Les meilleurs albums jazz de Keith Jarrett

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L'estampille "Blue Note" il faut l'admettre n'est pas toujours et obligatoirement un gage de qualité (quoique) mais pour ce qui est de cette "masterpiece" ... pfiouuu je préfère vous enlever tout de suite le doute : ces enregistrements dans le sacrosaint temple new-yorkais sont une leçon de jazz, oui ... une belle et grande leçon.
Il y a dans ces 6 disques bleus une intensité irréelle qui touche presque au divin !
Bref pas de blabla, ... s'il ne fallait qu'une seule archive bah ... ce serait celle-ci !

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Considéré par beaucoup de "jarrettiens" comme son plus bel ouvrage solo, Sun Bear est un ensemble magique de 5 enregistrements réalisés en une seule semaine de Kyoto à Osaka !
Si l'histoire retiendra son rappel "Tokyo Encores" devenu depuis un classique, on ne peut qu'être muet devant la maîtrise et l'émotion palpable de ces improvisations ... comme ce final à Sapporo ... tout simplement ..gran-diose !
Un chef d'oeuvre incontestable !!

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A l'invitation du regretté Claude Nobs pour fêter le 25ème anniversaire de leur trio à Montreux, Jarrett, Peacock et DeJohnette avaient décidé de se mettre la pression ; en résulte un live d'une grande intensité mêlant instants d'une rare beauté, avec des improvisations magiques et interprétations pour le moins ... surprenantes.
Un birthday réellement i-nou-bliable !
Merci Claude, c'était parfait, repose en paix.

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Même si cet enregistrement est loin d'être le plus connu, il n'en reste pas moins, après plusieurs écoutes attentives, l'oeuvre solo la plus subtile et grandiose du maître !
Quelle claque magistrale (...) !
Une musicalité qui subjugue, une créativité débordante, un travail harmonique inexprimable et un toucher ... unique ... enveloppé par la grâce bref ... que dire de plus ?
Cet enregistrement à la beauté indiscutable rayonnera à coup sûr dans vos oreilles comme une invitation au voyage introspectif.

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De l'aveu du pianiste lui-même, ce solo live est l'un de ses plus beaux souvenirs et l'album improvisé dont il est le plus fier.
Moins harmonique et nettement plus complexe voire un brin plus torturé aussi que ses autres enregistrements, ce Vienna Concert mérite pourtant une attention toute particulière si l'on veut approcher la part musicale sombre d'un Jarrett tourmenté.
On frôle le sublime ...
Juste ... hypnotique et captivant !

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Et encore un live fabuleux du trio Keith Jarrett, Gary Peacock et ...ah non cette fois-ci c'est Paul Motian qui se colle à la batterie et c'est vraiment pas pour nous déplaire ! Mon dieu qu'est-ce que c'est beau et doux !!!
Le changement apporte du neuf et déteint sur Jarrett mais surtout ici et plus encore, il apporte une autre couleur, un univers feutré que DeJohnette n'imiterait pour rien au monde tant Paul Motian sait mieux que quiconque créer des ambiances plus que des rythmes ; oui Motian est un parfumeur du jazz et dans ce live, il touche juste ...
En tout cas ce disque me bouleverse à chaque fois et de vous à moi, comme une confidence, j'accompagne toujours ce disque avec un Hibiki glacé ... c'est peut-être ça le bonheur ..

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Certainement le plus bel enregistrement studio de l'"American Quartet" et de Jarrett lui-même ! La communion entre Jarrett, Redman, Motian et Haden fonctionne à merveille et frise ici la perfection.
Nostalgique, aiguisée et contrastée, cette longue suite jazz est une des oeuvres les plus raffinées et complètes du maître.
Essentiel !

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Jouer avec Keith Jarrett n'est pas chose aisée tant sa présence musicale est intense et parfois débridée ; pour le suivre, ne jamais s'éparpiller. De tous les ensembles dans lesquels il s'est libéré, son "European Quartet" est peut-être celui qui fonctionne le mieux en ce sens. Les très sages Danielsson et Christensen pèsent chaque note avec une justesse folle, laissant s'exprimer au mieux Jarrett aux côtés d'un Garbarek illuminé.
Ne passez pas à côté de cette perle gravée au Village Vanguard !

