La musique de film : (mes BO préférées, partie 2)

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l'apogée de la carrière de Howard Shore. Des thèmes d'une richesse inouïe, mélange de classique et d'expérimental, avec le thème de l'Anneau le plus répété sous différentes variations, celui des Hobbits, les charges des cavaliers du Rohan (trompettes et tambours), les scènes de bataille, la cité de Minas Tirith (un beau thème de cuivres), et la superbe chanson finale "Into the West" chuchotée par la voix suave d'Annie Lennox. Une oeuvre monumentale jouée en suite d'orchestre lors de différentes tournées de Shore.

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une partition célèbre de Zimmer, d'une force incroyable, dominée par les synthés mais aussi des cordes ; sur le morceau "The Battle", on reconnait un thème voisin de "The Rock", autre BO du génie allemand, qui magnifie la toute puissance romaine, tandis que les parties intimistes sont soulignées par les suppliques mélancoliques de Lisa Gerrard.

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composé en quelques minutes lors d'une session d'enregistrement avec d'autres artistes, ce morceau au tempo très soul des années 70, apporta une gloire phénoménale à son auteur et fut constamment repris dans tous les films de la Blaxploitation sur le flic black. Le remake de John Singleton l'a également repris, ce qui donne un ton funky au film moins réussi que l'original.

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une partition subtile qui utilise des thèmes traditionnels de chaque pays traversé : accordéon pour la France, castagnettes pour l'Espagne, mandoline pour l'Italie, guitare western pour le Far West, mélopées orientales et asiatiques, sans oublier le fameux "Rule Britannia" symbolisant la puissance de l'Empire Britannique.

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une partition célèbre pour sa Marche du prologue au ton très martial et très militaire, thème décliné en différentes variations, ainsi que le thème de la poursuite en moto, aussi viril.

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des thèmes typiques de Morricone, obsédants et rythmés par un mélange de synthé, piano, cordes, mais dont le célèbre "Chi Maï" fut hélas galvaudé par une stupide pub de bouffe pour chiens.

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plutôt que d'offrir une partition grandiose comme sur la plupart des péplums de l'époque, North fait le choix du lyrisme avec un thème envoûtant en leitmotiv, mais sacrifie quand même à la marche triomphante hollywoodienne lors de la grande scène d'entrée du char de Cléopâtre dans Rome.

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une fabuleuse partition du maître hongrois, puissante, au souffle épique, aux accents médiévaux à l'aide de cuivres ronflants.

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encore du pur Miklos Rozsa avec cette magnifique partition très grandiloquente, où il trouve des mélopées orientalo-espagnoles parfaitement adaptées à cette fresque historique.

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avant Ben-Hur, Miklos Rozsa teste dans ce péplum sa technique de grand déploiement de cuivres et de cordes, et ses thèmes langoureux mélodiques

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l'association de Herrmann et de Newman peut surprendre, mais leurs talents se conjuguent parfaitement dans ce péplum, avec notamment "Horemheb the new pharaoh", une marche spectaculairement antique à gros renforts de cuivres

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partition célèbre du "Prokofiev de la musique de film", où il déroule la "Raider's March" en multiples variantes, une marche très entraînante qui a bien typé le film

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dans ce second opus, Williams ressert le thème de la "Raider's March" de façon plus tonitruante et dégote un thème lancinant qui donne dans l'orientalisme hollywoodien... quand il mélange ces 2 thèmes, il confine au génie

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Bronislau Kaper, d'origine polonaise, établi à Hollywood, est très méconnu et sous-estimé, il a pourtant composé des partitions pleines de souffle héroïque, collant aux superproductions de la MGM, privilégiant les orchestrations félines dans le style de Miklos Rozsa, et dont la plus célèbre et la plus typique est celle-ci, superbement pompeuse et enveloppante, aux thèmes riches.

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Michel Magne a une formation classique, ça se ressent dans ce cycle de 5 films sur Angélique où il offre une facette de son talent symphonique à grands renforts de violons et surtout un leitmotiv obsédant repris et joué par de multiples instruments. Magne est aussi l'auteur du thème au banjo rigolo des Tontons flingueurs.

