Journal littéraire 2016

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18 janvier - 27 janvier // 425 pages [grand format]

Ouvrage datant de 1999.

Biographie achetée il y a 2 mois je crois. Livre perdu dans un rayon de la Fnac, qui se retrouve maintenant en tête de gondole.
Après une période de remise en état psychologique, je me suis attaquée à cette biographie de Bowie, première biographie de cet artiste que j'ai lu.

Je ne vais pas m'étendre sur la vie d'artiste extraordinaire qu'il a eu ni sur son génie musical qui ont été maintes fois discutés.

La période du Thin White Duke m'a le plus séduite.

Quant à la forme du livre, j'ai été un tantinet déçue du manque d'anecdote personnelle. Cet ouvrage est presque exclusivement consacré à sa vie professionnelle. Des noms de producteurs, musiciens, assistants sont lancés dans tous les sens, et il est facile de perdre le fil.

La seule autre biographie musicale que j'ai lu est Life de Keith Richards. Il y raconte réellement sa vie, donc professionnelle mais aussi personnelle, et j'ai trouvé ça plus intéressant.

Notes à moi-même : avant de te lancer dans une telle biographie, fait en sorte d'avoir écouté toute la discographie histoire de pas être perdue dans le dernier quart du livre...

Conclusion, j'avais quand même les larmes aux yeux à la fin. Il est inscrit sur la dernière page quelque chose du genre «que fera Bowie quand il aura 70 ans et qu'il sera tout ridé ? Sera-t-il encore sur scène ?». Eh bien non, mais on a eu un superbe dernier album, témoignage de sa nouvelle voix jazzy du début des années 2000.

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14 février // 204 pages

«De mon enfance je n'ai aucun souvenir heureux. Je ne veux pas dire que jamais, durant ces années, je n'ai éprouvé de sentiment de bonheur ou de joie. Simplement la souffrance est totalitaire : tout ce qui n'entre pas dans son système, elle le fait disparaître.»

La classe ouvrière contre : les homosexuels, les arabes et les noirs, la classe bourgeoise, les professeurs, les politiques, les femmes etc. Bref, une impression d'entendre des propos de ma propre famille. C'est terrifiant de vérité.

Cependant je n'ai pas particulièrement apprécié le style d'écriture (il n'y en a pas, clairement). De plus, certains faits évoqués ne sont pas forcément nécessaires et sont là je pense pour choquer plus que de raison (quel était l'intérêt d'évoquer la mort du premier mari de sa mère, en détaillant vers, pus et autre jouissance de la mort ?).

Enfin, je garderai le sentiment d'une personne assez antipathique. Le but même du livre est discutable. L'auteur tape sur tout le monde, sans retenue, sans nuance.

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14 février - 22 février // 298 pages

J'ai lu la première moitié en 2 jours et ensuite j'ai eu du mal à le terminer...

Je pense qu'il est plus facile d'apprécier ce livre lorsque l'on a été dans cette situation.
Sinon, beaucoup d'ennui en perspective.

Dire que j'ai séché mon td d'anglais pour le finir, je suis déçue :(

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22 février - 28 février // 283 pages

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Décembre 2015 - 12 mars // 512 pages

Ce roman aurait mieux fait de s'appeler "Oliver Twist et cie". En effet on suit plus les aventures des autres protagonistes que d'Oliver lui-même.

J'ai beaucoup aimé la fin, à partir du meurtre de Nancy. La fuite de Sikes, le moment où il veut tuer son chien, quand il trouve refuge chez ses "amis", et quand enfin il se pend par accident, alors que la foule haineuse lui hurle dessus.

La fresque familiale est parfois difficile à croire. Monks le méchant est en fait le frère d'Oliver, qui est lui le neveu de Rose qui l'a accueilli si généreusement. Tout ça arrive très rapidement, sans tellement d'explications. C'est un peu gros.

J'ai bien aimé même s'il y a des passages parfois peu intéressants.

