Cover Le Blues, des origines à nos jours : les titres les plus populaires

Le Blues, des origines à nos jours : les titres les plus populaires

Liste de

111 morceaux

créee il y a presque 3 ans · modifiée il y a 10 mois

Barbeque Blues

Barbeque Blues (1993)

Barbecue Blues

03 min. Sortie : 1993 (France).

Morceau de Barbecue Bob

Annotation :

1927 : https://www.youtube.com/watch?v=k3LTQSaDjas

Robert Hicks, dit Barbecue Bob doit son surnom à sa profession de cuistot dans un restaurant de barbecue (l'une des deux seules photographies de Bob le montre en tenue complète : tablier blanc et toque de cuisine).

Entre 1927 et 1930, Barbecue Bob fut un des bluesmen les plus populaires d'Atlanta.

Canned Heat Blues

Canned Heat Blues

03 min.

Morceau de Tommy Johnson

Annotation :

1928 : https://www.youtube.com/watch?v=3644VwN_GcU

Bien qu'il ait très peu enregistré, Tommy Johnson a eu une énorme influence sur le blues. De nombreux musiciens, comme Howlin' Wolf, se sont inspirés de son jeu de guitare et de son chant ; dans les années 1960, le groupe Canned Heat lui rend hommage, d'abord en prenant le titre d'une de ses chansons pour nom de groupe mais aussi en s'inspirant de Big Road Blues pour écrire On the Road Again.

Canned Heat Blues a été enregistré pour la première fois par Tommy Johnson à Memphis en août 1928 pour le label Victor, bien que la date de composition soit probablement plus ancienne. Johnson est seul, chantant et s'accompagnant lui-même à la guitare. Le titre fait référence à un alcool, le Sterno ou « Canned Heat », utilisé normalement comme combustible mais qui, une fois filtré et mélangé avec du sucre et de l'eau, servait de boisson pendant la période de la prohibition. Canned Heat Blues est le blues le plus personnel et le plus prophétique de Johnson. En effet, Tommy buvait n'importe quoi quand il ne pouvait pas obtenir de whisky, y-compris du Canned Heat.

Coffee Blues
7

Coffee Blues

03 min.

Morceau de Mississippi John Hurt

Annotation :

1928 : https://www.youtube.com/watch?v=dZWqhrR5tPc

Bluesman et folksinger, Mississippi John Hurt fut un superbe musicien et raconteur des traditions sudistes (songster), un troubadour qui a su enchanter ses contemporains au long d'une carrière de plus de soixante ans et l'une des grandes vedettes du folk boom des années 1960.

Sa musique est un mélange subtil de blues, de country, du bluegrass, de folk et de rock 'n' roll. Son style se caractérise par son jeu de guitare raffiné et sa voix douce.

Bull Doze Blues

Bull Doze Blues

Bull Doze Blues

03 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Henry Thomas

Annotation :

1928 : https://www.youtube.com/watch?v=6bO0kp4lAPo

Bien que sa carrière d'enregistrement, à la fin des années 1920, ait été brève, Henry Thomas a influencé des artistes tels que Bob Dylan , Taj Mahal , The Lovin 'Spoonful , The Grateful Dead et Canned Heat. Souvent présenté comme " Ragtime Texas ", le style de Thomas est un des premiers exemples de ce qui deviendra plus tard la guitare Texas blues.

La musique de la chanson « Going up the country » de Canned Heat est inspirée de la mélodie de « Bull doze blues » et les paroles livrent un message de « retour à la nature ». Considérée comme un hymne du mouvement hippie et du festival de Woodstock où elle fut jouée, elle est un des plus grands succès de Canned Heat.

Trouble Hearted Blues

Trouble Hearted Blues

03 min.

Morceau de Ishmon Bracey

Annotation :

1928 : https://www.youtube.com/watch?v=eKSaWJiV1_Y

Ishmon Bracey, parfois crédité comme Ishman Bracey , était un chanteur-guitariste considéré comme un des premiers et des plus importants interprètes de Delta blues. . Aux côtés de son contemporain Tommy Johnson , Bracey était un bluesman très influent à Jackson, Mississippi , et était l'une des premières figures de la région à enregistrer du matériel de blues.

