Juin 2016 / Musique

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Embaumé dans la belle voix d'AURORA, cet album construit autour de morceaux aussi doux que savamment composés, dans la veine d'une Norah Jones, donne lieu à de beaux instants planants. Manque une véritable singularité de chanteuse.

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Saturé de pleins de bons morceaux, tous extrêmement dansant et énergiques, cette B.O. réussit son objectif liminal : donner envie de voir le film, et réussit son but secondaire : donner envie de réécouter l'album.

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Avec ce nouvel EP, assez similaire -il faut l'avouer, quitte à reprendre des motifs- à son excellent "Creatures", Rone confirme qu'il est un des meilleurs artistes électro de la scène française. Planant et profond, d'un sommet l'autre.

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Prenez tous les ingrédients du surf rock 90s (disons ce qui fait Offspring, voire Green Day), n'y ajoutez aucune sauce, aucun sel, aucune saveur, de façon à obtenir le goût le plus plat du genre. Et vous obtenez ce single.

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Calibré pour une série de tubes électro dance, et réussissant avec honnêteté à remplir son cahier des charges, cet album des Knocks frappe mais n'inscrit rien, si bien qu'il en reste un parfum sympa. Pas une fragrance puissante.

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Chansons burkinabées, avec rien moins que Tiken Jah Fakoly et Soprano en guests, cet "Afrikan kouleurs" mélange les genres, les registres et a fortiori les qualités. Du fait de son inégalité, l'album en ressort un peu branlant.

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Soulevé d'entre les morts pour faire résonner sa voix si singulière à travers ce "best of", Jeff Buckley, parmi d'autres prodiges, témoigne par une simple chanson son grand talent : il égale Dylan dans sa reprise de "Just Like a Woman".

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Un album d'ambition libre, dans ses compositions, dans sa digestion d'un punk plus ou moins nerveux, porté par quelques gestes de musique aériens, cet LP des Drones manque de hauteur pour imprimer au coeur.

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Album surprenant, passant sur plus d'une heure, d'un registre à l'autre. Avec ce que ça produit d'hauteurs grisantes ("Love Me", "Somebody Else") mais aussi, par contraste, de descentes aseptisées pour les bandes FM ("UGH!").

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Du hard rock respectant son cahier des charges à la lettre, cet LP des Spiritual Beggars satisfera les amateurs du genre. Il pourra séduire aussi les mélomanes qui sauront entendre les nuances mélodiques et les couleurs rythmiques de l'album.

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Reprise du tube de Chris Isaak, tout en sensibilité, en voix feutré, dans l'esprit de Jeff Buckley, James Vincent McMorrow, dans la suite du fabuleux "Post Tropical", confirme son talent de chanteurs des hauteurs cristallines.

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Hypnotique et d'accents égyptiens, ce morceau de La Femme me séduit plus que l'acclamé "Psycho Tropical Berlin". Suave et sensuelle, il laisse imaginer un LP dans la même veine. Qui sait, on peut rêver d'un nouveau Tellier's "Sexuality".

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Au fond, ce qu'on aime dans un album, ce n'est surtout pas sa réussite technique. C'est ce qu'on peut appeler abstraitement "le supplément d'âme". Or, ici, Ziggy Marley fait un LP très appliqué mais sans beaucoup d'âme.

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Quelle joie quand on a l'impression de découvrir un des meilleurs albums de l'année. Et là, l'impression est vive à l'écoute de cet LP et de morceaux comme "Heart is Full", "Back of the car". Du genre qui vous requinque une journée.

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Le retour d'IS TROPICAL résonne en petite forme avec ce nouvel LP. Sans les grands tubes qu'ils ont pu nous offrir, ce "Black Anything" propose des petites ritournelles. Pas certain que la dimension du live leur donne plus d'ampleur.

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Sur les traces du country, Violent Femmes brode des morceaux chantants, dansants, mais aussi blues, punk et rock. Réussi dans son genre, ce n'est malheureusement pas mon style de country. Ça manque de groove et de profondeur.

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Canon du genre, borne du rock dans les années 90, cet album des Kinks comporte plus d'un "chef-d'oeuvre" : "Beautiful Delilah", "You Really Got Me", "Cadillac", etc. Bien qu'un peu surannée maintenant, son rock frappe encore fort.

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Après "The Heist", Macklemore & Ryan Lewis reviennent avec un album qui tente davantage d'expériences rythmiques, dans la veine d'un Kanye West. Les deux artistes s'en sortent avec un flow toujours aussi impeccable.

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Épique dans sa durée, 4h04, cet album de Moby composé de 11 longues plages d'ambiances, évoque tantôt les musiques de spa, tantôt des relectures de Chopin. Heureusement, l'album incline plutôt vers le deuxième.

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Levé sur la colonne des chanteurs français comme Berger, Clerc ou Bruel, Beaupain trouve également sur son chemin un spleen à la S. Tellier et une singularité impondérable qui rend son album indiciblement émouvant.

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Étonnant LP, entre tubes US et accents japonisant, avec 14 morceaux qui semblent tous être les mêmes et qui réussissent en même temps tous à emporter le charme et l'adhésion de l'auditeur. Entre pop et mélancolie, l'album trouve sa marque.

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Live entre les États-Unis et la France du groupe allemand mythique Scorpions. Résonnant, à mes oreilles, comme un retour vers les fêtes de mon enfance, ce live confirme leur assise mais ne révèle rien de très grisant.

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Ce live, avec des captations assez pourries, a eu l'avantage de me révéler une chose : comme Hugo Pratt en B.D., Jacques Rozier en cinéma ou Ingres en peinture, Madonna est une des "stars" de son art (la musique pop) que je n'aime pas.

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Dansant, rock, swing à l'image du corps en mouvement sur sa pochette, ce nouvel ouvrage des Last Shadow Puppets a de l'énergie à revendre. Il souffre simplement de ressembler trop à ses pairs (Vaccines, Kills, Animal Collective).

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Cet album de Christophe (le premier que j'écoute de lui) détient tous les ingrédients pour faire de la musique risible et ridicule. Et pourtant, le sortilège prend et la générosité tant musicale qu'intime rend l'album presque bouleversant.

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Entraînant et bien produit, ces leçons de natation ne prennent pas l'eau. Typiquement le genre d'album qu'on peut prendre plaisir à réécouter mais rien, à la première écoute, ne m'a malheureusement donné envie de le faire.

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Tressé exclusivement de morceaux joyeux et qui ne jureraient pas sur un dancefloor ou dans un summer camp, cet album des Pony Pony Run Run confirme le savoir faire du groupe (plutôt que le talent) à orchestrer des petits tubes d'été.

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Ce que j'appelle de la musique "chalala" (le pire que les Beach Boys et autres Beatles ont donné en héritage). Jolis comme des contines, les chansons n'emportent pas le coeur et le corps. Mignon mais pas grisant.

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Hypnotique (comme les premiers sons de l'Intro), ce voyage dans un EP électro et doux s'écoute sans déplaisir. Mais tant dans ses compositions que dans la voix de sa chanteuse principale, l'impression d'avoir entendu ça 100 fois.

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Pétri de morceaux plus cultes les uns que les autres ("Just can't go to sleep", "Cadillac", "You really got me"), ce best of des Kinks résonne comme un fleuron de l'hard rock GB. Savoureux et énergisant, un album tonifiant.