Les westerns de John Wayne : liste annotée

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Un John Wayne étonnant en badass bougon, des canyons magnifiques, et quelques superbes scènes avec les Comanches. Mais John Ford a aussi tendance à partir un peu dans tous les sens, et les quelques touches d'humour nuisent à l'ensemble.

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Bon western. Wayne et Clift sont excellents, mais le film aurait pu être encore davantage tourné vers la psychologique des personnages, et techniquement, je ne trouve pas ça super bien tourné. Quelques gros plans inutiles dans les scènes d'action, des raccords limite-limite, des acteurs qui jouent devant un écran... Ca casse un peu l'ambiance par moments, surtout quand on compare ça à du John Ford.
Je n'ai pas non plus aimé le personnage féminin : dès qu'elle apparaît, le film baisse d'un niveau, et la scène de combat avec les Indiens est complètement ratée (absolument aucune tension visible à l'écran, alors que c'est censé être un moment de panique).
La fin est également terriblement décevante : un happy end après avoir fait monter la tension à ce point, ce n'est pas ce qu'il y avait de mieux à faire, je trouve.
Cela dit, Brennan m'a plus fait marrer que d'habitude : il est drôle mais n'en fait pas des tonnes. Le juste milieu.
Et surtout, le rôle de John Wayne préfigure celui qu'il tiendra plus tard dans la Prisonnière du désert.

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Henry Fonda et John Wayne sont incroyables dans ce film, et il y a presque du Custer dans le rôle de Fonda. Les décors m'ont vraiment scié dans ce film. Personne ne filme la Monument Valley comme John Ford !
Le final est grandiose. Mais voilà, le film est plombé par une guimauve insupportable. Avec un montage plus axé sur le conflit armé, on tenait un chef d’œuvre.

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Une belle surprise que ce western de transhumance où les cowboys sont des adolescents. John Wayne est plus sobre et grave qu'à l'habitude, et j'aurais aimé qu'il aborde davantage de rôles ainsi. La scène où le petit bègue le traite "sale fumier pourri d'enfant de putain" vaut son pesant de cacahuètes, et la répartie du "père couilles d'acier" m'a fait hurler de rire ("vaudrait mieux ne pas t'habituer à m'appeler comme ça, mon gars"). Le dernier tiers de ce western initiatique prend le spectateur au dépourvu, et j'ai rarement vu le Duke aborder un regard aussi noir que pendant son duel déséquilibré avec le mec aux cheveux longs. On aurait toutefois pu se passer de tout ce pan de scénario avec les voleurs de troupeau, et le film n'en aurait été que plus beau s'il s'était uniquement concentré sur l'éducation à la dure d'une bande de gamins bien sages. La fin est ainsi complètement surréaliste. Notons la présence d'A Martinez (le latino de Santa Barbara) parmi les petits jeunes, ainsi que celle de John Williams à la bande son.

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Un John Wayne vieilli, de jolis décors, et des chiens qui courent ! Un film plus recentré sur l'action que le premier opus de la trilogie, et une mémorable scène de bagarre dans un bar.

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Un western de cavalerie dans lequel John Wayne incarne un colonel déterminé, intransigeant et bougon. William Holden joue le rôle d'un chirurgien qui lui tient tête en ne pensant qu'au sort des malades. La confrontation entre ces deux-là vaut le détour, d'autant plus que le colonel déteste les médecins pour des raisons très personnelles... Constance Towers n'est pas en reste, et même si elle a tout d'abord l'air d'une énième blondasse à la poitrine opulente, elle fait partie de ces rares actrices qui ont su dépasser le rôle de simple potiche face au Duke. Dans leur longue et périlleuse descente vers Baton Rouge, les tuniques bleues mettront à sac la ville de Newton Station et détruiront méticuleusement sa ligne de chemin de fer, mais ils n'iront pas jusqu'à tirer sur des enfants soldats envoyés au front par la hiérarchie sudiste aux abois. Je ne suis pas trop fan des films de cavalerie d'habitude, mais il faut bien avouer que celui-ci est fort réussi, essentiellement grâce à la prestation de ses trois têtes d'affiche.

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Avec son costume noir et son grand chapeau gris, John Wayne réussit sa sortie dans cet émouvant western prémonitoire (il n'était pas encore atteint par le cancer). La scène où James Stewart lui apprend qu'il est malade met le téléspectateur mal à l’aise, tant la fiction et la réalité semblent se confondre. La réalisation de Don Siegel est par contre bien plate (notamment dans le final) et il y a beaucoup trop de scènes filmées en intérieur, mais cela n'empêche pas le Duke de crever l'écran, notamment lorsqu'il est confronté à tous les vautours qui lui tournent autour. J'ai ainsi beaucoup aimé la scène où il marchande avec l'acteur qui interprète Dick Hallorann dans Shining.