In the Jailhouse Now

In the Jailhouse Now

03 min.

Morceau de Jimmie Rodgers

Annotation :

1928 : https://www.youtube.com/watch?v=p3L2qf3q-ok

Au 7 octobre 1927, le premier disque de Jimmie Rodgers est devenu disponible mais n’a pas eu un énorme succès. Toutefois, en novembre, son label décide de lui donner une autre chance d’enregistrer. Cette fois-ci, il enregistra un disque se composant de quatre chansons incluant T for Texas, renommé par la compagnie Blue Yodel. Comme ils l'avaient pressenti, cette chanson eut un énorme succès.

Elle nous a montré l’originalité de sa voix, combinée à son habileté à jouer de la guitare, ainsi que son yodle étrange et spécifique, devenu sa propre marque dans le monde de musique. Toutes ses chansons suivantes eurent les mêmes thèmes de blues montrant les épreuves qu’il a dû endurer.

Down the Dirt Road Blues
7

Down the Dirt Road Blues

02 min.

Morceau de Charley Patton

Annotation :

1929 : https://www.youtube.com/watch?v=cuICVsaxJxc

Artiste rugueux, de style comme de caractère, Charley Patton s'affirme comme le fondateur du delta blues en influençant les grandes figures du genre comme Big Joe Williams, Bukka White ou Robert Johnson. Son style varié y compris le blues, le gospel, le ragtime, la country, le folk et les chansons populaires. Il a un don pour le récit personnel et composait plusieurs ballades décrivant des évènements courant dans le monde. Sa chanson High Water Everywhere décrivait une grande inondation du Mississippi, et évoquait la souffrance éprouvée par les citoyens de Delta. Le pouvoir de sa voix est souvent plus évident dans sa musique plus gospel. La musique de Patton reflète la technique et l’esprit des spirituals de la période de l’esclavage (Mean Cat Blues), la danse country (Revenue Man Blues) les antécédents du blues et l’influence du ragtime (Hang it on the Wall) et la musique populaire (Some These Days I’ll be Gone). La musique de Patton démontrait les similarités essentielles entre le blues et la musique religieuse afro-américaine.

Ses techniques de guitare étaient très variées : il utilisait de nombreux accordages, tonalités, le bottleneck et différentes techniques de picking. Les techniques de guitare de Patton nous offrent un regard sur les débuts de la guitare country-blues et aussi en fonction de son répertoire et du son de sa guitare. Son approche à la guitare provient de l’influence populaire du banjo et du piano. En jouant, il n’était jamais pressé et son pouvoir rythmique était accentué par des variations constantes et des accents surprenants. Il faisait souvent des pauses en jouant, créant des moments de tension qui se transformaient avec une emphase complètement différente.

Police Dog Blues

Police Dog Blues

02 min.

Morceau de Blind Blake

Annotation :

1929 : https://www.youtube.com/watch?v=CiP0ZdalwU8

Vers le milieu des années 1920, les ventes solides et inattendues des 78 tours de Blind Lemon Jefferson, enregistrés pour Paramount Records, ont causé une ruée à travers le sud des États Unis afin de signer d’autres artistes du blues. Une de leurs meilleures trouvailles fut Arthur « Blind » Blake (1896-1934), un guitariste sophistiqué dont la voix chaleureuse et relaxe ajoutaient à son charme. Aujourd’hui, l’homme à la guitare « qui sonne comme un piano » est toujours considéré le maître du fingerpicking ragtime et blues à la guitare. Quelque-unes de ses chansons surlignent des phrases boogie-woogie qu’il a dû emprunter de ses contemporains tel le superbe Meade Lux Lewis, un maître du piano boogie-woogie. Certainement, aucun autre guitariste jouait de cette façon à cette époque.

