Lectures de rentrée littéraire 2019

Annotation :

Pas de note, car j'ai décroché avant la centième page. Dommage, j'aime quand ça parle de Casablanca et de double appartenance, mais pour le coup je n'ai été emportée ni par l'histoire ni par le style.

Annotation :

Je suis partagée sur ce livre. Le style d'écriture, tout en phrases courtes, en rapprochements et en oppositions me plaît bien. J'exclus les messages entre les protagonistes qui font très "amours solitaires", très "amours parisiennes". Et d'ailleurs c'est ce dernier aspect qui me rebute : ça fait vraiment roman de bourgeois qui s'inventent des problèmes, comme s'il n'y en avait pas déjà assez dans la littérature blanche - comprenez "romans généraux" - contemporaine. Et ça m'éloigne des protagonistes, alors que leur romance fait déjà très déconnectée du monde (de par sa nature d'adultère passionnée) en même temps qu'elle permet de s'y reconnaître. Ce roman aurait très bien pu se retrouver dans le fonds "romans sentimentaux et érotiques" d'une bibliothèque, ça me ramène encore à cette question : qu'est-ce qui permet à un roman d'amour/de cul d'échapper à cette nomination ? Le public visé ? L'ambition de l'auteur/ice ?
On y retrouve en plus des codes un peu datés, tels que l'idée qu'on peut réveiller son/sa partenaire avec une fellation ou tout autre acte sexuel alors que la personne n'est pas en état de consentir. Je ne demande pas à ce qu'une romance fictive soit parfaite, mais est-ce qu'on peut s'épargner ça ? On nous vend une belle passion ; ça, ça gâche tout. Plus de relations saines dans la littérature blanche, que diable !