Cover Les meilleurs documentaires d'alpinisme, de sports extrêmes (en montagne toujours) et d'escalade

Les meilleurs documentaires d'alpinisme, de sports extrêmes (en montagne toujours) et d'escalade

"Because it's there". C'est ainsi que George Leigh Mallory explique sa motivation peu avant l'ascension de l'Evrest (avec Andrew Irvine en 1924) qui lui coûta la vie. A l'heure où l'ensemble de la planète a été cartographié et est accessible par n'importe quel moyen de locomotion, la très haute ...

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17 films

créee il y a plus de 10 ans · modifiée il y a plus de 9 ans

The Crash Reel
8.3
1.

The Crash Reel (2013)

1 h 48 min. Sortie : 4 octobre 2013 (États-Unis). Biopic, Sport

Documentaire de Lucy Walker

blig a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le récit de l’ascension et de la descente aux enfers de Kévin Pearce, prodige américain du snowboard et spécialiste du half-pipe Superpipes (murs de 7m de haut). Le documentaire raconte ses premières descentes en amateur et ses premiers titres en pro, sa rivalité avec son ancien ami et partenaire Shaun White, et comment il trustait les podiums sous les yeux médusé de ce dernier à grand renfort de bloody dracula, melon, rocket air, cab 1260 et double cork et surtout sa chute gravissime à l'entrainement, alors qu'il tentait de rentrer le cab double cork en vue des JO d'hiver 2010, et la rééducation qui s'ensuivit.

Une brillante plongée dans la vie de Pearce et de sa famille hors norme par sa force, sa détermination et sa volonté. Je n'aime pas l'expression mais s'il faut l'utiliser c'est bien pour ce documentaire : une leçon de vie, d'amour, d'abnégation et de sublimation. Devant l'étendue de ses séquelles et malgré sa volonté de rechausser les boots, Pearce a aujourd'hui raccrocher pour de bon et s'investit dans son association Love your Brain qui sensibilise les jeunes riders de tout bord au port du casque et au respect de son intégrité.

Few Words
8.1
2.

Few Words (2012)

56 min. Sortie : 18 décembre 2012. Sport

Documentaire de Matt Pain

blig a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le documentaire de Matt Pain mélange images d'archive et nouveaux rushs filmés pendant deux hivers en Europe. Candide Thovex c'est le mec a qui tout réussi : ski de bosse, freestyle, freeride, hormis une blessure plutôt sérieuse (mais pas autant que voudrait le faire croire le documentaire, Candide s'est fait une fracture de L1 sans atteinte médullaire, donc autant dire beaucoup plus de peur, vu la violence de la chute, que de mal, vu le ski qu'il pratique actuellement. On est loin de l'accident dramatique de Kevin Pearce ou de celui tragique de Sarah Burke quoi), rien n'est trop haut pour son talent et son engagement.

Few Words n'évite pas l'écueil de l'hagiographie dans lequel tombe tous les documentaires de sportifs de très haut niveau et les différents intervenants (que du lourd : les champions français Grospiron et Monod, les snowboarders Crepel et Delerue et d'autres gros calibres comme Jossi Wells, Rich Permin ou encore le boss du FWT Nico Hale-Woods) nous gratifient des inévitables "insane" "sick" et "ooh my god it's the way i like it bitch".

Mais bon, quand on lance ce genre de film sponsorisé par un grosse marque (Quicksilver en l’occurrence) on le fait en général plus pour les images que les commentaires. A ce titre, Few Words est ce qui se fait de mieux dans le genre "ski-movie" pur et dur avec ses lots de triples backs replaqués backside, de triples cork grassouillet et de session step up bien fat. Il faut reconnaître à Matt Pain, qui a filmé tous les nouveaux rushs, un certain talent pour filmer la nature (au ralentis, obligé) et les courbes gracieuses qu'y trace cette sale canaille de Thovex. Mieux, il montre ce qu'aucun caméraman n'avait su parfaitement retranscrire auparavant à savoir la fluidité de son ski et la perfection de ses replaquages (backside et frontside confondus). On revoit avec toujours autant de plaisir ses performances aux X-Games, au FWT de Red Bull et surtout au monumental "Candide Invitational" qui le vit se fracturer L1.

Sans être aussi bouleversant que d'autres comme The Crash Real ou McConkey (sujet oblige, j'espère pour Candide qu'on en tournera jamais de similaire sur lui), Few Words est un excellent documentaire de ski qui ne donne qu'une envie : chausser ses ski et griffer la poudreuse. Le film est dédié à Burke, McConkey, C.R Johnson et Jaimie Pierre. Normal.

