Le temps passé (ou perdu) devant un film en 2017.

Annotation :

Bon, on va dire que je l'ai passé ce temps là, vautrée dans le canap :
- La panse prête à exploser après ces quelques jours de débauches.
- Il est plein d'espoir hein, et de bonnes ondes.
- J'aime bien le jeu de Jennifer Lawrence alors que j'ai des envies très fortes de la violenter à chacune de ses apparitions dans les Hunger Games...
- J'aime (forcément) Bradley Cooper et son sexy strabisme.
- Mais ça reste quand même un peu de la merde le scenar'
- Et puis franchement, y'a mieux comme premier film d'une nouvelle année, qu'on se le dise.

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Temps passé avec Ken ! Et ouais : j'avoue m'être chié dans le ben' ! On va dire que les moments les plus flippants tu les sens bien venir, du coup t'as bien le temps de prendre ton coussin, ton oreiller, ton mug de thé ou ton chat pour te cacher les yeux.

Je suis le genre de meuf qui veut regarder des films d'horreur mais qui ne porte pas ses couilles aux moments fatidiques, et j'adore.

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Après les partiels, marathon Saw avec Ken. On s'est mise d'accord pour dire que le premier Saw pétait des culs concrètement, bien ficelé, pas trop de fioritures, il tient la route. BREF : passé.

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Bah écoutez, moi j'ai bien aimé dans la maison hein donc ça sera "passé" !

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Franchement celui-là était vrrraiment pas mal !! On a juste envie de dégommer la vieille Amanda mais c'est ça qu'est bon me direz-vous ! J'ai passé du bon temps, enfin...oui bon chacun ses goûts !

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Ça commence vraiment à tourner autour du pot... Là je dirais perdu.

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Il est tenace le gonz hein (le flic) ! Rien que pour ça je rajoute un point et je déclare que j'ai passé ce temps devant ce film !

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Depuis que l'autre blaireau a repris le flambeau on s'éloigne de la portée "éducative" et "repentir" du ouf malade Jigsaw, je ne valide pas. Je perds mon temps !

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NON, NON et NON. En public les gars ?? Vous avez déconné sérieux... C'est mauvais. Je perds mon temps grave là, j'aurais pu avancer mon tricot.

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ALLÉ, après le marathon Saw on s'est trouvé un autre marathon de OUF : Les Harry Potter ! Et oui....

Comment vous dire que j'ai eu des petites étoiles dans les yeux en le re-re-re-re-regardant ? Ah non mais moi clairement j'aurais trop aimé recevoir 1 000 lettres dans ma cheminée pour me dire qu'on m'attendait quelque part hein ! J'ai clairement passé avec boooonheur ce temps devant ce film ! (Je gigotais carrément dans mon pieu tellement j'étais excitée, je chantais les chansons et tout et tout, oui oui)

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Je trouve celui-là un peu plus mou.... mais je pense qu'après le premier où c'est tout nouveau tout beau, c'est normal que celui-là perde un petit point mais j'ai toujours autant kiffer le mater !

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ALORS LUI : c'est vraiment mon bébé. Sirius, Lupin, Rogue (aaaah mon Roguy) mais surtout BUCK ! Bon par contre... on a tendance à nous prendre pour des blaireaux avec le collier d'Hermione qui remonte le temps : on ne peut pas être dans le passé ET dans le futur, mais bon, ça passe encore !

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J'avais mis un 4 parce qu'en réalité, le bouquin m'avait fait chier, j'avais du mettre genre 1 an et demi à le boucler quoi. Donc j'avais un méga a priori sur le film et n'avait pas été objective au premier visionnage, mais LÀ : je remonte carrément la note puisqu'on en apprend beaucoup sur l'autre mort-vivant sans nez ! Je déclare avoir passé avec plaisir ce temps devant ce film !

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Celui-là mesdames et messieurs, il PÈTE DES CULS ! Grosse alliance, grosse magouille et touuut moi je surkiffe.

