LOVE MACHINE

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Pourquoi faut-il le voir selon Allociné ?

Vous n'êtes pas particulièrement amoureux de la comédie romantique ? Qu'importe ! Ce film reste pour vous un incontournable. Tout d'abord, parce qu'au-delà du genre, il s'impose dans l'Histoire du cinéma comme l'un des chefs d'oeuvre de la screwball comedy -ou comédie loufoque- des années 30-40. Mais surtout parce qu'il est délirant et jouissif.

Réunissant le couple mythique Katharine Hepburn / Cary Grant dans un chassé croisé truffé de situations aussi absurdes (l'une cherche son léopard, l'autre la clavicule de son brontosaure) qu'hilarantes, L'Impossible Monsieur Bébé renverse les rôles amoureux, dotant son héroïne d'une personnalité délicieusement hors norme et qui mène la danse face à un héros quelque peu bougon et déphasé. Le tout au service d'un chef d'oeuvre qui en mêlant romance excentrique et fous rires incompressibles, frise le pur concentré de bonheur...

Le saviez-vous ?
Devenu aujourd'hui un classique de la comédie américaine, L'Impossible Monsieur Bébé a connu cependant un cuisant échec commercial à sa sortie en salles, à tel point que la RKO refusa de financer la production suivante de Howard Hawks.

Katharine Hepburn (qui décida de racheter son contrat afin de ne pas se retrouver associée à des projets dont elle ne voulait pas) fut un temps estampillée "poison du box office". Elle reconquit son public sur les planches avec The Philadelphia Story, oeuvre qui par la suite fut transposée à l'écran par George Cukor (Indiscrétions), et lui permit de retrouver... Cary Grant.

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Pourquoi faut-il le voir selon Allocine?

La comédie romantique des années 60, symbole du glamour de l'époque incarné ici par la divine Audrey Hepburn. Derrière ses lunettes noires et face au séduisant George Peppard, l'icône cultive une ambiguité rare qui fait de son héroïne excentrique l'incarnation même de la femme moderne : aussi déterminée que fragile, à la fois actrice et victime d'un système qui entrave sans cesse sa quête absolue de liberté.

A l'image de son interprète, Diamants sur Canapé est un petit bijou aussi sophistiqué que pétillant, combinant savamment tous les ingrédients de la comédie romantique, non dénuée de mélancolie. Aux commandes de cette adaptation du Breakfast at Tiffany's de Truman Capote (dont il conserve l'esprit originel notamment dans l'audace des thèmes évoqués), il faut dire qu'on trouve en outre un génie de l'humour et du gag visuel, le fameux Blake Edwards (futur metteur en scène de The Party ou La Panthère Rose), passé maître dans l'art du dialogue ciselé et de la mise en scène réglée.

Vous n'êtes toujours pas convaincus ? Ecoutez la délicate voix d'Audrey, susurrant guitare à la main le Moon River d'Henry Mancini. Moment romantico-culte garanti !

Le saviez-vous ?

C'est à l'origine John Frankenheimer (Le Prisonnier d'Alcatraz) qui devait réaliser le film, porté alors par Marilyn Monroe, premier choix de l'écrivain Truman Capote. La rumeur veut que, conseillée par son agent qui trouvait que jouer une call girl pourrait nuire à sa carrière, la blondissime star déclina le rôle. En réalité, il semblerait que ce soit les studios Paramount qui aient préféré Audrey Hepburn. Choix qui conduisit à retravailler entièrement le script et à choisir par la suite Blake Edwards (recommandé par l'agent d'Hepburn) à la réalisation. Difficile aujourd'hui d'imaginer cette autre combinaison de talents tant le film, en l'état, est mythique.

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Pourquoi faut-il le voir selon Allocine?

Dirty Dancing est au panthéon de ces histoires d'amour qui ont fait rêver de nombreux romantiques, épris des fameux ressorts du genre : choc des cultures entre deux héros que tout sépare, héroïne introvertie révélée à elle-même (car de plus en plus sexy !), beau ténébreux sauvage au coeur peu à peu ramolli, scène d'amour torride et idylle menacée.

Ajoutez à cela de la danse et pas n'importe laquelle : lascives, cultissimes, inégalées, les chorégraphies et la bande son du film portent les sentiments des deux héros, admirables et admirés par toute une génération de spectateurs, tous public confondus.

