Cover LIST WARS : Episode I - La Menace Filmique

LIST WARS : Episode I - La Menace Filmique

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Alors que les films dominent toujours le profil de Bondmax, le récent semi-échec de l'arme secrète SPECTRE a fragilisé l'équilibre entre les différents domaines. Même si 419 nouveaux éléments se sont ajoutés lors de l'année précédente, la ...

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Liste de

417 films

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a plus d’un an

Bronson
7
1.

Bronson (2008)

1 h 32 min. Sortie : 15 juillet 2009 (France). Biopic, Drame

Film de Nicolas Winding Refn

Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 01/01

Refn qui nous emmène dans la vie du plus célèbre des criminels anglais et nous offre un biopic singulier. Grâce à l'idée de combiner l'histoire avec un show de stand-up, il permet à Tom Hardy d'exprimer tout son talent et peut-être la performance de sa vie. On ajoute à ça le talent de metteur en scène de Refn, son esthétique très soignée et des plans très efficace, le tout couplé à une bande son electro old school et on obtient un très bon morceau de cinéma

Assaut
7.5
2.

Assaut (1976)

Assault on Precinct 13

1 h 31 min. Sortie : 5 juillet 1978 (France). Action, Policier, Thriller

Film de John Carpenter

Bondmax a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 02/01

Watching Challenge #1 :Un huis-clos

La série B Deluxe par Carpenter, avec en plus un petit côté western. Assaut est un huis-clos rempli de tension où un commissariat est attaqué par un groupe de voyous kamikazes. Une première partie qui fait grimper la sauce (ces plans sur la voiture des thugs avec le thème de Carpenter, tellement priceless) et qui nous offre une deuxième partie digne de Rio Bravo comme Carpenter s'en est inspiré. Des personnages badass, des répliques qui claquent et le son électro de Carpenter pour une belle réussite.

Three Times
7
3.

Three Times (2005)

Zui hao de shi guang

2 h 10 min. Sortie : 16 novembre 2005 (France). Drame, Romance

Film de Hou Hsiao-Hsien

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 03/01

Trois époques. Deux personnages. Un sentiment. Ce sentiment : l'amour, qui est très différent au cours du temps mais en même temps toujours unique. Plus intimiste dans la première partie, avec cet homme qui cherche sa douce au rythme des petites villes Taiwanaises et leurs salles de billards. Un amour naissant, touchant, où justes les mains se touchent. Dans la deuxième partie, il est plus contraignant. Loin de la liberté annoncé par son titre, il lie dans un contexte difficile une courtisane et un homme de bonne famille. Partie muette qui m'a un peu ennuyé je dois le dire. La troisième plus actuelle (rappelant Millenium Mambo) est témoin d'un amour plus fougueux, mais plus dangereux. Tromperie, jalousie pouvant pousser à l'extrême. L'amour sous toute les époques se heurtent à un obstacle. HHH nous livre un film inégal ( Partie 1 > 3 > 2) et retrouve la sublime Shu Qi toujours aussi fascinante. Une esthétique pouvant parfois rappeler WKW.

The Big Short - Le Casse du siècle
6.8
4.

The Big Short - Le Casse du siècle (2015)

The Big Short

2 h 10 min. Sortie : 23 décembre 2015 (France). Comédie dramatique, Biopic

Film de Adam McKay

Bondmax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 04/01

Je dois dire que le jargon économique m'a un peu perdu à certains moments, mais je salue McKay qui a réussi à rendre un truc aussi sérieux et terrifiant que la crise économique plutôt ludique et même amusant. En utilisant par exemple Margot Robbie dans son bain pour nous expliquer c'est qu'est un subprime. Le casting fonctionne très bien, notamment Carell et Gosling. C'est très rythmé et vraiment bien foutu. J'avais un peu peur en voyant un mec comme McKay habitué aux grosses comédies qui traite d'un sujet aussi important, mais ses petites touches de comédies sont vraiment les bienvenues et renforce le récit.

Meurtre au soleil
6.5
5.

