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18 livres

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a presque 8 ans

Sans-Atout et le cheval fantôme
6.5

Sans-Atout et le cheval fantôme (1971)

Sortie : 1 janvier 1971. Jeunesse, Roman

livre de Pierre Boileau et Thomas Narcejac

Laurane Rose a mis 5/10.

Annotation :

Lu en 6°

Lancelot ou le Chevalier de la Charrette
7.2

Lancelot ou le Chevalier de la Charrette (1181)

Li Romans de la Charrete

Sortie : 1181 (France). Roman

livre de Chrétien de Troyes

Annotation :

Lu en 6°

Je suis une légende
7.7

Je suis une légende (1954)

(traduction Claude Elsen)

I Am Legend

Sortie : 1955 (France). Roman, Science-fiction

livre de Richard Matheson

Annotation :

Lu en 4°.
Bien que je l'ai lu il y a 2 ans (j'écris ceci le 28/12/2014), je me souviens avoir beaucoup aimé ce livre, et avoir été en haleine pendant les derniers chapitres car le suspens est omniprésent. Je garde donc un très bon souvenir de cette lecture!

La Mort n'oublie personne
7.4

La Mort n'oublie personne (1989)

Sortie : janvier 1989. Roman

livre de Didier Daeninckx

Laurane Rose a mis 6/10.

Annotation :

Lu en 3°.
J'ai été transportée tout le long du livre et j'ai beaucoup aimé ce balancement passé/présent. Mais j'ai été énormément déçue de la fin et c'est pour cela que je lui met seulement "6".

La Civilisation, ma mère !...
7.3

La Civilisation, ma mère !...

Sortie : 1972 (France). Roman

livre de Driss Chraïbi

Laurane Rose a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Lu en 3°.
J'ai réellement beaucoup aimé cette "autobiographie", pour beaucoup de raisons en réalité. Tout au long du roman, les narrateurs font mille et unes comparaisons et cela permet vraiment de faire travailler l'imagination du lecteur ; par ailleurs, le fait qu'il y ai un changement de narrateur au cours du roman m'a été très plaisant et j'ai trouvé cela extrêmement original pour une autobiographie ! Ce roman est également très intéressent car on en apprend beaucoup sur la communauté marocaine du XX° siècle, ainsi que la place qu'occupent les femmes dans cette dernière, à cette époque.
La façon dont les deux fils parlent à leur mère m'a fait beaucoup rire aussi car cela donne l'impression qu'ils se moquent d'elle mais en même temps on ressent une réelle affection à travers leurs paroles. Et la mère quant à elle est très impliquée dans ses action et elle ne lâche rien : c'est un personnage très attachant car elle est robuste et très têtue ; elle est toujours émerveillée par le moins objet qui auraient échappé à son regard, cherchant toujours à en savoir plus sur le monde qu'elle découvre petit à petit.

Paroles de poilus
7.3

Paroles de poilus (1998)

Sortie : 1998 (France). Correspondance, Histoire

livre de Jean-Pierre Guéno et Yves Laplume

Laurane Rose a mis 7/10.

Annotation :

Lu en 3°.
Recueil très intéressant, qui m'a fait prendre conscience de l'horreur que vivait les soldats durant la guerre. Cependant étant donné que c'est environ 150 pages de lamentations, et que l'on retrouve dans presque toutes les lettres la même chose et les mêmes sujets (mort/horreur/tristesse/manque de la famille...), je n'ai pas eu le courage de lire tout ce livre en entier.

Bel-Ami
7.4

Bel-Ami (1885)

Sortie : 1885 (France). Roman

livre de Guy de Maupassant

Laurane Rose a mis 5/10.

Annotation :

Lu en 2nd.
Je n'ai pas aimé ce livre, l'histoire ne m'a fait ni chaud ni froid, le protagoniste n'était pas du tout un personnage auquel on pouvait s'attacher. Je reconnais cependant que ce livre est digne de Maupassant au niveau de la langue, et que malgré tout c'était agréable à lire.