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les morceaux de Zombie sont composés par le groupe Goblin qui s'appuie sur un hard rock assez élégant et rapide qui colle parfaitement à ce film gore. Tous les morceaux ne sont pas d'égale qualité.

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un générique étrange de musique expérimentale aux violons bizarres, puis c'est un concentré de cordes, piano, flûte, percussions diverses, roulements de batterie et cornes de chasse des gorilles qui accentuent l'angoisse. Pas facile en écoute isolée.

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avec ce thème, Mancini a connu une célébrité immortelle. Son inspiration est presque toujours fondée sur le jazz, il en donne la preuve ici, avec le tempo lent puis swingant joué au saxo et relayé par l'orchestre... un thème décliné en innombrables variations.

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une des meilleures partitions d' Herrmann pour Hitchcock, mais pas la plus travaillée, certes l'orchestration est riche et soignée, et la musique sert bien le suspense imposé par le Maître. Pas de morceaux longs, seul "Overture" sur le générique dépasse les 3 mn, sinon ce sont de petites touches de quelques secondes destinées à scander une action. Le seul endroit suffisamment long aurait pu être la fameuse scène de l'avion dans le champ de maïs, mais Herrmann n'y colle qu' un module que vers la fin et se contente des bruitages.

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une BO typique de Moroder, avec un thème archi célèbre joué au synthé ("Chase"), composé en pleine période disco, donc très dansant, comme la plupart des morceaux de Moroder.

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des thèmes de style jazzy un peu plus durs que dans Bullitt, dûs au génie de Schifrin, qui collent bien au ton réaliste des polars des 70's, un style expérimenté dans Bullitt et Un sherif à New York.

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du Max Steiner pur jus avec cette partition guimauve et légendaire, même si l'écoute isolée est un peu lourde, mais les thèmes sont puissants et chargés d'émotion qui traduit bien l'univers mélodramatique du film.

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"Overture" est le meilleur morceau de cette partition où Herrmann rompt délibérément avec son goût du morbide, c'est une partition joyeuse qui à l'aide d'une grosse section de cuivres, donne dans l'éclat au goût exotique et rythmé.

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Franz Waxman fut comme Max Steiner un musicien de l'âge d'or de Hollywood avec un savoir-faire très hollywoodien. Il sait s'adapter aussi aux sujets des films, tantôt exotiques, tantôt mélancoliques...et ici, ses thèmes sont très classiques avec une partition héroïque et guerrière illustrée par de grosses trompettes et un beau déploiement de cordes.

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dernière grande partition de Franz Waxman, légende musicale de Hollywood, il utilise un thème très séduisant et très typé "Ride to Dubno", récurrent au cours du film

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dans ce Frankenstein, Waxman signe une partition sombre et mélodramatique qui appuie sur les effets dramatiques en amplifiant la menace grâce à un subtil jeu de cordes

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ce CD n'est pas le Cauchemar de Dracula, mais il contient des morceaux typiques de ce compositeur anglais et musicien attitré du Studio Hammer. Ses partitions sont particulièrement vibrantes et mystérieuses en s'appuyant sur des effets dramatiques, il peut produire des thèmes effrayants qui participent pleinement à l'angoisse, créant ainsi comme Morricone pour le western, une véritable écriture musicale pour le film d'horreur.

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Vangelis s'est spécialisé très tôt dans la musique synthétique. Avec "Conquest of Paradise", il signe son morceau le plus célèbre, et en même temps le plus grandiose, aux allures glorieuses qui utilise le mélange de synthé et de choeurs de façon superbe.

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la magie des synthés de Vangelis transcende la beauté visuelle du film

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"What a feeling" et le "Maniac" de Michael Sembello (très utilisé dans les clubs de gym-tonic) ont marqué cette BO dont le style de Moroder est reconnaissable. le "Love Theme" plus mélancolique est aussi très bon.