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Un bon cru parmi les nombreux westerns de John Wayne. Le scénario, à défaut d'être captivant, est plutôt original, et son duo avec Stuart Whitman fonctionne bien. Lee Marvin, qui arbore un crâne scalpé, fait une réjouissante apparition durant un gros quart d'heure. Enfin, et ce n'est pas rien, Michael Curtiz filme le désert presque aussi bien que John Ford.

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Bon western indien avec John Wayne. Les décors rocailleux ne sont pas particulièrement mis en valeur par le réalisateur, et le film tire un peu trop sur la romance. Le combat avec les Indiens sent également un peu le réchauffé... Les bons passages que je retiendrai de ce western : John Wayne qui ferre un cheval, aiguise une hache, sauve son scalp lors d'un combat au couteau, et enfin la scène surprenante où il balance un gamin de 6 ans dans une mare pour qu'il apprenne à nager !
http://youtu.be/71zNr6F6t2U
Enfin, sachez qu'il s'agit du western favori d'Al Bundy ! Dommage qu'il ne passe que tous les 17 ans à la télé...
http://youtu.be/jdJovODbrm8

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On n'est pas passé loin d'un très bon western. Le début et la fin sont très comiques, et comme à son habitude, John Ford filme l'Amérique désertique mieux que personne. La tempête de sable ou la traversée du lac salé nous en mettent vraiment plein la vue.
Malheureusement, dès que le trio de braqueurs au grand coeur mené par John Wayne rencontre la femme enceinte, le film déraille, et John Ford se perd dans un remake très discutable des Rois Mages. Le film use et abuse de références bibliques, et il devient vraiment ennuyeux à regarder. La scène où les 3 parrains discutent de l'hygiène de leur filleul et le tartinent de graisse (!) reste toutefois assez drôle.

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Un western à voir pour la belle alchimie à l'écran entre John Wayne et Kirk Douglas. Ce dernier porte une chemise de cuir et arbore une bague au dessus de son gant noir, et il passe une bonne partie du film à grimper sur son cheval à saute-mouton ! Le scénario n'a rien d'extraordinaire et se limite à la préparation d'une attaque de fourgon blindé. Burt Kennedy n'a pas le talent de John Ford pour filmer les décors montagneux de Durango, mais on sent qu'il a étudié avec minutie l'oeuvre du maître, aussi bien au niveau de la photo que des plans larges. Bref, c'est très beau à regarder, et une fois n'est pas coutume pour un western, la fin est particulièrement savoureuse.

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Tout d'abord, pourquoi nous parle-t-on de "géants" ? La réponse est toute bête : John Wayne et Rock Hudson faisaient tous les deux 1m93. Sinon, le titre américain est bien plus représentatif du contenu du film : à la fin de la Guerre de Sécession, des Sudistes menés par le colonel Langdon refusent l'armistice signée par le général Lee et, dans la peur de représailles de la part des Yankees, partent rejoindre l'empereur Maximilien au Mexique. C'est à ce même prince impérial que John Wayne va livrer 2500 chevaux sauvages, après avoir quitté l'armée Nordiste ou il officiait lui aussi en tant que colonel. Bien évidemment, les deux géants se croiseront : ils se titilleront autour d'une flasque de whisky, et c'est une bagarre virile mais amicale qui scellera leur amitié, et par la même occasion, la réconciliation des 2 camps ennemis. Si la scène où Rock Hudson met le feu à sa plantation a de quoi révolter n'importe quel téléspectateur, ce western mérite surtout le coup d’œil pour son impressionnant troupeau de canassons qui traverse le Mexique jusqu'à Durango. Jan-Michael Vincent (Supercopter) est par contre assez insignifiant, et la romance entre l'Indien et la fille sudiste de 16 ans n'est pas crédible une seconde.

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John Wayne prouve avec ce western mexicain qu'il avait appris 2 ou 3 choses de John Ford. La photo est de qualité, et de nombreux plans d'ensemble sont visuellement très spectaculaires. Pour autant, le Duke n'a pas vraiment le sens du rythme, et son film traîne en longueur pendant 2 bonnes heures. Les dialogues sont parfois trop lyriques, et il nous inflige même quelques bondieuseries vers la fin. Son association avec Richard Widmark fonctionne mieux que je n'aurais osé l'espérer, mais les 2 superstars restent toutefois en retrait par rapport à Laurence Harvey (parfait dans le rôle du colonel intransigeant, même si j'aurais préféré Gregory Peck ou Rock Hudson). S'il impressionne avec ses centaines de figurants, Alamo n'est pas assez fidèle à l'histoire et s'avère un peu trop gentillet et idéaliste pour les puristes (qui peut croire une seconde que les soldats mexicains avaient un tel code d'honneur ?!). Pour résumer les choses, c'est donc un western de fort correct qui vaut le détour pour deux scènes en particulier : le siège final, et celle où Richard Widmark apprend la mort de sa femme.

