L'année 2015 en musique

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Mais ou est passé Archive ? c'est toujours beau, toujours bien produit, mais c'est chiant et plat. Ou est passé la fougue la créativité et l’émotion qui les caractérisait ? On passe l'album a attendre que quelque chose se passe mais ça ne décolle jamais et reste bien trop homogène et calqué sur un schéma de composition vu et revu chez le groupe malgres deux trois moments plutôt sympa comme "Riding In Squares", "Ruination" ou le début d'album assez rock. Grosse déception en somme !

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C'est sympa tout ça, ça se laisse écouter sans trop de problème mais le tout est quand même assez bancal et manque de rythme. Malgres tout l’enchaînement "Feel Right", "Uptown Funk" "I can't Lose" et "Daffodils" fait super bien le boulot, dommage que le reste suive pas derrière on aurai eu droit a un super album de Funk

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Un retour aux sources Blues et Glam pour Manson qui se transforme en Crooner gothique pour l'occasion, son meilleur album depuis bien longtemps

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en écoutant cet album j'ai eu comme l'impression de faire un voyage a bord d'une bonne vieille dolorean en compagnie de cher Emmet Brown direction la moiteur de LA en 1985 ! Une grosse tuerie, c'est énergique, ultra référencé et totalement cinématographique. il y a pas un seul temps mort et ça sent bon la testostérone... après je dois bien l'avouer c'est loin d’être mon genre musical de prédilection, alors ça a peu de chances de tourner en boucle dans mon ipod, mais ça n’enlève rien a la qualité du bousin. Foncez si vous aimez Big John, les années 80 et l'electro qui tabasse tout en restant parfaitement ambiancé.

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Alors la je sais pas trop quoi en penser, je suis rentré dans l'album en y comprenant absolument rien, les trois premiers morceaux ont été assez éprouvant puis la lumière est rentrée a partir de Bunker Buster et une sensibilité très pop couplé a une bonne grosse saturation s'est ensuite révélée pour ne plus me lâcher jusqu’à la fin.
J'ai jamais été très fan de post-punk j'ai toujours trouvé ce style très froid et impersonnel, mais la je dois avouer que quelque chose se passe malgres le début d'album très poussif. Reste maintenant a voir si j'y reviendrais mais pour l'instant c'est une plutôt bonne surprise.

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De très très bon morceaux noyés dans un ensemble assez foutraque et trop long ça donne un album moyen ! Et puis ça chante absolument tout le temps, ça en devient epuissant. C'est dommage parce que il y a vraiment de la qualité ici : "The Ninth Wave", "Prophecies", "The Throne" et "Grand Parade" font parties des meilleurs compos des bardes

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le gamin terrible de Manchester est en forme et nous le fait savoir avec un très bon album remplis de compositions mémorables, dont certaines de ses meilleures depuis un moment comme "The Dying Of The Light", sublime ! Malheureusement il y a un peu de déchet et l'album s’essouffle sur la longueur, mais je chipote.

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Puissant et melodique, Melechesh que je decouvre avec cet album impressione et offre une musique assez unique dans la scene metal avec ses influences mesopatamiene qui se ressentent grandement dans l'album. On a vraiment l'impression d'ecouter le tumulte de dieux millenaires en plein reveil, c'en serait presque lovecraftien tout ça, mais avec un peu plus de soleil.

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Du Stoner comme j'en avais pas entendu depuis longtemps, c'est heavy à souhait mais en aucun cas monotone, c'est psychedelique et progressif les compositions suivent leurs propres chemins et ne se refusent rien. Et ça ben ça fait plaisir dans le petit monde du stoner qui a tendance a vite tourner en rond.

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Alors ça !! C'est pas original pour un sou mais putain ce que ça fait bien le boulot, ce que ça donne la patate. Dans le genre revival Heavy Thrash 80's ont a rarement fait plus efficace

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C'est beau, mais je trouve ça chiant. C'est pas fait pour moi je crois

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Mes connaisances en Hip-Hop sont tres limitées, je vais pas trop m'epancher ici donc. Mais cet album est grand, les instrus se melangent, le flow de Kendrick s'y adaptent parfaitement, la profondeur des textes laisse sur le cul toute la concurence que je connais. Certains morceux comme "The Blacker The Berry" ou encore "How Much a Dollar cost" sont d'une puissance rare, mais l'album malgres sa longeur se savourent en entier tant il a été pensé comme une seul grande piece, avec des beats, et des voix qui se repondent d'une chanson à une autre, des transitions parfois presque invisible, créeant une veritable ambiance, nous scotchant à notre chaine du debut a la fin.