« Ah ! si, lorsque nous opprimons et pressurons nos semblables, nous accordions une seule pensée aux témoignages des erreurs humaines qui, tels d'épais et lourds nuages, s'élèvent jusqu'aux Cieux - lentement, il est vrai, mais non moins sûrement - pour déverser sur nos têtes leur vengeance à retardement ; si nous entendions, fût-ce un instant, en imagination, la déposition profonde de la voix des morts, que nul pouvoir ne saurait étouffer, nul orgueil intercepter, qu'adviendrait-il des torts et de l'injustice, de la souffrance, de la misère, de la cruauté et du mal qu'apporte avec elle la vie de chaque jour ? » (279)

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13 mars // 175 pages

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14 mars // 95 pages

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9 mars - 23 mars // 145 pages

Première (edit : et dernière) immersion dans l'urbanisme.

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27 mars - 12 avril // 287 pages

"Une vengeance..." - 7

"Ses nuits étaient sans sommeil, uniquement habitées par le désespoir. Du crépuscule à l'aube, elle vivait dans un état de conscience aigüe, comme celui que doivent connaître les être qui vivent au bord d'une dépression aiguë, des malades condamnés que les drogues ont apaisés jusqu'à les amener vers un état de terreur non localisée. Ils revivent le souvenir d'un après-midi solitaire auprès d'un arbre en fleur lorsqu'ils n'avaient pas dix ans ; l'image de cet instant leur revient avec une poignante lucidité au point d'avoir parfois l'impression de respirer une fois de plus le parfum de cette fleur de magnolia qu'ils venaient de ramasser dans l'herbe." (88-89)

"L'homme qui abandonna son nom" - 8
"Légendes d'automne" - 6

La première nouvelle est très prenante et se lit d'une traite, j'ai beaucoup apprécié. Mais c'est la deuxième qui m'a le plus touché. L'histoire d'un homme qui ne sait plus trop bien où il en est dans la vie, qui se met à porter un regard différent sur le monde et sur ce qui l'entoure. La fin m'a cependant déplu, le meurtre etc. Finalement il renonce à ses rêves d'évasion. La dernière nouvelle, la plus connue notamment grâce à l'adaptation ciné, est celle pour laquelle j'ai voulu lire ce recueil. Finalement c'est celle que j'ai le moins aimé, on s'attache peu aux personnages et tout s'enchaîne très vite. Je vais quand même tester le film, qui approfondit peut-être mieux les relations entre les personnages et les ellipses de 7 ans.

Qualité présente dans les 3 nouvelles : un style d'écriture absolument superbe et qui reste cependant fluide. C'est très agréable à lire. J'envisage de lire Dalva.

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15 avril - 18 avril // 393 pages

Film vu à sa sortie. Je me souvenais de la chute mais j'en avais oublié suffisamment pour me permettre d'apprécier le livre.

L'histoire d'un homme qui se consacre à la fiction pour oublier les drames de la réalité.

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22 mai - 31 mai // 491 pages

J'ai terminé le livre avec les larmes aux yeux.

Au début je trouvais ça assez ennuyant et répétitif : des lieux inconnus, la faim, le mal de pieds, la peur... Mais finalement on a envie de savoir comment elle va réussir à s'en sortir. On s'attache à Cheryl mais aussi aux personnes qu'elle rencontre.

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4 juin - 6 juin // 186 pages

"Le véritable Demian était celui que je contemplais en ce moment : de pierre, antique, animal, beau et froid, pétrifié, inanimé et secrètement plein d'une vie mystérieuse. Et, tout autour de lui, ce vide silencieux, cet éther, cet espace sidéral, cette mort solitaire." (81)

"Ce qu'il adviendrait de moi m'était complètement indifférent. D'une façon particulière et peu élégante j'étais entré en conflit avec le monde. C'était là une forme de protestation. Je savais qu'ainsi je ruinais mon existence et parfois je considérais la situation de la façon suivante : si le monde ne pouvait utiliser des êtres tels que moi, s'il ne pouvait leur offrir de meilleure place, de tâche plus élevée, eh bien ! les hommes tels que moi ne pouvaient que se perdre. Tant pis pour le monde !" (94)

"Je ne voulais qu'essayer de vivre ce qui spontanément voulait surgir de moi. Pourquoi était-ce si difficile ?" (114)

