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Cover Les petits, les sans grade, les mal aimés, les incompris

Les petits, les sans grade, les mal aimés, les incompris

Comme son nom l'indique, c'est une liste sur l'injustice et les erreurs judiciaires. Comme son nom ne l'indique pas, elle concerne l'univers de la musique, et plus particulièrement du rock et apparentés. L'injustice artistique, c'est celle qui concerne les musiciens bourrés de talent, voire de ...

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12 personnalités

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a presque 4 ans

Patrik Fitzgerald

Patrik Fitzgerald

Annotation :

Si je devais n'en citer qu'un, ce serait celui-là, dont l'énormité et le nombre des échecs n'ont d'égal que la radicalité et le talent. Patrik Fitzgerald, c'est PF le Maudit.

Porté par la vague punk, il n'a rien fait pour surfer dessus et a même été le premier à en dénoncer la récupération. Seul alors que l'époque était aux groupes, disant une rage rentrée quand tous les autres la sortaient en décibels, il n'a été reconnu nulle part dans un mouvement dont il portait pourtant l'esprit mieux que personne... mais non la lettre. Seul John Peel, le mythique DJ, lui a donné sa chance, et nous avons été bien peu à saisir la nôtre. Sa sinistrose était trop crue, trop vécue, trop dérangeante. Pas de "Great Rock'n'Roll Swindle" avec lui.

Mais il a poursuivi son chemin, avec plus ou moins de bonheur (il est parfois plus sinistre que génial), mais semant régulièrement sur sa route de véritables pépites dont voici des exemples :

"But Not Anymore" :
https://youtu.be/Vh5zTIOZyMs
"Tonight" :
https://youtu.be/vaKmkcq9jsQ

The Band of Holy Joy

The Band of Holy Joy

Annotation :

Si la "soul" n'était pas une marque déposée Tamla Motown, le mot pourrait être employé pour décrire la musique pourtant bien blanche, et sans aucun rapport avec le style de James Brown ou d'Otis Redding, du groupe de Johny Brown.

Un autre pourrait être "intense". Guère plus joyeux que ceux de Joy Division, mais toujours habités, leurs morceaux sont des bourrasques passionnées, résolument expressionnistes, portées par la voix sanglotante et hallucinée du chanteur et caractérisées par un son riche et plein où le violon, le piano et l'accordéon jouent des rôles prépondérants.

De la soul blanche intense. Pourquoi ce groupe unique est resté confidentiel, c'est un insondable mystère. Trop loin des sentiers battus, peut-être ? Ou... trop au-dessus ?

"Leaves that Fall in Spring" :
https://youtu.be/eSVjPCHekds
"You've Grown so Old in my Dreams" :
https://youtu.be/ZEubk8MNU8Y

Alan Hull

Alan Hull

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Surtout connu (en Grande-Bretagne) pour avoir été le leader du groupe de folk-rock Lindisfarne dans les années 70, Alan Hull est un de ces malheureux qui fut poursuivi toute sa vie par une rengaine qu'il avait commise en cinq minutes pour rigoler mais à laquelle il resta marié par la volonté du grand public, j'ai nommé "Fog on the Tyne".

Or Alan Hull était tellement plus. C'était à la fois un doux rêveur à l'humour tendre, un mélodiste de la classe de Lennon-McCartney (si, si), un bon vivant et un authentique working-class hero à la conscience politique et écologique affirmée. Chantant la camaraderie, la rigolade et la spiritualité avec un bonheur égal, il avait les pieds sur terre et la tête dans les nuages. C'était le genre d'artiste qui pouvait faire chanter la salle avec lui sans qu'on se croie dans une réunion de boy-scouts. Il avait... la "magic touch".

A sa mort trop tôt survenue en 1995, Elvis Costello lui rendit hommage en soulignant qu'il avait été un des compositeurs les plus sous-estimés de son pays. Rien de plus vrai.

