Le meilleur du cinéma découvert en 2015 (Top 20)

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Ma critique : http://www.senscritique.com/film/Harakiri/critique/42323755

Dans le cadre du cycle cinéma japonais : http://www.senscritique.com/liste/Cycle_cinema_japonais_1_au_12_juin_2015/904681

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Ma critique : http://www.senscritique.com/film/Soy_Cuba/critique/47920725

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Court-métrage (en roman photo) de science fiction sous fond de romance absolument scotchant et ultra ambitieux, j’ai vraiment été happé par l’ambiance et le storytelling, l’histoire en 28 minutes réussie à passionner au plus haut point, sorte de récit ponctué lascivement par une picturalité saisissante voir même de moments quasi iconiques, le passage du musée est juste sublime et puis cette fin carrément grandiose, d’ailleurs je ne le savais pas du tout mais j’ai logiquement fait le rapprochement avec "L’Armée des 12 singes" qui en effet est son adaptation, well …

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Ma critique : http://www.senscritique.com/film/Pique_nique_a_Hanging_Rock/critique/48752329

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Ma critique : http://www.senscritique.com/film/Onibaba_les_tueuses/critique/40586510

Dans le cadre du cycle cinéma japonais : http://www.senscritique.com/liste/Cycle_cinema_japonais_1_au_12_juin_2015/904681

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Très divertissant et soufflant un brin de nostalgie, deux monstres du cinéma français pour un grand film.
J’ai beaucoup ris et il y a tellement de scènes marquantes (les dialogues passionnés sur le voyage, le coup du torero au carrefour, les feux d’artifice …), bref un excellent moment, j’ai vraiment A-DO-RÉ !

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Ma critique : http://www.senscritique.com/film/Realite/critique/37881294

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Ma critique : http://www.senscritique.com/film/The_Assassin/critique/57117385

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Retranscription contemporaine du mythe d’Orphée, à la fois sombre, romanesque et nébuleuse, un mélange d’univers qui fonctionne complètement, Cocteau nous plonge dans une ambiance fantasmagorique pleine de poésie et d’astuces cinématographiques, les effets spéciaux sont très bien utilisés, se fondant dans un esthétisme superbe. La narration n’est aucunement assommante par rapport aux idées reçues, la fluidité l’emporte sur la didactique, Jean Marais excelle dans la théâtralité et la prestation de Maria Casarès dans le rôle de la mort est absolument troublante et ténébreuse, tout est ensorcelant, voire planant. La vision des Enfers comme une bureaucratie austère est aussi très intéressante, comme ces jeux de miroirs qui reviennent souvent, le concept est riche en symboliques et en maitrise, du grand cinéma.

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Jacques Demy revisite cette fois la comédie musicale avec plus de classicisme que dans "Les Parapluies de Cherbourg" mais quelle fraicheur ! Ce film a un charme fou, de par évidemment sa musicalité (encore une partition superbe de Michel Legrand), ses chorégraphies calibrées au millimètre et surtout son utilisation des couleurs et du cadre, chaque séquence a son lot de petites beautés esthétiques, c’est vivifiant. Armé d’un casting surprenant notamment avec les seconds rôles de Gene Kelly et Michel Piccoli en plus de l’excellente Danielle Darrieux et de l’acteur de "West Side Story", le duo Deneuve-Dorléac est divin, "Les Demoiselles de Rochefort" est avant tout un film choral où s’entremêlent les romances passionnées, avec ce brin de nostalgie tout à fait plaisant. Il manque juste peut être un poil d’émotion dans la dernière partie, le couple Yvonne-Simon aurait mérité d’être davantage mis en lumière je trouve, enfin c’est une conclusion extrêmement optimiste de la vie, c’est le principe même de ce genre de comédie musicale, être empli de bonheur et avoir envie de chanter, j’ai passé un super moment, les mélodies me sont encore en tête, bref j’ai adoré.

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Très joli portrait de femme, perdue entre sa solitude et son désir de reconquête de la vie, j’ai vraiment adoré la simplicité du traitement de Rohmer, il y a certes des petits défauts techniques ou de direction d’acteurs (très peu, surtout un passage avec des vieux qui surjouent) mais ça n’est pas réellement gênant car il y a de la poésie qui se dégage du film, c’est vraiment très beau. L’actrice est juste bouleversante, perso elle m’a beaucoup touché, il y a tellement de sincérité dans ses émotions, ses silences, ses regards, ses propos tantôt candide tantôt profond, on a envie de tomber amoureux.
Et puis on voyage aussi, entre la Normandie (Cherbourg ma ville de naissance, c’était plutôt sympa de voir les endroits que je connais comme ma poche à une époque où je n’avais qu’un an), Paris et le Sud-Ouest (Biarritz), on fait des rencontres au hasard, on se balade seul au bruit des vagues, puis on attend le couché de soleil et le fameux rayon vert de Jules Verne …
Bref magnifique moment.

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Je ne saurais pas dire si ce remake de Friedkin est meilleur que la version de Clouzot, au final peu importe, j’ai adoré les deux films pour des raisons au final différentes, enfin presque, bien sûr la tension est intacte et on a droit à de très bonnes scènes, celle du ponton est fantastique, j’ai pensé à ces pauvres techniciens qui ont dû vivre un putain d’enfer, mais là j’ai trouvé que Friedkin allait un peu plus loin dans l’élaboration de ces personnages ainsi que dans l’écriture de certaines séquences, ce que Clouzot compensait par la simplicité et sa maitrise du montage. En tout cas du très bon cinéma à n’en pas douter.

