La nuit polar

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De la noirceur brute.

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Du polar vintage, collant comme du papier tue-mouches.

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Parce que s'il n'y avait pas eu celui-là, il n'y aurait pas eu tous les autres. Et qu'il est sombre. Très sombre.

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Et American Death Trip et Underworld, U.S.A. La trilogie bien poisseuse.

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Probablement un des polars les plus cruels que j'aie jamais lus.
Ça devrait plaire à R.J. Ellory :)

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Des sentiments incroyablement complexes (l'incompréhension, l'incrédulité, la jalousie, la vengeance) merveilleusement mis en mots, et le mal qui arrive, lancinant. Pour une ambiance sombre par touches subtiles, comme faite au pinceau. Du Soulages version polar.

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J'ai adoré la course folle du héros, pauvre gars au mauvais endroit au mauvais moment, après son propre sommeil. Un polar à lire dans le train, aller simple ou retour selon votre vitesse de lecture, si possible en train couchette, mais une lecture si parfaitement adaptée et tellement chic.

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Et toute la trilogie marseillaise d'Izzo qui pègue.
L'accent, la chaleur et le sang.

Annotation :

Pour trois personnages.
Pour Boston.
Pour l'innommable.

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Noir 99% cacao. Que du bon.
Des histoires courtes et sombres, vraiment très très bien écrites.

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En France aussi, on sait faire du polar qui colle aux doigts.

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Deuxième rencontre avec Adamsberg, qui a surpassé la précédente. Superbe enquête dans les montagnes du Mercantour, avec Camille, qu'on aime tellement très vite, et les loups. Il m'en fallait pas plus.

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Première rencontre avec Adamsberg et Danglard, et gros coup de coeur pour cette histoire de pestiférés dans le Paris populaire. Et puis le titre, quand même, magnifique.

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Parce que ma première insomnie, c'est à cause de lui.

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Tu connais ce phénomène classique de lecture d'identification au héros ? Ben accroche-toi, parce que R.J, il en a rien à fout', de son héros. Jamais vu un auteur plus dégueulasse avec son personnage. Un sale bonhomme, ce R.J, sûrement...

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Le bouquin vieux comme Hérode (1902!!), et pourtant l'histoire fait bien flipper, parce que la bonne ambiance, les beaux personnages, et le mythe de la Bête qu'on ressort joliment de derrière les fagots.

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Triste monde tragique.

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Un autre cliché polar, c'est le néon blafard, le néon moche, qui rend tout moche tout autour. Ben, à en croire Ishida, y a des quartiers de Tokyo où ça ne manque pas.