FEFFS 2016

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Jour 1 - Film 1/4

Ouverture du festival avec un film Crossover, donc qui ne concoure par pour le titre, mais qui flirte d'une manière ou d'une autre avec le genre fantastique. Ici ce n'est pas l'histoire en elle-même, plutôt classique, qui fait le lien avec le festival, mais bien le concept. Un choix important va être proposé au personnage principal qui, au lieu de choisir, va "se scinder en deux" et donc évoluer dans deux timelines différentes.

Le film joue pas mal avec le spectateurs, et les certitudes que l'on se fait au fur et à mesure sont toutes démontées plus ou moins habillement. J'ai beaucoup apprécié cette séance, les quelques maladresses sont négligeables et on passe un bon moment. Le twist le plus important est bon, et fait plaisir, bref un bon départ, très encourageant pour la suite !

Note de Bondmax: 6
Note de Gloomy: 7

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Jour 1 - Film 2/4

Mon petit chouchou de cette première journée. Quoi de mieux qu'un film de serial killer qui flirte avec le fantastique (voire l'ésotérique) pour un festival comme celui de Strasbourg ? Quoi de mieux qu'un film qui se déroule dans un petit village paumé aux USA, dans la neige, filmé à la pellicule ?
Pas grand chose pour moi !

On suit l'histoire d'un gamin troublé, qui montre tous les symptômes psychologiques notables des tueurs en série. Suivi par un psy qui tente de l'aide à canaliser ses pulsions, il se retrouve très vite rattrapé par ces dernières lorsqu'une série de meurtres démarre dans sa petite ville aux apparences tranquilles. Il va très vite fourrer le nez dans une affaire qui dépasse l'entendement, face à un tueur qui s'avère ne pas être humain...

J'adore ce genre de film, toute l'ambiance qui s'y dégage, froide et inquiétante, est amplifiée par une image au grain imparfait, typique de la pellicule, type d'images que j'aime particulièrement. La narration est bien dosée et originale sans l'être, on se repose sur des bases solides en tentant d'apporter un peu sa touche nouvelle au genre.

"I am not a Serial Killer" est une très bonne surprise, typiquement le genre d'oeuvre qui mérite sa place en festival et qui la défend. Je pense qu'il restera une de mes séances préférées de cette édition !

Note de Bondmax: 7
Note de Gloomy: 7

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Jour 1 - Film 3/4

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Jour 1 - Film 4/4

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Jour 2 - Film 1/3

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Jour 2 - Film 2/3

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Jour 2 - Film 3/3

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Jour 3 - Film 1/4

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Jour 3 - Film 3/4

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Jour 3 - Film 4/4

Je ne suis pas un grand fan de Rob Zombie, mais ce serait un mensonge de dire que je n'avais pas fondé pas mal d'espoir dans ce film. Les premiers midnight movies de cette semaine ont été de profondes déceptions et je voulais croire enfin à la perle rare et savoureuse... sauf qu'en fait pas du tout, c'était vraiment pas terrible, et encore je suis sympa...

Le film a un défaut majeur que je ne peux pas excuser et qui a gâché mon visionnage: la lisibilité. Il existe plusieurs moyens d'exposer la violence d'un combat au cinéma. Le premier, le plus intéressant et le plus difficile à gérer, c'est de ne rien occulter, de placer sa caméra et de montrer de manière placide l'horreur ou la violence d'une scène sans broncher, voire carrément en caméra fixe (coucou Kitano <3). Le second, qui peut être aussi bon que mauvais (comprenez ici mauvais) c'est de suivre les coups avec la caméra... et ici c'est tellement mal fait qu'on ne comprend strictement RIEN.

Je veux dire, vous créez un jeu morbide dans un lieu sombre qui se veut jouissif, mais vous filmez de près avec une caméra qui bouge à la vitesse d'un TGV, on ne peut pas suivre et apprécier. Pire que ça le rendu n'est ni jouissif ni flippant. A un moment je n'ai même pas compris qu'un personnage était mort, je le pensais blessé, tant c'est un foutoir à certains moments.

Seule la scène d'intro me laisse croire que Rob est capable de faire des choses intéressantes (autres que mettre sa nana en avant devant la caméra), cette dernière étant en noir & blanc et pour le coup stressante avec ce "clown" sadique qui raconte des histoires autant au spectateur qu'à sa future victime.

Tout n'est pas à jeter mais je dois dire que je ne suis pas convaincu du tout, et que ça m'attriste un peu ici de voir ça.

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Jour 4 - Film 1/2

Très surprenant, je pense que c'est le moins qu'on puisse dire... Ca fait plaisir de voir le cinéma français proposer des films originaux avec un concept aussi intéressant ! Revisiter le genre post-apocalyptique en dénonçant toute la stupidité de la survie pour la survie, en donnant un but concret (bien qu'absurde) aux personnages, est juste beau et extrêmement novateur. Micro budget pour super idée, je dis mille fois oui.

Seuls trois personnages évoluent dans ce film, pas besoin de plus, tout passe par le dialogue et par la tentative insensée de faire perdurer une passion alors que tous sont condamnés. Le choix du tennis n'est pas plus important que ça, n'importe quel sport aurait fait l'affaire, tout est dans le message de fond. J'ai vraiment été hypnotisée par l'oeuvre, totalement maîtrisée, on oublie vite les quelques maladresses pour apprécier cet OFNI comme il se doit.

Très bonne surprise, typiquement le genre de film qu'on veut voir à la fois dans le cinéma français actuel et dans ce genre de festival. Merci m'sieur Lahore !

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Jour 4 - Film 2/2

J'avais vu "Dragon Rouge" il y a quelques temps maintenant, je l'avais trouvé sympa mais sans plus... notamment parce qu'il m'était impossible de sortir de mon esprit l'expérience qu'avait été "Le Silence des Agneaux" qui est encore à ce jour un de mes films préférés. Je connaissais l'existence de ce film, mais je n'avais jamais eu la chance de tomber dessus, et bien grâce au festival c'est désormais chose faite... et quelle séance agréable !

Typiquement le genre d'oeuvre qui me séduit. Après avoir vu des films "plus amateurs" pendant une semaine, ça fait tout de même du bien de voir une réalisation et une mise en scène aussi intéressantes et maîtrisées. En plein dans le style 80's, le film est d'une efficacité exemplaire, et suivre ses différents protagonistes devient vite un réel plaisir. J'aime toute l'ambiance calme mais pesante qui se dégage du film, la tension qui se maintient durant toute l'oeuvre et qui ne retombe qu'à la toute fin (dans une scène un peu cliché cela dit... mais personne n'est parfait). Les différents acteurs sont très bons dans leurs rôles, on ne décroche à aucun moment, c'est juste un très bon film.

"Manhunter" est donc une rétrospective qui tombe à point nommé, présentée dans le cadre du thème "M for Murder" au festival. Une séance de cinéma type pour moi, j'espère que cela se reproduira avec les séances à venir. Je n'avais vu que très peu de films de Mann et son cinéma m'intéressait sans forcement me donner envie de dévorer sa filmographie, mais je vais surement m'y pencher de plus près dans les semaines à venir maintenant !

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Jour 5 - Film 1/3

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Jour 5 - Film 2/3

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Jour 5 - Film 3/3

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Jour 6 - Film 1/2

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Jour 6 - Film 2/2

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Jour 7 - Film 1/3

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Jour 7 - Film 2/3

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Jour 7 - Film 3/3