« Le cinéma c’est l’écriture moderne dont l’encre est la lumière. » - Jean Cocteau. (2019)

Annotation :

01/01

Et bien c'est vraiment très sympa, c'est drôle, pêchu, pas idiot, avec parfois de très beaux effets de lumières avec l'animation.

Annotation :

01/01

Du coup je suis allée voir Le secret de la potion magique et il est un poil en dessous je dirais. On sent que c'est une histoire d'Astier et donc on perd assez l'esprit général et la fin est trop gignolesque pour moi. Après ça reste très chou très drôle et l'animation est belle.

Annotation :

02/01

un film magnifique. Avec la musique langoureuse de Miles Davis déambulent deux générations d'amants en pleine perdition, encore marqués par la guerre d'Algérie et incapables de sortir du cercle de la violence. Si bien écrit. Si beau.

Annotation :

04/01

Breakfast on Pluto de Neil Joran est le récit de vie magnifique de Kitten. La réalisation adopte une esthétique du conte, la mise à distance nécessaire que fait Kitten pour supporter les oppressions liées à la transidentité pour survivre à la révolte irlandaise, au deuil... J'adore comme ce film brasse mille sujets pour parler d'une époque de libération des mœurs en critiquant le puritanisme irlandais, en évoquant l'abandon. C'est multiple, très fort, jamais tire-larme, et Cillian Murphy livre là une performance mémorable et superbe.

Annotation :

05/01

Revu et +1

Quel grand film. C'est beau, drôle, tellement émouvant. Le film dépeint cet horrible système du lycée et montre des portraits détruits d'adolescents. Jamais dans l'angélisme, jamais manichéen, c'est puissant d'honnêteté.

Annotation :

06/01

La Comtesse aux pieds nus est aussi brillant que son actrice Ava Gardner qui illumine chaque plan de sa splendeur. Un tragique portrait de femme qui s'est toujours vécue dans un conte et se voit giflée par la cruauté d'un monde où sa beauté est inutile.

Annotation :

07/01

Navrée mais Bienvenu à Marwen m'a très peu emballée. Si je ne nie pas certaines choses intéressantes sur la mélancolie (dans l'animation et de façon méta avec les refs), le film ballait le problème du fétichisme et me semble assez niais et classique.

Annotation :

07/01

Revu et +2

Décidément, c'est un film débordant d'intelligence. La mise en scène incroyable utilise pleins de codes de super-héros dans un ambiance naturaliste, jouant sur la géométrie de cases, les opposés, créant d'immenses plans-séquence.
Incassable est peut-être l'utilisation des comics la plus intelligente de l'histoire du cinéma. Dans son écriture magnifique et dans sa réalisation entre conte et réalisme, il reproduit les cases dans notre monde réel pour un film délicat, fantastique, absolument brillant.

Annotation :

08/01

C'est fou comme dès son premier film Jacques Demy a posé les bases de son cinéma unique. Déjà des personnages trop romantiques pour la réalité (le grand amour contre la pauvreté), déjà ce féminisme (avec des femmes libres), déjà cette utilisation sublime de la musique.

Annotation :

10/01

Un magnifique petit conte. En prenant une narration chapitrée, avec une mise en scène sur la symétrie, les couleurs et sublimant le paysage, il raconte une douce histoire drôle sur les laissés pour compte et la famille. Plus je vois de films de Taika Waititi plus je vois à quel point Thor Ragnarok est un film d'auteur. Un réalisateur aussi obsédé par le détournement des mythes et par la question de la construction et destruction d'un modèle (surtout paternel) DEVAIT faire un film de super-héros.

Annotation :

10/01

+3. Et oui !

Alors que j'avais été très déçue à mon premier visionnage, je viens de le revoir... Il m'a frappé en plein cœur. Ce film est magnifique, j'en pleure encore. Cette fois-ci le message sur les blessés, les malades, m'a tellement touchée, c'est si beau. Je ne comprends pas comment j'ai pu passer à côté la première fois tant ce film me parle totalement et entièrement. Une grand œuvre dans des souterrains en dédales nerveux, le contraire d'Incassable dans son exagération désespérée, Split est un film superbe et très très fort.

Annotation :

11/01

Malgré une mise en scène assez efficace et oppressante par le format étriqué, Forgiven reste un drame qui n'emporte pas. C'est loin d'être mauvais mais c'est loin d'être grand aussi alors que ça aurait pu. Néanmoins j'ai bien pleuré quand même parce voilà.

