Liste de

33 films

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a environ 8 ans

Vita futurista
1.

Vita futurista (1916)

Sortie : décembre 1916 (Italie).

Court-métrage de Arnaldo Ginna

Annotation :

Le Cinématographe Futuriste

La conception théorique du cinéma futuriste s'est élaborée au regard de la pratique, c'est-à-dire dans un mouvement de va-et-vient constant entre sa théorisation et sa réalisation.

Thaïs
6.3
2.

Thaïs (1917)

35 min. Sortie : 1917 (France). Drame

Film de Anton Giulio Bragaglia

Annotation :

Le Cinématographe Futuriste

Réalisation d'Anton Giulio Bragaglia.
Scénographie d'Enrico Prampolini, inspirée du liberty et de l'art symboliste.
https://www.youtube.com/watch?v=iPF3YGI16Fo

Vitesse
3.

Vitesse (1930)

Velocita

13 min.

Court-métrage de Pippo Oriani

Annotation :

Le Cinématographe Futuriste

Velocita - Pippo Oriani, film muet sorti en 1931.

Le manifeste du cinéma futuriste prône la musique des objets et l'art des bruits. Il envisage l'intervention des instruments de Russolo au moment de la projection, comme cela se pratiquait. Les futuristes semblent ne pas imaginer un cinématographe sonore autrement que dans l'action musical en direct.

Malgré le phonographe à cylindre, le kinétoscope, le phonoscène, le chronophone et la popularisation du cinéma parlant synchrone en 1926, les dispositions sonores qu'énonce le manifeste du cinématographe futuriste ne sauront jamais éveiller l'ambition et l'intérêt des proches disciples de Marinetti, exception faite de Russolo qui, de son côté, réalise plusieurs expériences sonores liées au cinématographe.

L'Inhumaine
7.5
4.

L'Inhumaine (1924)

2 h 15 min. Sortie : 12 décembre 1924 (France). Drame, Muet

Film de Marcel L'Herbier

Annotation :

L'orchestre mécanique de George Antheil

Premières expériences sonores de George Antheil, prolongées dans Ballet Mécanique.

https://www.youtube.com/watch?v=qPsDQUrlCZQ

Ballet mécanique
6.8
5.

Ballet mécanique (1924)

19 min. Muet

Court-métrage de Fernand Léger

Annotation :

Le collage musical

On trouve dans la partition de George Antheil un développement formel fait d'un collage de cellules indépendantes et de petits fragments de ragtime.


L'orchestre mécanique de George Antheil

La filiation artistique de Ballet Mécanique, d'essence futuriste, profite aussi des influences cubistes (tentative de collage cinématographique) et est considéré par l'auteur lui-même comme le "meilleur produit du cinéma dadaïste".

La musique du film, véritable "machinerie géante en mouvement", mêle une orchestration proprement inouïe à une utilisation de bruits. A ce titre, le terme de "poly-expressivité" semble convenir pour décrire les multiples expressions artistiques qui se télescopent au sein du film.

La musique est conçue pour souligner la modernité. Les sources sonores ont des origines mécaniques et électriques (moteur, hélice d'avion, sirène électrique) et l'orchestre est composé de 4 pianos mécaniques et d'un orchestre de chambre de 15 percussionnistes (timbales, Glockenspiel, xylophones, cloches..)

Le recours au silence constitue également une innovation, une nouveauté fonctionnelle et utilitaire qu'il convient de replacer dans le contexte de la projection du film.