Meurtre au soleil (1982)

Evil Under the Sun

1 h 57 min. Sortie : 21 avril 1982 (France). Policier

Film de Guy Hamilton

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 04/01

J'aime bien les adaptations de Hercule Poirot, ça a toujours un petit côté partie de Cluedo avec des protagonistes tous différents qui ont toujours à voir avec la pauvre victime, un endroit exotique qui fait un beau plateau de jeu et au milieu de tout ça le vieil inspecteur belge bedonnant. Meurtre au soleil n'a rien de très différent d'un Mort sur le Nil ou d'un Crime de l'orient-express. On a toujours une partie d'exposition des différents personnages avec toujours un casting gratiné (Mason, McDowall, Smith et Rigg cette fois-ci), la découverte du corps, la partie interrogatoire et enfin la scène culte de Poirot qui expose toute la vérité devant les personnages ébahis par la perspicacité du détective. On regrettera que dans cet épisode, l'enquête avance beaucoup trop vite à mon goût, mais le magnifique cadre méditerranéen est très plaisant, et puis la révélation est un peu tiré par les cheveux mais bon que voulez vous, il est fort ce Poirot.

Au cœur de l'océan
6.2
6.

Au cœur de l'océan (2015)

In the Heart of the Sea

2 h 01 min. Sortie : 9 décembre 2015 (France). Action, Aventure, Drame

Film de Ron Howard

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 05/01

Je suis déçu, je m'attendais à une véritable lutte homme/nature, mais au final la bête n'apparait qu'à très peu de moments ( même si ceux-ci constituent certainement les passages les plus réussi du film), on assiste plus à un film de naufrage. Avec certes les acteurs qui ont donné de leur corps mais bon, j'ai l'impression que Howard est vraiment passé à côté du truc. L'esthétique est mi figue mi raison, on a parfois de très beau moments et parfois des trucs assez moche. Globalement je suis moyen convaincu par le côté bleu/vert de l'image aussi. Je devrais plutôt lire Moby Dick.

Joy
6.1
7.

Joy (2015)

2 h 03 min. Sortie : 30 décembre 2015 (France). Biopic, Comédie, Drame

Film de David O. Russell

Bondmax a mis 1/10.

Annotation :

Vu le 05/01

J'ai bien aimé les derniers films de David O.Russell, mais là je suis tombé des nues tellement j'ai trouvé ça consternant dans son discours qui se veut quand même un peu féministe mais qui est rempli de cliché à la con ( ces scènes avec le soap OMG, rien vu de pire au ciné en 2015). Les persos sont assez insipides, et sont interchangeables ou inutiles. Franchement, c'est une grosse plantade.

Rome, ville ouverte
7.6
8.

Rome, ville ouverte (1945)

Roma città aperta

1 h 43 min. Sortie : 13 novembre 1946 (France). Drame, Guerre

Film de Roberto Rossellini

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 05/01

A peine la guerre finie que Rossellini nous offre ce qui est considéré comme le premier film du néo-réalisme. En effet, ici on oublie les artifices ou les choses bien romancés, Rossellini nous plonge au coeur du sujet. En plein Rome, où des résistants essaient d'échapper aux SS et aux fascistes. L'aspect très réaliste du film est son atout principal et nous livre un film brut, sans fioriture, parfois très dure comme en témoigne par exemple la scène de l’exécution de Pina ou la séance de torture. Histoire fictive , Rome ville ouverte n'en est pas moins un très bon témoin de l'Italie pendant la WWII

Les 8 Salopards
7.4
9.

Les 8 Salopards (2015)

The Hateful Eight

2 h 47 min. Sortie : 6 janvier 2016 (France). Thriller, Western

Film de Quentin Tarantino

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 06/01

Ah le voilà enfin le nouveau Tarantino qui n'a failli pas se faire à cause d'une fuite de scénario. Qu'en dire, bah c'est certainement le film le plus radical de Tarantino, bien noir et bien violent. On a une première partie avec beaucoup de dialogues pour ne pas dire que ça, mais comme d'hab avec Tarantino c'est très bien écrit, et le plaisir de voir tout ces personnages super charismatiques interagir entre eux dans cette diligence ou dans cette petite auberge. On a une petite sensation de polar également avec ce petit jeu de menteur entre les différents protagonistes qui cherchent la véritable identité de leur petit camarade. La deuxième partie est plus brut de décoffrage avec des balles qui fusent, de l'hémoglobine qui gicle et une violence omniprésente. Tarantino n'hésite pas à de nouveau aller dans la surenchère mais c'est assez jouissif. Le film est également porté par son casting de fout, si on connait les talents de Jackson ou de Roth derrière la caméra de Tarantino, Jennifer Jason Leigh elle sort une prestation dantesque et Walton Goggins (monstrueux à la TV) se révèle enfin dans un grand rôle au cinéma et ça fait plaisir. Ah oui pour finir, la scène de générique est absolument dantesque avec ce score de Morricone de feu de dieu.

