Les films qui me font hérisser les poils des bras à chaque nouvelle vision, année après année, décennie après décennie...

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Le film que je peux regarder sans arrêt, heureux ou triste, pour retrouver cette merveilleuse sensation de découverte et de d'étonnement propre à ce chef d’œuvre. Un bouleversement impossible à définir. OVNI toujours et encore malgré le temps qui passe. La marque indélébile d'un photographe de génie et d'un cinéaste sans concessions . Fidèle au roman ou plutôt à la nouvelle de départ, ce film réussit à transcender son sujet de départ pour nous rendre presque plus intelligents et plus merveilleux . Génial et obscur.

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Plus qu'un western, un opéra universel sur la disparition d'un monde encore sauvage , d'hommes encore sauvages, supplantés par l'industrialisation, les créateurs d'entreprise et le capitalisme.
Unique, incroyable et poétique. Ultime et indépassable chef d'oeuvre immortel.

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Le spectacle de la seconde guerre mondiale vue à travers le prisme sans détours d'un adolescent russe m'a bouleversé à jamais.

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This is the end my friend.. Joseph Conrad au Vietnam. Voyage au cœur des ténèbres. Folie d'un réalisateur mégalomaniaque , folie d'acteurs shootés et paranoïaques , expérimentation en temps filmé de la démence du pouvoir, ce film est une épreuve en forme d'opéra funeste et funèbre. Voyage au bout de l'enfer !

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Est ce que les moutons électriques rêvent? Est ce que l'on nait Humain ou peut on le devenir?
Ce film a créé depuis sa création toute la mythologie cinématographique des films suivants jusqu'à maintenant. Le cyberg punk est né à cette date là et tous les films teintés de sf ont recopié, plagié et parodié à l'infini le monde bleu et pluvieux de ce film. Encore beau, vieillissant malgré tout et indépassable pour le moment, il restera un objet iconique mais étrange pour celui ou celle qui saura être touché par sa poésie et son maniérisme très 80 s. À voir pour savoir et juger ensuite .

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Tuerie à Colombine, tuerie de masse, meurtres dans le dédale d'un établissement scolaire des USA, le minotaure rôde parmi les hommes et choisit ses victimes au hasard.

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""Il faudrait laver les trottoirs de cette ville". La descente aux enfers psychologique d'un vétéran du Vietnam et sa rédemption inattendue dans un monde devenu fou. De Niro,loup maigre et affamé d'idéal, hante les salles de cinéma porno de la grande pomme en cherchant sa prochaine croisade. Terrifiant de lucidité, âpre et désespérant, ce film est un film punk avant l'heure. Naissance d'un mythe, De Niro et de sa galerie à venir de grimaces bien reconnaissables par la suite.

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The world is yours. Ou comment le Reaganisme enfante un monstre assoiffé d'argent et de pouvoir. Incroyable, gonflé, magnifique et porté par une musique entêtante et très 80's du grand Giorgio MORODER.. Un scénario de Oliver STONE et le virtuose Brian DE PALMA aux commandes d'un film "noir" et sombre. Al PACINO au sommet de son interprétation.

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Je me souviens être sorti de ce film la première fois en me demandant si ce que je voyais dans la rue était la réalité ou une version arrangée par un monde dirigé par les machines. Toujours impeccable esthétiquement et magique. On voudrait n'avoir jamais vu ce film afin de pouvoir le revoir comme au premier jour, tétanisé et terrifié par cette révélation. Le monde que nous voyons n'existe pas , nous ne sommes que des pourvoyeurs d'énergie pour la matrice et ses machines devenues folles. Bouleversant et renversant.

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Un film sans musique et sans pathos. Un film d'une noirceur prosaïque magnifiquement servi par un Javier BARDEM effrayant de lourdeur physique. Un film impressionnant, sombre empli d'un pessimisme humain très humain et salvateur. Les acteurs sont tous extraordinaires, sans sur-jeu, sans ego à démontrer. Chaque être joue sa partition désabusée tout au long d'un récit foisonnant d'odeurs macabres et de dangers invisibles. Le roman de Cormack Maccarthy est superbement adapté par le duo des Coen en forme leonienne. Un film dur, dérangeant dans sa volonté de ne laisser aucun espoir au bien et destructuré de plus en plus au fur et à mesure de son avancée dans une Amérique des années 80 cannibales. Ellipses de plus en plus béantes, dédain total pour une vision manichéiste des vivants, silence assourdissant et absence totale de composition musicale à l'oreille nous laissent à l'issue d'un dénouement machiavélique et incroyablement pervers sur le derrière. Non ce film n'est pas pour les jeunes gens . Il est pour les habitants d'un monde déjà connu qui changera mais pas tant que ça, pour des êtres déjà expérimentés ou du moins suffisamment empathiques pour comprendre la différence entre le cinéma art et conte et la distraction industrie et conservatisme . À regarder plusieurs fois afin d'en savourer la douloureuse et persistante douceur âcre qui reste sur le palais alors que le générique nous surprend. Chef d'oeuvre qui réussit ce tour de force de s'élever largement au niveau de son récit originel. Exigeant et parfois abscons, ce cinéma là se mérite et se hisse dans votre panthéon personnel à votre insu , une fois le choc passé. Je suis impressionné par tant de force et de richesse dans une imagerie ma foi très simple . Une leçon !