La 1ère présentation du film s'est déroulée à Vienne en octobre 1924. En raison des problèmes de synchronisation que présentent les versions avec pianolas, le compositeur tente de résoudre la question en multipliant la répétition de certains accords ou en rallongeant les plages de silence qui composent la fin de l'oeuvre. Fruit d'une contrainte purement technique, le silence est donc mis à profit musicalement comme faisant partie intégrante de la composition jusqu'à constituer, pour Antheil, un paramètre inédit dans la musique occidentale et l'un des aboutissements de son écriture :

" là, je m'arrêtais. Là gisait l'ultime frontière, le bord du précipice. Là, à la fin de cette composition qui comprend de longs intervalles silencieux, lors desquels le temps assure la fonction musicale ; là se trouvait mon plus grand exploit poétique, là j'arrivais à faire évoluer le temps."


https://www.youtube.com/watch?v=2QV9-l-rXOE

Entr'acte
7.1
6.

Entr'acte (1924)

21 min. Sortie : 4 décembre 1924. Muet, Expérimental

Court-métrage de René Clair

yaya-dc a mis 8/10.

Annotation :

Le collage musical

A Paris, certains spectacles comme Parade ou Relâche cultivent un art du collage total en regroupant des pratiques artistiques diverses.
La pratique du collage se cristallise alors dans tous les arts, notamment au sein de la jeune cinématographie d'avant-garde, et se retrouve également dans la musique de film.

Evoquant le travail d'Erik Satie pour la partition d'Entr'acte, film de René Clair qui se glisse entre les deux actes du ballet Relâche de Francis Picabia, Roberto Callabretto déclare que la technique du collage s'élève à sa puissance maximale.

En effet, Erik Satie élabore sa partition à partir de nombreux fragments musicaux mis en boucle, comme l'ouverture du film sur deux accords de la célèbre Marche funèbre de Frédéric Chopin, transcrite pour une joyeuse fanfare.

https://www.youtube.com/watch?v=mpr8mXcX80Q

La Chute de la dynastie Romanov
7.

La Chute de la dynastie Romanov (1927)

Padenie dinastii Romanovykh

1 h 30 min. Sortie : 11 mars 1927 (Union Soviétique). Historique

Documentaire de Esfir Shub

Annotation :

Le collage musical

Esfir Shub réalise en Russie l'un des premiers films de collage pour célébrer les dix ans de la Révolution : il s'agit plus exactement d'un film de compilation qui met en opposition des éléments visuels relatifs à la dynastie des Romanov et des éléments liés à la naissance de la Révolution.

https://www.youtube.com/watch?v=d5yuH-znIZE

Trois dans un sous-sol
7.2
8.

Trois dans un sous-sol (1927)

Tretya meshchanskaya

1 h 35 min. Sortie : 15 mars 1927 (Union Soviétique). Drame, Muet

Film de Abram Room

Annotation :

Luigi Russolo au Studio 28

La première programmation du Studio 28 présence une séance tripartite autour du Napoléon d'Abel Gance ainsi que Trois dans un sous-sol d'Abram Room.
Les musiciens d'orchestre cèdent la place à une musique diffusée par deux phonographes à amplificateur acoustique. L'affiche de cette programmation signale aussi un "orchestre mécanique" sans préciser qu'il s'agit du dispositif spécifique qui accompagne ce film.

https://www.youtube.com/watch?v=mrG3FA2lmiI

Emak-Bakia
7
9.

Emak-Bakia (1926)

18 min. Sortie : 26 juillet 1926. Expérimental

Court-métrage de Man Ray

Annotation :

Le collage musical

Lors de la première représentation du film le 23 novembre 1926 au Vieux Colombier , un orchestre composé d'un pianiste et de trois autres musiciens, exécute tangos et mélodies populaires françaises, parfois relayé par des disques de jazz de Django Reinhardt, une manière originale de compiler musique enregistrée et musique jouée en direct.

Le tango est choisi pour son côté licencieux, une manière provocatrice d'introduire une tonalité musicale légèrement subversive habituellement entendue dans les cabarets parisiens.

L'utilisation des musiques populaires, liées à la nuit, aux plaisirs, au désir n'est pas dûe au hasard dans les films d'avant-garde ; le tango, l'une des musiques les plus scandaleuses et sulfureuses des années 20-30 de par la lascivité des danseurs est couramment emprunté.

https://www.youtube.com/watch?v=ezkw2i8INlU

L'Étoile de mer
7
10.