Au-delà des montagnes
7
10.

Au-delà des montagnes (2015)

Shan He Gu Ren

2 h 06 min. Sortie : 23 décembre 2015 (France). Drame

Film de Jiǎ Zhāng-Kē

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 07/01

Première rencontre avec le chinois Jia Zhangke, et belle réussite que ce drame qu'est Au delà des montagnes. A travers trois périodes, le cinéaste chinois nous montre l'ouverture sur le monde de ces différents protagonistes ( en changeant le format de l'image à chaque période également). On suit dans un premier temps un triangle amoureux en 1999 dans une petite ville minière de Chine, puis 2014 avec une mère qui retrouve son enfant emmené par son père dans la grande ville et qui cherche à l'occidentalisé. Pour finir dans une dernière partie où l'anglais a pris le pas sur le chinois et l'Australie sur la Chine, mais ce jeune homme qui se questionne quand même sur ces origines, notamment grâce à l'aide d'une professeure pouvant jouer de figure maternelle. Film très bien mis en scène et qui traite de nombreux thèmes, l'amour, la relation mère/fils, le besoin de liberté, les origines, de manière très juste, même si l'on évite pas quelques longueurs. La danse finale dans la neige sur Go West est quand à elle somptueuse.

Dellamorte Dellamore
7.3
11.

Dellamorte Dellamore (1994)

1 h 45 min. Sortie : 10 mai 1995 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Michele Soavi

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 07/01

Très étrange film que ce Dellamorte Dellamore. Sorte de conte macabre nous parlant à la fois de l'amour et de la mort, le tout dans une esthétique rappelant les films d'exploitation italien des années 70. On suit Franscico Dellamorte campé par un sympathique Rupert Everett (qui m'a plusieurs fois pensé à Ash de Evil Dead) s'occupant d'un cimétière où les morts reviennent le 7ème jour après leur mort. Pitch de départ qui nous permet de retrouver quelques scènes savoureuses avec des zombies et parfois bien drôles. Mais en plus de la mort, il y a l'amour. Campé par la très belle Anna Falchi l'amour de Franscico revient à plusieurs reprises. Amour qui se trouve ici très dangereuse pour le héros. Comme si l'amour et la mort sont les deux seules choses auxquelles on ne peut échapper.

Pan
5.2
12.

Pan (2015)

1 h 49 min. Sortie : 21 octobre 2015 (France). Aventure, Fantastique, Comédie

Film de Joe Wright

Bondmax a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 09/01

Joe Wright qui nous offre ici un préquel à l'histoire de Peter Pan. Très étrange "adaptation" avec des choix de mise en scène qui donnent un petit côté pop coloré à l'ensemble (le choix des musiques, les couleurs criardes de la tribu des natifs et leur façon de partir en fumigène multicolore). Je peux pas dire que j'ai détesté le film, mais je suis resté assez perplexe devant ces divers choix du réalisateur mais qui donne un côté unique à cette révision de l'univers de Peter Pan, je pense que sur grand écran ça pouvait donner quelque chose de sympa. En ce qui concerne les acteurs le gamin qui joue Pan est plutôt bon pour un premier rôle, et sinon Rooney Mara toujours exquise.

Flight
6.4
13.

Flight (2012)

2 h 18 min. Sortie : 13 février 2013 (France). Drame, Thriller

Film de Robert Zemeckis

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 10/01

L'histoire du capitaine Whip Whitaker qui a réussi un atterissage d'urgence et a permis de sauver la majorité des passagers d'un vol à destination d'Atlanta. Si toute la séquence aérienne est de haute volée et montre les talents de metteur en scène de Zemeckis la suite est quand à elle moins glorieuse. Car derrière ce héros, se cache au final un homme avec un sérieux problème au niveau de la boisson. On arrive donc dans une partie très longue et vraiment bateau et très prévisible. Jamais été vraiment fan de Denzel Washington, il livre ici une performance loin d'être mémorable, tandis que certain persos sont soit complètement effacés, soit sous exploités (John Goodman)

L’Étreinte du serpent
7.7
14.