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Ma critique : http://www.senscritique.com/film/Mad_Max_Fury_Road/critique/36426616

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J’ai limite trouvé le film divisé en deux parties, une première très esthétique avec un traitement du son incroyable, et une seconde plus brute (qui se désature) où la mise en scène apporte vraiment quelque chose de glaçant (toute la séquence de la grange est effrayante), au final c’est plutôt en adéquation avec son sujet et l’évolution du métrage, c’est très cohérent.

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Un film aussi fort en suspense qu’en ton humoristique, le duo Cary Grant-Audrey Hepburn éclabousse de toute part l’écran par leur talent et leur espièglerie, le reste du casting est aussi vraiment au niveau avec notamment les excellents James Coburn et Walter Matthau. Le scénario commence de façon plutôt légère puis s’engouffre dans un registre d’espionnage captivant, les bribes humoristiques font leur apparition de temps à autre, se mélangeant habilement à des moments de pure tension, c’est le vrai coup de force du film, la fluidité des changements de tons. On reste sur nos gardes et on n’est jamais à l’abri d’une retournement de situation ou d’un décalage narratif amusant, sans compter la bande son qui joue aussi admirablement son rôle. Charisme, charme, malice et palpitations, très bon film !

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Clairement en avance sur son temps, niveau réalisation, mise en scène, traitement de son sujet, c’est impressionnant.
J’ai surtout beaucoup aimé l’ouverture du film avec les enfants qui entonnent une chanson macabre, les suggestions, les astuces de montage (cut entre une scène de dialogue pour utiliser la conversation comme mise en situation d’une autre, pour l’époque c’est bluffant), cette double enquête entre une police perdue et des bandits menant un tribunal populaire, il y a par contre quelques petites longueurs (notamment lorsque le tueur est dans le grenier, la séquence m’a parue interminable), mais le final est juste ÉNORME d’intelligence et de puissance narrative, c’est très clairvoyant, il y a un vrai propos, et Peter Lorre est fantastique.
Un excellent film.

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Excellent film, ce qui m’a principalement amusé ce sont les correspondances avec "Les Parapluies de Cherbourg" (en premier lieu le personnage de Roland Cassard) et "Les Demoiselles de Rochefort" (les perm’ des marins et la ville de Nantes), Demy a des thèmes qui lui sont chers notamment l’amour dans ses rencontres impromptues et ses retrouvailles, je dirais que ses longs métrages peuvent parler à tout le monde et c’est vraiment ce que j’adore chez lui, cette simplicité des sentiments et sa façon de les mettre en scène. Quelques moments de grâce (la séquence du manège au ralenti est sublime !) et des parallèles troublants entre certains rôles (les deux Cécile), la fin m’a par contre un peu déçu (je n’ai pas trop compris le fait de resituer l’intérêt vers Michel, enfin ça dépend je pense de la manière à laquelle on s'attache, le destin de Cassard ou celui de Cécile/Lola) même si c’est une des dures réalités de la vie, rompre l’émotion et les rêves de manière abrupte, puis l’inévitable départ.

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Il y a des séquences vraiment incroyables dans ce film, notamment celles de l’esprit de la forêt, l’atmosphère est tout bonnement fantastique et la mise en scène parfaite, Mifune fait (encore) un festival, les décors sont splendides, la réalisation pleine de classe de Kurosawa bluffe pour l'époque, et j’ai bien aimé la transposition de Macbeth et sa dramaturgie dans le Japon féodal, ça donne une envergure quasi mystique (et ses contradictions) au récit en gardant les fondamentaux shakespeariens. Sans doute moins poétique qu’un "Rashomon", moins épique que les "7 Samouraïs", mais ce "Château de l’Araignée" garde pour sûr un caractère tout à fait envoutant et fascinant.
PS : Et quel final putain !

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Film esthétiquement magistral, vertigineux et intime, se servant admirablement de la mode Technicolor pour rendre des cadres bluffants pour l’époque (la dernière séquence surtout), niveau fond plusieurs registres s’entremêlent dans la plus grande subtilité entre romance, sensualité, drame et fantastique. Le récit qui à la base ne paie pas de mine se propulse vers une intensité ascensionnelle et une atmosphère envoutante où la musique joue également un rôle prépondérant, sorte de guerre interne thématico-symbolique entre deux soeurs dont les plans de leurs visages suffisent pour comprendre l’ambiguïté ambiante.

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Sans doute un des plus beaux films sortis cette année à mes yeux, c’est d’une telle justesse dans le traitement, le fait d’être enfermé avec ces filles, cloitré dans ce côté conservateur supra austère, gouter à de petits moments simples, être plongé dans le noir, dans l’attente, pour vivre cette délivrance pleine d’espoir, découvrir les lumières d'Istanbul, j’ai adoré. La dernière partie est très immersive et émouvante, même de manière globale je ne me suis pas du tout ennuyé, le seul défaut du film serait peut être une scène en particulier que j’ai trouvé un poil placée pour accélérer la manoeuvre, et bien qu’assez choc et superbement mise en scène c’est plutôt étrange. Et puis les comparaisons avec "Virgin Suicides" sont fondées, on retrouve pas mal d’idées même si cette manière de traiter la sensibilité est bien différente elle reste toute aussi bouleversante et efficace.
Superbe.