McConkey
3.

McConkey (2013)

1 h 40 min. Sortie : 2013 (France). Aventure, Biopic, Sport

Documentaire de Rob Bruce et Scott Gaffney

blig a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Ce documentaire appartient à la famille de ceux qui, contrairement à Blackfish (je m'acharne un peu dessus parce que je l'ai vu quelques heures après celui-ci), ont un vrai sujet. En l'occurrence Shane McConkey, skieur et base-jumper le plus influent du monde qui trouva la mort au pied de la paroi de la face Sud du Sass Pordoi dans les Dolomites italiennes si chères à Messner en Mars 2009. Le documentaire n'évite pas les écueils du genre à savoir la petite bio vite faite, l'image du bon mari, du bon père et, pour agrémenter les dernières images, la voix résonnante du défunt nous racontant sa conception de la vie. Certes. Le documentaire n'apprendra pas non plus grand chose aux admirateurs du bonhomme bercé à ses exploits et ses vidéos (tout le monde devrait, avant le début de la saison de ski mater et remater 1999, There's something about McConkey, sa trilogie Ski Movie et le récent Superheroes of stokes) mais a comme mérite de le mettre en image.

Rétro donc sur ses années à Burke, sa petite déprime post non-admission dans l'équipe alpine US, sa découverte de The Blizzard of Aahhh's avec Glen Plake et Scot Schmidt, la blague de la capote dans le jean de Nick Nixon, sa grande amitié avec Kreitler, la renaissance du ski freestyle et l'élaboration de nouveaux défis, son attirance pour toutes les expériences extrêmes, son amour des gros backs, ses titres aux Moguls, aux X-games et aux gravity-games, sa découverte du basejump avec son mentor Gambali et enfin de la cascade de Rick Sylvester au début de L'espion qui m'aimait et qui repoussera une nouvelle fois les limites de son imagination.

Ce qui est chouette avec Shane McConkey c'est que bien avant sa célébrité, et même plus tard quand il faisait ses petites sessions privés, il avait déjà cette manie de se filmer. En résulte tout un tas de vidéos quasi-inédites de descentes à ski, de basejump, puis de combo des deux, de wingsuits, puis de combo des trois.
L'histoire vrai du plus grand skier-freestyler-basejumper de l'histoire qui n'en finira pas d'influencer ses pairs et son public. L'histoire vraie d'un mec qui devint la personne qu'il voulait être et qui fit ô combien pour le sport extrême avant qu'une fixation se bloque et ne l'empêche d'ouvrir sa toile à temps.

Au-delà des cimes
7.5
4.

Au-delà des cimes (2009)

Sortie : 18 mars 2009 (France). Sport

Documentaire de Remy Tezier

blig a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Destivelle, légende vivante de l'escalade, retrace avec son ancienne élève, sa sœur et deux de ses amis trois des plus belles lignes du massif du Mont Blanc qui ont fait sa légende : le Grand Capucin par la voie Bonatti/Ghigo (mention particulière à sa jeune élève qui avale du 6c+ et 6a), l'Aiguille du Grépon et l'Aiguille Verte si chère à Rébuffat (« Avant la Verte on est alpiniste, à la Verte on devient montagnard... »).
Les images sont somptueuses et vertigineuses notamment l'escalade sur glace sur la voie Washburn de la face Nord de l'Aiguille Verte (si je ne me trompe pas).

11 jours dans les Drus - Alpes
5.

11 jours dans les Drus - Alpes (1991)

13 min. Sortie : 1991 (France).

Court-métrage de Gilles Sourice

blig a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Ce film revient sur l'ouverture par Destivelle de la voie qui porte son nom dans la face Ouest des Drus en 1991.
Un avant cela elle réalisa l'exploit d'avaler, en solitaire et en seulement 260 minutes, le pilier Bonatti, l'une des voies jadis les plus prisées des Drus ouverte par Bonatti himseilf en 1955. Ce pilier n'existe hélas plus aujourd'hui (il s'est effondré en 2005 plongeant une partie de la vallée de Chamonix dans un nuage de poussière et rabotant le relief de la paroi).
Un an plus tard, donc, Catherine Destivelle ambitionne d'ouvrir sa voie dans la face Ouest des Drus. Elle débute son ascension le 25 Juin 1991, en solo, et avec un équipement de 80 kg : coinceurs, cordes, pitons, treuils, réchaud, vivre et, pour une de ses première utilisation, un soloist. Son ascension durera onze jours. Onze jours durant elle se battra contre le froid et la dureté de la roche (ses doigts en pâtirent) et devra manger des passages côtés A1, A2 et 6a mais aussi des dièdres et des pendules pour finalement débouler au sommet à 11 heures le soir du 4 Juillet..
Cette première lui ouvrit définitivement les portes de la cours de Grands bien qu'elle porte aujourd'hui un regard lucide sur son ouverture : "Cette voie aux Drus n'est pas logique, j'ai forcé les passages".