L’Étreinte du serpent (2015)

El abrazo de la serpiente

2 h 05 min. Sortie : 23 décembre 2015 (France). Aventure, Drame

Film de Ciro Guerra

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 11/01

Voyage au plus profond de la jungle amazonienne, mais également au plus profond des souvenirs d'un homme particulier. Le bouge-mondes, un indigène solitaire, gardien des dernières pousses de yakruna, une fleur qui guérit de tout les maux et permet le retour des rêves. Sur deux temporalités, on suit donc la remonté du fleuve en compagnie de Karamakate et d'un ethnologue au début du siècle. Un voyage qui nous fait découvrir une autre civilisation, une autre façon de voir les choses, les sentiments, qui montre une humanité en communion avec la nature. Tout cela dans un sublime noir et blanc qui donne lieu à de véritable tableaux ode à la nature, à ce gigantesque fleuve et cette florissante et verdoyante jungle d'un autre temps.

Le Miroir se brisa
5.8
15.

Le Miroir se brisa (1980)

The Mirror Crack'd

1 h 45 min. Sortie : 5 février 1981 (France). Policier

Film de Guy Hamilton

Bondmax a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 11/01

Grosse déception cette fois-ci. Miss Marple est loin de valoir notre cher Hercule Poirot, la meuf passe le film à tricoter et délègue le travail de l'enquête à son pauvre neveu de Scotland Yard pour en plus lui voler le mérite de tout dévoiler à la fin. Le film est en soi assez ennuyant, on sourit parfois au petites piques entre les différents acteurs, tous des stars hollywoodiennes proche de la retraite allant de Liz Taylor à Rock Hudson en passant par Kim Novak. Une résolution qui d'ailleurs possède quelques failles ( quid de la secrétaire ?)

Carol
6.9
16.

Carol (2015)

1 h 58 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Drame, Romance

Film de Todd Haynes

Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 12/01

Voilà un film que j'attendais beaucoup, le film qui a valu un prix d'interprétation à Cannes à la plus chou des actrices de la planète, la belle Rooney Mara. Et on peut dire que je n'ai pas été déçu, Carol est un très belle histoire d'amour dans un cadre 50s entre une femme charismatique dont le mariage vole en éclat et une petite ingénue toute choupie avec son bonnet de Noël. L'alchimie entre les deux actrices est palpable et chacune d'elle livre une très grosse performance. Même si le film reste assez classique dans sa forme, il possède un esthétique très soigné et il est rempli d'émotion, de sensualité et de moment de grâce, le plus souvent lorsque ces deux actrices se mettent à nues (au sens propre comme au figuré). Rooney Mara est prodigieuse et certaines de ses scènes nous donnent des frissons.

Bang Gang (une histoire d'amour moderne)
5
17.

Bang Gang (une histoire d'amour moderne) (2016)

1 h 38 min. Sortie : 13 janvier 2016. Drame

Film de Eva Husson

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 13/01

Bang gang, une histoire d'amour moderne, sous-titre bien choisi étant donné que l'amour se définit maintenant à travers le sexe, car au final l'amour n'apparait que peu dans ce film, c'est bien la sexualité le véritable moteur du film. On aurait pu penser à du Larry Clark français en voyant cette histoire d'ado faisant du skate, fumant de la beuh et s'adonnant au sexe, mais là où les protagonistes des films de Clark n'ont que le sexe comme échappatoire, ici le sexe est considéré comme un jeu. Jeu pour une génération qui s'ennuie, jeu d'autant plus destructeur et qu'il brise amitié, mais surtout des réputations. Le film est à ce point assez peu subtil, entre la vidéo qui leak sur le net et la MST on aura tout eu, et c'est un peu dommage au final. Je salue l'entreprise de la réalisatrice, mais je trouve qu'au final ça reste trop artificiel et manque de sincérité à mon avis. En plus avec les sosies de Norman au casting et l'actrice jouant Laetitia qui est très mauvaise. Je suis très mitigé, même si la fin est plutôt réussie bien que sans surprise et digne des romcom lambda. La BO électro est par contre au poil.

Ed Wood
7.4
18.