L'Écume des jours
7.5

L'Écume des jours (1947)

Sortie : 1947 (France). Roman

livre de Boris Vian

Laurane Rose a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Lu en 3° et relu en 1ere
Dans ce roman, Boris Vian nous fait entrer dans un univers loufoque où l’on pêche des anguilles dans son lavabo et où un carreau de fenêtre cassé repousse tout seul. Dans l’avant-propos du livre, Vian déclare que «l’histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre» ce qui nous garantit par la suite un livre où burlesque est synonyme de normalité. Les personnages évoluent dans un univers poétique et très imagé (peut-être parfois trop), où trônent les thèmes de l’amour, la maladie et la mort.
Boris Vian était réputé pour adorer l’absurde et il reste fidèle à lui-même avec ce livre qui nous en met plein la vue, mais il convient d’admettre que parfois l’auteur s’égare quelque peu. Le livre peut être commodément découpé en deux parties : dans la première l'absurde est parfois déstabilisant car il semble uniquement décoratif et ne fait pas avancer l’histoire ce qui finit par lasser, voir par ennuyer. Il faut alors s'accrocher pour ne pas être submergé par les nombreuses images et bizarreries que ledit lecteur doit se mettre en tête ; mais trop c’est trop. Dans la seconde partie, l’auteur joue beaucoup plus de ses talents de poète et vient magnifier l'histoire d'amour et le drame qui se déroulent jusqu'aux dernières lignes de ce conte tragique, devenu alors poétique. L’amour entre Colin et Chloé est alors bien plus mis en avant mais les lignes laissent tout de même ressortir le caractère de l’auteur qui semble vouloir placer les différentes trouvailles et jeux de mots qu’il a en tête, décrédibilisant presque le récit. Autre point contestable de ce récit, les personnages sont trop peu attachants pour laisser au lecteur le soin de ressentir un quelconque sentiment à leur égard, qu’il soit question de tristesse ou de joie.
En d’autres termes, L’écume des jours est un roman pour lequel l’auteur s’est laissé submerger par ses diverses idées et n’a pas assez pris le soin de tenir compte des sentiments potentiels du lecteur.

Meurtres pour mémoire
7

Meurtres pour mémoire (1983)

Sortie : 1983 (France). Roman

livre de Didier Daeninckx

Laurane Rose a mis 6/10.

Annotation :

Lu en 2nd.
L'histoire était intéressante mais je n'ai pas trouvé cela extraordinaire. Je n'ai définitivement pas accroché au roman, mais ce n'était pas pour autant une lecture négative.

Les Caprices de Marianne
7.2

Les Caprices de Marianne (1833)

Sortie : 15 mai 1833 (France). Théâtre, Romance

livre de Alfred de Musset

Laurane Rose a mis 5/10.

Annotation :

Lu en 2nd.
Je n'ai pas aimé cet oeuvre, bien qu'il y ait des passages intéressants, notamment lorsque Marianne et Octave s'affrontent, avec la comparaison du vin et de la femme.

J'attraperai ta mort
7.4

J'attraperai ta mort

Sortie : mars 2009 (France). Roman

livre de Hervé Commère

Laurane Rose a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Lu en 2nd.
J'ai eu à le choisir parmi 6 livres, pour un défi lecture, et je l'ai littéralement adoré! J'ai trouvé très original le fait que le narrateur, dans la première partie, soit un voleur. Et bien qu'habituellement je n'affectionne pas particulièrement les anti-héros, j'ai adoré celui-ci, et je ne souhaitais pas du tout son échec. Et la seconde partie est encore plus tendue! Je ne parle même pas de la fin, qui est vraiment inattendue. Enfin bref, j'ai adoré!

Swing à Berlin
7.3

Swing à Berlin (2012)

Sortie : 2012 (France). Roman

livre de Christophe Lambert

Laurane Rose a mis 7/10.