Eiger - Alpes
6.

Eiger - Alpes (1992)

27 min. Sortie : 1992 (France).

Court-métrage de Stéphane Deplus

blig a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Retour sur la phénoménale ascension hivernale et en solitaire de la meurtrière face Nord de l'Eiger (3970m), surnommée "l'Ogre" à tord (étymologiquement parlant du moins), par Destivelle.
Beaucoup s'y sont cassées les dents et y ont perdus la vie. Les plus grands y ont inscrit leur noms : Habeler et Messner et avant eux, Terray et Lachenal, futur vainqueur de l'Annapurna, 3 ans plus tard (3 Juin 1950).
Elle sortira de cette mythique paroi, verticale et en dévers, après 15 heures de luttes acharnées, sur roche et sur glace, dans le froid et la nuit.
Un des chef d’œuvres de l'alpinisme dans les Alpes, exploit encore unique à ce jour pour une femme.

Gasherbrum 4 - Le sommet de tous les dangers
7.

Gasherbrum 4 - Le sommet de tous les dangers (2002)

Gasherbrum 4

1 h 09 min. Sortie : 2002 (Italie).

Film de Fulvio Mariani et Mario Casella

blig a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Dix-septième sommet du monde, il ne manque que quelques dizaines de mètre au Gasherbrum IV pour faire partie des 14 huit milles (7925m). Défloré en 1958 par les meilleurs alpinistes italiens d'alors, Cassin, Mauri et Bonatti, héros des Alpes et victime malheureuse d'un complot le visant sur la première du K2, le Gasherbrum IV ne sera plus visité qu'à de très rares occasions.
Quarante quatre ans plus tard, Casella et Mariani décide de réitérer l'exploit de leurs compatriotes, toujours unique dans l'histoire : approche par le glacier du Baltoro et ascension par l'arête Nord.
Le film mêle habilement témoignages, scènes de la première expédition et scènes de la leur qui n'ira malheureusement pas au bout (conditions météos pourries).

Kukuczka
8.

Kukuczka (2012)

46 min. Sortie : 21 octobre 2015 (France).

Documentaire de Jerzy Porebski

blig a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le film raconte l’histoire de cet exceptionnel alpiniste polonais, deuxième homme à avoir vaincu les quatorze sommets de plus de huit milles mètres, à travers les témoignages du tyrolien Reinhold Messner (premier vainqueur et plus grand alpiniste de l'Histoire avec Kukuczka), du mexicain Carlos Carsolio et du polonais Krzysztof Wieliki (respectivement quatrième et cinquième vainqueurs) et de l'autrichien Kurt Diemberger, seul alpiniste à avoir deux Premières à son palmarès, le Broad Peak (8 047 mètres) en 1957 et le Dhaulagiri (8167 mètres) en 1960, et dernier homme à avoir vu le légendaire Hermann Buhl en vie, son ami de cordée mort en 1957 lors de la tentative du Chogolisa (7 665 mètres).
Une fois son cycle des quatorze sommets terminés, en 1987, Jerzy repartit à l'assaut, en 1989, du Lhotse (quatrième montagne du monde à 8 516 mètres d'altitude), seul sommet dont il n'était pas complètement fier de l'ascension, et sur les pentes duquel il trouvera la mort.
Le film est en outre une profonde méditation sur la camaraderie compétitive qui régnait alors entre Messner et Kukuczka et sur la manière dont ces sommets devaient et doivent être gravis : sans apport d'oxygène, avec un équipement réduit.. bref en style alpin, en communion avec la montagne et soit-même.

Sherpas, les véritables héros de l’Everest
7.9
9.

Sherpas, les véritables héros de l’Everest (2009)

1 h 35 min. Sortie : 6 septembre 2009.