"A cette époque (j'avais alors dix-huit ans), j'étais un jeune homme peu ordinaire, précoce à certains égards, inexpérimenté à d'autres. Quand je me comparais à mes camarades, j'étais souvent plein de fierté et de présomption, mais souvent aussi, je me sentais abattu et humilié. Parfois, je me prenais pour un génie, parfois pour un être à demi fou. Je restais toujours étranger aux joies et à la vie des mes compagnons ; je me le reprochais souvent, et j'étais rongé de soucis comme si j'avais été séparé d'eux sans espoir de m'en rapprocher jamais, comme si la vie m'avait été fermée." (129)

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25 juin - 27 juin // 144 pages

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Juin - 8 juillet // 599 pages

"Les explosions s'apaisèrent. Tout se ralentit. Il ne restait plus rien pour contraindre Ombre à continuer de respirer. Dans sa poitrine, son cœur cessa de battre.
Les ténèbres où il pénétra, cette fois, étaient profondes, illuminées par une seule étoile - et elles étaient définitives."

Je me suis ennuyée. J'ai pensé à abandonner au moins 3 fois. Heureusement que c'est pas trop mal écrit.

Quand on suit l'histoire d'Ombre, ça va. Mais dès que le récit s'insère des histoires d'autres temps et d'autres personnes, ça va plus. J'ai pas du tout réussi à rentrer dedans. Je me suis demandée des milliers de fois "Oui, et alors ?", "et après ?", "c'est quoi le but ?"... C'était chiant.

Le roman devient intéressant selon moi à partir du moment où Ombre commence à comprendre que Voyageur est son père et qu'il se sacrifie pour lui sur l'arbre. C'est un roman très visuel, je suis pressée de voir comment cela va être recrée dans la série télé qui doit sortir prochainement.

C'est un peu un livre fourre-tout. J'ai pas trop compris l'intérêt non plus des enfants qui meurent chaque année / la voiture sur la glace. Ça n'ajoute rien à nos héros. C'est juste là, on sait pas trop pourquoi. A moins que je sois passée à côté de quelque chose...

Ce livre est surestimé.

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10 juillet // 88 pages

Lady Macbeth : "J'ai allaité, et je sais combien j'aime tendrement le petit qui me tète : eh bien ! au moment où il souriait à ma face, j'aurais arraché le bout de mon sein de ses gencives sans os, et je lui aurais fait jaillir la cervelle, si je l'avais juré comme vous avez juré ceci !" (292)

Macbeth : "Éteins-toi, éteins-toi, court flambeau ! La vie n'est qu'un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s'agite durant son heure sur la scène et qu'ensuite on n'entend plus ; c'est une histoire dite par un idiot, pleine de fracas et de furie, et qui ne signifie rien..." (358)

(oui je lis Shakespeare en français, par flemme)

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21 juillet // 64 pages

Histoire très perverse. Ça m'a fait penser à Lolita de Nabokov ; mais là c'est la femme qui a une lubie (et tout le monde est majeur, du moins quand les choses arrivent, ouf).

J'ai pas adoré. C'est très bien écrit mais je pense que j'oublierai vite. A voir.

"Ce fut pour lui comme si, soudain, une porte invisible s'était ouverte et qu'un courant d'air glacé, sorti de l'autre monde, eût pénétré dans la quiétude de sa chambre. Il sentit que quelqu'un venait de mourir ; il sentit qu'il y avait eu là un immortel amour : au plus profond de son âme, quelque chose s'épanouit, et il eut pour l'amante invisible une pensée aussi immatérielle et aussi passionnée que pour une musique lointaine." (64)

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11 juillet - 25 juillet // 503 pages

Personnage préféré : HARETON

Je me suis fait avoir comme beaucoup. Je m'attendais à une grande histoire d'amour genre Orgueil et Préjugés, et en fait c'est juste VIOLENCE, HAINE, TRAHISON, MENSONGES, FANTÔMES.

