Les meilleurs films des 70' en France - 1972

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Un très grand Bunuel - avec quelques temps plus faibles (en particulier les rêves) , mais constamment iconoclaste, avec des trouvailles magistrales (le repas constamment et inachevé, les bourgeois sur la route pour aller où ... ), des péripéties totalement surréalistes, une interprétation de haute tenue et des dialogues inénarrables :
"je conchie l'armée française dans sa totalité " (Fernando Rey à Claude Piéplu).

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Un sommet du cinéma expressionniste, tour à tour insupportable ou génial, grandiloquent ou désespéré, romantique ou pornographique - les excès de l'interprétation, la violence des couleurs, les stridences de la musique de Gato Barbieri.

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Truffaut dans un registre très inhabituel - cynique, drôle, tonique. Autour de Bernadette Lafont, tous les comédiens sont excellents. Film très injustement passé inaperçu.

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Chabrol, au mieux de sa forme, s'acharne contre la bourgeoisie dans un récit cruel porté par trois excellents comédiens (Piccoli, Audran, Pieplu).

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Le dernier des contes moraux de Rohmer, le plus accessible (pas forcément évident pour autant), peut-être le meilleur : un auto-portrait très subtil, entre refus (difficile) de la tentation, affirmation réactionnaire des valeurs bourgeoises et mauvaise foi évidente.

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Film très représentatif de la manière de Claude Sautet - par le passage du portrait de groupe au focus psychologique sur des individus emblématiques. Aucun visage ne dit aussi bien la détresse et le dépression que celui de Montand dans César et Rosalie.

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Pialat tel qu'en lui-même, impudique, odieux, complaisant, insupportable - mais aussi sincère et presque attachant. Le trio de comédiens, à commencer par Jean Yanne (qui avait pourtant bien dénigré le film), bien soutenu par le contrepoint des deux femmes (Marlène Jobert, Macha Méril) est excellent.

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Un peu vieilli peut-être, mais toujours très efficace, dynamique et drôle, avec ses effets garantis - l'interprétation lunaire de Pierre Richard, la présence de tous les seconds rôles, la robe de Mireille Darc et le thème musical de V. Cosma.

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Cynique et enlevé : une bonne année pour Claude Chabrol.

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Le film est sans doute irrégulier, frise parfois le nanar, et par moments trouve une tonalité inédite, jeune dans le meilleur sens du terme, et même novatrice.

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La réalisation est très soignée (image, bande son, décor, musique), l'interprétation efficace et homogène - l'ensemble manque cependant de rythme et hésite entre le film d'espionnage réaliste (inspirés par John Le carré) et le thriller.

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Le récit peut sembler un peu confus - mais cette confusion est surtout celle du fait divers auquel le film est très fidèle. Un Gabin, tour à tour taiseux, matois, stratège, indifférent avec quelques instants de colère rapidement reprise - charismatique.

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Une belle photographie inspirée des gravures d'époque, une ambiance, des décors mais un récit très vide.

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Le retour de Godard au cinéma après l'expérimentation du groupe Dziga Vertov - hésite encore entre cinéma politique et militant et cinéma classique (avec acteurs bankables) sans être vraiment convaincant.

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Censuré pour avoir à l'époque abordé un sujet tabou. Très vieilli. Une curiosoté : le rôle principal est tenu par Alexandre Arcady.

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On peut soit tenir ce film pour une nullité absolue soit pour un OVNI - une "expérience" inédite (des centaines d'acteurs enfermés pendant trois jours dans un vaste hangar, improvisant dans l'attente de la fin du monde. On peut trouver cela consternant, ou bien très révélateur des délires (les personnages de Tonie Marshall et de Catherine Lachens, surtout) et des impasses des 70', voir même une anticipation de la future télé réalité. J'hésite ...

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Quelques moments sympathiques (autour des hippies surtout) mais la réalisation de Lautner est extrêmement paresseuse, ses comédiens habituels jouent de façon très poussive et l'on n'échappe que très rarement à la banalité et aux stéréotypes du genre.

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Un récit sans grand intérêt, mal interprété, à la mise en scène sans relief.

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Il y a bien la scène culte avec Gérard Depardieu quasi débutant en représentant en électroménager face à Jeanne Moreau et Lucia Bosé, mais tout le reste est interminable, décousu, à peu près incompréhensible et totalement incohérent.

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D'aucuns parlent de poésie. Il n'y a en fait que des personnages qui marchent dans divers déserts. Cela dure à peu près une heure, et pourtant c'est interminable.

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Nul.

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Le titre provoque une attente, le film est nul.

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Erotisme soft (Anicée Alvina, Nicole Courcel), scénario totalement vide, interprétation consternante, mise en scène absente.

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Film censuré pendant de longues années, non à cause de son thème (la résistance et le maquis), mais sous l'influence des anciens combattants qui trouvaient qu'il ridiculisait la résistance. Il ridiculise surtout le cinéma.

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Une idée a priori intéressante - Don Juan sous les traits de Bardot, pour son dernier rôle. On est loin du mythe - tout est consternant.

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Une imposture. Sous le prétexte d'un récit "dégagé", détendu, "sympathique", Lelouch propose un film profondément réactionnaire, jamais drôle, d'une extrême lourdeur. Grave.