Les Princesses Disney: Libérées... mais pas trop ?

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Blanche-Neige.
La première d'entre toutes et pas franchement la mieux lotie. Laissée aux griffes de sa vilaine belle-mère suite à la mort de son papounet, elle ne devra son salut qu'à un personnage masculin (le chasseur, qui refusera de la tuer), pour trouver refuge chez un groupe de célibataires endurcis pour qui elle deviendra une véritable fée du logis, bien aidée il est vrai par la faune sauvage. Bien que tenant la maisonnée avec une poigne de fer (une vraie femme de son temps quoi), elle sera sans défense face à sa belle-mère en mode Wicked" et trouvera la délivrance... grâce à la galoche d'un prince qui passait par là et qui l'emmènera dans son château histoire qu'elle ponde une chiée de chiards.

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Mme Djumbo.
Eléphant certes mais personnage féminin quand même. Et la pauvre n'existe qu'à travers son statut de mère isolée. Ses rêves, ses désirs de femme ? Bah on s'en cogne.

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La "Mère" de Bambi.
Voyez, celle-ci n'a même pas droit à un nom propre. Elle reste et restera cette maman aux yeux de biche qui se fera tirer dans un pré. Quant au reste du cast féminin, il est surtout synonyme de pure perfidie féminine, usant d'odieux stratagème pour mieux détourner nos jouvenceaux du droit chemin et les amener à la luxure. Comme dirait l'autre: "Toutes des s... sauf ma mère.".

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Cendrillon.
Même principe que la Blanche-Neige. Enfance heureuse aux côtés de papa mais voilà-ty-pas qu'il clamse et laisse la blonde entre les mains de la belle doche et de ses laiderons de filles (forcément méchantes parce qu'elles sont moches). Devenue femme de ménage de l'année (mais sous-payée), ses talents reconnus s'apparentent surtout à un idéal féminin typiquement masculin période American Way of Life des 50's. En gros, elle est plutôt bonne sous ses frusques, elle cire bien le parquet et elle reprise les chaussettes comme personne. Si son destin prendra une tournure positive suite à l'arrivée de sa marraine (Deus Ex Machina mais on progresse), cela sera cependant pour se trouver un bon parti qui la trouvera trop bonne dans sa robe pailletée.

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Wendy.
Là, ça devient carrément gênant. Car si Wendy a tout de la jeune fille bien éduquée et loin d'être conne, faisant preuve en plus d'une certaine autorité, elle est surtout décrite comme une potentielle maman alors qu'elle n'est même pas encore réglée.

Clochette.
La pourvoyeuse de poudre fait déjà meilleure impression, même si sa vie tourne surtout autour d'un mec.

Lily la tigresse.
Alors je ne veux surtout pas savoir d'où lui vient ce surnom. Parce que c'est évident qu'elle ne l'a pas obtenu au combat, vu qu'elle attend sagement que Peter vienne la délivrer alors que bon, c'est Mouche qu'elle a face à elle, quoi.

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Alice.
Bien que dotée d'une crédulité frôlant la niaiserie (quelle idée de suivre des lapins qu'on ne connait pas), Alice fait quand même preuve d'une vraie curiosité et d'un désir d'aventure la rendant bien plus active. En espérant que la puberté ne vienne pas tout foutre en l'air.

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Lady.
Rien que son nom est tout un programme. On a affaire ici à une gazelle des beaux quartiers, certes adorable et bienveillante, mais dont le principal fait d'arme sera de se faire ken par une cacaille. Peut mieux faire.

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Aurore.
Sûrement la plus inutile de toutes, passant tout le film en simple spectatrice. La gourde trouve le moyen de se faire piquer par une aiguille plus grosse que la b... à dudule, roupille pendant 100 ans avant de se faire réveiller par un bon gros smack dans les naseaux. Par contre, Maléfique, elle, a tout d'une femme forte et indépendante, à qui on ne la fait pas. Mais bon, c'est une méchante, forcément.

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Duchesse.
La même que Lady (le nom est proche quand même) mais en moins coincée et se coltinant des moutards.

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Perdita.
Elle a du chien, c'est vrai, mais n'existe une fois de plus qu'en tant que mère d'une flopée de dalmatiens.

Anita.
Ca partait bien, surtout qu'elle avait l'air de savoir lire et de n'avoir besoin de personne. Mais elle finira invariablement en épouse modèle de son Roger, glandeur vaguement musichien.