Nous en savons très peu sur Arthur Blake. Il est né aveugle et son vrai nom était parfois en question – il fut simplement connu comme Blind Blake toute sa vie. La seule photo survivante de lui est un tirage publicitaire de Paramount Records, sa compagnie d’enregistrement à vie. Elle nous montre Blake assis les jambes croisées, habillé dans son meilleur complet et jouant une petite guitare de salon.

Keep It Clean

Keep It Clean (2008)

Keep It Clean

02 min. Sortie : 2008 (France).

Morceau de Charley Jordan

Annotation :

1930 : https://www.youtube.com/watch?v=H4Ri1MYXk94

Charley Jordan était un chanteur, auteur-compositeur et guitariste de blues de Saint-Louis, ainsi qu'un dépisteur de talents, originaire de l'Arkansas. Il était connu pour un style unique qui puisait dans ses racines rurales.

Sitting on Top of the World

Sitting on Top of the World

Sitting on Top of the World

03 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Mississippi Sheiks

Annotation :

1930 : https://www.youtube.com/watch?v=hBuK2ZOZq6o

Plusieurs membres de la famille Chatmon forment le groupe les Mississippi Sheiks avec un de leurs amis, Walter Vinson. Armenter Chatmon, connu sous le nom de Bo Carter, fut un des premiers musiciens de blues américains. Il a dirigé ce groupe, qui comprenait ses frères Lonnie Chatmon au violon et, parfois, Sam Chatmon à la basse. Quant à Walter Vinson il chantait et jouait de la guitare.

"Sitting on Top of the Worl " est une chanson de country blues écrite par Walter Vinson et Lonnie Chatmon. Vinson a affirmé avoir composé la chanson un matin après avoir joué à une danse blanche à Greenwood, Mississippi.

"Sitting on Top of the World" est devenu un standard de la musique traditionnelle américaine. La chanson a été largement enregistrée dans une variété de styles différents - folk , blues, country , bluegrass , rock - souvent avec des variations et / ou des ajouts considérables aux vers originaux. Les paroles de la chanson originale expriment un optimisme stoïque face aux revers émotionnels, et la chanson a été décrite comme une "distillation simple et élégante du Blues".

En 2018, il a été sélectionné pour être conservé dans le Registre national des enregistrements par la Bibliothèque du Congrès comme étant «culturellement, historiquement ou artistiquement significatif».

Papa’s on the Housetop

Papa’s on the Housetop

Papa's on the House Top

02 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Leroy Carr et Scrapper Blackwell

Annotation :

1930 : https://www.youtube.com/watch?v=MlCjZziJSR0

Musicien influent, chanteur de blues, pianiste et compositeur de chansons réputées pour leurs textes personnels et originaux ; plusieurs d'entre elles sont depuis longtemps devenues des classiques.

Carr grandit à Indianapolis et apprend seul à jouer du piano dans un style de blues balancé et moins complexe que le piano boogie-woogie. Il chante aussi dans un style urbain décontracté. Sa façon de chanter et de jouer possède beaucoup d'affinités avec celle dont Scrapper Blackwell (1903-1962) joue de la guitare ; leur travail se distingue particulièrement par le côté songeur récurrent de Carr et la mélancolie intime des chansons qu'il écrit, souvent avec l'aide de Blackwell. Ils enregistrent un large répertoire de 1928 à 1935, faisant de Carr l'un des artistes de blues les plus populaires.

Goodnight, Irene

Goodnight, Irene (2000)

Goodnight, Irene

02 min. Sortie : 3 octobre 2000 (France).

Morceau de Lead Belly

Annotation :

1933 : https://www.youtube.com/watch?v=NT-OuWmXDsY

Folk singer et bluesman, archétype du barde noir, « roi » de la guitare à douze cordes, Lead Belly (« ventre de plomb », parfois orthographié Leadbelly) est une des plus importantes figures de la musique populaire américaine. Son itinéraire extraordinaire – des pénitenciers du Texas et de la Louisiane jusqu'aux scènes de Washington, de New York et de Hollywood – lui a permis d'être, avec Woody Guthrie, le principal fondateur, bien qu'involontaire, du courant folk.