Ed Wood (1994)

2 h 07 min. Sortie : 21 juin 1995 (France). Biopic, Comédie, Drame

Film de Tim Burton

Bondmax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 13/01

Watching challenge #2 : Un film en noir et blanc

Un film de passionné sur un passionné. Burton nous raconte l'histoire du "plus mauvais réalisateur de tout les temps" au travers de trois de ces œuvres et son amitié émouvante avec le légendaire Bela Lugosi. Je ne suis pas un grand fan de Johnny Depp, mais je dois dire qu'ici il est juste parfait et arrive à nous communiquer le gigantesque enthousiasme de son personnage ( that was perfect) et arrive vraiment à nous faire ressentir de l'empathie pour lui, on peut pas s'empêcher de sourire en voyant cette homme clamé qu'un plan est parfait alors qu'il y a un méga faux raccord dedans ou de ressentir sa peine lorsqu'il se heurte à tout ses problèmes avec les studios. Car Ed Wood est également un film sur la grosse machinerie de Hollywood voulant interférer dans la vision de chacun de ses protagonistes peu importe à quel point celle-ci peut-être saugrenue, et on voit ce pauvre petit Ed Wood perdu dans les rouages, jusqu'à cette très grande scène de rencontre avec Orson Welles. L'autre point fort du film est toute la relation entre Wood et Lugosi ( Landau campant un Lugosi très touchant), une amitié de deux passionnés de l'horreur, deux personnes qui se comprennent entre elles, à l'opposé du reste du monde. Burton réalise avec ce film son coup de maître, un noir et blanc somptueux qui ajoute un très grand cachet et une ambiance parfaite, une BO de Shore très juste, tout ça pour un des plus beaux hommages à l'univers du 7ème art.

Le Plongeon
7.8
19.

Le Plongeon (1968)

The Swimmer

1 h 35 min. Sortie : 18 septembre 1968 (France). Drame

Film de Frank Perry

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 14/01

Véritable OVNI, "Le Plongeon" nous raconte le pari fou de Ned Merrill de traverser toute la vallée de piscine en piscine. Une sorte de pool-movie ( le penchant aquatique du road moavie) où Burt Lancaster va s'incruster dans la piscine de ses voisins, personnes riches, mondaines et superficielles ne jurant que par les brunch, les ragots et leur beau bronzage à côté de la piscine. Le côté attractif de ces petites villas avec piscines va s'effondrer au fur et à mesure du film, et c'est seulement dans la piscine municipale soumise aux règles de la société, où la populace est en surnombre, où les gens sont plus humbles que le personnage principal va tout comprendre et où tout son mode de vie va s'effondrer comme en témoigne son court de tennis (son symbole de richesse) sous un orage apocalyptique. Accompagné de moment plus nostalgique comme la fougue de la jeunesse avec la jeune babysitter ou ce moment paternel avec le jeune garçon, "Le plongeon" se fait finalement non pas au sein d'une piscine mais d'un homme. Film très particulier dans la façon de délivrer son message mais qui malheureusement se noie parfois sous une trop grande symbolique. A voir.

Le Garçon et la Bête
7.6
20.

Le Garçon et la Bête (2015)

Bakemono no Ko

1 h 59 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Aventure, Fantastique, Animation

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 15/01

Première rencontre avec Hosoda, Le Garçon et la Bête est un bon film d'animation mais qui ne m'a jamais vraiment emporté. Pourtant les idées sont plutôt bonnes, avec ce monde de bête et tout le côté miroir entre les deux mondes et après entre Kyuta et Ichiroiko, deux enfants abandonnés par les humains et qui trouve une véritable famille dans ce monde de bête. Tout cela avec l'utilisation du parallèle de Moby Dick, même si c'est un peu trop appuyé à mon goût sur la fin. Film qui sait être touchant, notamment dans la relation entre Kyuta et Kumatetsu, grand ours bon à rien, qui va être la figure paternelle que Kyuta n'a jamais eu. Le film possède par contre quelques maladresses, la plus importante étant pour moi le retour dans le monde des humains à un certain moment, qui arrive un peu trop abruptement et sans véritable raison. Le film possède cependant une animation très fluide, notamment dans certaines scènes d'affrontement vraiment réussie. Un bon film mais j'aurais aimé être plus emporté.

Les Hauts de Hurlevent
5.1
21.

Les Hauts de Hurlevent (1970)

Wuthering Heights

1 h 44 min. Sortie : 17 mai 1973 (France). Aventure, Drame, Romance

Film de Robert Fuest

Bondmax a mis 2/10.

