Lectures sur le fil - 2018

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02/01 : lecture qui tombe comme à l'heure.

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15/12 : c'est encore plus magnifique à la relecture...
19/12 : Je ne sais pourquoi, mais je le lis surtout par la météo et les couleurs - peut-être parce que l'oeuvre m'évoque le violet ? - : j'ai donc remarqué que le soleil est omniprésent (quand il ne fait pas nuit et encore il aime faire tarder l'original), mais qu'il ne fait jamais "bon", ou trop chaud, ou froid. Qu'il y a beaucoup de jaune. et je n'ai croisé pour l'instant que dees "ténèbres violettes" (je ne vérifie pas mes notes....)

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L'histoire d'un mec qui apprend dans le journal sa mort ? A lire, là, très vite.
4/12 : Je viens de démarrer. Et il faudra évidemment que je m'attache un jour à clairement définir l'humour. Parce qu'on va me dire que chez moi, il y en a partout. Mais, si, si, vraiment, il y en a dans Feu Mathias Pascal, assurément. La preuve :
" Et pourtant peut-être il ne serait rien arrivé de grave si un matin Romilda (...) n'avait eu un accès de larmes imprévu et ne m'avait jeté les bras au cou en me conjurant, toute tremblante, d'avoir pitié d'elle, de l'emmener n'importe comment, pourvu que ce fût bien loin, bien loin de chez elle, loin de cette marâtre, de tous, tout de suite, tout de suite, tout de suite...
Comment pouvais-je si vite l'emmener bien loin ?"
7/12 : Feu Mathias Pascal, bonjour Adrien Meis. Peut-on vraiment abandonner son identité sociale ? Qu'est-ce qui appartient au champs social, et qu'est-ce qui nous appartient en propre ? Le moi social, et le moi profond, sont-ils dissociables ? Peut-on devenir un autre, arbitrairement ? A-t-on la liberté de le faire, quand il nous en est donné la possibilité ?
En tout cas, Pirandello recrée d'abord une naissance, une re-naissance, sous le signe d'une reperception sensible du monde : Adrien Meis semble regarder avec un oeil neuf. Mais il ne peut infailliblement être nouveau.
8/12 : Adrien Meis "étranger de la vie" en prenant toutes les précautions ne ne pas trahir son ancienne identité, donc en restant à la surface, est confronté à une solitude forcée, qui remet en cause cette liberté absolue acquise. Il lui est nécessaire de fixer lui-même des limites : "Il me fallait vaincre toute répugnance, prendre à tout prix une résolution.
En somme, il me fallait vivre, vivre, vivre."
Il choisit Rome, et d'enfin de s'installer dans une chambre louée.

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26/11 Déjà le mec joue et déjoue toutes tes attentes. On se marre à le regarder tripoter les ficelles conventionnelles du récit. Merci Brautigan.
4/12 : Des rires, plus fous que fous rires. Merci, merci Brautigan !
7/12 : Plus je lis Brautigan, moins je m'en veux. Il pose un regard léger sur les choses (rien à voir avec une lourdeur de mémoires) qui en fait un bon compagnon. Ce sont des clins d'oeil poétiques posés sur un quotidien. Le ton est de conversation, il nous raconte des histoires, et nous apprend que de peu, finalement, on peut se souvenir et étirer la chose pour le donner à voir dans une dimension insoupçonnée. Un art de l'anecdote.

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Au 13/11 : Achat un peu impulsif.
Au 26/11 : Fini la présentation (merci Rainer Rochlitz), et ai débuté le premier essai sur deux poèmes d'Holderling. Le petit Walter s'intéressait BEAUCOUP à l'analyse du poème.

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Première rencontre (veritable) avec l'ecriture de Tolstoi. Je suis impressionnée.

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Propagande mal écrite.

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Le chapitre des 30 ans est remarquable.
Le suivi des personnages est d'une finesse psychologique digne de Tolstoi.

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Critique du cléricalisme.
Bourré d'un humour encore actuel. Merci Erasme pour cette lecture !

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Gide, Gide, Gide.
Polar amusant et efficace.