Il y a des débats entre les historiens de la musique sur la paternité exacte de la chanson, mais c'est Leadbelly qui l'a enregistrée le premier, pour la Bibliothèque du Congrès au milieu des années 1930, lorsqu'il était emprisonné au pénitencier d’État de Louisiane. Au fil des années, il a continué à la modifier, y ajoutant six nouveaux couplets.

Baby Please Don’t Go

Baby Please Don’t Go

03 min.

Morceau de Big Joe Williams

Annotation :

1935 : https://www.youtube.com/watch?v=g22l1hnAnlA

Le style de Big Joe Williams, bien qu'étant ancré dans la tradition du Delta blues, possède un caractère unique. Il conduit simultanément les rythmiques et les lignes mélodiques tout en chantant en même temps. Pour cela, il joue à l'aide de deux onglets placés sur son pouce et sur son index sur une guitare en grande partie modifiée. En effet, Williams a ajouté un micro électrique rudimentaire dont les câbles s'enroulent autour de sa guitare. Il ajoute également trois cordes supplémentaires à son instrument, « mais à l’unisson et non à l’octave, ce qui donne à son jeu déjà très percussif une étrange puissance ». Au cours des années 1920 et 1930, Williams a progressivement ajouté ces cordes pour empêcher d'autres musiciens de jouer de sa guitare. Dans ses dernières années, il utilise parfois une guitare à 12 cordes. Il joue souvent au bottleneck et frappe sur la caisse de résonance de la guitare pour marquer le rythme. Il lui arrive également de se produire sur scène avec un cintre en fil de fer autour du cou conçu pour tenir un kazoo tout en gardant les mains libres pour la guitare.

Baby, Please Don't Go est une chanson de blues écrite par Big Joe Williams, et enregistrée à plusieurs reprises par celui-ci à partir de 1935. Devenue un standard, c'est l’un des morceaux les plus joués, arrangés et réarrangés dans l’histoire du blues2. A partir des années 1960, la chanson est également interprétée par de nombreux groupes de rock, notamment Them et AC/DC. Baby, Please Don't Go est intronisé dans le Blues Hall of Fame et Rock and Roll Hall of Fame.

The Twelves (Dirty Dozens)

The Twelves (Dirty Dozens) (2005)

The Twelves

03 min. Sortie : 14 mars 2005 (France).

Morceau de Kokomo Arnold

Annotation :

1935 : https://www.youtube.com/watch?v=1tgoLVEb0B4

Slide-guitariste gaucher, James "Kokomo" Arnold fut un des grands innovateurs de la guitare blues. Influencé par les guitaristes hawaiiens Frank Ferera et Sol Ho'opi'i, il joue de son instrument à plat posé sur les genoux. Son influence - notamment son usage du bottleneck - sera décisive pour beaucoup de musiciens.

If You See My Rooster (Please Run Him Home)

If You See My Rooster (Please Run Him Home)

If You See My Rooster

03 min. Sortie : 0001 (France).

Morceau de Memphis Minnie

Annotation :

1936 : https://www.youtube.com/watch?v=4lNG71vqeus

Avec une carrière de musicienne professionnelle qui dure plus de cinquante ans, Lizzie Douglas, dite Memphis Minnie – d'après la petite souris de Walt Disney – demeure comme l’une des plus importantes artistes de l'histoire du blues. Avec Joe McCoy, son premier mari, lui-même un remarquable bluesman dont la carrière sera tout aussi riche, Memphis Minnie a porté à la perfection les duos de guitare typiques du Memphis blues. Parallèlement, elle a aussi enregistré en soliste certains des plus grands chefs-d'œuvre du country blues. Enfin, à Chicago dès le début des années 1930, Memphis Minnie ne tarde pas à s'imposer comme la reine du Chicago blues, autant par sa musique, savoureuse et rythmée, que par sa détermination, n'hésitant pas à manier le couteau avec autant de dextérité que la guitare. Accompagnée par un pianiste (en général Black Bob, au style sophistiqué) ainsi que par un contrebassiste, Memphis Minnie va connaître un succès encore plus massif avec des compositions toujours aussi élaborées et pleines d'humour mais à l'exécution plus sophistiquée et qui traitent de plus en plus d'événements marquants pour la communauté noire.

