Thomas Guillot a décidé d'aller plus souvent au cinéma en 2018

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Un film de 2019 vu en 2018 aux USA. Ça démontre bien l'amour que j'ai porté à cette année cinématographique. Ceci dit le film est extraordinaire en tous points. Précisions des plans, beauté des décors, actrices superbes à commencer par Olivia Colman qui surjoue et sous-joue d'une seconde à l'autre. All About Eve au XVIIIème siècle. Point bonus pour le magnétisme queer de Rachel Weisz et ses putains de costumes de bonhomme.

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Un réalisateur britannique adapte une bande-dessinée française sur les turpitudes du pouvoir soviétique avec un casting anglo-saxons cinq étoiles (et Olga Kurylenko, franco-ukrainienne). Drôle, cynique, lâche et historiquement réaliste.

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Quelle beauté, quelle justesse.

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De la misère sociale fluo. Des gamins formidables. Joli portait de lieu.

Dérogation spéciale parce que c'est sorti en toute fin 2017.

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Le film qui va probablement lancer plusieurs centaines de thèses, livres et tribunes enflammé(e)s. La question de la représentation noire dans un blockbuster de type super-héros est évidemment importante. Mais au delà de ça, le film est avant tout super fun, des gadgets aux acteurs qui s'amusent comme des fous.

Avec les défauts inhérents aux films Marvel : alliance de beau (les costumes, les couleurs, les acteurs) et de moches (les effets spéciaux numériques, les fonds verts), la Disneyiastion des esprits, un côté protectionniste assumé mais pour une fois un méchant qui donne son humanité au film.

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Le cinéma c'est le mensonge. Variation très intéressante sur le thème "tirée d'une histoire vraie". Jamais eu autant d'investissement émotionnel sur un triple axel.

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Anticapitaliste et féministe, un Three Billboards en Islande avec des personnages attachants et des poursuites dans la nature foutrement bien réalisées.

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Blockbuster géographique.

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Belle histoire d'amour. Jolie atmosphère. Film hommage à la bonne époque du cinéma.

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Divertissement à charge. Irrévérencieux et rigolo. Pas très fin mais bon c'est Spike Lee, on s'attend pas à ça.

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En 2018, le cinéma parle du cinéma. Aussi drôle que sa réputation.

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Comédie anglaise maline, un peu cliché, sur le punk, l'amour et les envahisseurs.

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Formidable leçon de scénario. Comment la magie du cinéma peut transformer des personnages pas forcément aimables au sens premier du terme en sujets intéressants, comment le scénario peut transformer une histoire invraisemblable en suspense, comment les dialogues peuvent faire rire pendant une situation affreuse... Le problème c'est qu'une fois que le film est terminé, on se rend bien compte de l'horreur de la situation et de l’inconsistance de certaines trajectoires. Mais sur le moment quelle puissance.

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Les Coen refilent leur compilation à Netflix. C'ets forcément un peu bancal mais très beau.

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Petit faible pour ce genre de comédie de groupes en une seule nuit. Gris coup de cœur pour Rachel McAdams qui joue la nonchalance avec merveille.

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Injustement lâché par les salles françaises, un teen movie fantastique sur le deuil. Pas tout le temps très finaud.

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Très heavy metal dans l'imaginaire.

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Plus pop, plus frais que le premier. Gros capital sympathir. Surtout là pour faire la pause entre deux gros volets.

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Copie conforme du premier. On va pas changer une formule qui marche.

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Il n'y a aucune explication de pourquoi ça se passe en 2002 à part le nostalgia porn et le côté autobiographique. Ou peut-être parce qu'entre-temps Sacramento est devenu cool. Joli portrait de famille de prolo, personnage principal agaçant, teen movie assez lambda mais beau.

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Un film très cute à la gloire d'Emmaus.

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Les plus beaux plans de banlieue de l'année. Une tension qui n'en finit pas d'augmenter. Des personnages vides, des scènes inutiles, une longueur non justifiée. C'est chiant.

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Faut que j'arrête d'aller voir des blockbusters putain. Rigolo, sans conséquence.

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Culturellement important, cela n'en reste pas moins une bluette avec un love interest d'une platitude insondable. Et dans une comédie romantique, il faut quand même y croire.

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Ton crush Alicia Vikander sautille et se fait casser la gueule pendant deux heures. Entre bondage et féminisme, entre ennui familial et spectacle con-con qui s'assume pas (cette scène finale !).

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Casting parfait bien gâché par le scénar et la réal médiocres.

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Pas vraiment un film, juste un bordel sans nom avec des one-liners. Un final sans enjeu.

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C'est quand même terrible de nous infliger un film sur la genèse d'un personnage si c'est pour le rendre insipide. On retourne quand même toujours dans cet univers avec plaisir.

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Biopic moderne classique, un peu trop porté sur les louanges de Molly Bloom et son avocat magique. Finalement peu de poker, beaucoup d'esbrouffe.

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Les trois quarts du film (dans la maison avec les autres acteurs) ne sert absolument à rien. Le reste est pas très fin ("65 heures sur la rivière"), la fin est débile. Ça fait même pas peur.