"A Walk in the Sea" :
https://youtu.be/9YfIKYmj3-8
"Malvinas Melody" (sur la guerre des Malouines) :
https://youtu.be/OkD5pKU7WsE
"We can Swing Together" (avec Lindisfarne) :
https://youtu.be/8JFsQG2hrt0

Theo Hakola

Theo Hakola

Annotation :

Né aux Etats-Unis de parents d'origines finlandaise et suédoise, Theo Hakola a vécu longtemps en France dont il maîtrise parfaitement la langue et se passionne pour la guerre d’Espagne au point d’en avoir fait le sujet de sa thèse d’Histoire. Ca fait déjà beaucoup pour le rocker moyen. Ajoutons à cela qu’il est plus à gauche que Marx, intellectuel comme c’est pas permis et fier de l’être, doté d’un humour ravageur et d’une plume résolument littéraire (il a écrit plusieurs pièces et plusieurs romans en plus de ses textes d’une poésie flamboyante), et n’en jetons plus – on a compris pourquoi Theo ne figure pas dans le Paradis des rockers à la droite d’Eric Clapton.

Pourtant, tout au long de sa longue carrière (Orchestre Rouge, puis Passion Fodder, puis le passage en solo, puis Wobbly Ashes), il est resté viscéralement fidèle à ses racines, soit ce qu’il appelle les "musiques classiques américaines", qu’elles soient blues, country, folk ou rock’n’roll. Au point qu’il est assez difficile de discerner des différences et des évolutions d’un album à l’autre, même si certains se distinguent par la force de leurs morceaux.

En fait, chez lui, de la country et du folk, on en trouve beaucoup, du blues déjà moins, et du rock’n’roll pas du tout. La couleur est assurée par le violon caractéristique de Bénédicte Villain (fiddle), et le son est proche de celui de 16 Horsepower, un groupe frère.

Parmi ses morceaux musicalement marquants (ses textes le sont tous) :

"Orwell Cooks" (avec Passion Fodder) :
https://youtu.be/VUy0JuJl9B4
"Chère Maman" :
https://youtu.be/U42Yhcl2fEY
"The West is Dead" :
https://youtu.be/JIbspTstlZ4

Comus

Comus

Annotation :

Si Murnau avait vécu au Moyen-Age et avait fait un disque, ç'aurait été ce "First Utterance" de Comus.

Classé dans le rock progressif parce que c'était l'époque et qu'on aime classer les inclassables, Comus ne fit qu'un album digne de ce nom. Mais quel album ! Une oeuvre toute en violents contrastes, entre le clair et l'obscur, la pureté et la luxure, la béatitude et la damnation. Un dialogue entre la Belle (la chanteuse) et la Bête (le chanteur), au son de percussions dignes d'un sabbat et d'un violon sorti tout droit de l'Enfer de Dante.

Pour mémoire, le groupe sortit ensuite un machin mièvre et quelconque, à des années-lumière de "First Utterance" et qui sombra, une fois n'est pas coutume, dans un oubli mérité.

"Diana" :
https://youtu.be/f7ptLl7Giyc

Yoko Ono

Yoko Ono

Annotation :

Elle, elle est TROP connue pour ne pas être méconnue.

Même si depuis on est passé à autre chose, il faut se souvenir de la quantité incroyable de haine et de racisme dont elle a fait l'objet (surtout de la part du genre qui trouvait tordant de classer Bowie parmi les meilleures chanteuses). Le prétexte, c'était qu'elle aurait provoqué la dissolution des Beatles. La vérité, c'est qu'en plus de n'être ni blonde ni mannequin, elle osait être une féministe, une forte personnalité et une artiste polyvalente, cinq crimes passibles de la peine capitale instantanée aux yeux des mâles qui régnaient sur le rock au tournant des années 60.

On peut trouver son art interactif irritant (ce n'est pas mon cas). On peut trouver ses films emmerdants (c'est mon cas). N'empêche que, outre le fait que si John Lennon a été victime d'une sorcière, c'était une sorcière blanche qui l'aida à accoucher de lui-même, il est aujourd'hui difficile de nier l'innovation que représenta l'irruption de l'art expérimental foutraque de Yoko dans le monde des riffs binaires, et la fécondité de son impact. Cibo Matto, c'est elle. Le "Rock Lobster" des B 52's, c'est elle.