Documentaire

blig a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Ce passionnant documentaire était passé sur Arte à l'époque. Il faisait la lumière sur l'éternel problème de sur-fréquentation au pied du mont Everest (sur le versant tibétain ils sont désormais plus d'un millier au camps de base avancé et légèrement moins sur le versant népalais, mais tout de même) et des conséquences que cela entrainait et particulièrement l'utilisation, toujours plus abusive, des sherpas, cette ethnie tibétaine polyglobulique portant littéralement ces pauvres chameaux de touristes sur leurs épaules. On a régulièrement l'habitude de dire que pour un troufion au sommet, son sherpa y a été trois fois. En effet, alors que les expéditions gagnent l'ABC (Advanced Base Camp) depuis leur camp de base respectif (versant tibétain seulement, il n'y en pas sur le népalais sauf exception) et initient leur acclimatation à coup de montées aux différents camps d'altitude, les sherpas sont eux déjà à l’œuvre sur les versants du géant à installer lesdits camps d'altitude, à désinstaller les plus vieilles cordes fixes et à en installer de nouvelles, à s'assurer du passage du second ressaut si fatal, à déposer des bouteilles d'oxygène au checkpoint de Mushroom Rock ou encore (sur le versant népalais) à équiper d'échelles, de pitons à glaces et d'autres cordes fixes la capricieuse cascade de glace du Khumbu faite de crevasses et de séracs. Si bien qu'au final le chameau n'a plus qu'à suivre le sentier balisé.

Le seul point positif dans l'affaire est qu'en risquant leur vie pour rassasier l'égo des pauvres occidentaux qui s'agglutinent par millier chaque année aux mois d'Avril et de Mai autour de la montagne, les sherpas peuvent vivre toute une année et envoyer leurs enfants étudier à Lhassa au Tibet ou Katmandou au Népal. Énorme point négatif : ils sont de plus en plus, année après année, à prêter main forte aux expéditions et à y laisser la vie. Ce problème majeur touche pour l'instant essentiellement l'Everest, mais déjà le problème commence à se faire ressentir sur les autres 14/8000m les plus fréquentés comme le Makalu ou l'Annapurna. Si la communauté alpine et les autorités chinoises (tibétaines huuumm) et népalaises ne font rien (tout ça brasse énormément d'argent, un expé sur l'Everest coûte aux alentours de 30 000 balles), les tragédies seront de plus en plus fréquentes et importantes.

Suite dans la critique.

Ballade à Devil's Tower
10.

Ballade à Devil's Tower (1992)

27 min. Sortie : 1992 (France). Sport

Court-métrage de Pierre-Antoine Hiroz

blig a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Escalade en solo, et non assurée dans la dernière section, de Destivelle sur le grès rouge de Devil's Tower (386 mètres de haut pour un altitude de 1558) dans le Wyoming. L'approche et la montée se font intégralement sur une fissure. Il en existe plusieurs autour du monolithe de difficultés variées.
Le panorama est splendide.
Anecdote : l'aspect strié verticalement du bloc serait dû, d'après les amérindiens, à des ours qui, ayant pris en chasse des squaws en cueillette, auraient griffés les parois de l'immense monolithe qu'aurait érigé le Grand Esprit pour protéger les cueilleuses.

Trois drapeaux sur l'Everest
11.

Trois drapeaux sur l'Everest (1990)

Three Flags over Everest

58 min. Sortie : 5 novembre 1990 (Chine).

Film de Laszlo Pal

blig a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

En pleine guerre froide (du moins le croyaient-ils alors, en 1990), une expédition composée d'alpinistes américains, russes et chinois décide d'entreprendre l'ascension de l'Everest afin de planter les trois drapeaux à son sommet en signe d'espoir et de paix.
C'est une fois au col Sud (il me semble qu'ils sont sur le versant Népalais) que les choses se compliquent, pour notre plus grande joie, puisque chaque délégation n'envisage pas la fin de l'ascension de la même manière : les américains préfèrent équiper un dernier camp d'altitude en cas de problème lors de l'ascension finale, les russes, déjà réticents d'avoir équiper les camps précédents, prônent une montée rapide et légère et un retour au camp de base en cinq sec, et les chinois, peu expérimentés, suivent le modèle soviétique.
D'avantage alpinistes qu'ennemis, tout ce petit monde se mettra finalement d'accord et plantera son drapeau au sommet de l'Everest.
Le film vaut le coup d’œil.

Nanga Parbat - La montagne tueuse
12.

Nanga Parbat - La montagne tueuse (2020)

45 min. Sortie : 22 janvier 2020 (France).