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Un live, qui après 33 années de sommeil dans les archives d'ECM est sorti de l'oubli avec légèreté comme pour mieux se réveiller. Mais p#### quelle claque !
Parlons peu, parlons bien : ce double disque est peut-être la meilleure preuve musicale de ce à quoi "Belonging Band" est important à tous niveaux.
Intense, mélodique, tour à tour énergique et apaisé, ce live vraiment rare est à garder précieusement proche de la platine tant il inspire.
Expirez ... un indispensable, un de plus.

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Je ne sais si parmi les nombreuses sessions du trio Jarrett, Peacock et DeJohnette ce live in Tokyo se révèle comme le meilleur mais dans son approche résolument différente des autres, il mérite d'être à une place significative !
Complet et complexe comme chacune de leurs réunions, consistant mais surtout sublimement créatif, il s'offre à nous, comme une bise fraîche et légère !
Déjà consacré, ce live est à mettre évidemment dans votre discothèque (virtuelle ou physique). Inspirant !

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Ne serait-ce que pour le voyage calme, raffiné presque irréel proposé par le maître dans la première partie (je l'appelle "le souvenir éveillé"), ce disque mérite une attention singulière ; son improvisation jouissive se suffit à l'ensemble éclatant du disque et de toute sa discographie.
La Part 2, très expérimentale et hypnotique est un bijou du genre libre mais il faut l'avouer ... peu accessible et(ou) trop torturée ; c'est avec son "somewhere" déguisé en douceur arc-en-ciel épurée que ce disque prouve en dernier lieu qu'il a une place de choix dans votre discothèque. Unique !

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Quand l'ombre du parrain du jazz Miles Davis se pose aux côtés du trio de choc Jarrett, Peacock et DeJohnette, on obtient un hommage évidemment sincère et chargé d'émotions. Loin de jouer la facilité, ils se livrent ici avec finesse et partagent l'instant avec tellement de vérité que l'on vient, en fermant les yeux, à deviner la trompette du maestro résonner au loin. Divin donc !

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Oui j'avoue, ce Köln est facile et convenu mais bon outre le fait que ce concert soit légendaire, qu'il est l'oeuvre la plus plébiscitée du public, que l'histoire de ce live est mythique, que tout est doux, beau, heureux, parfait (sauf la qualité du piano ce soir-là) ... ce quadriptyque tient surtout à la réunion nouvelle de l'improvisation jazz et d'un certain classicisme romantique qui adoucit les moeurs ; à ce jeu-là, Jarrett en est le maître incontesté et le bouder serait une insulte tant il séduit.
Un disque important donc, loin de ses oeuvres torturées mais à (ré)écouter sans retenue.

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Je ne sais si le romantisme parisien a quelque peu marqué de sa fragrance cette session enregistrée à Pleyel mais c'est empreint de poésie que Jarrett nous raconte l'amour.
De premières notes façon prélude de Bach aux touches intenses d'un musc oriental, on s'imagine les yeux fermés voyageant sur les ponts de la Seine d'une époque révolue.
Comme toujours, de longues phases apaisées se font prémisses d'un tourment torturé et intense du pianiste jusqu'à nous laisser l'ombre d'une émotion partagée.
Un énième live qu'on aimerait sans fin.

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Si l'on ne manque pas de saluer le quartet européen de Jarrett comme une des plus belles formations jazz des années 70, c'est de surcroit avec ce genre d'enregistrement parfaitement produit ... que l'on se rend compte de l'ingéniosité de cette union sacrée.
Peu de mots pour le décrire ... un live fa-sci-nant !

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A mon sens, le plus introspectif des albums réunissant Jarrett et Garbarek. Il y a quelque chose d'envoûtant dans ce disque, une sorte de tension trouble enveloppée dans un écrin de douceur et de poésie.
C'est beau, léger, frais, intime, un brin nostalgique peut-être mais forcément inévitable dans votre collection "jarrettienne".

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Ce premier disque studio du "quartet Européen" de Keith Jarrett avec les trois scandinaves Garbarek, Danielsson et Christensen est une oeuvre particulièrement douée d'émotions. Subtile et d'une fraîcheur quasi intacte, elle invite au voyage solitaire et poétique.
Juste sublime ... laissez-vous aller !