Loin de se satisfaire d'une formule commercialement gagnante mais qui s'enfonce, disque après disque, dans une routine évidente, Memphis Minnie va, en 1938, retrouver le parfum terrien de ses premiers disques en leur ajoutant la vigilance subtile de son second mari, Little Son Joe (de son véritable nom Ernest Lawlars), lui-même un remarquable guitariste et chanteur qui gravera de très belles faces sous son propre nom. Amplifiées puis électriques, leurs guitares tissent une trame intense, vibrante et pleine d'atmosphère, soulignée encore par une section rythmique impeccable. Leur musique amorce en fait le Chicago blues électrique de l’après-guerre.

Cross Road Blues
7.7

Cross Road Blues

02 min.

Morceau de Robert Johnson

Annotation :

1937 : https://www.youtube.com/watch?v=WCyqgd8lltY

Robert Leroy Johnson est l'un des artistes les plus influents de l'histoire du blues. Bien qu'il n'ait commencé à enregistrer des disques que deux ans seulement avant sa mort, Robert Johnson est devenu une légende et une grande source d'inspiration pour des artistes comme Jimi Hendrix, Jimmy Page, Bob Dylan, Brian Jones, Keith Richards ou encore Eric Clapton.

Les paroles de "Cross Road Blues" décrivent le narrateur en train de faire de l'auto-stop à un carrefour alors que la nuit tombe. Mais en les associant à la légende de la courte vie et de la mort de Robert Johnson, elles deviennent une description de la métaphore de la croisée des chemins où l'homme attend le diable pour lui vendre son âme en échange du succès en tant que chanteur de Blues. Un autre Delta bluesman, Tommy Johnson, sans lien de parenté avec Robert, prétendait l'avoir fait. Cette légende est également cohérente avec les croyances religieuses africaines à propos de Papa Legba.

Bien que l'idée d'un Robert Johnson vendant son âme au diable soit fascinante, la chanson décrit concrètement la réalité vécue par les Afro-Américains du Sud profond au début du XXe siècle. L'historien Leon Litwack suggère que la chanson raconte la peur ressentie par les Noirs à l'idée de se faire surprendre seuls dehors après la tombée de la nuit. Jusqu'aux années 1960 dans certaines régions du Sud, l'expression familière « nigger, don't let the sun go down on you here » était, d'après Litwack, « understood and vigorously enforced ». À une époque où les lynchages étaient monnaie courante, Johnson était sûrement en train de chanter le désespoir de ne pas trouver rapidement sa route dans un endroit peu familier (« the sun goin' down, boy/ dark gon' catch me here. »). Cette interprétation est également cohérente avec le couplet de fin « You can run/ tell my friend-boy Willie Brown/ that I'm standing at the crossroads » où Johnson appelle à l'aide un ami musicien réel.

Milk Cow Blues [1930]

Milk Cow Blues [1930] (1992)

Milk Cow Blues

03 min. Sortie : 1 mai 1992 (France).

Morceau de Sleepy John Estes

Annotation :

1938 : https://www.youtube.com/watch?v=VU9kntOj22Q

Modeste guitariste, Sleepy John Estes est un excellent chanteur, doté d'un style vocal de « pleureur » très particulier et ses textes sont empreints d'un humour ravageur plein de finesse.

Plusieurs de ses titres ont été repris par Muddy Waters, Elvis Presley. Son Milk Cow blues a été remanié et chanté par Eddie Cochran dans une version très personnelle.

Just a Dream (On My Mind)

Just a Dream (On My Mind)

02 min.

Morceau de Big Bill Broonzy

Annotation :

1939 : https://www.youtube.com/watch?v=7H5nOULsJYI

Sa carrière commence dans les années 1920, lorsqu'il joue du country blues pour un public majoritairement afro-américain. Au cours des années 1930 et 1940, il réussit la transition vers un son plus urbain, populaire auprès du public de la classe ouvrière. Dans les années 1950, un retour à ses racines folk-blues traditionnelles fait de lui l'une des figures de proue du renouveau de la musique folk américaine émergente et une star internationale. Sa carrière longue et variée le place comme l'une des figures clés du développement de la musique blues au XXe siècle.