Annotation :

11/01

Autant le dire, Creed II est une immense déception. Le film est cliché, tombe dans tous les travers évités par le premier, Rocky a une place trop importante.. bref grand meh. Et finalement seuls les 2 combats ont un véritable intérêt. Ryan Coogler tu manques.
Ah et : DRAGO DESERVES SO MUCH BETTER.

Annotation :

11/01

+1

Deuxième chance pour le Spider-Man de Marc Webb et bon.. En soi ça reste très honnête et divertissant après on sent que Sam Raimi rode derrière, tant des choses sont inspirées. Après je vais pas vous mentir pour moi ça reste mieux qu'Homecoming mais à des kilomètres des premiers.

Annotation :

13/01

Alternant les silences et les éclats, l'innocence et la violence, Hana-bi de Takeshi Kitano est un film construit comme un feu d'artifice où le son et l'image se décalent, où la poésie surgit de la brutalité. C'est un chef-d’œuvre absolument bouleversant qui apprend à vivre. Ce film est un véritable haïku. J'ai rarement vu une œuvre qui arrive à atteindre un tel lyrisme par cette musique sublime et par cette réalisation tout en fragments où chaque séquence apparaît comme une syllabe construisant des vers de pures sensations.

Annotation :

14/01

Entre film d'horreur, catastrophe et thriller, L'heure de la sortie de Sébastien Marnier est un film prenant, angoissant et génial. Oeuvre kafkaïenne entre châteaux et cafards, le film plonge dans une superbe incompréhension et une tragédie absurde. Laurent Lafitte magistral.

Annotation :

14/01

+2 et entrée au panthéon

Revisionnage de Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy. C'est une tragédie moderne, magnifique, politique, mythique, déchirante qui emporte dans une mise en scène d'une intelligence et d'une beauté à couper le souffle. Un film dense, complexe et un vrai chef d’œuvre. J'ai surtout enfin compris l'importance de ce film dans ma vie. Par sa musicalité, son amour déchu, ses couleurs et son atmosphère aussi bouleversante que flottante, il est tout ce que j'aime et cherche au cinéma, il me parle infiniment et fait son arrivée dans mon top 10 films.

Annotation :

15/01

Burt Lancaster et Ava Gardner irradient de toute leur beauté brutale pour faire de Les Tueurs de Robert Siodmak un film hypnotisant et prenant. La réalisation offrant de superbe jeu d'obscure clarté accompagne une enquête finement écrite dont la résolution n'est pas si évidente.

Annotation :

16/01

Pour les petites que je garde j'ai donc regardé Le Retour de Mary Poppins de Rob Marshall. Si le film a quelques beaux numéros, est assez doux et a une superbe Emily Blunt, sa morale libérale qui te dit ô combien les banques te veulent du bien et sont supers est TERRIBLE.

Annotation :

16/01

+1 + ♥

Franchement contrairement au premier, là j'ai aucune réserve. Je trouve que c'est vraiment un très bon film, avec une réalisation souvent incroyable et expérimentale. C'est émouvant, parfois vraiment osé, pas si manichéen. (Et Dan Dehaan est TELLEMENT BEAU, oui ok c'est l'instant fan-girl mais sans déconner du coup je suis de son côté tout le film)

Annotation :

17/01

Edmond d'Alexis Michalik est un film que je qualifierai de fort sympathique. Il est pétri de clins d’œil littéraires et artistiques, se laisse porter par un beau texte, renoue avec la comédie de mouvements et a le mérite de rappeler que le théâtre c'est aussi très magique.

Annotation :

17/01

Un film qui fait vraiment chaud au cœur. Avec un concept fort et bien exploité, le film produit une histoire très humaine et émouvante qui traite superbement la gémellité. C'est drôle, bien filmé, dynamique et surtout, vraiment ça fait du bien.

Annotation :

18/01

Ben is back de Peter Hedges est un film lourd en émotions qui travaille beaucoup de sentiments complexes vis-à-vis de la relation mère-fils. Ça reste un drame qui ne transcende pas son genre mais c'est vraiment beau, émouvant et parfois fort. Et les performances sont superbes.