N'écoutez donc surtout pas ceux qui vous parlent des dialogues niais : "On ne laisse pas Bébé dans un coin", ni Dirty Dancing. Même avec le temps, l'adage reste vrai.

Le saviez-vous ?
Avant de se retrouver à l’affiche de Dirty Dancing, Jennifer Grey et Patrick Swayze ont joué ensemble en 1984 dans L'Aube rouge de John Milius. Gardant un très mauvais souvenir de son partenaire, l'actrice n'était pas ravie à l'idée de le retrouver. La rumeur dit que les débuts sur le tournage ont été difficiles, Patrick bosseur acharné plutôt "carré", ne supportant en fait pas les caprices de "Bébé", sa superficialité et sa déconcentration lors de leurs scènes enlacées.

La scène au cours de laquelle l'héroïne enchaine les fous rires lorsqu'il glisse sa main le long de son bras n'est pas feinte, l'acteur étant en outre sincèrement agacé. Par la magie du montage (et de la sauvegarde des loupés), l'instant (culte!) a pu être gardé.

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Un chef d'oeuvre réalisé par la décidément talentueuse Nora Ephron, passée derrière la caméra. Osant mettre en scène une histoire d'amour à distance (les deux héros tombent amoureux l'un de l'autre sans se voir), elle recrée l'essence de ce qu'est le Désir, faisant du même coup de Tom Hanks et Meg Ryan l'un des couples les plus emblématiques de la comédie romantique. Couple qu'elle réunira à nouveau dans Vous avez un message (1998).

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Pourquoi faut-il le voir ?
Parce que cette histoire n'est rien de moins que LE conte de fée moderne, celui qui fait se rencontrer deux héros que tout oppose et qui, irrésistiblement attirés l'un par l'autre, vont bousculer les conventions et les qu'en dira-t-on. Au menu de cette intrigue peu banale, quelques gags, beaucoup de gaucheries, et du romantisme à l'état pur, dynamisés par un tube (Oh Pretty Woman) non écrit pour le film mais devenu grâce à lui culte.

Dans Pretty Woman, Julia Roberts et Richard Gere incarnent les amoureux emblématiques de la comédie romantique, désirables et charismatiques. Véritable Cendrillon en cuissardes, la divine Julia illumine la figure de la prostituée en conquérant les coeurs d'e son seul rire cristallin. A ses côtés, le ténébreux Richard Gere, aussi troublé que troublant, fait fondre toute personne normalement constituée, encline à pénétrer ses plus profondes pensées.

Le saviez-vous ?
A l'occasion des 25 ans du film, l’équipe de Pretty Woman est revenue sur la genèse du projet lors d'une interview sur la chaîne Today. L'occasion d'apprendre que le film s'intitulait à l'origine "3000" et devait se présenter comme un drame centré sur l’univers de la prostitution et de la drogue, et se clôturant de façon... dramatique forcément. L'occasion aussi pour Julia Roberts de préciser avec humour la difficulté avec laquelle elle a obtenu le rôle qui la rendit célèbre.

C'est en effet au moment où il a été racheté par Disney que Pretty Woman a changé de ton, contraignant en parallèle la star, alors inconnue, à repasser le casting pour lequel elle avait déjà été retenue. Au détour d’une réponse du réalisateur Garry Marshall, on apprend également que le personnage incarné par Richard Gere a failli être confié à Charles Grodin. Rien à voir avec notre film culte donc !

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Pourquoi faut-il le voir ?
LA comédie anglaise s'il en est, mêlant humour teinté de cynisme, romantisme incurable et maladresses mémorables. Histoire d'amour mais aussi de potes, Quatre mariages et un enterrement nous embarque dans les mésaventures sentimentales d'une génération de célibataires déçus mais toujours enclins, tout de même, à se laisser aller aux vertiges de l'amour... et peut-être même du mariage !

Au coeur des angoisses modernes de cette joyeuse mêlée de trentenaires (qui compte tout de même comme seconds rôles les grands Kristin Scott Thomas et Rowan Atkinson), deux acteurs sexys en diable se distinguent : la délicieuse mangeuse d'hommes (!) Andie MacDowell et surtout surtout le charmant Hugh Grant qui entame là son cycle de "séducteur célibataire" tendance maladroit, désinvolte et craquant à souhait. (On le retrouvera d'ailleurs dans le remarquable Coup de foudre à Notting Hill aux côtés de Julia Roberts)

Porté par la fine écriture de Richard Curtis (qui réalisera par la suite le bijou choral Love Actually, qui aurait mérité de faire partie de ce top), le comique de répétition et l'art de la saynète cocasse et efficace de Mike Newell, ce film est l'incarnation même de tout ce qui fait le charme anglais, à la fois cru et élégant ; de toute façon indiscutable.