L'une des chansons qui a su faire honneur au Blues. Big Bill rencontrera un succès énorme avec ce titre. Le héros de cette histoire, à qui la vie a souri, se désespère de son triste quotidien : ces anges qui passent et l'or qui coule laissent place à une grande solitude. La revanche de l'esprit sur le consumérisme.

Fixin’ to Die Blues

Fixin’ to Die Blues

02 min.

Morceau de Bukka White

Annotation :

1940 : https://www.youtube.com/watch?v=6Z0HXaT0zCE

Sa rencontre avec Charlie Patton décida le jeune Bukka White à devenir bluesman. Adepte de la guitare métallique jouée au bottleneck, White tourne dans tout le Delta, jouant pour des pique-niques ou dans des camps d'ouvriers itinérants. Il enregistre pour Victor en 1930, passe les années suivantes en prison puis revient dans les studios entre 1937 et 1940. Ses pièces endiablées comme « Shake'em On Down » sont aussi magnifiques que ses blues lents (Fixin' To Die). Mais ses disques ne se vendent pas, et Bukka gagne Memphis pour y devenir ferrailleur. Il accueille son jeune cousin B.B. King, dont il a peut-être décidé la vocation. Sans qu'il le sache, ses vieux 78 tours sont devenus des objets de culte pour la jeune génération de folk singers nordistes (Bob Dylan et Buffy Sainte-Marie reprennent son « Fixin' To Die »), ce qui amène à sa « redécouverte ». Bukka se retrouve soudain la vedette de grands festivals internationaux, sa personnalité bonhomme et son jeu de scène excentrique hérité de Patton lui valant une forte popularité. Il a enregistré nombre de beaux albums dans les années 60 et 70.

Bukka White a enregistré Fixin’ To Die Blues plusieurs fois, dans des versions toujours différentes. Il appartenait à cette tradition de bluesmen qui improvisaient assez largement leurs chansons.

Blues as I Can Be

Blues as I Can Be

02 min.

Morceau de Tommy McClennan

Annotation :

1942 : https://www.youtube.com/watch?v=LRiDOOHLmOA

Tommy McClennan travaillait dans une ferme dans le Mississippi. Il a enregistré une série de titres pour Bluebird Records entre 1939 et 1942 et jouait fréquemment avec son ami Robert Petway.

Where Did You Sleep Last Night?
8.3

Where Did You Sleep Last Night? (2006)

Where Did You Sleep Last Night?

Sortie : 2006 (France).

Morceau de Lead Belly

Annotation :

1944 : https://www.youtube.com/watch?v=PsfcUZBMSSg

Where Did You Sleep Last Night? aussi connu sous le nom In the Pines ou encore Black Girl est un classique de la chanson folk américaine qui remonterait au moins aux années 1870. L'identité de son auteur est inconnue, mais elle a été reprise par des dizaines d'artistes dans différents genres.

I Got to Cross De River o'Jordan

I Got to Cross De River o'Jordan

01 min.

Morceau de Blind Willie McTell

Annotation :

1949 : https://www.youtube.com/watch?v=Yq-3HWujW24

Blind Willie McTell est un prodige du finger-picking de la douze cordes, un bluesman à la voix fragile, un chanteur de rue dont la musique alimentaire à révolutionné le XXème siècle. Auteur de classiques tels «Statesboro Blues», «Broke Down Engine» repris de Taj Mahal à The Allmann Brothers Band, il marque de son empreinte de nombreux musiciens. Son style particulier mêlait le son cru du Delta blues et celui plus élaboré du East Coast blues. Le plus bel hommage rendu à ce brillant pionnier est le titre « Blind Willie McTell » de Bob Dylan.

