Les séries notables

Annotation :

Globalement sympathique, mais inégal.

Le fil est un peu décousu et on constate que ce qui marche bien dans un livre peut être raté à l'écran.

Aziraphale peine alors que Rampa est vraiment réussi.
La DA des démons est superbe alors que les cavaliers sont vraiment sans imagination.

Le problème étant sans doute que l'esprit général de l’œuvre est celui de Pratchett, mais que c'est Gaiman qui conduit.

Annotation :

Coincé entre Watchmen et Deadpool, entre un pamphlet sérieux et un ton burlesque, on sens la série avec le cul entre deux chaises.

Néanmoins, l'idée en elle même est très intéressante et même s'il y a des passage à vide, beaucoup de personnages sont de franches réussites.

Annotation :

Une intrigue très plan plan, des acteurs pas toujours justes, des scènes gratuitement racoleuses, un manichéisme appuyé, ça fait pas mal de défauts.

Cependant la série est rattrapée par son univers très malin et plutôt étayé, qui met en perspective notre histoire. Avec une belle direction artistique et une période assez peu mise à l'écran (en fantasy), ça vaut le détour.

Annotation :

Esthétiquement plutôt réussi, la série propose un univers riche avec plein de bonnes idées. La plupart des seconds rôles sonnent juste, et même si l'intrigue n'est pas follement originale, elle est bien menée.

Reste que le principal protagoniste est une erreur de casting qui ne parvient à transmettre aucune émotion et plus grave, sert d'excuse aux scénaristes pour faire avancer l'intrigue dans les directions qui les arrange.

A ceci s'ajoute des petites incohérences qui ruine le soucis du détail proposé dans certaines scènes et tranche avec le ton sérieux et réaliste de la série.

Annotation :

Visuellement époustouflant (je crois n'avoir jamais vu d'équivalent) la série développe un univers et des personnages de manière vraiment très intéressante.

Pas de manichéisme, des personnages profondément humains (même ceux qui ne le sont pas), des intérêts antagonistes qui évoluent et parfois se contredisent, c'est sacrément bien écrit pour quelque chose tiré d'un MOBA.

On va juste mettre un mini-bémol sur l'aspect clipesque parfois un peu trop poussé, et certaines orientations artistique de certains personnages (héritées du jeu) en deçà du reste, mais c'est histoire de pinailler.

Annotation :

J'ai une sympathie toute particulière pour cette série qui malgré une tonne de défauts (un démarrage poussif, l'incohérence globale de sa trame) se rachète par le côté attachant de chacun des personnages, la mise en avant (bien que superficielle) de principes éthiques académique, et le côté globalement débile et absurde de l'univers mis en place (qui n'est pas sans rappeler celui de Pratchett par moment)

Annotation :

Il va falloir qu'on m'explique le succès de cette série. Le pitch est très bon, mais très vite, on voit les failles du plan et le comportement des personnages, bien que la plupart soient attachants, est complètement aberrant un coup sur deux.
Mention spéciale pour le Professeur vendu comme un génie qui passe le plus clair de son temps a essayer de faire rater son propre plan.
Au final, c'est une série pas forcément mauvaise, mais qui souffre des même défauts que beaucoup de production américaine dont il s'inspire : l'incohérence globale des personnages fini par tuer la suspension d'incrédulité.