KONCIERTOS 2K I8

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II/0I - BERCY (à moitié vide)
Pas mal : quelques frissons sur les trois premières chansons ; la facilité avec laquelle ces derniers sont apparus contraste avec la brutalité par laquelle la magie du groupe cesse d'opérer. C'est qu'on se lasse vite du charme discret des guitares, du chanteur et du clavieriste perché - qui a enchainé les 2h de concert avec un set électro pour le moins éclectique dans un club à Bastille.

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I6/0I - BADABOUM
En deux mots : complètement fou.

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3I/0I - BADABOUM
En trois mots : complètement à chier.

Pour élaborer un peu, le live détruit "tout" ce que l'album avait construit (c'est dire...)

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9/02 - L'OLYMPIC CAFE
Very good surprise pour sa première date française : un Gus et son groupe survoltés, fougueux mais presque toujours justes. Ambiance de folie dans cette cave proscrite aux claustro, communion délirante avec un public aussi jeune que le bassiste, qui semble tout droit échappé de son highschool new yorkais. Deux points d'amélioration cependant : pensez à préparer vos rappels les gars, et oubliez pas de garder de l'énergie pour les dates suivantes (on m'a dit que le lendemain, Gus était tout éteint).

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I/03 - OLYMPIA
Bof : si j'en crois la foule en délire, ça avait l'air bien. Mais j'ai mis du temps à entrer dedans (comme la voix de Clara, pas toujours très juste au début)...
+1 pour le requiem en do mineur de la fin, osé mais parfaitement maîtrisé. Je les préfère ronchons et à l'arrache en festival, comme sous le chapiteau suant de We Love Green en juin 20I7.

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26/04 - BERCY
Ce soir là, Arcade Fire a redéfini le concept de banda de rue à grande échelle. And believe me, le jeu en valait la chandelle !

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22/O5 - TRIANON
Du haut de sa vingtaine belge et devant une salle comble, Angèle assure. La prestation scénique est impeccable, la composition des nouveaux morceaux moins. Mais bon, elle a tout compris et elle ira loin. En témoigne cette petite larme contrôlée à la fin du concert, et ce post Facebook assez malin le lendemain, chargé de rappeler à tous ses fans que l'émotion de la veille était bien sincère.

+ Petit plus : le 2nd degré, pas donné à tout le monde à cet âge-là. Le privilège des bobos peut-être ? Bon après, faut pas abuser en calant des métaphores sur Instagram dans chaque chanson non plus...
++ Grand plus : l'invitation de MC Solar, aussi vite reparti qu'il est arrivé, laissant un amer goût de star triste, triste star (transition vers Juju >>). Et Roméo, qui a paru accomplir son devoir familial, sans plus. Mention spéciale pour le "J'ai vu" familial, aussi beau en live qu'en studio.

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3/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Prairie
Juju <3
Jujuste envoûtante.

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3/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Clairière
Dans la sueur et la proximité des corps, l'atmosphère est bien Pal-pable. Aussi bon sur scène que sur le plateau de Skyrock, Antoine n'a pas hésité à faire tomber la chemise. Il avait l'air vraiment content d'être là, au-delà du cachet, et ça ça fait plaisir. Ah oui, et comme toute bête de scène, il ne tient pas en place.

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3/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Clairière
Belle découverte : cette voix, cette présence, et cette lumière... (Golden Hour rpz)

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3/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Canopée
Jorja is the new Alicia Keys ! Tu trouves la comparaison forcée et facile ? OK mais c'est pas moi qui l'ai inventée http://the-melting-pop.blogspot.com/2018/01/jorja-smith-la-soul-dans-la-peau.html

Juste (et) sensuelle, Jorja en a dans le coffre. La jeune anglaise, qui a grandi dans une banlieue ouvrière, jouit d'une fan base déjà impressive en France (les spécialistes diraient : "une communauté 2.0 grave engagée IRL")

> bonus pour millenials ultra connectés : le somptueux Blue Lights version COLOR SHOW (bleu du coup)

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3/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Prairie
Pas convaincue, mais en même temps j'avais envie de vomir... (la bière, toujours elle)

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4/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Clairière
Arrivées après les toutes premières notes, on remarque d'emblée que la foule est à l'image de la petite voix dans la tête de Gus : dense et dansante. Le show est plus rôdé qu'à l'Olympic Café, mais ne perd pas en spontanéité. Et puis en 6 mois, les musiciens de Gus ont eu le temps de s'adapter : vernis, hairstyle et style hipster pour tous ! C'était quand même drôlement cool, même sans bière.

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4/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Clairière
Déjà vu (et déjà impressionnée) en novembre dernier, alors au premier rang et accompagnée d'un litron de pisse à bulles, j'ai -une fois n'est pas coutume- pris une claque plus douce. Toujours aussi impeccable, le quatuor exécute ses morceaux comme pris dans un courant d'air ascendant. On se laisse porter, bouger, vibrer sans s'en rendre compte, et c'est plutôt agréable.