Le saviez-vous ?
Dans la version française du film, la voix de Hugh Grant est remplacée par celle de Vincent Cassel. Alors inconnu, l'actuelle vedette française a commencé sa carrière ainsi, afin d'arrondir ses fins de mois. Il a dès lors confié être très enrhumé au moment de boucler ce doublage très marquant pour lui. A noter que c'est Kristin Scott Thomas elle-même qui double sa voix en français, l'actrice étant parfaitement bilingue.

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Pourquoi faut-il le voir ?
Before sunrise est le premier volet des déambulations amoureuses de deux jeunes gens insouciants, qui se retrouveront neuf ans plus tard à Paris puis de nouveau neuf ans plus tard Spoiler : mariés avec enfants et toujours aussi bavards et passionnés . L’originalité de ces opus ? La place donnée aux dialogues, menés avec une impression de spontanéité, proche du flux de conscience ininterrompu, le tout en temps réel. Et la personnalité de ses héros, l'une intellectuelle, brillante, fonceuse, engagée ; l'autre plus timide, rêveur, romantique et inspiré.

La façon de parler d'amour, simple, édifiante, réaliste et hors des clichés du genre, confère notamment au premier volet une place à part dans la comédie romantique indépendante. On peut dire qu'il y a un peu de François Truffaut (et de sa saga Antoine Doinel) dans cette trilogie des sentiments signée Richard Linklater, où le dépaysement crée une parenthèse enchantée. Un bijou de finesse, d'humour et de poésie à ne surtout pas ignorer.

Le saviez-vous ?
Bien que Julie Delpy et Ethan Hawke aient écrit 90% du scénario de Before Sunrise, leur nom n’apparaît pas au générique en tant qu'auteurs. La coscénariste du film Kim Krizan aurait, selon Julie Delpy elle-même, tout fait pour qu’ils ne soient pas crédités afin de bénéficier d’une reconnaissance en réalité non méritée. Pour la suite intitulée Before Sunset, la comédienne aguerrie a déposé la première version du scénario au Writer’s Guild afin de les protéger.

Before Midnight, troisième volet des aventures de Céline et Jesse, est également l’œuvre des acteurs au même titre que le réalisateur : "Nous sommes tellement proches que je n’imagine pas former un autre trio d’écriture que celui-ci", confiait récemment Ethan Hawke. "Il y a une dynamique entre nous trois. Si je devais choisir les moments les plus créatifs de ma vie, les moments d'écriture avec Julie et Richard en feraient partie".

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Pourquoi faut-il le voir ?
Elle est la trentenaire célibattante la plus célèbre de la littérature (signée Helen Fielding) et du grand écran, qu'elle a investi de son charme et de ses névroses. L'héroïne romantique à côté de laquelle vous ne pouvez passer, voire à qui vous ne pouvez manquer de vous identifier. Un soir de Saint Valentin sans rendez-vous, un petit coup de mou sentimental, une envie de rêvasser naïvement au grand amour devant votre écran : c'est à elle que vous pensez.

Véritable clown, fleur bleue, mordante, Bridget Jones (et derrière elle la divine Renée Zellwegger) est façonnée pour le genre, au même titre que ses prétendants de choix : le dandy Colin Firth et son patronyme mythique (Darcy est aussi le prénom du héros inoubliable qu'il incarne dans Orgueil et Préjugés) versus le séducteur Hugh Grant, tendance goujat cette fois. Allez, laissez-vous tenter par ce trio amoureux. Un plaisir coupable que vous ne regretterez pas !

Le saviez-vous?
Les spectateurs américains et européens qui ont vu Bridget Jones n'ont pas eu droit aux mêmes crédits de fin. Chez nous, le film s'achève sur Spoiler : le fameux baiser puis e générique s'enchaîne, entrecoupé d'interventions des différents "proches"qui évoquent ce nouveau couple, comme Daniel le patron de Bridget et aussi les parents de Mark.