Film de Gerhard Baur

blig a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Gerhard Baur, à qui on doit notamment le multi-primé La Décision, suit l'expédition allemande de 2004 de Markus Konthraler lancée sur le versant du Diamir et la voie "Kinshofer", dépucelée par Kinshofer lui-même 42 ans plus tôt.
Huit mille le plus difficile à vaincre (avec l'Annapurna et le K2) et un des derniers présentant encore de beaux défis aux alpinistes les plus chevronnés (l'arête Mazéno et le Rupal en hivernal), ses pentes ont vu l'Histoire de l’alpinisme moderne s'écrire en majuscule : de l'exploit individuel d'Hermann Buhl en 1953 à la première du Rupal par les frères Messner en 1970 en passant par l'ouverture de la voie "Tom" par Lafaille l'année précédente, en 2003.
Cette expédition, victorieuse pour seulement quatre des cinq compagnons de cordée, n'aurait raisonnablement pas dû aller jusqu'à son terme, la nuit et le froid tombant, et les tuiles s'accumulant.
Reste le récit d'une survie rendue possible par l'unique passion qui animait ses hommes.
Hélas tous ne redescendront pas de la montagne, tueuse.
Le film n'est pas exceptionnel mais se regarde sans déplaisir.

Jeu fatal à 8000 mètres
13.

Jeu fatal à 8000 mètres (2009)

The Fatal Game

Sortie : 23 février 2009 (France).

Documentaire de Richard dennison

blig a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Documentaire sur la septième et victorieuse tentative d'ascension de l'Everest par l'australien Mike Rheinberger.
Elle lui sera également fatale. Il s'agit du récit de l'obnubilation et de l'abnégation d'un homme qui voulait atteindre le toit du monde. Hélas, s'il l'atteignit, il n'en redescendra jamais. On dit qu'une ascension réussie est une ascension joignant deux fois le camp de base en passant par le sommet. Tel ne fut pas le cas mais sa passion et la terrible épreuve qu'il surmonta avec son compagnon de cordée et caméraman néozélandais Mark Whettu force le respect.
Le film, qui a obtenu 15 Prix dans les principaux Festivals Internationaux de Cinéma dont celui de meilleur film au New-York Alpine Festival et de meilleur documentaire au très côté Trento Film Festival, n'en reste pas moins très sur-évalué.
Ceci s'explique surement par la sympathie du milieu pour Mike et Mark qui ramena ces précieuses images, voulues par Rheinberger.

La Cascade - Népal
14.

La Cascade - Népal (1997)

53 min. Sortie : 1997 (France).

Film de Pierre-Antoine Hiroz

blig a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

En 1997, Destivelle se rend au Népal, en pays sherpa, pour escalader une redoutable paroi verticale glacée qui, pendant la saison des moussons, est une cascade tout ce qu'il y a de plus liquide. Il s'agit donc d'une cascade de glace, ascension redoutée des alpinistes et de Destivelle d'avantage qui faillit y laisser la vie, ou du moins sa validité, lorsqu'elle se fractura le bassin dans une rimaye aux pieds des Aiguilles de Chamonix.
Les conditions de tournages compliquées gâchent un peu le spectacle.

Ascensions
15.

Ascensions (1987)

29 min. Sortie : 1987 (France).

Court-métrage de Pierre-Antoine Hiroz

blig a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le film examine les Dogons de Sanga. Cette peuplade du désert malien grimpent quotidiennement et leur mémoire et leurs ancêtres nichent dans ses rochers qui surplombent le village.
Fascinée par ces hommes, Destivelle les gratifie de quelques solos renversants et audacieux.
Ce film multi-récompensé, qui a fait le tour du monde, est devenu un classique incontournable.

Into The Mind
7.1
16.

Into The Mind (2013)

Sortie : 2013 (Canada). Sport

Documentaire de Eric Crosland et Dave Mossop

blig a mis 4/10.

Annotation :

Il n'y a pas grand chose à en dire sinon que c'est aussi beau que vide. On croirait voir du Ron Fricke. Reste quelques belles descentes très bien filmées et un casting quatre étoiles (Callum Pettit, Kye Petersen, J.P. Auclair, Xavier De Le Rue, Tom Wallisch, Eric Hjorleifson, David Carrier, Porcheron, Samuel Anthanmatten, Johnny Collinson entre autres).

Nanga Parbat - L'ascension extrême
6.7
17.

Nanga Parbat - L'ascension extrême (2010)

Sortie : 2010 (France). Biopic, Drame

Film de Joseph Vilsmaier

blig a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le film n'apprend rien.
Pire même, il omet certains détails et en romance d'autres.
De plus la redoutable paroi rocheuse du versant du Rupal, la plus haute du monde avec ses 4500m de dénivelés, paraît étrangement prenable.
Ce sommet de la grimpe moderne aurait mérité un meilleur traitement et l'intrigue fraternelle aurait dû passer au second plan ; ou alors il aurait fallu insister sur les exploits des frangins dans les Dolomites.

blig

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