Les plus beaux décors de cinéma

Annotation :

Le plus monumental et le plus beau : tout reconstruit, reconstitué, plus des extérieurs somptueux. Impression de "studio" finalement très rare donc plus de crédibilité et de spectacle. Un faste inouï.
Décorateur : John De Cuir

Annotation :

Du Demy dans le texte : la ville de Rochefort pour décor unique, mais refaçonnée, embellie, poétisée par le cinéaste et son décorateur, Bernard Evein.

Annotation :

Inspirations composites : châteaux de la Loire (Chambord, Plessis-Bourré, Neuville, etc.), pop art et psychédélisme américain, surréalisme et merveilleux. Clins d'oeil à Cocteau tant dans le casting que dans les décors muraux, fresques et personnages décoratifs. Un mix entre Disney, la drogue et le surréalisme.
Décors de Jim Leon réalisés par Jacques Dugield.

Annotation :

Vaut pour la trilogie. Paysages somptueux de la Nouvelle Zélande, construction en studio et en extérieur des bâtiments les plus pittoresques de l'univers de Tolkien, villes fortifiées monumentales, cavernes, navires, palais, temples, montagnes, mines.. Foisonnement délirant de pierre, d'ors, de carton-pâte et dosage subtil de FX, de matte painting et de fond vert. Visionnaire et inégalé dans le genre.
Décors : Grant Major

Annotation :

Tournage en Suède où se trouve le somptueux château de Tjöloholm et son superbe domaine, magnifié par la mise en scène géométrique de Von Trier. Tout est splendide et furieusement romantique, sensation lors des images stupéfiantes du prologue d'une réalité augmentée où transfigurée.
Décors de Jette Lehmann

Annotation :

L'hôtel Overlook et ses extérieurs (un vrai hôtel qui existe) et surtout intérieurs (différents hôtels + studio) pour composer un immense labyrinthe (que l'on trouve à la fin) de couloirs, halls, corridors, tapisseries et moquettes, chambres, antichambres, appartements... Parcourus par la caméra serpentine et en steadycam de Kubrick. Dérangeant et obsédant.
Décors de Roy Walker

Annotation :

Des rues de Bangkok aux décors studios calfeutrés, mordorés et tout en moucharabiehs éclairés de manière délirante, le film est un puzzle de couleurs et d'atmosphères oniriques et inquiétantes. Mention spéciale aux scènes rêvées justement. Le hiératisme mystérieux de la mise en scène trouvant un écho de choix dans la sophistication faussement épurée des décors.
Décors de Russell Barnes

Annotation :

Toiles peintes par des expressionnistes et des avant-gardistes, décors géométriques aux perspectives délirantes et aberrantes, spirales, triangles, pièces anguleuses et déformées.
Décors de Hermann Warm, Walter Reimann, Walter Röhrig

Annotation :

Le château de la Bête et son domaine. Les bras qui sortent des murs. Le faste du château, la luxuriance des jardins et de la serre.
Décors : Christian Bérard, Lucien Carré et René Moulaert

Annotation :

L'outre-monde / les Enfers. La maison de l'acteur et sa chambre. Mais surtout cet autre monde élyséen et poétique, peuplé de ruines, de portes, de miroirs que l'on traverse.
Décors : Jean d'Eaubonne

Annotation :

La maison de famille dans le Nord (Roubaix). Immense et magnifique espace bourgeois où se réunit la famille, personnage clé-de-voûte et matriciel du film. Les nombreuses chambres, escaliers, salles d'eau, combles, couloirs, balcons, toits, etc. sont propices à d'autant de scènes seul ou à plusieurs (le nombre idéal étant deux).
Décors : Dan Bevan et Caroline Dessimond

Annotation :

L'école de danse à Fribourg. Les couleurs délirantes, les vitres, les corridors tortueux, le mobilier baroque des pièces maîtresses, la piscine qui rappelle la Féline...
Décors : Giuseppe Bassan

Annotation :

La lande, magnifique exemple des décors gothiques de la Hammer. Eclairages sidérants, marécages, ruines, mines désertes, végétation. Le château aussi est assez superbe.
Décors : Bernard Robinson (grand décorateur de la firme).

Annotation :

Le couvent sur les falaises, la jungle. Encore un bijou de studios et de technicolor.
Direction artistique : Alfred Junge

Annotation :

Tout dans ce film est magique et tout y tient à la direction artistique. La photo (sépia puis Technicolor), les décors à proprement parler (la tornade chaussette, la maquette de la ferme, tout Oz), les costumes. Oz est un monument de créativité : la route pavée de jaune, les plantes en plastique, Emerald City, le château de la Wicked witch.
Direction artistique : Cedric Gibbons

Annotation :

Encore un exemple flamboyant de la glorieuse époque des studios, l'âge d'or hollywoodien. Magnifique décors parisiens pittoresques du film, déluge de couleurs enchanteresses, et puis il y a le ballet de Gerschwin entièrement inspiré par des peintres parisiens. Une splendeur.
Direction artistique : Cedric Gibbons et Preston Ames
Décorateurs de plateau : Edwin B. Willis et Keogh Gleason

Annotation :

Autre film du duo que j'ai vu (tant d'autres encore !), le plus beau, le plus fou, un des films les plus importants de l'histoire du cinéma à mes yeux énamourés. Monte Carlo est bien sûr immortelle, mais je parle surtout des décors fabuleux du ballet éponyme, scène centrale de ce film somptueux et déchirant.
Direction artistique : Hein Heckroth, Arthur Lawson

Annotation :

Le moins connu des films (dés)enchantés de Demy. Le plus abouti en termes de décors intérieurs. On retrouve la ville portuaire (Nantes), un pont, et une inimitable alchimie papiers-peint / vêtements / humeurs. On revoit aussi le marché couvert nantais, déjà présent et crucial dans Lola.
Décors de Bernard Evein, ami et attitré du cinéaste.

Annotation :

Les décors pour créer une hétérotopie à l'écran ont le charme désuet des grandes productions musicale en Technicolor.
Décors de Edwin B. Willis (8 Oscars dans sa carrière) et Keogh Gleason

Annotation :

Bon, là c'est juste du délire. Des maquettes de tailles diverses, du cinéma d'animation, et des décors rendant un même hôtel à différentes époques, grosso modo Weimer / SGM / années 60/70. Plus décuplement des lieux : musée, monastère, prison, hôtel, boulangerie, et même piste de ski. Ambitieux et terriblement réussi.

Décors de Gerald Sullivan