"Je ne veux pas me coucher là toute seule... On aurait beau m'enterrer à douze pieds de profondeur et renverser l'église sur moi, que je ne resterais jamais tranquille tant que vous ne serez avec moi. Non, jamais !" (201)

"Deux mots seuls renfermaient mon avenir : la mort et l'enfer, car l'existence après avoir perdu Catherine ne serait qu'un enfer. Cependant j'étais bien sot d'avoir pu croire, ne fût-ce qu'un moment, qu'elle donnait plus de prix à l'attachement d'Edgar Linton qu'au mien. S'il l'aimait de toutes les forces de sa chétive personne, il ne pourrait l'aimer autant en un siècle que moi en un jour." (233)

"Car est-il une chose qui pour moi ne se rattache pas à elle ? Une chose qui ne m'oblige à me souvenir d'elle ? Je ne peux diriger les yeux sur le sol sans apercevoir ses traits dans le dessin de ces carreaux ! Dans chaque nuage, dans chaque arbre, son image est là qui m'entoure, emplissant l'air de la nuit, brillant sur chaque objet à la lumière du jour. Les figures humaines les plus banales, mon propre visage, viennent se jouer de moi par cette ressemblance. Le monde entier est une épuisante répétition de l'idée qu'elle a existé et que je l'ai perdue ! Eh bien ! la vue de Hareton était le fantôme de mon amour immortel, de mes sauvages tentatives pour maintenir mon droit, de ma dégradation, de mon bonheur, de ma souffrance..." (482)

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28 juillet // 84 pages

"Et pendant qu'on voltigeait entre les tables, en frôlant les lampadaires et les fauteuils, j'ai compris, à ce moment-là, que ce qu'on faisait, ce qu'on était en train de faire, c'était danser avec l'Océan, nous et lui, des danseurs fous, et parfaits, emportés dans une valse lente, sur le parquet doré de la nuit." (39)

"bande de cocus, la vie c'est quelque chose d'immense, vous allez comprendre ça oui ou non ? Immense !" (63)

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(5 août) 15 août - 16 août // 330 pages

Ecriture abominable. Personnages abominables. C'est comme si on revenait à Philosopher's Stone. Ne sert qu'à ternir le souvenir d'Harry Potter.

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Août - 3 septembre // 191 pages

"Ce qui nous arrive était prévisible. Une paresse cérébrale s'est emparée de nous. Plus de livres ; les romans policiers sont même devenus une fatigue intellectuelle trop grande. Plus de jeux ; des réussites, à la rigueur. Même le cinéma enfantin ne nous tente plus. Pendant ce temps, les singes méditent en silence. Leur cerveau se développe dans la réflexion solitaire... et ils parlent." (173)

J'ai adoré. La fin m'a fait pleurer. Des singes putain ! Ce sont tous des singes, partout !

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5 septembre - 18 septembre // 267 pages

"Pourquoi ne lui venait-il aux lèvres que des paroles banales et vides de sens au lien de mots affectueux et réconfortants ? L'amertume de quitter pour la première fois la vieille maison où il avait connu l'espoir, les craintes que tout changement apporte avec lui, l'émotion de dire adieu à sa mère lui emplissaient l'âme, mais sur tout cela pesait une pensée tenace qu'il ne parvenait pas à définir, comme le vague pressentiment de choses irrévocables, presque comme s'il eût été sur le point d'entreprendre un voyage sans retour." (6)

Et juste plus haut, sur cette même page, la phrase "Il ne partait pourtant pas pour la guerre !" si cruelle.

Un roman sur la fuite du temps, sur l'espoir et sur la solitude.

Je mets 8 parce que c'est un chef d'oeuvre, c'est un magnifique poème. Mais j'ai détesté le lire. C'était horrible du début à la fin.

Une histoire sombre, opressante, déprimante. Il en va de même pour les décors, l'atmosphère et les officiers présents dans le fort.

Tout le monde est fou, mais parce qu'ils sont remplis d'espoir ils vont gaspiller leur vie entière.

La dernière scène où il meurt seul comme personne est terrible.

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19 septembre // 95 pages

La solitude rend fou. Autant que les échecs.

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25 septembre - 29 septembre // 301 pages

Très difficile à apprécier. Il y a trop de métaphores. J'ai eu énormément de mal à avancer dans la lecture, surtout dans la première partie. Une fois que Chloé tombe malade ça va déjà un peu mieux... Le fait que l'histoire soit découpée en plusieurs chapitres très courts aide beaucoup à lire ce roman.