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Oui bon celui-là, il est bien triste hein...on va pas se mentir. Mais encore une fois, Rogue c'est trop mon chéri !

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On se fait un peu chier dans celui-là... c'est un peu longué sur les bords.

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Là ça pète dans tous les seeeens ! J'ai toujours aimé les scènes de baston style 300, Seigneur des Anneaux toussa. C'est vrai qu'on en est un peu loin avec ces scènes là mais quand même ça me stimule et déclenche des grandes vagues d'adrénaline dans le corps et je kiffe ! Et puis bon.... enfin il crève l'autre et puis bien comme une merde hein. J'hésite aussi à mettre 7 rien que pour le "19 ans plus tard"... sérieux meuf, t'aurais pu laaaarge t'en passé hein. Surtout si c'est pour qu'ils jouent AUSSI MAL ! Mais ça vaut quand même un 8.

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J'ai eu un putain de prof en Criminologie qui nous a conseillé ce film (entres autres avec Le silence des agneaux, Usual Suspect, etc. déjà on voit les goûts parfaits du bonhomme) et il est bon, très bon. Twist final parfait, auquel je ne m'attendais pas (alors que je suis TRES douée pour devenir ce genre de chose). Donc j'accorde un beau 7 !

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Après avoir regarder la version américaine et m'être fait lyncher comme jamais, j'ai regardé la version de Park Chan-wook et oui.... il n'a rien à redire, mon lynchage était justifié puissance 1000. Ce film est une merveille !

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Avec Ken (encore là la grosse) et on s'est régalé !

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C'est long bordeeeel, trop long ! Ça faisait deux ans que je voulais voir ce putain de film, je profite des codes de Ken pour accéder à Netflix parce qu'il n'est que là (le p'tit batard) et finalement on ne voit RIEN d'une histoire d'amour, RIEN ne se passe, TOUT est mou, bref....je l'ai vraiment perdu ce temps !

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Je l'avais vu il y a un paquet de temps maintenant, j'avais mis 6, je ne change pas cette note que je trouve méritée !

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Un putain de chef d'oeuvre. Une douceur sans égal, un dépaysement certain, une luminosité magnifique, de belles ondes et énergies véhiculées par de simples notes de musique, une feuille qui bouge au gré du vent et ces chevelures rousses flamboyantes.

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Bon ok, c'est pas non plus une pépite ce film mais bon... putain qu'est-ce qu'on s'est marrée avec Ken sérieux. J'espère juste qu'il ne lui donnera pas l'idée d'aller chier sur mon paillasson un jour...

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Vu avec Ken.

On boit un thé, on mange des biscuits (ouais c'était le gouter). On commence à parler des signes, des coïncidences, des choses inexpliquées et parfois inexplicables. Puis je lui raconte l'éclair de génie qu'a eu mon frère pendant les vacances, sa théorie infondée et incertaine bien que pertinente sur les origines de la Terre : Comment y-a-t'il pu y avoir des dinosaures mais pas d'Hommes, au même moment puisque les ingrédients nécessaires à leurs créations ont tous été contenus dans ces multitudes de météorites qui n'ont eu de cesse de pilonner notre chère et tendre Terre ? Bah oui c'est vrai ça...

Et là : c'est parti. On ne s'arrête plus, on commence à envisager moultes et moultes "théories" mais faut pas déconner : si on a choisi la voie littéraire, ce n'est pas non plus pour rien. On ne pipe que dale à la science. Nada. Alors on s'est mise en quête d'un reportage qui pourrait nous en dire un peu plus.

On tombe sur celui-là qui, ma foi, n'était pas si mal (j'ai mis un 7). Mais pourquoi seulement 7 alors qu'il nous fait une chronologie et démonstration parfaite des 4,5 milliards d'années passées ? Pour une chose simple : il ne répondait pas du tout à nos questions.