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On aurait tellement à dire sur ces trois-là tant leur communion est une évidence !
Le trio Jarrett, Peacock et Dejohnette est une bénédiction dans le monde du jazz moderne et qui aime le jazz, même un peu, a forcément posé une oreille un jour sur cette combinaison.
Ces vieux chats de ville se sont trouvés et chacune de leur réunion live ou studio est la garantie d'un moment unique et fort.
Le plus "accessible" de tous ces enregistrements live fous est sans doutes ce volume 1 enregistré à New-York, véritable pièce maitresse du genre qui prouve la qualité de leur engagement respectif au fil de ces standards improvisés.
Indispensable donc (oui je radote et j'aime ça)

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Volume 2, mieux que le 1 ?
Pas de suspense hein, on est ici face au même déluge de bonheur pour les oreilles ... même si hummmm à mes yeux, c'est un bonheur "presque" différent.
Pourquoi ?
Ne serait-ce que pour le sensationnel "God Bless The Child" du vol 1 qui résonnera en moi comme un intemporel, une pièce majeure ! Rien que ça.
Du coup ça enlève un point au 2 et en donne 2 au 1 ahaha
Je chipote évidemment ; foncez, ici tout est admirable comme l'est chacun des disques du trio de cette fin des 80s !
Indispensable 2 donc (radotage en règle).

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L'intérêt de ce disque tient au fait qu'il est le meilleur exemple de la retranscription de l'univers solo de Jarrett dans un format trio. Un pari en apparence osé qui finalement ici paye grandement et fait de cet enregistrement, une curiosité à part et pour beaucoup d'initiés un disque très très très sous-estimé ; je suis bien d'accord !
Ces trois-là étaient fait pour se rencontrer ... indéniablement !
Allez-y les yeux fermés et les oreilles toutes ouvertes !

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On ne va pas se mentir ; ce disque n'est pas l'oeuvre ultime mais reste l'un des plus beaux "enregistrements studio" solo du maître. Un album simple et méditatif qui tient non seulement à la richesse mélodique des morceaux mais également et surtout par ce supplément d'âme qui caresse cette oeuvre romantique.
C'est naïf, beau, doux, touchant, raffiné, esthétique ...bref ...une esquisse bouleversante !

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Comment ai-je pu oublier ce Tribute dans cette liste après tout ce temps ? Merci à Jon Duf pour la piqûre de rappel car oui, là on n'est pas sur un énième opus live du trio incandescent, non là c'est du lourd comme on dit.
A l'époque (surtout en 90-91), le trio tutoyait le ciel et on n'avait d'yeux que pour eux ; ils explosaient les rythmes, cassaient les codes et s'essayaient à la désarticulation des classiques. Du coup les concerts sonnaient pas toujours égaux, parfois même un brin arrogants mais ça sonnait mon dieu .. ça sonnait comme jamais live (!!!!) et justement ... ce double disque résume parfaitement cette période : des morceaux touchés par la grâce, proches de la perfection mais .. aussi ... des solos très entremêlés, parfois "trop" torturés et longs avec une batterie un peu too much et nonchalante (mais assumée !) qui viennent nous dire "nous ne sommes finalement que des hommes derrière le talent". Lol
Un disque pointu, fort, étonnant et ... incontournable.

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Quand deux maestros se retrouvent trente années après avoir partagé ensemble les scènes du monde entier, ça donne de toute évidence un frisson autant pour eux que pour nos oreilles. Sur le papier c'est beau mais à l'écoute ?
On pensait avoir tout entendu de ce duo redoutable mais il n'en était rien ; ils nous offrent là (on n'en doutait peu) ... un disque d'une sagesse infinie, élégamment romantique et terriblement séduisant.
Respectable et admirable donc !

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Ce live de 98 sorti de nulle part par ECM n'est pas une énième captation publique du trio talentueux, mais plus que ça, il signait le grand retour de Keith Jarrett entouré de ses deux fidèles complices après 2 ans de pause :
"A chaque fois que nous jouons ensemble nous sommes censés jouer les mêmes titres mais à chaque fois c'est une nouvelle planète. J’ai été étonné d’entendre à quel point la musique passait ce soir-là."
Et dieu seul sait qu'elle passait drôlement bien.
Un atterrissage fort et explosif !

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La fin des eighties et les 90s sonnent pour les amateurs du genre comme la période la plus prolifique et la plus intéressante du "standards" trio Jarrett DeJohnette Peacock, tant le voyage en première classe à bord de leur train est majestueux.
Pour résumer ces années d'improvisation inventive et originale, ce disque est tout simplement le disque qui raconte tout.
Du très grand art !