Annotation :

Lu en 2nd.
Une oeuvre très intéressante qui m'a fais connaître les différents points de vue possible des allemands durant la 2GM. Le personnage qui m'a le plus intéressé a été le jeune nazi, car j'ai appris que tous les nazis, embrigadés dans les jeunesses hitlériennes et la propagande, n'avaient pas forcément conscience de l'horreur et du malheur que suscitait le pouvoir d'Hitler durant cette période. Et le vieux professeur de musique est un personnage très attachant, qui est certainement mon personnage préféré je pense.

La Ballade de Lila K
7.6

La Ballade de Lila K

Sortie : 1 septembre 2010 (France). Roman

livre de Blandine Le Callet

Laurane Rose a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Lu en 2nd.
J'ai adoré cette lecture. Il m'a été un petit peu difficile pour me mettre dans l'ambiance du livre (le chat arc-en-ciel, les chimères, les problèmes avec le gouvernement...) cependant, l'histoire est géniale. Les personnages sont très attachants, en particulier Mr Kauffman et Ferdinand qui m'ont beaucoup plut. L'histoire n'est pas totalement centré sur Lila, je pense notamment au passage Lucienne/Ferdinand que j'ai trouvé très intéressant. Pour conclure, je dirais que ce fut une lecture très intéressante qui nous plonge dans une dystopie mystérieuse.

L'Ingénu
6.7

L'Ingénu (1767)

Sortie : 1767 (France). Conte, Philosophie

livre de Voltaire

Laurane Rose a mis 7/10.

Annotation :

Lu en 2nd.
J'ai lu ce livre en un après-midi, et contrairement à ce à quoi je m'attendais, je l'ai beaucoup apprécié. On voit, au travers des yeux d'Hercule de Kerkabon, un regard extérieur sur ce qu'était la société française à l'époque où se passe le livre. La naïveté, mais aussi le courage dont fait preuve le personnage principal ont suscité mon admiration. Mais surtout, j'ai adoré observer ce-dit personnage, évoluer dans la prison de Paris, et développer son intelligence, sa culture et sa curiosité.
Et outre le personnage de l'Ingénu, Mlle de Saint-Yves et également un personnage courageux et attachant. Elle se bat pour obtenir ce qu'elle souhaite, mais ne peut en profiter car elle est beaucoup trop rongée de remords...

Si c'est un homme
8.1

Si c'est un homme (1947)

Se questo è un uomo

Sortie : 1987 (France). Autobiographie & mémoires

livre de Primo Levi

Laurane Rose a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Lu en 1ere.
Cet ouvrage m'a bouleversée. C'est lorsque l'on lit ce genre de documents qu'on peut réaliser vraiment l'atrocité de ce qui s'est passé durant la Seconde Guerre Mondiale, et que l'on se demande "Comment une telle horreur a put se produire?". J'avais évidemment déjà vu des reportages, déjà lu des livres se passant pendant cette période, ou encore des témoignages indirects (je pense ici à la BD Maus de Art Spiegelman, qui raconte l'histoire de son père) mais c'est la première fois que je lisais un livre qui était un témoignage direct d'un ancien détenu d'Auschwitz. Et je le redis, j'ai été bouleversée. Ce livre nous permet de nous mettre en partie dans la tête de l'auteur, et de visualiser en partie ce qui se passait réellement là bas. Je dis bien "en partie" car il est totalement impossible pour ceux qui n'ont pas connu les camps d'imaginer ne serait-ce qu'une infime partie des sentiments qu'ont pu ressentir les prisonniers des camps.
Le livre est très bien écrit, et l'auteur raconte en détail ce qu'il se passait dans le "Lager" (=camp) en réutilisant des termes allemands, en s'adaptant aux différentes langues présentes à l'époque dans le camp, en étant très compréhensible pour le lecteur et sans pour autant systématiquement se plaindre sur l'horreur de l'événement. L'auteur raconte tout cela avec un certain détachement, alors que c'est réellement ce qu'il a vécu.
Ce fut une très belle lecture, très intéressante que je conseille à tout le monde.