Annotation :

Vu le 15/01

Une des nombreuses adaptations du chef d'oeuvre de Brontë, avec en plus James Bond dans le rôle de Heathcliff, sur le papier ça donne vachement envie. Malheureusement, c'est une adaptation foireuse. Le film est vraiment pas subtil et en fait des caisses, là où Brontë arrivait à nous suggérer des trucs et rendre le tout plus intense, ici le réalisateur arrive avec ses gros sabots et piétine tout. Pas vraiment d'alchimie et de passion entre les deux acteurs, celle qui incarne Cathy est déjà très mal choisie (et en plus très mauvaise) et Dalton est en constant surjeu et c'est dommage car c'est un acteur que j'apprécie beaucoup. Certains choix scénaristiques sont à s'arracher les cheveux (la mort du fils de Hindley ou la toute fin sortie de nulle part). Reste que Joseph est plus sympa dans ce film et les petits paysages de landes sont toujours beaux donc 2.

L'Empire de la passion
6.7
22.

L'Empire de la passion (1978)

Ai no bôrei

1 h 50 min. Sortie : 6 septembre 1978 (France). Drame

Film de Nagisa Ōshima

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 17/01

Après le très sensoriel Empire des sens, Oshima s'intéresse de nouveau à la passion dévorante d'un couple. On laisse tomber le charnel du précédent film pour entrer dans une dimension plus spirituelle, si les scènes de sexe sont moins présentes que dans l'Empire des sens, elles sont ici l'élément déclencheur de tout le reste. Deux amants vont alors assassiner le mari de la femme, qui va revenir la hanter. Au niveau de la mise en scène, le film est une véritable perle. Prix de la mise en scène à Cannes en 1978, Oshima arrive à donner une allure mystique à son long-métrage. Les plans dans la brume avec le fantôme sont de véritables tableaux. Ce fantôme qui va alors jouer avec les nerfs de la femme jusqu'à la rendre complètement folle. Si le film est un peu mou par moment, il reste emprunt tout au long d'un mysticisme conférant une allure poétique à cette histoire macabre d'une passion dévorante. Complémentaire à l'Empire des sens, l'Empire de la passion est une nouvelle exploration de la passion amoureuse impulsive par son réalisateur.

Tangerine
6.9
23.

Tangerine (2015)

1 h 28 min. Sortie : 30 décembre 2015 (France). Drame, Comédie

Film de Sean Baker

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 18/01

Film tourné avec des Iphones, voilà un élément qui titille ma curiosité. Particulier, "Tangerine" l'est en effet, et nous propulse dans les couleurs criardes de la cité des anges. Très vite on remarque le côté un peu clippesque de la réalisation, effet encore plus accentué avec de morceaux electro puissants. Petit budget, mais le film n'en a pas moins un côté tape à l'oeil, dû à la façon dont il est filmé notamment.L'histoire est assez simpliste, une transsexuelle jalouse part à la recherche de la nouvelle conquête de son petit copain, prétexte pour arpenter Los Angeles, et nous faire découvrir le monde dans lequel vit Sin-Dee Rella. D'un autre côté on suit un chauffeur de taxi/père de famille qui fréquente des prostituées. Tout va se confronter dans un final un peu gueulard dans un magasin de donut, où des familles et des amitiés vont se déchirer. Tangerine a un petit air de road-trip sous le soleil de Santa Monica, mais dont l'effet technique n'est peut être au final que tape à l'oeil.

Rusty James
7.3
24.

Rusty James (1983)

Rumble Fish

1 h 34 min. Sortie : 15 février 1984 (France). Drame, Action

Film de Francis Ford Coppola

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 18/01

Coppola nous emmène dans l'Oklahoma où vit le jeune Rusty James, petite frappe qui rêve de devenir l'idole des jeunes comme son frère le grand Motorcycle boy. Son frère quant à lui cherche à fuir cette réputation qui l'emprisonne. Francis nous livre un drame sur l'adolescence, de l'image de l'ainé sur le plus jeune, du modèle. Rusty, un jeune un peu pommé avec un père alcoolique et une mère qui a disparue ne voit que son frère comme modèle. La mise en scène de Coppola propose des choses intéressantes, notamment au niveau des caméras, mais le film peine à convaincre, et certaines idées comme le jeu des couleurs auraient pu être plus exploité à mon avis. Les acteurs sont quant à eux plutôt correct sans faire de prestation vraiment mémorable (on voit par contre à quel point Mickey Rourke a morflé).

Le Cuirassé Potemkine
7.6
25.