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Choc pictural et philosophique. La relation entre un père et sa fille à travers le temps et l'espace. Étincelant.la musique de Hans Zimmer donne toute sa puissance énigmatique et philosophique à ce bouillonnement d'idées et d'images.

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Hate, Love. Le mal absolu sous les oripeaux d'un pseudo-pasteur fou et manipulateur. Le seul film de Charles Laughton et un chef d’œuvre d'une noirceur inquiètante.

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Un sacré pari et une réussite formelle relevé par Denis Villeneuve transfiguré par le sujet. Même si imparfait, il réussit à certains moments à être au dessus de son prédécesseur graphiquement mais l'histoire est un peu mince. Grand choc visuel, images entêtantes, ambiance incroyable, à voir .

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Un cure-dents, une voiture, un blouson doré siglé dans le dos d'un scorpion menaçant, ce film minimaliste et silencieux est un ovni à apprécier sans modération. Le mutique Ryan GOSLING, sorti de ses rôles de fragile post ado après moult séances de muscu y est parfait. Le silence est vraiment le meilleur dialoguiste de ce film étonnant. Musique parfaite itou.

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Voyage au pays des rêves et des niveaux différents de conscience. Suis-je dans un rêve ou suis-je dans le rêve d'un autre ou suis-je dans la réalité? Si la toupie continue de tourner, c'est que je rêve... Mais la toupie est elle réelle si elle arrête sa rotation ou suis je dans le rêve d'un autre ?

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Bruyant, organique, éreintant, ce film est un moment de lutte et de combat qui vous laissera pantelant. Féministe, agressif, Mad max, le survivant de la route est le véhicule parfait pour amener à cette épopée dont il n'est plus que le spectateur finalement. Avec nous pantelants et épuisés comme lui.

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Le Hitchkockien DE PALMA redonne à Al PACINO un rôle à sa démesure. Magistral! La virtuosite étincelante de de Palma est pleine et entière et l'élève opiniâtre du maître Hitchcock met ses pas dans les pas du joufflu pervers.

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Un chef d’œuvre raté et méconnu du Maître Sergio LEONE, œuvre crépusculaire de cet homme dont les films furent constamment coupés ou massacrés par une industrie aveugle et sourde. Histoire sourde d'une amitié d'abord feinte, puis utilisée et enfin dévoilée comme un amour poignant et sacrificiel . La révolution tue et mange ses enfants comme un ogre des contes de fées le fait. C'est comme cela que se construit un monde qui se détruit pour recommencer mais avec toujours les mêmes règles fondamentales . Les intellectuels parlent, parlent et envoient les paysans , les ouvriers et les pauvres défendrent les idées qu'ils ont semées. Et à la fin, qui est ce qui est mort? Les pauvres cons qui ont écouté ceux qui parlaient et parlaient encore ... C'est ça la Révolution. Résumé parfait de Rod Steiger dans un laconique échange avec l'irlandais dynamiteur de la future IRA... Jamais plus simple explication n'aura donné tout son sens à ce mot REVOLUTION. Regardez hommes de peu de foi ce que sont devenus Robespierre, Lénine, Trostky, Mao , Cohn-bendit et Romain Goupil ( serviteurs dévoués du Macronisme et du libéralisme, plus facile à vivre et à adopter que les thèses libertaires et collectivistes de LEUR Mai 68 pleurnichard )
Grave et picaresque à la fois, ce monument du cinéma de Sergio LEONE mérite que l'on s'y attarde, arrête et que enfin il rejoigne les autres oeuvres plus connues du maître Italien.
Et cette musique , cette musique .... " Sean, Sean, Sean, sean , ououuuuhhhouu "
J'en frissonne à chaque vision et audition !

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On ne sort pas indemne de ce jeu de dupes mortel sur fond de guerre civile au Liban sur plusieurs époques. Désespéré et mortifère, sinueux et impitoyable, ce long métrage étrange ne vous laissera plus jamais être la même personne . Vous en serez changés, différents forcément à moins d'être un coquillage ou un ver de terre .