J'ai beaucoup aimé cependant les critiques du travail. L'entretien d'embauche de Colin est très drôle. Avec le fait qu'être fainéant c'est un travail pour les directeurs, etc.

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29 septembre - 5 octobre // 706 pages

Une descente aux Enfers.

Le passage où Julian a la lettre entre les mains, qu'il dirige lentement son regard sur le sigle de l'hôtel Italien et qu'il comprend tout, restera gravé en moi à tout jamais. La tension !

La description de la honte que ressentent Henry et Richard traverse les pages. Je me suis sentie mal, je suis désolée Julian d'avoir tué cet homme. Il est trop tard maintenant.

J'ai tout aimé. L'auteur prend le temps d'établir le récit, c'est simple (le style d'ecriture), c'est beau (un monde bourgeois).

Le lecteur est la 7ème personne. Nous tuons ce vieux dans sa ferme ; nous tuons Bunny ; nous regrettons ; nous décevons Julian et nous assistons au suicide d'Henry. On a tout vu, tout vécu. J'espère mieux m'en sortir qu'eux.

J'ai envie de lire toutes les oeuvres citées ; j'ai envie de snober tout le monde et ne faire que lire de mes journées parce que la plèbe ne mérite pas mon attention. Ce roman donne également envie d'apprendre le grec ancien (alors que réellement, ça doit être une des langues les plus ennuyeuses à apprendre).

Je suis triste de l'avoir terminé.

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7, 8, 9 octobre // 116 pages

Je suis déçue, mais en même temps je sais pas à quoi je m'attendais avec un essai ayant pour titre "Le Prophète". Trop moralisateur, religieux (forcément), philosophique... En fait je pensais lire de la poésie pure, pas un essai.

Je ne suis pas d'accord avec tout. J'ai trouvé cette oeuvre très simpliste, jolie mais non sublime.

Certains de mes thèmes préférés :

- Les Enfants : "Car leurs âmes habitent la demeure de demain, que nous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves."

- La Parole : "Vous parlez quand vous cessez d'être en paix avec vos pensées."

- Le Mariage : "Comme sont seules les cordes du luth alors qu'elles vibrent d'une même musique."

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29 octobre // Kindle (250 pages) // VO

(Lire Virginia Woolf c'est pas facile, donc je lis des livres pour enfants en même temps).

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31 octobre // Kindle (100 pages)

Some spooky reading, woo

La couverture du livre spoile toute l'intrigue, c'est sympa... Même si c'était évident...

Un des premiers livres du genre, donc histoire assez simpliste.

Laura est assez naïve de pas avoir compris plus tôt que Carmilla = Mircalla. "Wow, comme c'est étrange, les mêmes symptômes que moi et la même inconnue magnifique, c'est fou les coïncidences !" ... Super kitsch.

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16 octobre - 1er novembre // 270 pages

J'ai enfin fini.

On se promène de pensées en pensées, de cerveaux en cerveaux, d'âme en âme. C'est parfois difficile à suivre. Difficile aussi de s'intéresser à tout le monde. J'étais personnellement seulement intéressée par Septimus, le reste je m'en fiche. Septimus est triste, il perd la tête, il est en dépression.

Certains conseillent de "lire" ce livre avec un audio book. L'immersion y serait plus facile.

(Comme lu dans une critique ici, la réception finale n'a pas grand intérêt, et finir le livre d'une telle manière est vraiment décevant).

Je retiendrai de ce livre un certain ennui, et une complexité d'écriture. Écriture poétique et ravissante parfois, mais trop souvent employée dans des phrases à rallonges, ponctuées d'infinies virgules, rendant la lecture difficile.