Qu'on me corrige si je me trompe, Mais Kendrick m'a tout l'air d'etre le roi du game en cette année 2015.

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C'est beau, c'est aerien, c'est immersif. On ferme les yeux et se laisse porter par la musique. L'ambiance s'impose d'elle même , sans jamais forcer, nous laissant planer avec elle pour mieux nous enfoncer la tete sous l'eau par moment. Klone oppere un virage à 180° mais ça fonctionne sans probleme.

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Blur est de retour, et en forme ! Beaucoup n'ont pas aimé cet album, regrettant le manque de tube ou de compos vraiment marquante, mais c'est passer à coté de ce qu'est devenu Blur au fil des temps et des evolutions personelles des ses membres. On a ici plus du tout affaire au groupe de Britpop de Parklife qui enchainait les tubes comme des perles, Non, l'album poursuit plutot sur la lignée entamé avec 13 et Think Tank, à savoir une pop plus experimentale ouverte a toute sorte de son sonorité.
Cet album c'est la somme de tout ce qui a été Blur, On a des morceaux pop, des trucs plus Experimentaux, des ballades sublimes et pourtant l'album reste homogene, aucun morceau ne vole la vedette a l'autre mais aucun n'est mauvais pour autant, au contraire. Je trouve rien a jeter la dedans, l'album peut s'ecouter en entier en boucle sans s'en lasser, ou bien par petit bout selon l'humeur tant il offre des compos de qualités qui degagent vraiment quelque chose qu'elle soit mise bout a bout ou ecoutées seules.
En resumé Blur nous offre un veritable album de pop intelligente tout en restant abordable par tout le monde et pas une simple compilation de morceau a passer à la radio, et ça en 2015, dans le monde de la pop c'est fort.

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Faith No More revient avec un album leurs ressemblant, indescriptible et unique. On avait de quoi avoir peur a l'annonce de ce comeback, pensant que le groupe avait dit tout ce qu'il avait a dire il y a 18 ans de ça.

Seulement voila, la bande a Patton suprend toujours en 2015 et explore des contrées musicales nouvelles pour eux, ne nous servent pas une redite de leur travail en se rememorrant le bon vieux temps mais regarde droit devant, deversant toute leurs ames dans ce disque avec cette perpetuelle envie de toujours se renouveller, d'ecrire et de jouer ce qui leurs importent vraiment.

Magnetique, Fascinant, anxiogene, inquietant, lyrique, Hargneux, Triste et joyeux sont autant d'adjectifs contradictoires qui peuvent definir cet album au multiple facettes, dont les atmospheres s'enchainant et se melangent, avec une coherence de tout les instants l'une ne canibalisant jamais l'autre. Offrant une ambiance generale mystique à l'image des photos inquietantes ornant la couverture et du titre de ce soleil Invaincu illuminant et ecrasant de sa presence tout le disque.

Un album rare et precieux, Solaire, à l'odeur de culte instantané !

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Bon sans surprise, l'album est a la hauteur des ces deux soirées à l'ubu : Jouissif !

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Il y a du mieux mais c'est toujours pas ça. l'album est pas foncierement mauvais, c'est même le meilleur depuis Black Holes, il est travaillé et bien produit, les guitares sont de retour et ça fait plaisir !

Seulement Bellamy est de plus en plus persuadé d'etre le plus grand musicien de son epoque, alors il se lance dans le consept album... ok pourquoi pas ! Sauf que non, ça tient pas la route le concept reste au second plan tout le long a cause de son inconsistence parce que Bellamy a jamais été un grand parolier et que de le voir s'attaquer a la politique et a la guerre de manière aussi naive et 1er degres en etant persuadé d’écrire du George Orwells c'est tout sauf convaincant. La guerre c'est mal, les soldats sont des instruments, la liberté vaincra..etc c'est bien gentil mais ça vole pas bien haut, il fait des constats mais il emmène pas ça bien plus loin qu'on l'a fait dans nos dissertations au lycée.

ça donne donc un album absolument pas homogène et pas convaincant en tant que tel. Prenons le donc comme un recueil de morceaux alors et il se trouve que dans ces morceaux il y en a des plutot bons ou les influences sont bien digérées, mais putain le restes... quand c'est mauvais ça l'est pas à moitié, et puis et ça se prent bien trop au sérieux pour être pris au sérieux.

C'est dommage, il y avait du potentiel. Si seulement Bellamy avait rangé son ego au placard en y prenant sa guitare