La Littérature Russe partie 1 : Du Classicisme à l'Âge d'Or

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L'histoire est une collection de fragments épars reliés par les noms des stations de poste des villes et des villages, devant lesquels le voyageur suit. L'auteur brosse des tableaux de la Russie contemporaine, en se concentrant sur la situation des serfs , opprimés par la classe des propriétaires terriens . Parallèlement à cela, Radichtchev condamne hardiment et fermement l'autocratie. De plus, Radichtchev a inclus son ode "Liberté" et "Le monde selon Lomonosov" dans l'histoire.

En termes de forme, Radichtchev suit les canons du genre de voyage sentimental (à l'instar de Laurence Sterne), qui était particulièrement populaire en Europe continentale dans les années 1780 et 1790. Cette forme est une manière de présenter les réflexions de Radichtchev sur la structure sociale de la Russie.

L'œuvre suscita la colère de Catherine II qui découvrit l’ouvrage dans la nuit du 25 au 26 juin 1790. Horrifiée, elle en fait une lecture annotée page par page et ordonne une enquête policière pour découvrir l’auteur de ce brûlot. Radichtchev fut reconnu « coupable du crime de serment et d'office de sujet en publiant un livre rempli des spéculations les plus néfastes, détruisant la paix publique, diminuant la le respect dû aux autorités, s'efforçant de produire l'indignation du peuple contre les patrons et les autorités, et enfin avec des expressions offensantes et violentes contre la dignité et l'autorité du roi . » Radichtchev a été condamné à mort.
Le livre est détruit, interdit en Russie pour un siècle, son auteur exilé. Idéologue influencé par les lumières et les idéaux politiques de la révolution américaine, Raditchtchev est un écrivain inégal à la rhétorique alambiquée, au pathos sentimental alourdi par une langue archaïsante parfois obscure. Son nom restera dans l'histoire des idées révolutionnaires.

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Considéré comme le "Misanthrope" russe, cette comédie est le chef-d'œuvre de Griboïedov, ainsi que la première grande pièce du répertoire russe. Elle a rencontré un tel succès que de nombreuses répliques en sont devenues proverbiales.

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Le premier roman psychologique russe.
Le roman se compose de plusieurs parties, dont l'ordre chronologique est violé. Cet arrangement sert à des fins artistiques particulières: Pechorin est d'abord montré à travers les yeux de Maxim Maksimych, et ce n'est qu'alors que nous le voyons de l'intérieur, selon les notes de son journal.