Je vous écris dans le noir
7.9

Je vous écris dans le noir

Sortie : 7 janvier 2015 (France).

livre de Jean-Luc Seigle

Laurane Rose a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Lu en 1ere.
À travers ce roman à la première personne, Jean-Luc Seigle nous donne son point de vue sur ce fait divers des années 1950. En effet, Pauline Dubuisson fut la seule femme contre laquelle le Ministère public requerra la peine de mort pour un crime passionnel, sans que cela n'émeuve personne à l'époque. L’auteur cherche à susciter de l’empathie chez le lecteur envers cette femme contre qui le destin s’acharne. Avec son roman Je vous écris dans le noir, Seigle revient sur cette polémique, une soixantaine d’années plus tard, et tente de donner la parole à l’accusée qui ne fut guère entendue de son vivant.
Ce livre nous prouve très clairement la nature de l’Homme qui est de ne jamais rien pardonner totalement. Le destin s’acharne sur Pauline, commençant dès son enfance, avec ses sorties de chasses imposées par son père, jusqu’à son procès où lesdites sorties furent retournée contre elle pour démontrer qu’elle aimait le sang. Même la passion de la jeune fille pour la médecine, qui tenta tout au long de sa vie et tant bien que mal de mener à bien ses études, fut un argument pour prouver que ce n’était qu’une bête avide de mort, qui ne souhaitais qu’assouvir ses pulsions assassines. Dans ce roman, Jean-Luc Seigle parvient avec une aisance inouïe à se conformer aux faits historiques, tout en essayant de faire relativiser le lecteur sur les intensions possibles de Pauline Dubuisson, et à le faire se demander ce qui aurait put se passer pour que la jeune femme agisse ainsi. De cette façon, l’auteur parvient très facilement à imaginer ce qui aurait put se passer dans l’esprit de Pauline Dubuisson pour qu’elle en vienne à tuer son ex-fiancé, et aussi de quelle manière elle a réussi à survivre, tant bien que mal, dans ce monde d’hommes qui l’a manipulée et malmenée du début à la fin. Seigle nous propose, au-delà des actions de cette femme au cours de sa vie, sa propre vision de la situation, en utilisant un français fluide et très facile à lire. Les mots coulent comme de l’eau sous les yeux du lecteur, bien certains passages soient durs à lire.

Luz ou le temps sauvage
8.3

Luz ou le temps sauvage (1998)

A veinte años, Luz

Sortie : 2000 (France). Roman

livre de Elsa Osorio

Laurane Rose a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Lu en 1ere.

Ce roman se démarque par l’originalité de sa rédaction, et de sa narration qui ne suit pas les codes classiques d’écriture. Ce style d’écriture peut être déroutant dans un premier temps, mais on s’aperçoit très vite que c’est ce qui rend ce roman encore plus passionnant. Les angles de vue sont multiples, et s’entrecroisent sans transition, et la narration est elle-même entrecoupée d’interventions spontanées des personnages -certains se parlant parfois à eux-mêmes-. Elle est construite de telle sorte que l’on a le sentiment qu’elle n’est pas organisée et que l’auteur s’est dépêchée d’écrire son roman pour dévoiler la vérité sur ces événements tragiques. Ce style d’écriture accélère considérablement le rythme du roman et rend le récit plus vivant. Le lecteur a la sensation d’être plongé dans l’esprit des personnages, car il voit évoluer leur pensée, parfois de manière confuse, ce qui fait qu’il est d’autant plus attentif à leurs diverses interventions. Souvent, les réflexions que peuvent se faire les protagonistes sont similaires à celles que peuvent se faire le lecteur. L’auteur a fait en sorte que ce dernier accompagne chaque personnage dans sa pensée, et qu’il ressente les mêmes sentiments qu’eux. À certains passages, les évènements s’enchainent si vite et la tension est si forte qu’il est impossible de s’arrêter et l’on ressent la nécessité de tourner la page suivante pour connaître la suite. En écrivant cet ouvrage, Elsa Osorio est parvenue à merveille à rendre hommage à tous les résistants assassinés durant la junte militaire. Car bien que l’histoire soit fictive, il ne faut en aucun cas oublier qu’elle est basée sur des faits réels et que des situations similaires ont malheureusement existé.