Une fois n'est pas coutume, la véritable femme de pouvoir dans cette histoire reste... la méchante. Parce que Cruella, faut pas la faire chier. Elle fume comme un pompier, conduit comme Kowalski et quand elle a décidé qu'elle voulait un truc, elle n'en démord pas.

Annotation :

Bianca.
Je l'aime bien, la Bianca. Un peu trop pimpée mais elle n'a pas froid aux yeux, est la première à partir à l'aventure et mène son Bernard par le bout du nez.
Etrangement, la méchante est cette fois une grosse caricature prête à tout pour choper son diam's.

Annotation :

Ariel.
Une fille à papa qui fait la gueule parce qu'on ne cède pas à tout ses caprices et qui, honnêtement, ne s'intéresse à son prince seulement parce qu'elle ne peut pas l'avoir. Une chieuse, quoi. Et une gueuleuse, aussi !

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Belle.
Elle rêve de changer d'air et semble dotée d'un cerveau. Et fait preuve de courage. Mais franchement, ses lectures sentent l'eau de rose à la con genre 50 nuances de mes c...et délaisse finalement un consanguin pour un mec friqué. Dans le genre indépendante, c'est pas encore ça.

Annotation :

Jasmine.
Ca partait bien, c'est con. La Jas, fallait pas la faire chier, elle te virait les prétendants à coup de frosties et refusait le mariage arrangé et le niqab. Mais fait péter la tapis volant, le rêve bleu et le beau blédard, voilà le retour à la gentille princesse en détresse qui s'écrase.

Annotation :

Nala.
Y a du bon biceps, elle te rétame le Simba quand elle veut et personne pour contester sa place de nouvelle reine. Respect.

Sarabi.
Je l'aime bien, la Sara. Elle sert à que dalle à part faire reluire le cul de son moutard mais elle sait rester digne face à Scar et à ses hyènes en mode "Je vous calcule même pas bande de biatchs.". Respect aussi.

Annotation :

Pocahontas.
Là, on revisite l'histoire et on évite de montrer les éléments les moins reluisants de la destiné de Pocahontas. Une fille de chef noble, aventureuse, courageuse mais qui va tout lâcher pour un blondinet qu'elle vient tout juste de rencontrer.

Annotation :

Esmeralda.
Elle a beau être volontaire, être douée d'une certaine fibre artistique et parler visiblement à l'oreille des chèvres, elle reste cependant un pur objet sexuel pour les trois personnages masculins.

Annotation :

Megara.
Une sorte de femme fatale de l'antiquité, forcément dans les mauvais coups mais bon, faut dire qu'elle est un peu forcée. Mais elle aura le courage de remettre en cause son marché avec Hadès... pour les beaux muscles du héros.

Annotation :

Mulan.
Elle, elle est cool. En avance sur son époque, elle n'a pas froid aux yeux, combat comme Xena et quand elle veut un mec, elle te le chope. Badass, la Mulan, tout en restant féminine.

Annotation :

Jane.
Un peu gourde mais a l'esprit d'aventure et n'hésite pas à taper du pied face à un individu un peu trop entreprenant. Mais bon, elle finira quand même en crush face à l'homme sauvage et fort.

Annotation :

Raiponce.
Même s'il faut attendre qu'un repris de justice ne vienne lui faire gouter aux joies de l'aventure, il faut bien admettre que la Raiponce manie à la perfection la casserole et pas dans un but culinaire, pour une fois.

Annotation :

Vaiana.
Ca sentait le syndrome Pocahontas mais finalement, hormis l'aide d'un demi-dieu ressemblant à Dwayne Johnson, elle gère très bien sa destinée, la petite. Pas une amourette à l'horizon. Pour le moment.

Annotation :

Mary Poppins.
Cas un peu particulier, vu qu'on tape ici dans le film live mais elle mérite quand même sa place, la super nanny en mode Sheitan. On ne lui la fait pas, à Mary, tu tentes de magouiller avec elle et elle t'envoie direct chez les pingouins animés ou chez les ramoneurs. Alors oui, on fait surtout appel à elle pour l'éducation des moutards, genre obliger les petits cons à ranger leur chambre, c'est un peu réducteur, on va pas se mentir. Mais ce n'est qu'une facette de ses nombreux talents.