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Un John Wayne badass et misogyne. Un triangle amoureux sur fond de "je t'aime, moi non plus". Une vague histoire de conspiration dans une petite ville, et surtout, un vieux barbu alcolo très pittoresque. On passe un bon moment, même si l'aspect humoristique est un poil trop prononcé pour un western.

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Western plutôt correct dans lequel John Wayne et ses 3 frangins se retrouvent à l'enterrement de leur mère, qu'ils n'avaient pas vue depuis plusieurs années. En même temps qu'ils réapprendront à se connaître, ils chercheront à récupérer le ranch que leur père a apparemment perdu au jeu... Toujours vêtu de sa chemise bleu marine et de son pantalon beige trop court, John Wayne est un peu plus pataud que d'habitude, et malgré ses 58 ans, il a un frère à peine âgé de 18 ans ! Avec ses cartes et son œil de verre, Dean Martin est l'atout comique de ce western, et Dennis Hopper joue plutôt bien le gamin trouillard qui vit dans l'ombre de son tyran de père. Les deux soucis de ce western, c'est qu'il ne décolle jamais, et que 2 des 4 frères sont fades au possible. L'intrigue principale ne sera pas totalement résolue, et une fois que la fratrie Elder se retrouve accusée à tort du meurtre du shérif, le film adopte un curieux faux rythme. Même le final dans l'armurerie est poussif, c'est dire. Le xylophone que l'on entend ça et là n'arrange pas les choses, et la voix nasillarde du Duke dans le doublage français casse un peu l'ambiance. Bref, c'est un western sympathique mais qui manque de souffle. A voir éventuellement pour la sympathique bagarre entre frères, ou pour la scène ou John Wayne se fait tirer dans une eau boueuse.

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Un quasi remake de Rio Bravo en un poil meilleur (la présence de Robert Mitchum ne fait pas de mal).

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Un western esthétiquement réussi, mais dans lequel John Wayne fait un peu de la figuration. Le Duke, avec ses rouflaquettes 70's et son éternelle chemise bleue, laisse en effet la vedette à Geoffrey Deuel (Billy the Kid). Même s'il prétend qu'il va faire ce qu'il faisait 25 ans auparavant, il reste un peu trop passif durant l'essentiel du film, et ses gestes sont un peu plus patauds qu'à l'habitude. Pourtant, l'intrigue concernant les luttes de pouvoir et autres manigances politiques dans le Nouveau-Mexique avait un certain potentiel, mais le réalisateur a préféré se concentrer sur de banals échanges de tirs et autres bondieuseries. La scène où le troupeau détruit la petite ville mérite cependant le détour. Et que dire de ce plan mythique dans lequel John Chisum, tel un vieux sage de l'Ouest, regarde sa belle vallée verte...

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Un western comico-romantique avec un John Wayne plus bourru que jamais. Ce dernier ramène en bateau une prostituée de Seattle vers l'Alaska pour son meilleur ami, mais ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va tomber amoureux de la "traînée" en question. Tout comme dans Hondo, John Wayne semble prendre un malin plaisir à balancer les garçons dans la flotte. Gros souci du film : l'humour burlesque un peu lourdingue, et notamment ces bruitages cartoonesques qui ponctuent les scènes de combat.

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John Wayne reprend son rôle de shérif borgne et bourru de True Grit, et cette fois, il fait équipe avec Katharine Hepburn. Leur couple que tout oppose fonctionne bien à l'écran, même si le vieux "coq hardi" à la bouche en coin a tendance à surjouer pour nous faire rire. Le scénario est aussi très léger : toutes ces histoires de nitroglycréine et de mitraillette sont bien fades, et la scène des rapides rappelle trop celles de l'African Queen et de Rivière sans Retour. De ce western mineur, je retiendrai surtout cette déclaration du bon vieux Duke : "Vous savez, moi, je m'y connais pas tellement question purs-sangs, chevaux, ou femmes. Ceux que j'ai connus, j'avais pas d'affinités avec eux. Ils sont trop nerveux, trop bizarres. J'en ai peur ! Mais vous, vous êtes une pouliche racée qui ne m'effraie pas. J’avoue que je ne sais pas de quoi vous parlez la moitié du temps, mais aucune importance. Être là, près de vous, ça me fait du bien."