Car, si on se limite à la rockeuse, eh bien... c'était une sacrée rockeuse !

"We're all water" :
https://youtu.be/bfZvHuh7wKM
"Midsummer New York" :
https://youtu.be/L7JkwKtI6P4

Peter Hammill

Peter Hammill

Annotation :

Peter Hammill, un acteur ? Il m’aurait caché ça ? Ma foi, vu son goût pour le théâtre et le grandiose, c’est moins bête que ça n’en a l’air.

Quand je veux parler de l’ex-leader de Van der Graaf Generator, je pense malgré moi à cette photo de lui que le New Musical Express avait détournée en vignette de BD, avec des phylactères lui faisant penser "Qui suis-je ?", "Où vais-je ?", "Dieu existe-t-il ?", "Pourquoi je m’emmerde la vie ?", "A quelle heure on mange ?", et à mon éclat de rire coupable quand je l’avais découverte.

Il y a là à la fois tout Peter Hammill et tout l’effet qu’il produit. Je ne veux pas dire qu’il est ridicule. Je veux dire que ses textes torturés et ses musiques apocalyptiques font peur – et qu’on s’en défend par la dérision. Ou, plus souvent hélas, par l’occultation. Il semble qu’il n’y ait pas de place dans le rock pour un artiste hanté par des questions métaphysiques, même (surtout ?) si ses musiques sont sublimes et si c’est un chanteur si unique, si virtuose, qu’on a pu dire de lui qu’il faisait avec sa voix ce que Jimi Hendrix faisait avec sa guitare.

Les albums de Peter Hammill, nombreux, diffèrent sensiblement dans leur globalité de ceux de Van der Graaf Generator. En solo, il s’est tourné vers la voie de l’épure, sans plus de concessions à ce sens de l’harmonie ou du spectaculaire qui pouvait encore séduire le public progressive. Qu’il s’agisse d’une belle mélodie intimiste, d’un monologue shakespearien ou d’un morceau à la sécheresse janséniste, il est rare que l’orchestration dépasse un piano et une guitare sèche, voire rien du tout. Une exigence de plus, qui n’a rien fait pour étendre son audience, mais lui a assuré à travers le monde une base de fervents hardcore qui se pendraient pour lui s’il le leur ordonnait. Enfin, presque.

Peter Hammill, artiste mal aimé, artiste incompris. Mais artiste culte.

"In the End" :
https://youtu.be/lM4arODgUHM
"Mediaevil" :
https://youtu.be/FnyIL7On6vI
"Again" :
https://youtu.be/2UDPYDc0ZKw
Et enfin "Comfortable ?", morceau terrible où PH croque justement une de ces personnes qui ne veulent pas "affronter l'Enigme", et lui dénie ce droit.
https://youtu.be/vWTR7ZJTg_4

Freddie & the Dreamers

Freddie & the Dreamers

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En fait c’est tout le mouvement du Merseybeat qui est mal aimé et sans grade, oublié qu’il est d’avoir été phagocyté et dépassé par les Beatles qui en sont pourtant issus. Mais Freddie and the Dreamers ont subi un outrage supplémentaire, celui d’avoir été volontairement omis du Dictionnaire du Rock, dont l’auteur que je ne citerai pas (ça lui apprendra) les trouvait indignes. Je leur donne donc la place d’honneur dans cet hommage qui couvre en réalité l’ensemble des groupes liverpooliens des années 62-65.

Pour aller vite, le Merseybeat est un des mouvements les plus importants de l’histoire du rock, en quantité, en qualité et en influence. Plus énergétique, il n’y a que le punk. Plus joyeux, il n’y a pas. So let me introduce to you…

Les Searchers, aux racines folk et les plus mélodiques de tous, mais qui savaient aussi chauffer une salle à blanc si on les énervait, et estampillé meilleur groupe de Merseybeat par John Lennon.

