Les PIRES films des années 90

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Quoi de mieux que le carnaval gay flashy de Joel Schumacher pour représenter le pire de la décennie ? Entre les puns glacés de Schwarzy et la mort cérébrale de George Clooney, il y a le monumental cabotinage d'Uma Thurman et des scènes d'action cartoonesque échappées d'un épisode de douzième zone de Power Rangers. En fait, c'est plutôt marrant.

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Après un premier film plutôt fun sinon honorable, les choses se gâtent très, très vite avec ce navet intersidéral au budget inexistant nous montrant des types en costume faire des pirouettes dans le désert.

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L'une des adaptations les plus effarantes de tous les temps. Déjà, pour vouloir faire un film d'un plombier mangeant des champignons et combattant des plantes carnivores, il faut y aller sur la coke. Mais pour en faire une espèce de délire cyberpunk où chaque élément du jeu vidéo est consciencieusement transformé en quelque chose qui n'a rien à voir, il faut vraiment y aller.

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Pour un film de la fille de David Lynch, on est confondu devant tant d'amateurisme : l'écriture, la réalisation, les dialogues comme les performances sont tous d'une nullité effarante. On se demande parfois si ce film érotique fadasse essaie vraiment de se faire passer pour un thriller mystérieux, qui aurait pu être dérangeant s'il n'était pas aussi ridicule.

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La saga Vendredi 13 n'en finit pas de barboter dans les tréfonds de la merde la plus intense. C'est sans doute l'épisode le plus gore, mais c'est bien le seul bon point : Jason est à peine présent et le scénario à base de possession démoniaque est naze et d'une confusion extrême. Tout est très mal filmé dans la quasi-obscurité avec une bande-son MIDI de merde et on comprend rien. Ça ne se suit même pas comme un slasher médiocre comme les épisodes précédents : impossible d'en avoir quoi que ce soit à secouer.

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Un film à montrer d'urgence à ceux qui pensent que le Showgirls de Verhoeven est un navet. Une histoire abracadabrantesque et inintéressante portée par une Demi Moore catastrophique. Je refuse de croire que ce film soit sorti au cinéma, une telle merde ne peut être diffusée que sur télévision en plein après-midi devant des retraitées.

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On se demande bien par quel côté prendre ce nanar effarant. Entre la galerie de tarés sous psychanalyse et l'insupportable détective latino (c'est-à-dire, qui hurle des insanités hispanophones en permanence), on se croirait aux championnats du monde de cabotinage. Et laissez-moi vous dire que tout le monde est gagnant. Pendant ce temps-là, Bruce Willis montre son cul entre deux évolutions poussives de ce thriller bidon.

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Alors c'est ça, le film romantique "bouleversant" de la gent féminine ? Eh bien, Jerry Zucker est tombé bien bas. On se demande bien comment quiconque a pu voir une histoire d'amour touchante dans cette comédie risible où Patrick Swayze passe son temps à sauter sur des chats pendant que Whoopi Goldberg hurle toute seule dans la rue.

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Ah oui, ça, il nous en fallait bien un, un remake du sublime Wings of Desire de Wim Wenders avec Nicolas Cage et Meg Ryan ! Voilà un bel exemple de lessivage americanisé transformant une œuvre subtile en mélo poussif. A voir tout de même pour l'hilarante performance de Nic en ange mélancolique.

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Cinq ans après un opus très Guerre froide, Rocky revient, avec le réalisateur du film originel... L'intention est louable, mais l'exécution est catastrophique. Qu'est-ce que c'est que ce subplot où le fils du PLUS GRAND BOXEUR DE TOUS LES TEMPS se fait tabasser par des nabots à l'école ? L'histoire est d'une lenteur affolante et tout baigne dans un ennui palpable. Mais le pire et le plus douloureux est sûrement de voir Stallone baragouiner ses lignes, les improvisant sûrement tout le temps.