Les meilleurs films de Jake Kasdan

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Kasdan signe tout simplement là son meilleur film, une comédie déjantée sur un musicien fictif (excellente partition de John C. Reilly) ayant changé l’histoire de la musique. Prétexte à une revisite de l’histoire américaine, des grands courants musicaux et des différentes drogues à la mode, Walk Hard est délirant et ne recule devant aucun excès. De la bite en full frontal aux partouzes générales, en passant par des gens découpés et échanges surréalistes entre différents protagonistes, ce film ose tout. Bien évidemment, on pourrait partir du principe qu’avec autant de tentatives humoristiques, il y en a forcément quelques unes qui doivent toucher. Mais assez étonnamment, ces tentatives ne fonctionnent pas uniquement par voie d’exception et l’on se prend vite au jeu, attendant la scène suivante pour voir jusqu’où réalisateur et acteurs complices seront allés. En bref, une excellente comédie à faire découvrir, si tant est que l’on n’offusque pas devant quelques grivoiseries. A noter tout de même que le métrage aurait gagné à être raccourci d’un bon quart d’heure.

Annotation :

Un film qui déterre brillamment le nom Jumanji pour en offrir une version modernisée. Revisitant l’univers du jeu vidéo en jouant à merveille avec ses codes, le film est surtout l’occasion pour Dwayne Johnson, Jack Black et Karen Gillian de s’éclater sans se prendre au sérieux. Jumanji est très efficace et souffre uniquement d’une durée trop importante. Drôle et fun, on n’en attendait pas tant de Jake Kasdan.

Annotation :

Une suite surfant sur les points forts de son prédécesseur, mais qui brille par sa fainéantise et échoue dans sa tentative d’introduction d’éléments nouveaux qui justifieraient le voyage. Si les acteurs s’amusent comme des petits fous (Jack Black et Dwayne Johnson en tête), les inversions des rôles et les nouveaux personnages incarnés par Danny DeVito et Danny Glover n’apportent rien, à part des gags gênants. Les scènes d’action ne sont pas spécialement réussies, la faute à des effets spéciaux souvent ratés (les animaux sont très laids et mal animés), les tentatives d’humour ratent presque systématiquement leur objectif et la nouvelle intrigue n’est qu’un prétexte pas bien folichon. Ça se regarde et ça s’oublie.

Annotation :

Comédie sans grand intérêt et à la morale douteuse (savoir abandonner ses rêves et se satisfaire de sa vie). Reste un acteur, Jack Black, qui sauve le métrage par sa personnalité désaxée et ses dérapages permanents. Loin d’être mauvais, Orange County n’invente cependant rien et se contente d’être une comédie sans ambition et à la finalité prévisible.

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Une comédie vulgaire et peu inspirée, reposant sur le schéma classique du personnage principal qui se comporte mal, mais qui se révèle avoir un bon fond et finit par faire de bons choix. Le scénario repose sur bien peu de choses, les personnages secondaires sont assez nazes. Seule Cameron Diaz s’en sort à peu près dans ce rôle de pouffiasse superficielle qui va finir par trouver sa voie. Il est regrettable de voir sa carrière sombrer avec ce genre de rôle, mais elle reste le seul et principal atout de ce film (quelle bombe !). A noter quelques scènes pathétiques qui réussissent à arracher un sourire (mention spéciale pour cette « scène de sexe » improbable !). Bon, il ne me faut pas grand-chose : un gamin qui prend un ballon dans la gueule, un mec qui fonce en scooter dans une voiture… Je suis bon public, mais j’ai bien conscience que c’est de la merde.

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Kasdan a décidé de donner une suite (non officielle) à Bad teacher en réunissant à l’écran Jason Segel et Cameron Diaz. Leurs personnages finissaient ensemble dans le métrage précédent et incarnent ici un couple ayant perdu le goût des ébats torrides et fougueux au fil des années et des étapes franchies (mariage, enfants…). Histoire de remettre un peu de piment, ils optent pour la solution forcément très conne de la Sex Tape qui va fuiter. C’est franchement peu amusant, la faute à des personnages têtes à claques et un humour tantôt vulgos tantôt foireux, souvent les deux, basé sur des doigts dans le cul, des répliques du type « mets-la moi ! » ou de maltraitance animale. Produit taillé pour les couples, censé leur parler et les décomplexer, ce film est surtout une occasion rêvée de déshabiller Cameron Diaz et une pub d’1h30 pour Apple (iPad balancé du premier étage mais encore fonctionnel, synchronisation hyper efficace etc.). Pire, il dédramatise et encourage à poster des vidéos sur YouPorn. Bref, ça ne tient jamais la route, les situations ne font jamais rire et c’est assez puant. A éviter.