Gerry and the Pacemakers, des bêtes de hit-parade dotées d’un chanteur solaire et d’un piano fringant, mais qui se reposaient un peu trop sur les compositions des autres pour durer.

Les Swinging Blue Jeans, qui portaient bien leur nom, le beat dans le sang, mais une discographie alourdie par trop de reprises de standards sans intérêt.

Et, last but not at all least, Freddie and the Dreamers. Une formation tendre et romantique qui n'hésitait pas à casser l'ambiance par des gags, pouvait se targuer de posséder en Freddie Garrity la plus belle voix de tous, et qui, c’est important, fut aussi une des seules à enregistrer une majorité de compositions originales. En Grande-Bretagne on voit volontiers en eux l’ancêtre des Buzzcocks, on doit sûrement trouver pire que ça dans le fameux Dictionnaire du Rock…

Freddie and the Dreamers : "I'm Telling You Now"
https://youtu.be/kUqjuAUus5Y
The Searchers : "Sea of Heartbreak"
https://youtu.be/pnliVZYpBUw
Gerry and the Pacemakers : "I'm The One"
https://youtu.be/xfawDGlFWUY
The Swinging Blue Jeans : "Ol' Man Mose"
https://youtu.be/ZwDqgY8Uw3k

Roy Wood

Roy Wood

Annotation :

Timide, ni très beau ni très intelligent, exempt de traits saillants ou distinctifs, Roy Wood n'a jamais été une personnalité marquante. Il s'est contenté d'avoir du génie.

Reconnu en Grande-Bretagne, inconnu en France où le vrai sens du mot "pop music" a toujours été ignoré et le genre vaguement méprisé, il s'est mis à enchaîner les tubes d'enfer instantanés avec The Move dès qu'il a eu accès à un studio en 1967, mais s'est vite senti à l'étroit dans ce format où il excellait.

Autodidacte, véritable caméléon musical capable de tirer des sons uniques d'instruments dont il ne savait pas jouer et de s'adapter à n'importe quels genres, modes ou époques sans jamais s'y soumettre, c'est le goût de l'exploration et une curiosité insatiable qui ont caractérisé sa carrière. Même si, avec le temps, ceux-ci ont fini par trouver leurs limites...

"Flowers in the Rain" (The Move) :
https://youtu.be/LMG8xW2HrAM
"It Wasn't my Idea to Dance" (The Move) :
https://youtu.be/ENxe4_D4gPQ
"Miss Clarke and the Computer" (solo) :
https://youtu.be/DHo4yGjYhJo
"The Carlsberg Special" (Wizzard) :
https://youtu.be/iph2UFKKc2A

The Zombies

The Zombies

Annotation :

A l'inverse, les Zombies ont bénéficié d'un succès d'estime en France (tout est relatif). Cela ne les a pas empêchés de devoir se séparer bien trop rapidement en 1968 pour cause d'échec commercial cuisant. Leur musique raffinée, avec son piano délicat (Rod Argent) et son chanteur éthéré (Colin Blunstone), ne cadrait pas avec une époque certes ouverte sur les expérimentations les plus folles, mais pas sur la sophistication.

Leur carrière avait 3 ans et seulement 2 albums. Mais pas mal de singles quand même. Tout ça sera par la suite compilé abondamment et dans tous les sens, pour un public devenu conscient de son erreur judiciaire. Trop tard. That's all, folks. (oui, je sais, ils se sont reformés dans les 90's ; si on les aime, on oublie.)

"Odyssey and Oracle" n'en demeure pas moins un sublime chant du cygne. Peut-être le plus beau de toute l'histoire du rock.