En conclusion, le roman Luz ou le temps sauvage est un ouvrage très intéressant, autant pour son aspect littéraire qui sort de l’ordinaire que pour son histoire passionnante et émouvante. Ce livre est considéré comme l’un des classiques de la littérature latino-américaine. Cette œuvre met en lumière (“luz”) de manière prodigieuse le combat mené par une partie de la population argentine, pour retrouver l’identité des enfants disparus, suite aux événements funestes de la dictature qui marquent encore profondément le pays de nos jours. Il illustre notamment les travaux des Grands-Mères de la place de Mai, ou encore de toutes les autres personnes impliquées dans les recherches.

Popcorn Melody
7.4

Popcorn Melody

Sortie : 20 août 2015 (France).

livre de Emilie de Turckheim

Laurane Rose a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Lu en 1ere.
Popcorn Melody est une histoire pleine d’histoires. À travers ce huitième roman, ÉdT, nous fait voyager entre les histoires toutes différentes de nombreux personnages. Ils évoluent tous dans cette ville perdue du Midwest. Mais Shellawick se vide peu à peu de ses habitants. Tom Elliott, est le seul habitant de son village à être allé à l’université. Son rêve à lui, c’était d’ouvrir un supermarché dans sa ville natale, où il ne vend presque rien, uniquement le nécessaire pour subvenir à sa « trilogie du bonheur » : manger, se laver et tuer les mouches. ÉdT nous raconte comment Tom, qu’elle considère comme un garçon « résistant », tente de survivre dans cette société capitaliste américaine, tout en pointant du doigt l’anéantissement des populations amérindiennes. Le lecteur est baladé entre les divers personnages qui constituent le livre et les découvre au fur et à mesure du roman.
Ce roman nous propose un véritable nouveau regard sur la vie. L’auteure possède une écriture fluide et inventive, et elle nous plonge dans un récit fantasque et émouvant. Ce n’est pas un roman qu’ÉdT a écrit, mais bien une grande poésie de 204p. Cet œuvre, ample et dense, aborde différents sujets tels que la société de consommation, le gigantisme, le pouvoir de l'argent mais aussi les Indiens d'Amérique ou encore la notion de bonheur. Les personnages tous hauts en couleurs, nous proposent chacun à leur façon leur propre vision du bonheur, comme Fleur qui souhaite seulement profiter d’une bonne bouteille de whisky, ou encore Dennis Mahoney qui est à la recherche d’une pépite d’or littéraire. Au premier abord, l’histoire semble n’avoir ni queue ni tête. L’auteure nous raconte son récit et parle de ses personnages comme si nous savions déjà tout d’eux. Comme si nous connaissions la signification de « coye ! » « zate ! » et « touré ! ». Mais peu à peu, l’histoire du roman se tisse et le lecteur est éclairé. Ce style d’écriture laisse un suspens permanant, du début à la fin du roman. Certains éléments qui nous sont présentés dès les premières pages ne trouvent de réponse qu’à la toute fin de l’ouvrage, ce qui donne d’autant plus l’envie au lecteur de dévorer le roman et de le terminer le plus vite possible. Et tous ces éléments mystérieux sont noyés dans le flot incessant de description de paysages et de personnages, de précisions minutieuses qui peuvent paraître futiles ou bien inutiles à première vue, mais qui font toute la beauté du roman une fois mises bout à bout.

Laurane Rose

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