L'Étoile de mer (1928)

20 min. Sortie : 20 avril 1928. Romance, Expérimental

Court-métrage de Man Ray

Annotation :

Le collage musical

L'emprunt des musiques populaires est une provocation à l'encontre de la musique bourgeoise de salon. Mais il rappelle aussi les soirées musicales dans le Paris des Années folles.

Dans la conduite sonore de l'Etoile de mer, d'après un "poème de Robert Desnos tel que l'a vu Man Ray", le poète surréaliste envisage de recourir à un important collage de musiques populaires et savantes s'entremêlant : La carmagnole, Le beau Danube bleu, Plaisirs d'amour, L'Aria de Bach, O sole mio...

https://www.youtube.com/watch?v=csEDMzs3SXo

La Chute de la maison Usher
7.6
11.

La Chute de la maison Usher (1928)

1 h 03 min. Sortie : 5 octobre 1928. Muet, Drame, Épouvante-Horreur

Film de Jean Epstein

yaya-dc a mis 7/10.

Annotation :

Luigi Russolo au Studio 28

Après avoir rencontré Jean Mauclaire en 1928, Luigi Russolo peut déposer un rumorharmonium dans les locaux du cinéma, ce qui lui permet d'éxécuter en direct certaines musiques de films.

Il collabore alors pour la première fois avec Jean Epstein pour la musique de La Chute de la maison Usher.

Il entre également en contact avec le producteur Grenieff qui souhaite élargir l'utilisation des instruments de Russolo à un usage cinématographique systématique. D'après Gérard Blanchard, l'instrument est à même de se substituer aux dispositifs de sonorisation des films muets.

La Marche des machines
6.1
12.

La Marche des machines (1927)

09 min. Sortie : 1927 (France). Expérimental

Court-métrage de Eugene Deslaw

Annotation :

Luigi Russolo au Studio 28

Sonorisation en direct des films silencieux d'Eugène Deslaw et par Luigi Russolo à l'aide de ses instruments bruiteurs dans le cadre du studio 28.

Ce film est à rapprocher de l'esthétique du cinématographe futuriste, eu égard de sa poly-expressivité thématique, visuelle et sonore. Il est le fruit d'un important traitement des images en laboratoire. Par des trucages à la tireuse optique, Deslaw développe lui-même négatifs et contretypes, augmentant certaines scènes, reprenant plusieurs motifs afin d'obtenir des rappels de rythme.

Pour accompagner cet aspect visuel marginal, le rumharmonium interprète l'image et surpasse, surtout au niveau du timbre, les improvisations des pianistes pendant les séances de cinéma muet.

Deslaw prend part à la querelle qui oppose partisans et détracteurs du cinéma sonore dans Close Up en 1930 :
" La conception de mon film ? Une conception entièrement "silencieuse". La sonorisation de La marche des machines m'a montré que plus la machine est parfaite, moins elle fait de bruit. Privée de ses bruits réalistes, réduite à la musique silencieuse de ses roues et de ses pistons, la machine gagne en valeur cinématographique, frappe mieux les nerfs. Elle parle mieux. Mais, mais, mais... On ne fait plus de films muets. J'ai donc choisi de faire un film sonore le moins réaliste possible. L'accompagnement de Vers les robots sera réalisé avec le Rumharmonium de Russolo."

https://www.youtube.com/watch?v=_7BUhVWX5MY

Les nuits éléctriques
7
13.

Les nuits éléctriques (1929)

10 min.

Court-métrage de Eugene Deslaw

Annotation :

Luigi Russolo au Studio 28

Sonorisation en direct des films silencieux d'Eugène Deslaw et par Luigi Russolo à l'aide de ses instruments bruiteurs dans le cadre du studio 28.

https://www.youtube.com/watch?v=FBC6ZvFzo4E

Montparnasse
14.

