Ju-On: Takeshi Shimizu's Project

Annotation :

Tournant autour d'un téléphone qui n'arrête pas de sonner, 4*10 n'est qu'un court segment d'une anthologie télévisuelle à venir.
Shimizu y fait donc apparaitre le fameux Toshio (l'enfant chat) et voilà.
A voir par curiosité mais rien de mémorable.

Annotation :

Avec ce second court, Shimizu sr'applique plus et créée enfin l'incarnation mythique du spectre rancunier Kayako.
Il est intéressant de noter - outre l'apparence et le râle guttural caractéristique du personnage - que c'est Takako Fuji qui l'incarnera de ce Katasumi jusqu'à The Grudge 2, en 2006.

Ce court est donc plus prenant que le 4*10 et c'est à partir de là que Shimizu se laissera envoûter par la famille Saeki: Kayako, Toshio et Taeko. Taeko sera d'ailleurs interprété par Takashi Matsuyama de Ju-On The Curse (2000) à The Grudge 2 (2006).

Annotation :

Pauvrement filmé et budgété, ce moyen-métrage a au moins le mérite de poser les bases narratives de la fameuse malédiction de la demeure des Saeki.
Excepté Takako Fuji (Kayako) et Takashi Matsuyama (Takeo Saeki), les acteurs sont assez moyen et malgré son format moyen, on se surprend à faire autre chose, de temps en temps...

Annotation :

Atteint du cancer dit de Silent Night Deadly Night 2 (ou The Hidden 2, même combat), ce Juen 2 télé nous ressert 36 minutes du téléfilm précédent, avant d'embrayer sur de l'inédit franchement soporifique.

Fait amusant, dans les 3 diptyques fait par Shimizu (2000/2000, 2002/2003, 2004/2006, le premier de chaque est quasiment la même histoire (qui s'avère la plus aboutie) et les secondes des 3 diptyques sont toutes différentes les unes des autres, sans que cela n'amène rien de vraiment significatif.

Annotation :

Toujours cette structure éclatée qui nous promène au milieu de plusieurs persos.
Mieux maitrisée que son ainé télévisuel, ça reste tout de même pas exceptionnel ni même spécialement prenant.
Pas vilain à voir et creusant un peu plus le mythe des Saeka, ce Juen ciné n'est cependant pas encore abouti.

Annotation :

Shimizu a décidemment du mak à maintenir une strcuture cohérente à son récit: la confusion dû à la valse des personnages m'a quelque peu perdu sur la route de cette foutue baraque.
C'est un peu fatiguant de voir cette pauvre Kayako descendre inlassablement les escaliers en râlant de manière gutturale, pendant tout le film.
Quelques images marquantes (la photocopieuse puis le visage dans la fenêtre sombre à l'arrière-plan, Kayako emportant la jeune Hiromi), mais ça reste trop bordélique.

Annotation :

Voici enfin la version la plus aboutie de la mythologie de la famille Saeki. Et là où le récit se bonifie, c'est l'adjonction d'un personnage étranger (en l'occurrence celui de Sarah M. Gellar) qui vient apporter une nouveauté bienvenue.
En effet, le décalage constant entre l'Occident et l'Orient est non seulement bien amené mais de plus génère des angoisses tangibles et réalistes pour l'Américaine déracinée et déphasée.
De plus, on a droit à un superbe générique animé, ainsi qu'à une Kayako apparaissant au plafond via sa chevelure aux atours d'une créature multi-tentaculaire.
Pour moi le meilleur de toute la saga, that's all !

Annotation :

Comme d'hab, Shimizu foire sa seconde partie et ici, le non-charisme absolue de Sarah Roemer ne facilite pas la tâche.
Dès lors que celle-ci retourne aux States, le film perd tout son attrait et devient un énième film Ricain sans saveur tourné dans un lieu sans saveur...
Dispensable.