Rollin' Stone
8.4

Rollin' Stone (1958)

Rollin' Stone

03 min. Sortie : 1958 (France). Blues

Morceau de Muddy Waters

Annotation :

1950 : https://www.youtube.com/watch?v=vIgYBs-2RjY

Tout en ayant su garder les tenaces couleurs du sud des États-Unis, la voix de Muddy Waters a réussi à étendre son influence bien au-delà des côtes de l'Amérique et des frontières de ce monde clos qu'est le blues. La manière de Muddy Waters est très particulière. Il fait glisser sur les cordes un tube métallique (bottleneck) grâce auquel il tire de l'instrument des sons étranges et plaintifs, parcourus de glissandos en quart de ton des plus expressifs. Il est le chantre de la population noire entassée dans les villes et se fait le bouleversant interprète de sa difficulté de vivre. Sa voix sombre et chaude, puissamment dramatique, est l'une des plus émouvantes qu'ait connues le blues.

Rollin' Stone est une adaptation de Catfish Blues, un blues traditionnel du Mississippi des années 19205, enregistrée par Robert Petway en 1941. La chanson a connu diverses formes et différents titres au cours de son histoire.

Rollin 'Stone a été identifiée (avec Walkin' Blues, la face B du single) comme l’une des premières chansons que Muddy Waters ait appris à jouer, et une de ses préférées à ses débuts.

Contrairement à la plupart de ses premiers enregistrements, qui ont un accompagnement de basse ou d'autres instruments, Rollin' Stone est une performance solo de Muddy Waters au chant et à la guitare électrique. Elle comporte « beaucoup d'espace vide... empreint du pouvoir d'une pause, de laisser la note suspendue dans l'air, dans l'attente de la suivante ».

Selon le critique musical Robert Palmer, le groupe anglais de blues rock The Rolling Stones et le magazine musical Rolling Stone ont tiré leur nom de la chanson.

Black, Brown and White

Black, Brown and White

03 min.

Morceau de Big Bill Broonzy

Annotation :

1951 : https://www.youtube.com/watch?v=k0c1c0ZsTLA

C’est par l’Europe que Big Bill Broonzy a refait surface dans les années 50, en en revenant à son style ancien, de « country blues ». On le présentait (à tort !) comme le dernier des grands bluesmen « à l’ancienne ».

C’est au cours de sa « troisième carrière », en France, que Big Bill Broonzy a enregistré Black Brown & White, en 1951. Mais la chanson avait été écrite une dizaine d’années plus tôt. Il n’avait pas osé l’enregistrer, compte tenu de son contenu subversif, mais il existe un enregistrement datant des années 40 par Brownie McGhee, qui était très proche des milieux progressistes blancs à New-York. C’est une des rares chansons d’un musicien « mainstream » du blues à dénoncer très explicitement la ségrégation raciale.

I’m in the Mood
7.9

I’m in the Mood

02 min.

Morceau de John Lee Hooker

Annotation :

1951 : https://www.youtube.com/watch?v=qw-bvvDfAjs

Le style de John Lee Hooker, unique et authentique à la fois, en a fait l'un des artistes les plus importants de cette musique, et son influence sur le blues rock et le rock durant tout le XXe siècle est considérable.

Bien qu’illettré, il écrivait des chansons de manière très prolifique et à cause des obligations de son contrat, il les signait sous différents pseudonymes.On le retrouve en 1980 dans le film The Blues Brothers aux cotés de John Belushi et Dan Aykroyd ; le personnage de John Black est d’ailleurs inspiré du look de Hooker. En 1989, il collabore avec Carlos Santana et Bonnie Raitt sur The Healer, un album pour lequel ils remporteront un Grammy. John Lee Hooker a enregistré plus de cents albums et a vécu les dernières années de sa vie à San Francisco où il a ouvert en 1997 une discothèque le «John Lee Hooker’s Boom Boom Room».

Hound Dog
8

Hound Dog

02 min.

Morceau de Big Mama Thornton

Annotation :

1953 : https://www.youtube.com/watch?v=vyEnWa6pbaE

Big Mama Thornton est une chanteuse de blues assez peu connue qui a notamment marqué les esprits avec sa chanson « Hound Dog » (écrite par Leiber & Stoller), popularisée par Elvis Presley pour un public métissé.