Montparnasse (1929)

17 min. Sortie : 1929 (France). Expérimental

Court-métrage de Eugene Deslaw

Annotation :

Luigi Russolo au Studio 28

Sonorisation en direct des films silencieux d'Eugène Deslaw et par Luigi Russolo à l'aide de ses instruments bruiteurs dans le cadre du studio 28.

https://www.youtube.com/watch?v=YAj1wUuENu0

Les Oursins
6.8
15.

Les Oursins (1927)

10 min. Sortie : 1927 (France).

Court-métrage documentaire de Jean Painlevé

Annotation :

Luigi Russolo au Studio 28

Composition de Jean Painlevé avec un assemblage de bruits en hommage à Edgard Varèse.

https://www.youtube.com/watch?v=XHulijky1og

Un chien andalou
7.3
16.

Un chien andalou (1929)

16 min. Sortie : 6 juin 1929. Fantastique, Épouvante-Horreur, Muet

Court-métrage de Luis Buñuel

yaya-dc a mis 8/10.

Annotation :

Le collage musical

La partition puise très largement dans le répertoire du tango et dans la musique de Wagner, avec un sens remarquable de la construction.

https://www.youtube.com/watch?v=BIKYF07Y4kA

L'Âge d'or
7.1
17.

L'Âge d'or (1930)

1 h. Sortie : 28 octobre 1930 (France). Comédie dramatique

Film de Luis Buñuel

yaya-dc l'a mis en envie.

Annotation :

Le collage musical

Le prologue de L'Âge d'or emprunte à la pratique de l'appropriation et du détournement des images documentaires tirées d'un film sur le scorpion. Bunuel compose lui-même un montage sonore symbolique très poussé à partir entre autres du Tristan de Richard Wagner.

Dans les films d'avant-garde, la manière dont certains artistes envisagent le collage sonore , constitue notamment au sein de l'école surréaliste, tels Bunuel, Dali, Desnos ou Cocteau, une utilisation personnelle voire symbolique ou provocatrice comme ce prélude de Tristan interrompu par le son d'une chasse d'eau.

Le film est projeté le 28 novembre 1930 au Studio 28.
Le 3 décembre, une cinquantaine de militants de la Ligue des Patriotes saccage le cinéma, lacère les oeuvres accrochées de Man Ray, Miro, Dali, Ernst, Tanguy, ainsi que l'un des uniques exemplaires du Rhumharmonium de Luigi Russolo.
Cet évènement marque l'interruption définitive des activités musicales de ce dernier aux côtés de l'avant-garde cinématographiques parisienne, ainsi que les débuts d'un désintérêt croissant pour la musique des bruits.
Par ailleurs, l'industrie cinématographique sonore se développe à grande vitesse et amorce la crise des musiciens de cinéma.

https://www.youtube.com/watch?v=RDbav8hcl5U

*Les travaux de Suzanne Shigihara ont montré le degré d'élaboration du montage sonore auquel se livre Bunuel dans ce film emblématique du mouvement surréaliste à travers Transformations du Désir : Tristan et Yseult dans l'Âge d'or.

La Petite Lise
7.1
18.

La Petite Lise (1930)

1 h 24 min. Sortie : 5 décembre 1930. Drame

Film de Jean Grémillon

Annotation :

La partition rétrograde

Fervent spectateur du Vieux Colombier et du Studio 28, Jean Grémillon invente la partition rétrograde avec La Petite Lise

Enthousiasme
6.8
19.

Enthousiasme (1930)

Entuziazm: Simfoniya Donbassa

1 h 07 min. Sortie : 6 novembre 1930 (Union Soviétique).

Documentaire de Dziga Vertov

yaya-dc a mis 8/10.