Le Cuirassé Potemkine (1925)

Bronenosets Potemkin

1 h 15 min. Sortie : 12 novembre 1926 (France). Muet, Drame, Historique

Film de Sergueï Eisenstein

Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 19/01

Film de propagande commandé par les Bolcheviks à Einsenstein, "Le Cuirassé Potemkine" est encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. Racontant la mutinerie des matelots sur le Potemkine, le film possède un rythme incroyablement intense pour un film muet. Une maitrise du montage de Eisenstein permet de délivrer une tension de plus en plus palpable au cours du temps. La séquence mythique des escaliers d'Odessa en est à ce point remarquable, séquence particulièrement dure et choquante pour l'époque avec des plans donnant des coups de poings dans la gueule encore aujourd'hui et laissant peu de temps au spectateur de souffler. Même si le film est un film pour faire plaisir à Lénine et Co, Einsenstein arrive à y incorporer toute sa connaissance de l'image et de son expérience théatrale pour nous donner une oeuvre très personnelle. L'utilisation de technique très innovante pour l'époque (le traveling dans les escaliers) parachèvent de consacré le Potemkine au panthéon du cinéma.

Piège à Hong Kong
5
26.

Piège à Hong Kong (1998)

Knock Off

1 h 30 min. Sortie : 30 décembre 1998 (France). Action, Policier, Thriller

Film de Tsui Hark

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 20/01

Après avoir côtoyer John Woo, JCVD s'associe avec l'autre grand nom du cinéma d'action hong-kongais, le virevoltant Tsui Hark. On va pas se mentir Knock off est loin de valoir les autres films de Hark, mais il a un petit côté attachant qui fait de lui bien plus qu'une vulgaire navet d'action. L'histoire est complètement pêté à base de méchants russes, de taupes de la CIA, de nano-bombes, de jeans contrefaçons, de course en pousse-pousse et j'en passe et des meilleurs. Mais là où un réalisateur lambda aurait filmé ça de façon banal, Hark tente quelques expérimentations dans sa réalisation, avec des plans complètement perchés ( à l'intérieur d'une chaussure par exemple), ça peut laisser à sourire, mais on partage les plaisirs de Hark qui a du être à fond dedans. Les acteurs c'est pas très fameux, mais JCVD a toujours son petit côté fun.

Barking Dog
6.7
27.

Barking Dog (2000)

Flandersui gae

1 h 46 min. Sortie : 19 février 2000 (Corée du Sud). Comédie

Film de Bong Joon-Ho

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 20/01

Premier film d'une des figures de proue du cinéma coréen des années 2000, Barking Dogs Never Bite nous emmène dans les grands immeubles d'une ville de Corée. Si déjà dans Memories of Murder, Bong Joon-ho avait donner un côté chronique sociale à son enquête policière, ici dans cette histoire de disparition de cabot, il nous refait un peu le même coup. En suivant les deux personnages principales, un mec un peu looser qui essaie de devenir professeur et qui se fait malmené par sa compagne, et une jeune fille qui s'ennuie dans son job, il nous dévoile un peu la vie de cet immeuble et de cette classe sociale un peu désabusée. L'histoire du film peine cependant à réellement convaincre, et certaines scènes s'étirent un peu trop pour au final pas grand chose (je pense à la première scène avec le concierge mangeur de chien), et même si Bong Joon-ho joue un peu sur l'humour noir, qui aurait pu être un peu plus appuyé. C'est un premier film sympathique, quoiqu'un peu long, et dont on peut se demander parfois la pertinence de certaines séquences.

Nobody Knows
7.9
28.

Nobody Knows (2004)

Dare mo shiranai

2 h 21 min. Sortie : 10 novembre 2004 (France). Drame

Film de Hirokazu Kore-eda

Bondmax a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 21/01

Watching Challenge #3 : Un film dont le personnage principal est un enfant

Inspiré d'un fait divers ayant eu lieu à Tokyo en 1988, Nobody Knows raconte l'histoire de 4 jeunes enfants livrés à eux-mêmes après le départ de leur mère. Kore-eda avait déjà su me toucher avec ses histoires de familles qu'elle soit plus joyeuse comme dans Notre petite soeur ou un peu plus mélancolique dans Still Walking. Il réussit de nouveau un tour de force avec ce Nobody Knows, bien plus touchant que les deux cité au-dessus. Comment ne pas être ému devant ces quatre enfants qui doivent se débrouiller tout seul, et notamment par le personnage de Akira, l'ainé de la fratrie, interprété par un excellent Yuya Yagira. Akira qui doit laisser de côté son enfance pour s'occuper de ses frères et soeurs, enfance qu'il ne peut retrouver qu'à de très rares et beaux moments. La fin est particulièrement dure et émouvante, sans tomber dans un pathos. Il faut dire que Kore-eda nous livre un drame tout en retenue, nous permettant de nous immiscer au plus près de cette fratrie.