En 1953, elle enregistre le morceau qui fera son succès «Hound Dog» avec l’orchestre de Johnny Otis. Ce morceau est classé premier du hit-parade rhythm and blues pendant sept semaines consécutives. Malgré son franc succès, elle n’aura touché que 500 $ de droits sur cette chanson.

Reconsider Baby

Reconsider Baby (1989)

Reconsider Baby

03 min. Sortie : 1 juin 1989 (France).

Morceau de Lowell Fulson

Annotation :

1954 : https://www.youtube.com/watch?v=UuM45h04jO4

Lowell Fulson fut influencé par des guitaristes comme, Blind Lemon Jefferson, Lonnie Johnson. Sa voix voilée et nonchalante, son style de guitare note par note lui a apporté une grande popularité parmi les noirs de la ville de San Francisco.

The Devil Is a Busy Man

The Devil Is a Busy Man

02 min.

Morceau de Sunnyland Slim

Annotation :

1954 : https://www.youtube.com/watch?v=FM4sacD3lvs

Le chanteur et pianiste Sunnyland Slim fut un célèbre accompagnateur de Robert Johnson et personnage central dans le développement du blues de Chicago.

The Things That I Used to Do

The Things That I Used to Do

03 min.

Morceau de Guitar Slim

Annotation :

1954 : https://www.youtube.com/watch?v=iOf49hZHER0

Guitar Slim eut un succès en 1954 avec The Things That I Used To Do dont le son distordu inspira de nombreux musiciens de Buddy Guy à Ray Charles. Incapable de renouveler ce succès, il sombra dans l’alcoolisme et enchaîna des tournées épuisantes à répétition.

The Things That I Used to Do est une composition de blues écrite pour lui-même par Guitar Slim (Eddie Jones). Enregistrée en 1953 à La Nouvelle-Orléans, c'est Ray Charles, alors au tout début de son ascension, qui en fut producteur et responsable des arrangements musicaux.

La chanson fut un réel succès, elle eut une influence importante sur le rock 'n' roll en démontrant l'intérêt commercial d'un contenu attrayant pour le public blanc et par l'exactitude de sa mise en son d'un effet gospel. Cette chanson est devenue un standart grâce au jeu de guitare bien particulier de Guitar Slim et à la mélodie, et elle a été introduite auprès du Rock and Roll Hall of Fame en tant que l'un des 500 morceaux fondamentaux constitutifs et prototypiques du rock 'n' roll.

I Put a Spell on You
8.4

I Put a Spell on You (2007)

I Put a Spell on You

02 min. Sortie : 2007 (France). Pop rock, Jazz

Morceau de Screamin’ Jay Hawkins

PiotrAakoun a mis 8/10.

Annotation :

1956 : https://www.youtube.com/watch?v=82cdnAUvsw8

Screamin' Jay Hawkins, c'est le plus excentrique des chanteurs afro-américains. Il ne prend rien au sérieux, surtout pas la mort. Quand il fait son entrée sur scène, c'est caché dans un cercueil. A la main, une canne, surmontée d'une tête de squelette qu'il appelle « Mr. Henry », sur le dos une cape de Dracula. Et ses yeux ! Des yeux de loup-garou, menaçants, qui tournent au fond de leurs orbites.

I Put a Spell on You (litt. « je t'ai jeté un sort ») est une chanson de rhythm and blues de Screamin' Jay Hawkins, publiée en 1956 aux États-Unis par OKeh, un des labels de Columbia.

Dans un premier temps, cette chanson a dû être retirée du catalogue, sous la pression des radios et elle ne s'est jamais classée dans les hit-parades nationaux américains, y compris ceux de R'n'B.

À l'origine, elle devait être une simple ballade. La version la plus plausible des circonstances de l'enregistrement est que Screamin' Jay Hawkins était ivre lors de la session, son producteur ayant délibérément apporté les alcools dans le studio.

PiotrAakoun

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