Annotation :

Enthousiasme, la symphonie du Donbass

Dziga Vertov, lors du tournage d'Enthousiasme en Mars 1930 :
"Nous devons combattre la totale immobilité de l'appareil de prise de son ; l'immobilité de la caméra muette, attachée "par une chaîne trop courte" à l'installation de prise de son : l'immobilité du microphone pendant le tournage, qui n'a pas le droit de bouger, même entre les quatre murs de l'atelier.
Non seulement nous avons surmonté ce groupe d'obstacles, non seulement nous avons secoué "ce groupe des immobilités", non seulement nous sommes descendus dans la rue avec la caméra où nous l'avons obligée ainsi que le micro, à marcher,
à courir, mais encore, en pratiquant une série d'expériences de tournage sonore et de tournage visuel et sonore à distance, nous avons abordé de très près le problème d'une station de radio enregistrement visuelle et sonore.
Le troisième groupe d'obstacles a surgi à la suite de notre ferme décision d'abandonner les rives de la station d'enregistrement sonore et de partir pour le Donbass. La fabrication urgente d'une installation de prise de son mobile a été mise à l'ordre du jour."

Le savant Alexandre Chorine conçoit pour Vertov un appareil enregistreur sonore maniable dans la rue. Après un an d'études, la première station mobile de cinéma sonore synchrone est mise en oeuvre à Léningrad. Elle pèse plus d'une tonne et ne dispose pas d'appareil d'écoute. Une grande partie des prises de sons enregistrés par Vertov fut inutilisable à cause des vibrations qui saturèrent la prise de sons mais les bruits de machines captés dans le Donbass purent être utilisés en son synchrone.

"Nous avons suivi la ligne qui, dans notre situation, était celle de la résistance maximum, celle des interactions complexes du son et de l'image."

Volonté d'universaliser la Révolution par le thème de L'internationale joué par le pianiste et le carillon du Kremlin. (fusion entre pensée politique et artistique).

En faisant jaillir une musique populaire joyeuse à partir des bruits d'usine, Vertov transcende le travail de l'homme. Par effet de translation de sens, il traduit l'enthousiasme poulaire grâce au collectivisme. Il transpose la théorie d'Hegel qui détermine le travail comme une libération de l'homme, et cherche à la rendre palpable à travers le travail des bruits (cohérent, agréable) pour conclure avec le chant fédérateur et universel de L'internationale, symbole rayonnant du socialisme soviétique.

Paris qui dort
7.1
20.

Paris qui dort (1923)

59 min. Sortie : 6 février 1925 (France). Muet, Science-fiction

Film de René Clair

Annotation :

L'image sonore

Tout un pan de la production artistique des années 1920 porte les traces d'un poème sonore urbain.

La Roue
7.8
21.

La Roue (1923)

6 h 58 min. Sortie : 17 février 1923 (France). Muet, Drame

Film de Abel Gance

Annotation :

L'image sonore

Tout un pan de la production artistique des années 1920 porte les traces d'un poème sonore urbain.

La Photogénie mécanique
22.

La Photogénie mécanique (1924)

Court-métrage de Jean Grémillon

Annotation :

L'image sonore

Tout un pan de la production artistique des années 1920 porte les traces d'un poème sonore urbain.

Ménilmontant
7.5
23.

Ménilmontant (1926)

44 min. Sortie : 26 novembre 1926 (France). Muet, Drame

Moyen-métrage de Dimitri Kirsanoff

Annotation :

L'image sonore

Dans la causerie qui précède la projection du film au Club de l'Etoile le 20 février 1927, Nadia Sibirskaïa, épouse de Dimitri Kirsanoff, évoque la dimension polyphonique du film comparant son langage à l'évolution de l'écriture orchestrale, évoquant un film où l'auteur s'est efforcé de faire rentrer la grande ville directement dans l'action et de prendre pour modèle son mouvement ahurissant, sa folie indifférente, son cahot, son poids écrasant.

Metropolis
8.1
24.