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Anar, nihiliste en diable, une adaptation fidèle et provocante d'un roman salutaire. A regarder plusieurs fois pour en percevoir tous les différents niveaux de perception. Subliminal! Déconcertant, fidèle au livre ėreintant le mode de vie libéral, démocratique et capitaliste en vigueur en nos contrées encore tempérées, il faut accepter pour les esprits tièdes la mise au pilori constante et développée avec vigueur des principes que certains de nos contemporains abusés usent et vivent sans conscience; Consumérisme maniaco-dépressif, litanie publicitaire et pseudo érotique, toc et troubles de comportements tribaux et sociaux au sein d'un monde occidental en passe de gagner sa guerre totale contre une certaine idée de l'ennui, de la contemplation ou de la brutalité exposée sans fards et sans cellules psychologiques de soutien ou marches blanches mielleuses. Un choc pour beaucoup, surtout lorsqu'on a la chance de voir cet orage relativement jeune et encore gonflé par la recherche d'un idéal et la rébellion. Les plus vieux n'y verront que maniérisme révolutionnaire et retourneront voter Macron/Seguela et acheter une Rollex avant l'échéance fatidique de leurs 50 ans sonnée . Rebelle donc, révolté certes mais malin, poseur, carnivore, blessant et blessé, ce feu , ce feu d'artifice d'un réalisateur encore gourmand me laisse toujours pantois et goguenard. Nous les Gaulois réfractaires savont combien la liberté de ton et d'esprit ne doivent pas se substituer au politiquement correct et à la marchandisation d'un monde déshonoré et exsangue. Salutaire et jouissif, Brad Pitt y est renversant et Edward Norton d'une banalité et d'un prosaïque houellebecquien mais à l'américaine. Regardez et ôtez vous de la tête la méprise que pourrait engendrer le titre provocateur et loin de la réalité plus confuse de ce récit au pays des adorateurs du veau d'or avant la chute de l'empire.

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Le naufrage d'un couple sur fond de soleil Italien et estival servi par une musique persistante de Georges DELERUE. La "nouvelle vague" au sommet de sa révolution. Piccoli y traîne sa dégaine de bandit de grands chemins corse à grand coeur et BB fait souffrir les hommes avec délectation dans un monde encore optimiste mais bientôt en voie d'extinction. Le monde d'un cinéma et d'un art créatif et volubile amené à disparaître sous les coups de boutoir de l'industrie et du dollar roi.

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Ode à la déprime nostalgique d'une génération d'hommes quadras/quinquas dans une France encore Pompidolienne et insouciante. SAUTET au sommet de son art impressionniste. Les hommes fatigués qui peuplent ce film comme nombre d'autres de ses créations sont des animaux épuisés, à la recherche d'une ombre abritant la source leur permettant enfin de se désaltérer . Les femmes sont ses sources mais elles sont rares et les hommes sont trop impatients et trop vite lassés pour comprendre le goût de l'eau vive.

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La plus belle scène de braquage du cinéma mondial et la réunion de deux acteurs gigantesques. Furieusement bleu et beau.

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Is it safe? Un dentiste Nazi face à un velléitaire Américain juif amnésique de la lourde mémoire concentrationnaire d'un peuple massacré et la réunion de deux acteurs totalement différents. L'école Britannique du théâtre vs l'Actor's studio et ses délires fréquents. Magnétique et obscur littéralement au possible. Jamais plus vous ne verrez votre dentiste de la même façon. Dustin Hoffman est juste prodigieux et Laurence Olivier brille de ses derniers feux shakespeariens. À méditer car sous des dehors de thriller classique , une profonde réflexion sur la pérennité de l'horreur de l'âme humaine surgit et laisse entrevoir un pessimisme obstiné et sombre .

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ODIN parmi les Chrétiens et les Indiens... Difficile d'abord, quasi expérimental, étonnant et exigeant, ce film du danois REFN est une vision quasi hallucinogène et organique. Viriliste et très masculin dans sa lecture du monde, une impression de pureté se fait jour petit à petit au fur et à mesure de son déroulement étrange. Difficile, quelque peu poseur et capricieux à appréhender, ce long métrage est une étape vers une compréhension plus complexe d'un certain cinéma.

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Le monde et sa course à la perte causée par une industrialisation et un capitalisme forcenés. Documentaire flamboyant servi par une musique de Philipp GLASS. Avant-gardiste et précurseur de l'annonciation du désastre écologique et humain, ce film se regarde comme un opéra prophétique.

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Poésie élégiaque, ode à une nature disparue et à une Amérique condamnée par l'arrivée d'un peuple exterminateur et sûr de son bon droit missionnaire, il reste un gout de vent et de mousse à l'issue de la vision de ce miraculeux film.

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Dernier film du géant Sergio LEONE, film raccourci et saucissonné par des producteurs avinés, voici le testament d'un cinéaste longtemps incompris et méprisé par ses pairs. Nostalgique, violent, flamboyant, une longue et belle histoire d'amitié trahie au fils des décennies magnifiquement servie par un Robert de NIRO introspectif à souhait.

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Un homme et un destin dans une nature vierge et aride, une épopée historique ambiguë aux accents nostalgiques, ce film est une merveille de lumière et de plans magnifiés par un désert propice à la contemplation.

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Violent, bavant, virtuose, ce film est à regarder sur un grand écran avec les yeux écarquillés devant tant de prouesses réunies par un réalisateur en apesanteur et des acteurs exigeants. Bouleversant et décoiffant.