"Son esprit devint aussi plat qu'un marécage, et trois grandes émotions vinrent le submerger : l'amour des idées, l'amour de l'humanité ; et pour finir, résultante des deux autres, une irrépressible, une exquise délectation ; comme si, à l'intérieur de son cerveau, la main d'un autre avait tiré des cordons, ouvert des persiennes, et lui, qui n'y était pour rien, se tenait pourtant à l'entrée d'avenues sans fin, sur lesquelles il pouvait déambuler si le coeur lui en disait. Il y avait des années qu'il ne s'était pas senti aussi jeune." (128) (Septimus)

"... et elle avait adopté la religion des athées, consistant à faire le bien pour l'amour du bien." (163) (Clarissa)

"Il avait commis un crime épouvantable et avait été condamné à mort par la nature humaine." (188) (Septimus)

"Il ne voulait pas mourir. La vie était bonne ; le soleil, chaud. Seulement, les êtres humains : mais qu'est-ce qu'ils voulaient ?" (259) (Septimus)

"... car que peut-on savoir des gens, même lorsqu'on partage leur vie quotidienne ? Ne sommes-nous pas tous prisonniers ? (...) On écrivait avec ses ongles sur un mur. Désespérant de toutes les relations humaines (les gens étaient si compliqués), elle allait souvent dans son jardin et trouvait avec ses fleurs une paix que les hommes et les femmes ne lui donnaient pas." (318-319) (Sally)

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2 novembre - 20 novembre // 418 pages

me : *is confused*

Je savais bien en entamant ma troisième oeuvre de Roberto Bolaño que j'allais sortir de ma lecture avec plus de questions qu'en commençant le livre. Ou alors, je suis trop stupide pour comprendre.

J'ai apprécié dans le sens où on s'attache aux personnages sans trop en savoir sur eux. On a envie de poursuivre la lecture même si peu de détails nous sont donnés. On sent bien que Udo est complètement pété, il fait plein de cauchemars, il soupçonne tout le monde... Pas mal de référence sont faite au Diable, au fait que l'hôtel soit un Enfer etc. J'ai pas tout compris.

J'ai pas non plus réellement compris le récit simultané de sa vie à l'hôtel / sa vie dans le jeu, le "Troisième Reich".

"Pourquoi ai-je si peur parfois ? Et pourquoi plus j'ai peur plus mon esprit semble se gonfler, s'élever et observer la planète entière d'en-haut ?" (114)

"Le Brûlé me regarde comme s'il faisait face à un plouc :
- Vallejo, Neruda, Lorca... Tu les connais ?
- Non. Et tu apprenais les poésies par coeur ?
- J'ai une très mauvaise mémoire.
- Mais tu te souviens de quelque chose ? Tu peux me réciter quelque chose pour que je m'en fasse une idée.
- Non, je me souviens rien que de sensations.
- Quel genre de sensations ? Dis-m'en une.
- Le désespoir...
- Rien que celle-là ? C'est tout ?
- Le désespoir, la hauteur, la mer, des choses non fermées, des choses grandes ouvertes, comme si la poitrine éclatait." (338)

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22 novembre - 9 décembre // Kindle (400 pages) // VO

ugh

Je suis complètement d'accord avec la critique de @PFloyd.
Et je voulais aussi rajouter que je n'ai pas apprécié ce livre par rapport à un aspect particulier :

/HUGE SPOIL/

Pendant les 3/4 du roman, un personnages est caractérisé comme étant un garçon, blanc, hétéro. On apprend en fait à la fin que derrière ce personnage virtuel se cache une fille, noire, lesbienne. Cette "mode" de vouloir être "inclusive" m'horripile au plus au point. Note à l'auteur : si tu veux avoir de la représentation et de la diversité dans tes livres, rends les personnages fiers de ce qu'ils sont. J'aurai aimé que l'on sache directement que ce personnage était une fille noire lesbienne. C'est ça la représentation. On dirait JK Rowling là à faire semblant... Sa justification (/ la justification du personnage) pour avoir créé cet avatar blanc/hétéro/homme, c'est que ça lui facilite la vie dans le jeu. Je me demande si avant de prendre cette décision pour son livre il s'est effectivement adressé à une jeune fille noire lesbienne ? Je ne pense pas. Je pense que s'il l'avait fait, cette jeune fille lui aurait répondu qu'elle est très fière de ce qu'elle est et qu'elle ne ressent pas le besoin de se cacher derrière quelque chose qu'elle n'est pas, derrière son oppresseur.

Livre de merde, stéréotype de l'auteur cishet white male. (On dirait que je suis sur Tumblr en disant ça ha...).

J'attends de voir l'adaptation de Spielberg. Et j'espère qu'il y aura une réelle représentativité.