, etc.).

Probabilité de récidive avec le tome 2 : 100%, je l’ai déjà chez moi !