"Odyssey and Oracle" (tout l'album) :
https://youtu.be/goDxhJl1UJE

Van Dyke Parks

Van Dyke Parks

Annotation :

Artiste complet (auteur-compositeur, multi-instrumentiste, arrangeur et producteur), Van Dyke Parks a longtemps œuvré dans l’ombre et dans un univers parallèle proche de celui de son jumeau Brian Wilson. Tandis que le cerveau des Beach Boys invoquait des mélodies séraphiques à la gloire d’un surf auquel il ne s’est jamais essayé et d’une Californie de rêve américain exempte de smog, de manifs et d’émeutes, lui composait des BO improbables pour des films impossibles produits par un Hollywood fantasmé. Tous deux ont notamment travaillé ensemble en 1967 sur "Smile", le projet maudit des Beach Boys, dont il reste cependant quelques petites cathédrales comme "Heroes and Villains", et en 1995 sur l’album "Orange Crate Art", qui souffrit de la santé mentale chroniquement défaillante de Wilson et reçut un accueil froid malgré des chansons pleines de charme et de facture plus classique.

Mais ses premiers albums en solo, surtout "Song Cycle" (1968), restent la contribution la plus impressionnante de Van Dyke Parks à l’histoire du… rock ? On y trouve beaucoup de petites suites ultra-courtes (3’ en moyenne), mariant classique, folk et influences psychédéliques sur fond de comédie musicale. Cette dernière veine constituant, avec la variété américaine des années 50-60, les véritables racines de Van Dyke Parks, c’est tout à fait naturellement qu’il a fini par s’établir comme compositeur de BOs pour de vrais films.

Singulière et toujours marginale, son œuvre fait de lui un de ces rares artistes n’ayant eu ni précurseurs ni postérité, et ne s’inscrivant dans aucun courant spécifique.

"The Attic" :
https://youtu.be/-1Ru3pz1U2Y
"The Clang of the Yankee Reaper" :
https://youtu.be/2VvsWDjZvlc
"Orange Crate Art" (avec Brian Wilson) :
https://youtu.be/0qbQcmK72bo

Luke Haines

Luke Haines

Annotation :

Croyez-vous à l’influence du nom sur la personnalité ? Luke Haines n’a jamais parlé d’amour ni cherché à se faire aimer. C’est un poseur hautain qui a fondé son art sur le ricanement et l’amertume, a un faible pour le meurtre, le terrorisme et les lolitas perverses - et croirait probablement déchoir si on le soupçonnait de pouvoir, dans le privé, se montrer parfois sympathique. Un mec “sick”. Il ne peut donc pas être entièrement mauvais, n’est-ce pas ?

Aussi dur avec lui-même qu’avec les autres, Luke commence par placer la barre très haut en baptisant son premier groupe The Auteurs. Mais il relève le défi : oui, c’est un auteur. En 1993, dès “New Wave”, il vole à Morrissey son titre de Dernier de la Lignée des Mélodistes Anglais Hors Pair et Profondément Originaux et annoncerait la Britpop s’il ne la méprisait pas ouvertement : “un tas de groupes qui n’étaient pas assez bons pour exister par eux-mêmes” (non, vraiment, il n’est pas entièrement mauvais)

Par la suite, la carrière de Luke se caractérisera par une inventivité et une remise en question constantes – une révolution permanente, ricanerait-il. Après deux autres albums très différents avec les Auteurs, dont une autre merveille (le brutal, sombre et violoneux “After Murder Park”), il invente à lui tout seul en 1996 la notion de “projet”, si populaire aujourd’hui : ce sera Baader Meinhof, qui comme son nom l’indique raconte l’histoire de la Bande à Baader, puis, en 1999, Black Box Recorder, où il pique à Gainsbourg son idée de faire chanter des horreurs par une nymphette (dans son cas, Sarah Nixey).

A partir de 2001, il enregistre régulièrement des albums solos, avec plus ou moins de bonheur mais sans plus approcher les sommets auxquels la postérité ne pourra que rendre justice. Sympathie pour le Haineux.

American guitars (The Auteurs) :
https://youtu.be/FwE1oBLvVJ8
Land lovers (The Auteurs) :
https://www.youtube.com/watch?v=tG8rCudVf9A
Mogadishu (Baader Meinhof) :
https://youtu.be/RBBKFNM3mAs
England made me (Black Box Recorder) :
https://youtu.be/SQIMSfK32T4

OrangeApple

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