Creed - L'Héritage de Rocky Balboa
6.9
29.

Creed - L'Héritage de Rocky Balboa (2015)

Creed

2 h 12 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Drame, Sport

Film de Ryan Coogler

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 22/01

Excellente surprise que ce 7ème volet de la saga de Rocky, une sorte de retour au source, tout en traitant de nouvelle thématique. Après le rêve américain du premier volet, on a ici l'angle de l'héritage, de la filiation, de l'ombre du père sur un jeune qui essaie de se faire un nom, tout en opposant le tout à un Rocky vieillissant, affaibli par une maladie. Mais le tout se combine à merveille, et le duo d'acteur possède une véritable alchimie, et Stallone est incroyablement touchant. Coogler nous livre un film avec pleine de bonnes idées, et même celles qui pouvaient vite se casser la gueule (je pense au cancer de Rocky qui aurait pu partir dans du mélo un peu lourd) sont super bien gérés et ne font pas de Creed un banal film de Hollywood qui se fait de la thune sur une franchise. Coogler impose des séquences impressionnantes (le combat de boxe en plan séquence à couper le souffle, et ce combat final bien violent avec une réutilisation du thème mythique de la saga). Même si l'on retrouve de nombreux clin d'oeil, le film arrive à se créer une identité propre et est bien plus qu'une banale suite.

Night on Earth
7.5
30.

Night on Earth (1991)

2 h 03 min. Sortie : 18 décembre 1991 (France). Comédie, Drame, Sketches

Film de Jim Jarmusch

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 23/01

Jarmusch nous offre un petit tour de la planète au travers de courts-métrages de 20-25 minutes se déroulant dans des taxis dans 5 grandes villes de la planète et pour une fois la qualité des courts- métrages est plutôt égal.
Los Angeles : un taxi conduit par une Winona Ryder au look rock avec comme passager une directrice de casting campé par Gena Rowlands. Un segment qui parle de différents thèmes avec un axe sur les vocations avec cette jeune femme qui rêve de devenir mécanicienne et qui n'en a rien à foutre de devenir une star quand on lui offre l'opportunité. Une opposition entre la superficialité de l'une, et la humilité de l'autre. Message d'autant plus pertinent, vu la ville dans laquelle le segment se déroule. Un court plutôt sympa avec deux bonnes actrices et des bons petits dialogues.
New York : Plus humoristique le segment New Yorkais, nous montre un Gus Fringe jeune et méconnaissable qui prend la place du chauffeur de taxi de la RDA qui a un peu de mal avec les voitures automatiques et la grosse pomme. Des bons petits échanges entre les protagonistes, un segment qui met de bonne humeur et dont les chamailleries fraternelles font sourire.
Paris : Isaach de Bankolé est un ivoirien, Béatrice Dalle est une aveugle. Le segment joue sur le chauffeur de taxi qui manque un peu de tact et harcèle de question sur la vie de l'aveugle. Un segment qui nous montre que la vie va bien plus loin que ce que l'on voit. Echange qui va finir comme une leçon de vie pour le chauffeur. C'est malin d'ailleurs que le chauffeur qui était victime des préjugés en début de segment, se retrouve être lui la personne plein de préjugés. La fin est d'ailleurs très bien vue.
Rome : Ah ces italiens, qu'est-ce qu'il parle. Très drôle segment, où un Roberto Benigni complètement survolté comme à son habitude, va nous raconter ses expériences sexuelles qui vont allé jusqu'à causer la mort d'un curé.
Helsinki : Peut-être le meilleur segment, parce que c'est le plus humain. 2 hommes appellent un taxi pour ramener leur pote ivre mort, qui est un bon client pour la VDM de l'année. Une première partie cocasse, jusqu'à ce que le chauffeur nous fait part de son histoire particulièrement touchante sur sa petite fille, et qui fait réagir les deux hommes d'une façon très émouvante.

Bondmax

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