Les folies de Jean Pierre Mocky : quelques points d'entrée dans un univers bien barré

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Et là, on touche au génie pur, avec un de mes films préférés du réalisateur. La distribution est tout simplement hallucinante, entre un Stevenin pervers et sans pitié qui fait du gringue à Jacqueline Maillan, Dutronc en reporter petite frappe, le magistral Victor Lanoux en président potentiel, un secret glauque caché qui menace de refaire surface, une comédie drôle et acide, un polar sombre et malsain, et plein d'autres choses, bref, d'un patchwork disparate, Mocky réussit à nous servir un plat en sauce digne des chefs. A déguster sans modération.

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Irrévérence absolue, entre une bande annonce provocatrice à l'extrême (le réalisateur se confesse, tout simplement, dans une cabine à pièce, annonçant les blasphèmes au programme dans son film, du pur bon goût made in Mocky), un résultat final absurde comme il faut, avec une mention spéciale à l'arrogance crasse de Poiret, du pur bonheur, mais à réserver à un public averti!

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Un polar dramatique sulfureux, soigné, touchant, malsain, prouvant que Mocky est capable d'exceller sans se réfugier derrière la bizarrerie qui caractérise sa filmographie. Ses coups de folies sont des choix, et Mocky s'affirme une nouvelle fois en tant que grand cinéaste. Que ceux qui nourrissent encore quelques doutes se jettent sur le témoin et se prennent une claque.

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En rôle principal, l'excellent Serrault,déjà fidèle au poste, déjà magistral. Entre thriller décalé et comédie acide, excellent pour tâter de la bête sans trop se faire secouer.

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Une comédie chaleureuse, touchante, légère, un buddy movie à la française, saturé d'idées géniales, de personnages hauts en couleur, avec un Fernandel en acier trempé, un Poiret speed comme jamais, des cameo dans tous les sens (Darry Cowl en employé de banque obsédé par la hierarchie vaut son pesant de choucroute, entre autres). Mocky tente de faire un film comique "normal", et voilà le résultat, quelque chose d'un peu moins barré que d'habitude, mais toujours aussi génial. Du plaisir pur qui ne se refuse pas!

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Tristement méconnu dans la filmographie de l'Ogre Gueulard, ce film a déjà tout, l'humour sans pitié, le rythme, les dialogues à rendre jaloux tous les Audiard du monde, une brochette d'acteurs qui tirent chacun à merveille leur épingle du jeu, un ton singulier, bref, l'identité de Mocky est déjà là, son irrévérence aussi, et c'est peut-être un des plus drôle qu'il m'ait été donné de voir (et revoir!). A découvrir sans hésiter!

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Dans les films tardifs du réalisateur, beaucoup de merde. Et de temps en temps, une fulgurance qui évoque le bon vieux temps, un coup de génie porté par ses acteurs fétiches. C'est le cas du Furet, où Serrault et le regretté Villeret s'imposent et rythment le film, au milieu de l'avalanche habituelle d'absurdités, de cameos de qualité, de bons mots faisant mouche. Du bonheur, qui a su rappeler aux spectateurs à quel point la verve de Mocky manquait au paysage cinématographique.

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Mocky, s'il est plus connu pour ses comédies barrées, a tâté plus souvent qu'on ne l'imagine du polar noir, crépusculaire, désespéré. Dans une fuite en avant dirigée droit dans le mur, Mocky éclabousse l'écran de son charisme sans faille, touchant jusqu'au bout dans cette série noire.

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Drame familial, série noire, comédie satirique, on ne sait pas sur quel pied danser dans ce film poignant du début à la fin. Mocky est un grand, et il nous le prouve une nouvelle fois.

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Absurde, cruel, un road movie comme seul Mocky pouvait en pondre. Les années 80 sont ingrates pour tout le monde, et pourtant Mocky réussit à ne pas perdre pied. Ce film tranchera certainement, certains l'aimeront, d'autres le détesteront, mais personne ne restera indifférent devant cette fuite en avant désespérée pleine de folie, de chaleur humaine, d'ambiguité morale. Un des grands Mocky passé un peu à la trappe, semble-t-il...

