Lectures III.

Annotation :

Les quatre premiers livres.

Annotation :

p. 208 : « Mais hélas je me les telles qu’elles étaient alors, c’est-à-dire telles que maintenant elles n’étaient certainement plus. De sorte que si jadis j’avais été amené à faire fléchir mon impression de l’unicité d’un désir en cherchant à la place d’une couventine perdue de vue une couventine analogue, maintenant pour retrouver les filles qui avaient troublé mon adolescence ou celle d’Albertine, je devais consentir une dérogation de plus au principe de l’individualité du désir : ce que je devais chercher ce n’était pas celles qui avaient seize ans aujourd’hui, car maintenant, à défaut de ce qu’il y avait de plus particulier dans la personne qui m’avait échappé, ce que j’aimais c’était la jeunesse. »

p. 215 : « Car la vieillesse nous rend d’abord incapables d’entreprendre mais non de désirer. Ce n’est que dans une troisième période que ceux qui vivent très vieux ont renoncé au désir, comme ils ont dû abandonner l’action. Ils ne se présentent même plus à des élections futiles où ils entèrent si souvent de réussir, comme celle de président de la République. Ils se content de sortir, de manger, de lire les journaux, ils se survivent à eux-mêmes. »

p. 242 : « De ces deux mariages je ne pensais rien, mais j’éprouvais une immense tristesse, comme quand deux parties de votre existence passée, amarrées près de vous, et sur lesquelles on fonde peut-être paresseusement au jour le jour, quelque espoir inavoué, s’éloignent définitivement, avec un claquement joyeux de flamme, pour des destinations étrangères, comme deux vaisseaux. »

p. 265 : « Personnellement je trouvais absolument indifférent au point de vue de la morale qu’on trouvât son plaisir auprès d’un homme ou d’une femme, et trop naturel et humain qu’on le cherchât là où on pouvait le trouver. »

p. 271 : « Car il y a dans ce monde où tout s’use, où tout périt, une chose qui tombe en ruine, qui se détruit encore plus complètement, en laissant encore moins de vestiges que la beauté : c’est le chagrin. »

Annotation :

1. XXII. Le Testament. "Je plaings le temps de ma jeunesse,
Ouquel j’ay plus qu’autre gallé,
Jusque à l’entrée de vieillesse,
Qui son partement m’a celé."

2. XXIX. Le Testament. "Où sont les gratieux gallans
Que je suyvoye au temps jadis,
Si bien chantans, si bien parlans,
Si plaisans en faictz et en dictz ?
Les aucuns sont mortz et roydiz ;
D’eulx n’est-il plus rien maintenant."

3. Quatrain. Je suis François, dont il me poise, Né de Paris emprés Pontoise, Et de la corde d'une toise. Saura mon col que mon cul poise.

Annotation :

Seulement Angélique et Sylvie. Mais la plupart du reste serait un infâme plagiat askiparaitraît!