Aux Etats-Unis, les crédits de fin insistent plus sur le côté Spoiler : "destinée" du couple Bridget/Mark puisqu'ils nous entrainent dans un flashback en musique. On y voit Bridget et Mark enfants, lors d'une fête filmée "maison", en train de chahuter et déjà de se chercher un peu... Cette scène est d'ailleurs disponible dans les bonus de nos éditions DVD/BluRay.

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Pourquoi faut-il le voir ?
En France aussi on sait faire des comédies romantiques, enlevées, formellement et narrativement réussies. En s'inspirant quelque peu de l'art à l'américaine certes (Dirty Dancing est une référence clef !) mais aussi en apportant sa touche locale, son rythme, son humour (entre Brice de Nice et les films de Klapisch), sa fantaisie et surtout... ses acteurs plus frenchies que jamais.

Entre films d'action et romance, L'Arnacoeur réunit en effet deux stars hexagonales irrésistibles : le romantique Romain Duris transformé ici en briseur de couple professionnel (ce n'est pas banal) et l'adorable Vanessa Paradis, ici muée en jeune femme sur la défensive. Un vrai moment de grâce sans mièvrerie, de fantaisie sans grossièreté. Jouissif en un mot.

Le saviez-vous ?
Laurent Zeitoun a eu l'idée de L'Arnacoeur suite à une histoire au sein de sa famille : "Ma cousine germaine était amoureuse d'un garçon méprisable qui la rendait malheureuse. Il avait fait tatouer le prénom de son ex sur son bras et clamait qu'il l'aimait encore ! [Mon oncle] m'a dit : "Il faut lui présenter un mec bien qui lui ouvrira les yeux." En rigolant, je lui ai répondu : "Paie un comédien de la ligue d'improvisation et explique-lui ce qu'aime ta fille !" (...) L'idée du métier de briseur de couples vient de là !" Au moment de faire naître le lien amoureux, le scénariste s'est également inspiré du film New York-Miami de Frank Capra (1934), emmené par Clark Gable et Claudette Colbert.

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Pourquoi faut-il le voir ?
Eh oui, le film muet en noir et blanc, multi récompensé (César et Oscar du Meilleur film en tête) est aussi une histoire d'amour pleine d'émotion et de drôlerie. Une comédie romantique pas comme les autres, à côté de laquelle on souhaiterait que vous ne passiez pas !

Alors il est vrai que dans The Artist, aucun baiser ni aucune nuit n'est partagée entre les deux protagonistes (une première version du script était bien plus explicite, mais la scène du baiser fut supprimée suite à une discussion collective entre le réalisateur et ses deux acteurs, afin de coller à la pudeur des films des années 20 et 30). Il n'empêche ! En osant se passer d'actes ET de mots (!), The Artist parvient tout de même à nous raconter l'un des plus beaux destins croisés amoureux, menacé dans son histoire par la célébrité, l'orgueil et l'argent. Le tout porté par un duo dont l'alchimie n'est plus à prouver : Jean Dujardin à l'élégance inspirée de Clark Gable et Bérénice Bejo à la fraîcheur digne de Joan Crawford jeune. Le tout en musique s'il vous plait !

Le saviez-vous ?
Les dialogues fournis par le réalisateur à ses acteurs ont été réduits autant que possible, le cinéaste ne voulant pas que ces derniers se reposent sur les mots. De même que le muet lui imposait un style de réalisation particulier, il voulait plier ses interprètes à l'exercice particulier de l'expression sans parole.

Sur le tournage, Michel Hazanavicius a privilégié la chaîne stéréo au mégaphone, demandant aux interprètes de se laisser guider par les bandes-originales de Sunset Boulevard, Nos plus belles années ou encore Les choses de la vie. Il n'a pas hésité non plus à jongler avec leurs mélodies préférées lorsqu'il voulait obtenir un résultat particulier. Aussi, et bien que les images et la musique ne semblent faire qu'un tout, ce sont d'autres mélodies que celles entendues par les spectateurs qui ont guidé les acteurs dans leur jeu. La scène du numéro de claquettes, par exemple, a été enregistrée sur une musique de Cole Porter, et a par la suite obligé le compositeur à écrire un morceau qui suivrait exactement la même rythmique.

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Dans des appartements mitoyens, un homme et une femme découvrent que leurs conjoints ont une liaison. Fumée des cigarettes, festival de robes, B. O. lancinante. Une beauté qui ne court pas les écrans.

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2006 Meilleur film - toutes provenances

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Oscar du meilleur film - 1986