Metropolis (1927)

2 h 25 min. Sortie : 6 février 1927 (France). Muet, Drame, Science-fiction

Film de Fritz Lang

yaya-dc a mis 7/10.

Annotation :

L'image sonore

Tout un pan de la production artistique des années 1920 porte les traces d'un poème sonore urbain.

Berlin, symphonie d'une grande ville
7.3
25.

Berlin, symphonie d'une grande ville (1927)

Berlin, die Sinfonie der Grosstadt

1 h 05 min. Sortie : 1927 (France). Expérimental, Muet

Documentaire de Walter Ruttmann

Annotation :

Le son visuel

L'image révèle des gros plans d'objets dont la fonction première est de générer du son.

L'Homme à la caméra
7.8
26.

L'Homme à la caméra (1929)

Chelovek s kino-apparatom

1 h 08 min. Sortie : juillet 1929 (France). Muet, Expérimental

Documentaire de Dziga Vertov

yaya-dc a mis 9/10.

Annotation :

Le son visuel

L'image révèle des gros plans d'objets dont la fonction première est de générer du son.
Le graphisme des intertitres donne un ton de voix aux dialogues muets.

La Ligne générale
7.1
27.

La Ligne générale (1929)

Staroye i novoye

2 h 01 min. Sortie : 7 novembre 1929 (Union Soviétique). Drame, Muet

Film de Sergueï Eisenstein et Grigori Alexandrov

yaya-dc l'a mis en envie.

Annotation :

Le son visuel

Le graphisme des intertitres donne un ton de voix aux dialogues muets.
La lecture du panneau "Comité villageois d'attribution de crédit pour l'achat de machines agricoles et de matériel agricole" se fait selon un découpage rythmique très précis, pour révéler la lenteur des fonctionnaires au travail.

La nuit est a nous
28.

La nuit est a nous (1930)

1 h 40 min. Sortie : 17 janvier 1930 (France).

Film de Henry Roussel et Roger Lion

Annotation :

La musique des bruits

"La bande sonore constitue l'un des hymnes les plus puissants de la vie moderne, où le rythme des usines et des outillages modernes chante le poème symphonique des crissements, des grincements, des grondements, des chocs cristallins ou argentins et des plaintes pathétiques du fer et de l'acier." Emile Vuillermoz

Symphonie industrielle
6.5
29.

Symphonie industrielle (1931)

Philips-Radio

36 min. Sortie : 27 août 1931 (Pays-Bas).

Documentaire de Joris Ivens

yaya-dc a mis 7/10.

Annotation :

La musique des bruits

La partition de Lou Lichtveldt mêle habilement la parole et les bruits de l'usine.

Komsomol ou Le Chant des héros
30.

Komsomol ou Le Chant des héros (1933)

Pesn o gerojach (Komsomol)

50 min. Sortie : 13 mars 1933 (Union Soviétique). Historique

Documentaire de Joris Ivens

yaya-dc a mis 8/10.

Annotation :

La musique des bruits

Le chantier était un chantier de titans, une folie, comme ils disaient à Moscou. Un haut fourneau était déjà en fonction, un second en voie de finition et, un peu plus loin, on préparait les fondations d'un troisième. C'était vraiment la guerre, les bruits étaient des bruits de guerre : des centaines de marteaux piqueurs défonçaient la terre gelée, des centaines de riveteuses pneumatiques fixaient la tôle et, un peu partout, des explosions ébranlaient le sol. C'était l'enfer de Dante, plus la tour de Babel, plus le socialisme. Pour la musique, je n'avais jamais imaginé qu'un bruit pareil viendrait se mettre en travers de cette route tranquille. Comment demander à Eisler une musique qui reste étrangère à cette réalité là ?

Ivens pria Hanns Eisler de venir sur les lieux du tournage, en Oural, afin qu'il puisse se rendre compte par lui même du vacarme indescriptible qui environne la construction de ces monuments industriels, et s'en inspirer pour l'intégrer dans la musique du film.

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