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4/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Canopée
J'ai pas vraiment prêté attention à la musique mais en plus d'un flow impressionnant, la fille dégaine des vannes à la pelle. Ce qui est hyper appréciable dans un festival où les gens ont la fâcheuse tendance à se prendre un peu trop au sérieux. Conclusion : j'irai la revoir, cette fois en ayant pris le temps d'écouter ses sons avant

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4/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Prairie
Meilleure révélation pré et post WLG à mes yeux, Syd est aussi juste en live que sur l'album (et cette voix...). On sent que les musiciens sont unis par autre chose que le devoir de renflouer les caisses. Un must-see, et un must-listen to surtout !! "GIIIIIIRL, they don't know your worth"

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4/O6 - WE LOVE GREEN / sc. La Prairie
Pas compris... Sur scène c'était ambiance Jardiland le dimanche aprem quand tu emmènes ta petite soeur choisir sa cage pour hamster et que tu croises cette dame tout droit échappée de l'asile qui sent -de trop près pour que ce soit sensé- toutes les plantes qu'elle croise avec un air mi-ahuri mi-enchanté

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I2/O6 - OLYMPIA
Ravie d'avoir dégoté des places un peu par hasard et très au dernier moment, j'allais à ce concert à reculons, déjà frustrée de ne pas avoir pris le temps d'écouter le dernier album. Finalement, pas eu besoin de ça pour entrer en communion avec un Thom à la fois possédé et tellement au-dessus des mortels, comme à son habitude (mais est-ce que les demi-dieux ont des habitudes ?). Et à tous ceux qui pensent que le lead de Radiohead confond chant et lamentations, et ben c'est pas vrai. A certains moments on se serait même cru dans un club berlinois tellement ça bounçait...
Une chose est sûre cependant : j'ai pas fini de ré-écouter cet album ! ATTENTION P E P I T E

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17/O6 - TRIANON
Pour moi ce concert c'était l'équivalent de l'Enfer Sur Terre (communément abrégé en E.S.T. par certains amateurs du Styx). S'il est courant d'abréger une expression, on ne peut pas en dire autant de ma souffrance durant ce qui a constitué une purge de près de deux heures pour mes oreilles. La bière, l'excitation de voir jouer My Girls en live (caduque donc, puisque ledit concert ne consistait qu'en UN SEUL album méconnu - et pour cause) et les amis hilares n'y ont rien fait : je me suis rarement plus emmerdé au Trianon. Déjà, on était assis. Oui, oui, ASSIS, cette position par nature peu enjaillante. Ensuite, on était dimanche soir. Enfin, j'y allais à moitié convaincue par le duo rock et l'inégalité de leurs sons.

Note à moi-même pour éviter un nouveau drame : pas hésiter à se renseigner sur toute la discographie d'un artiste avant de prendre sa place, si avisés soient les conseils de potes

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3O/O6 - PHILHARMONIE DE PARIS
Nappes électroniques transportantes qui n'ont rien à envier à la BO de Stranger Things. Jolie découverte, même si intérêt limité de la prestation scénique itself. En gros Caterina serait plus à l'aise dans sa chambre, et l'on ne perçoit distinctement ni ses mains tournant les boutons, ni la valeur ajoutée de la faire jouer sur scène plutôt qu'en studio...

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3O/O6 - PHILHARMONIE DE PARIS
Reprise de cet album mythique avec une formation classique de musiciens, pour un résultat I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E et des frissons garantis (really). Allez vite écouter ce collectif belge commissionné par l'UE, du nom d'Echo Collective. Je ne pensais pas un jour assister à la renaissance, à certains endroits plus puissante que sur l'original, de l'émotion procurée par ce monument rock des 2000's. Et avec quel pep's ! (la violoniste m'a particulièrement impressionnée)

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2/O7 - BERCY
Justin a pas tellement vieilli. Sa hype, si.
(Justin truc : j'ai pas payé ma place, j'aurais pas payé pour ce remix de l'époque Starac' / Britney / chorés endiablées)

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4/O7 - PHILHARMONIE DE PARIS
Difficile de juger ce concert tant attendu : l'exécution est bonne, la matière est là, le public et la moiteur aussi. Mais il ne se produit rien... C'est propre, mais pas fou. C'est beau, mais pas transcendant. Le duo continue de fasciner mais sans parvenir à nous rallier à son trip. Le problème de ce groupe c'est de ne pas être en phase avec son public, d'être dé-phasé. Il n'y a qu'à voir le malaise du chanteur dès qu'il dit deux mots au micro, ou encore la bizarrerie forcée des animations old school en arrière-plan... En somme, MGMT = des rats de studio et non des bêtes de scène.