Certes on en est ressortie moins conne, puisque certains éléments de la création de notre Terre nous échappaient, mais en contrepartie, j'ai eu cette impression là que l'on me prenait pour une conne ! Étrange non ? Le gonz nous balance pépouse que le pétrole en réalité c'est juste un agglomérat de cadavres de poissons et de planctons, sans rien expliquer ! Non mais sérieux...

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Vu avec Maman (et ouais elle est venue voir sa crevette sur Bordeaux)

S'il y a bien quelque chose que j'aime chez Mam's, c'est son âme d'artiste. Elle sait reconnaitre l'art là où il y en a. À ses heures perdues elle peint, elle sait trouver les plus belles et excentriques fringues pour t'en faire un look digne de Ziggy Stardust, elle sait voir dans le coeur des gens, elle mesure les peines, elle est douce, elle est belle.

Elle est sensible, elle est si belle.

Je vous jure... ma maman n'est pas seulement celle qui m'a mise au monde, elle est celle qui fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Je ne pense pas, évidemment, être la première à dire ces mots en parlant de sa maman, mais plus je grandis, plus je muris, vis les peines et joies de la vie, plus mon chemin de vie rejoins le sien. Je suis si fière. Elle est un modèle de générosité et d'amour.

Quelque part, en vous décrivant ma maman, on peut se dire qu'on est loin de Nathalie Baye dans ce film. Pour en avoir parlé avec elle, à la fin du film, elle a su me montrer (encore une fois et à chaque fois) que son personnage s'est construit sur des joies simples, des peines, destructrices pour certaines, mais qu'elles ne font pas d'elle une mère moins aimante. Au contraire... elle se bat pour ses enfants, pour sa vie, pour sa féminité, pour l'amour qu'elle a en elle et qui ne demande qu'à être donné et partagé. Elle est protectrice du mieux qu'elle peut. Elle est touchante, elle est belle, elle est sensible et à la fois tellement forte, presque impassible.

Dolan est un réalisateur que j'aime. J'aime l'esprit de ce type, son âme, sa sensibilité, son chemin de vie, j'aime aussi indirectement ses peines. Regarder un de ces films est comme regarder une toile d'un artiste peintre féru d'abstrait, où au fur et à mesure, ce dessine quelque chose de réel, de concret, de transcendant. Avec ce film, Dolan nous emmène et nous guide dans les dédales que sont de se découvrir et de s'accomplir en tant que personne dans une famille où la communication est mis à mal, où l'amour est présent mais parfois si froid...

Les dédales des regrets, des peines destructrices, de la violence, de la poésie. De l'amour.

À la fin de ce film, quand tu te retournes vers ta maman, et qu'elle te regarde les yeux pleins de larmes, de fierté et qu'elle te dit qu'elle t'aime "et que ça, rien ne pourra me l'enlever" en reprenant les mots de Nathalie Baye... tu te dis que tu es la plus chanceuse sur Terre.

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1. Oui, parce que SC n'a pas encore permis l'option "navet total méritant qu'une belle bulle".

Avec Kentia bien sûr.

Non, pas d'autre critique.

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"Keeeen, on se fait un film d'horreur ? *tête d'ange*"

Je répète : je suis une fervente partisane des films d'horreurs. Prétendant ne pas avoir peur, au moindre plan laissant présager une apparition éminemment flippante, je me cache sous des oreillers, des couettes, des trucs. J'avoue que celui-là m'a fait couler sous la couette, presque inexistante.

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Anecdote rigolote : "In Fear" dans Google - premier lien - film qui commence - première scène d'une meuf qui gerbe et qui nous lâche des giclées de chiasse en même temps (que voulez-vous... quand ça doit sortir, ça doit sortir hein). Non ce n'est pas notre film : c'est Septic Man. L'émétophobe d'amie que j'ai refuse bien évidemment de regarder ce film dans un quelconque futur.

Rebelote : "In Fear" dans Google - autre lien - ça y est, c'est le bon film.

Réaliste, sadique, révélateur de l'être humain, surprenant et angoissant. C'est l'horreur à l'état pur. Émotions similaires à celles ressenties devant Funny Games. Je valide.