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Seule incursion de Mocky dans le fantastique qui se solde par... une réussite!! Poétique, brumeux, onirique, construit sur le mode de la fuite en avant, On s'enfonce avec Mocky, assumant une fois encore le premier rôle dans ce film, dans les ruelles de Litan, séduits par l'étrangeté de l'ensemble. Une véritable bonne surprise pour un genre qui ne semble pourtant pas taillé pour le réalisateur, ni l'intéresser.

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Les collaborations entre Mocky et Bourvil tutoient toutes l'excellence. Entre la performance sans faille de l'acteur et le postulat bien à la masse, on a tout bonnement un Mocky indispensable. Point barre.

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Guerilla contre... la télévision! Et allez, Mocky s'accorde un film léger, avec l'irrévérence qu'on lui connait, et exploite les talents de ses acteurs, Bourvil en première ligne pour tenir sur le long terme. Rafraichissant, un tantinet naïf, agréable. Pas le meilleur film du réalisateur, mais encore dans le haut du panier, sans hésitation!

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Certainement le plus connu des films réunissant Mocky à la réalisation et Bourvil en premier rôle, ce polar comique est une petite perle, à ranger aux cotés de l'Ibis Rouge. Finesse du jeu d'acteur, particulièrement soigné en terme d'image, on nage dans le plaisir.

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Plus de vingt ans avant Le Miraculé, Mocky en avait déjà après l'église, avec moins de vitriol dans le propos, forcément, mais toujours cette audace qui le caractérise. Bourvil en pilleur de troncs croyant et pur est touchant de candeur, et une fois de plus, Mocky réussit à nous embarquer dans une histoire abracadabrante, pour notre plus grand plaisir!

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Si Mocky se perd et se retrouve, capable du pire comme du meilleur, le meilleur se fait rare à partir des 90's. C'est donc à bras ouvert qu'on accueille l'excellent Bonsoir, qui renoue avec l'absurdité des ses grands films comiques, avec un Serrault pas moins qu'excellent, un postulat de départ délicieusement barré. Bref, un Mocky digne de la belle époque.

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Mocky revient au film noir le temps d'un dérive toujours aussi désespérée, cruelle, sombre, fuite en avant digne de ses efforts des 70's, assurant toujours autant à l'écran. Un film qui met mal à l'aise.

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Une autre réussite parmi les films sombres de Mocky, nouvelle fuite en avant tragique, soutenue par son charisme si particulier, et confirmant, si besoin était, la capacité du réalisateur à jongler entre les tons, à maîtriser tant la tension dramatique que l'irrévérence comique. Un grand Mocky, digne représentant d'un pan non négligeable de la filmographie du réalisateur.

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Sous ce titre vraiment pas séduisant se cache pourtant une comédie particulièrement drôle, toujours aussi acide, sans trace de compromis. Mocky se moque, aucun doute là dessus, et il le fait bien. On a droit, comme souvent, à des dialogues ciselés et succulents, à des pointes d'absurdité. Le titre évoque un peu le nom d'un rade que le réalisateur aurait pu ouvrir en mettant derrière sa carrière cinématographique, et c'est un peu ça, en fait, un endroit qui tient toutes ses promesses, sans prétention, juste un passage dans la Mocky Zone.

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Un peu considéré (à juste titre) comme un second couteau dans la filmographie de Mocky, Agent Trouble n'en reste pas moins bon, avec une ambiance particulière, jeux dangereux, machinations, huis clos, neige, Boringer... Il reste un Mocky honorable, sans être fantastique

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Sulfureux, avec les bons acteurs, les bons dialogues, l'absurdité...etc. Et pourtant, la sauce ne prend qu'à moitié, malgré la présence de tous les ingrédients. Dommage. Mais agréable malgré tout, il représente la limite entre ce qui est bon, et ce qui est à jeter, en un sens.

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Pas spécialement bon, ni trop apprécié des amateurs de Mocky, c'est néanmoins un de ceux qui a eu une couverture médiatique correcte et eu droit à des rediffusions fréquentes à la télé. Eddy Mitchel y est excellent, le film tient la route, mais, comme pour Agent Trouble, il manque quelque chose pour qu'on puisse parler d'un "bon" Mocky. Reste un film néanmoins largement agréable.

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Et allez, encore une comédie sous le signe de l'absurde et de l'irrévérence! Vous connaissez la musique!