Annotation :

18/01

Utilisant encore les pouvoirs en métaphores de la différence et des blessures, M. Night Shyamalan fait avec Glass un film qui questionne profondément notre rapport à l'autre et à la souffrance. C'est déchirant, brillamment écrit et mis en scène... Un très très très grand film. Je suis particulièrement admirative de la mise en scène qui mêle les gimmicks d'Incassables et Split. Et j'adore l'écriture qui te redirige sans cesse entre rationalisme et fantastique. Ça surprend, c'est beau, ça m'a noyée sous les larmes, bref, bref voilà.

Revu le 29/09 note inchangée

Second visionnage de Glass de M. Night Shyamalan qui me confirme que c'est un grand film. Questionnant le regard ainsi que la société, il est subtilement écrit pour ériger les blessés en héros avec une mise en scène brillante. Incroyablement touchant, il a une ambition sublime.

Annotation :

18/01

Colette de Wash Westmoreland est un film qui a quelques audaces à souligner comme enfin des femmes du XIXe pas épilées et il assume très bien la bisexualité de cette grande autrice. C'est assez délicat et pictural aussi. Bref ça se regarde plutôt bien.

Annotation :

20/01

Véritable toile d'araignée d'intrigues, de références, d'images et d'expériences, Inland Empire de David Lynch est un film qui emprisonne, englue et dévore. Une œuvre somme à la fois terrifiante et passionnante, unique dans l'histoire du cinéma, suicidaire et vertigineuse.

Annotation :

21/01

D'une grâce infinie, If Beale Street could talk de Barry Jenkins est une longue balade de jazz qui transporte avec son lyrisme désenchanté dans les souvenirs, dans l'injustice, dans l'art et dans l'amour. Le travail du son et de la lumière sont aussi démentiels que les acteurs. D'ailleurs un truc fantastique c'est que ce film m'a faite pleurer de toutes les façons possibles : de joie, émue par tant de beauté, juste plongée dans une nostalgie amoureuse et enfin évidemment de tristesse terrible. Un truc sur lequel j'aimerais c'est vraiment la gestion du son. Dans chaque plan il y a un vrai petit brouhaha de fond qui s'estompe lors des grandes émotions, lorsque les personnages sont dans leur bulle entre eux. Ainsi Jenkins rend merveilleusement hommage au titre. La rue parle. Tout le temps les environnements chuchotent et deviennent vraiment réel (avec aussi beaucoup de figurants tout le temps). On a une histoire d'amour oui, mais elle est entièrement reliée à la ville qui chante.

Revu le 31/01

Revu et note inchangée.

J'ai aussi revu If Beale Street could talk de Barry Jenkins et l'émotion a été tout aussi puissante. Ce film est d'une délicatesse bouleversante. Tout respire la douceur, tout est beauté et cela contraste douloureusement avec la dureté de ce qu'il s'y passe. Déchirant et si beau.
Pendant la première scène de sexe (qui est INCROYABLE), à un moment l'acteur fait un regard bouleversant, il est si ému par son amour, c'est parfait.
Le fait que les acteurs principaux ne soient pas nommés pour les oscars de cette année est incompréhensible.

Annotation :

22/01

En filmant ses personnage au travers de fenêtres, de portes, derrières des obstacles, en utilisant la radio pour couvrir leur voix, R. W. Fassbinder brosse dans Le Mariage de Maria Braun le portrait tragique d'une Allemagne détruite par l'après-guerre où le bonheur n'existe plus. C'est un film complexe très bien écrit et magnifiquement mis en scène. La figure féminine ici présentée est absolument incroyable, si forte et grandiose. Mais on retient cette vision des allemands enfermés dans le malheur et la pauvreté. C'est bouleversant.

Annotation :

23/01

Revu, note inchangée

J'ai fais découvrir aux petites Kirikou de Michel Ocelot et vraiment quel grand film. On est dans une œuvre esthétiquement sublime mais surtout avec de beaux messages autour des figures féminines. C'est à la fois très dur et complètement dans le merveilleux, un chef d’œuvre. Et je suis toujours impressionnée par la splendeur graphique de ce film avec tout un travail inspiré, je pense en tout cas, des peintures de Henri Rousseau. Vraiment c'est si beau.

Annotation :

23/01

Revu, note inchangée, EVIDEMMENT.

Énième revisionnage de Blade Runner et toujours, une immense œuvre qui questionne l'humanité, tant spirituellement que corporellement, à chaque scène, tout en redéfinissant la beauté à chaque plan. C'est lyrique, capiteux, sublime, parfait.