Les films préférés de mes voisins dans le métro

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Un mélodrame à la Sirk assez réussi dans son genre - la scène où Barthelmess implore le panel médical vous fera verser des larmes si vous n'êtes pas un monstre. Je trouve un charme fou à Richard Barthelmess, l'air de rien.

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Du screwball de qualité, avec notamment un Leslie Howard déchaîné. Rien de superbement original, mais un chouette moment à passer devant - ne serait pas dépareillé dans une double-séance avec Mon homme Godfrey par exemple...

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Bien, je ne dois définitivement pas être comme tout le monde car je trouve que c'est un des meilleurs films de John Huston (que je n'aime pas beaucoup par ailleurs). Bette Davis, qui me laisse plutôt indifférent, fait son show habituel, mais le fait à merveille. Un mélodrame tout à fait regardable, même si pas exceptionnel.

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Assez chouette western, du pur John Wayne, et du bon. Farrow fait pas spécialement dans la dentelle.

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L'un des meilleurs films du médiocre Robert Z. Leonard, une tragicomédie assez atypique pour le Hollywood des années 50. Leonard a une façon assez truffaldienne de filmer l'enfance ici.

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I'll be damned, en voilà un film bien couillon et frappé du début à la fin. Le Golden Bat est censé être un super-héros, mais c'est difficile d'y croire quand on entend le rire de psychopathe qui l'introduit ou bien son visage morne de squelette qui emplit encore certains de mes cauchemars.

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Quelque part entre "La Chaîne" de Kramer et "Fear & Desire" de Kubrick, "Tu n'en reviendras pas Johnny" est un film anti-Vietnam fait en plein milieu du conflit, réalisé par trois polonais. Usant du cinéma vérité, de cadrages claustrophobes et de l'absence de dialogue pour un tout suffocant, le film est monochromatique dans sa démonstration métaphorique de la non-nécessité de la guerre (message qui a certes perdu de sa valeur), aidé par une bande originale pas très éloignée des travaux free jazz d'Ornette Coleman. Un film hanté et grotesque.

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Un film de SF plus réussi qu'il n'y paraît au premier abord, George Segal y est très bon, et même si le scénario se prend un peu trop au sérieux pour réellement accrocher d'un bout à l'autre, le moment de bascule est fait avec suffisamment de panache pour faire passer un bon moment. Big up à tous les petits détails humoristiques de mise en scène qui font la différence.

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Est-ce un crime de dire que je le trouve meilleur que Rocky ?

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Un drame enragé diablement captivant. Un film qui joue et abuse autant des questions de violence et de paranoïa ne pouvait que capter mon attention de toutes façons. Tout autant Cliff Robertson (glacial) qu'Ernest Borgnine et Henry Silva font de très bonnes performances ici. Ça m'a définitivement envie de découvrir d'autres films de Harvey Hart.

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Le même Schatzberg que celui de Panique à Needle Park ou bien L'épouvantail nous offre un bon film où Stockard Channing joue une voleuse de bagnoles insouciante qui cherche seulement à se faire assez de maille pour pécho une Lamborghini et se faire la malle avec. Inutile de dire qu'il lui arrive plein de trucs, de courses de voitures à la prison en passant par l'amour, et que le film offre un portrait de personnage étrangement raffiné et stylisé.

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OK, ça ne devrait pas être pour moi mais le fait est que j'ai apprécié le visionnage de ce film. C'est excessivement mélodramatique mais ça m'a captivé de bout en bout comme un gamin.

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Sympathique policier des années 70, où Oliver Reed fait ce qu'il sait faire le mieux. On dirait par moments un "Gouffre aux chimères" retourné.

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Un très chouette film de la part du sous-estimé Toback, un drame sur la découverte de soi-même, notamment sexuelle (une assez belle scène de danse reste dans ma mémoire).

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Le film est résolument mauvais, mais c'est justement pour cela qu'il vaut le coup d'œil : le film se veut une comédie romantique mais n'est en réalité pas loin de la pornographie des amateurs de jailbait - après tout, l'histoire du film part sur le personnage de Michael Caine qui se tape la fille de son meilleur ami, qui est la meilleure amie de sa fille, et je ne suis même pas sûr qu'elle ait 18 ans dans le film. Le scénadio est bien sale comme il faut, comme un film d'exploitation pour riches pervertis, et le fait que Donen en soit le réal' est estomaquant.

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Vu sur les recommandations du critique américain Ignatiy Vishnevetsky, évoquant le Paris des années folles à travers le prisme du LA des années 80, à moins que ça ne soit l'inverse. Un film étonnant, pour sûr.

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Écrit par Dennis Potter (dont il faut voir les mini-séries musicales BBC) et produit par George Harrison, Track 29 est un film d'hystérie féminine et de crise de mariage porté les symboles et métaphores surréalistes. On peut difficilement considérer le film de féministe (il est suggéré que le personnage de Theresa Russell a apprécié être violée 20 ans plus tôt), mais la mise en scène électrique et l'ensemble dérangeant en font un film pas désagréable.

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Un buddy cop movie assez débile et qui fonctionne très bien ainsi, quelle joie.

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Pas exactement une rareté, mais un Ferrara que je trouve appréciable : le scénario s'engonce dans un meta à la fois délectable et gênant, mais Madonna y est fantastique et Russo donne également une chouette performance ; un film dans lesquelles les émotions esthétiques l'emportent sur la narration, une brume existentialiste qui laisse le spectateur s'étouffer dans son propre éther.

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Un film improbable de la part de Schrader, où Dennis Hopper joue un détective nommé H.P. Lovecraft dans un Los Angeles des 50's alternatif où magie et communisme sont liés de façon surprenante. On peut décemment pas appeler ça un bon film, mais ça reste à voir.

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Beaucoup plus connu aux États-Unis qu'ici, Angus est un film pour ados de plutôt bonne qualité pour être honnête, terriblement ancré dans son époque (Love Spit Love accompagne le générique d'intro...) mais avec cette croyance en son sujet qui rend certains films assez touchants l'air de rien.