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Un western fort moyen et filmé platement par Henry Hathaway. L'histoire met plus de 45 minutes à démarrer, et ensuite, nous avons droit à une poursuite mollassonne dans des paysages automnaux du Colorado. A ma plus grande surprise, c'est Kim Darby et non John Wayne qui est le personnage principal de ce film : l'actrice de 22 ans qui campe une adolescente déterminée n'a pas à rougir face au Duke, et on ne croirait jamais que leur relations eussent été tendues durant le tournage. Alcoolique, bedonnant et bourru, le personnage de Rooster arbore des rouflaquettes typiques des années 70, mais son langage est moins drôle et coloré que dans la suite de 1975. Même si je suis content qu'il ait finalement été récompensé, j'ai tout de même du mal à comprendre que ce soit pour ce rôle que John Wayne ait obtenu un Oscar. Quant aux seconds rôles, peu m'importe qu'ils s'appellent Robert Duvall et Dennis Hopper, ils sont terriblement fades, mais dites-vous bien qu'on a échappé au pire, car au départ, c'est Elvis Presley qui était pressenti pour jouer le cowboy aux cheveux soignés ! Au final, seule cette citation m'a légèrement fait sourire, mais les propos misogynes du Duke ont été déjà été beaucoup plus drôles : "Les femmes, ça manque de générosité. Nom de Dieu, elles sont trop pingres ! Un homme devrait jamais bosser pour une femme à moins d'être stupide".

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Burt Kennedy se prend pour Sergio Leone dans la scène d'ouverture, quand il filme un bonhomme esseulé près d'une voie de chemin de fer. Ensuite, il filme sans grand talent l'interminable aller-retour entre Liberty et le désert mexicain. La raison de ce voyage ? Une carcasse de train abandonnée dans des dunes contenant 500.000 dollars. Avec sa perruque et sa chemise parme, John Wayne se contente de faire du John Wayne dans ce western guère transcendant, et il est accompagné dans son périple par quelques cowboys lambdas ainsi que par une veuve blonde aux faux airs de Sylvie Vartan. Quand elle lui fait du gringue, le Duke lui dit carrément que sa selle est plus âgée qu'elle... La fin inattendue est particulièrement savoureuse.
La phrase du film : "le signal du déclin, c'est au moment où tu commences à caler devant ton verre".

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Après 19 minutes d'attente, John Wayne apparaît à l'écran, un œil dans le viseur de son fusil : tout comme Clint Eastwood, il s'apprête à sauver un homme de la pendaison, sauf que lui préfère le dialogue et l'intimidation au tir à longue distance (ses yeux ne sont plus ce qu'ils étaient). Par la suite, il partira avec son chien et ses 2 fils pour récupérer son petit-fils qui a été kidnappé par une bande de sauvages. Tout de beige vêtu et arborant son éternel sourire, le Duke est en forme dans ce film un peu trop moderne à mon goût. L'action a beau se situer en 1909, voir des motos, des voitures et des pistolets automatiques dans un western, ça me choque toujours. Mais bon, cette opposition entre tradition et modernité est l'un des sujets du film, donc ça passe. Là ou Big Jake devient intéressant, c'est quand on regarde de plus près son casting : John Wayne a engagé deux de ses fils, ainsi que celui de Robert Mitchum ! On sent que le Duke se fait plaisir dans cette histoire de famille, notamment quand il apprend le respect à ses rejetons en leur distribuant des coups de poing en pleine figure, ou lorsqu'il balance l'un d'entre eux dans une flaque de boue ! Le vieux cowboy n'est pas encore mort, et il ne se gêne pas pour le répéter encore et encore à tous ceux qui en doutaient. Dommage toutefois que la réalisation soit assez pataude, et que le final sous l'orage traîne trop en longueur.

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Ce western aux couleurs très vives commence de manière plutôt nerveuse, avec ce wagon lancé à toute allure qui arrache une bonne douzaine d'arbres pour s'arrêter ! Après 35 minutes et la fin de la guerre de Sécession, l'intrigue se met malheureusement à ronronner, et toute cette histoire de brigands ayant pris le pouvoir à Rio Lobo n'est pas parvenue à me passionner. Pourtant, John Wayne est bien entouré : outre le fils Mitchum et son tuba, on retrouve un Jack Elam au regard inimitable dans le rôle du poivrot de service, ainsi que deux brunes vraiment très jolies. La première (Jennifer O'Neill) possède une beauté typiquement 70's, et la seconde (Sherry Lansing) est un quasi clone d'Amanda Peet. Notez que le Duke est obligé de se déguiser en sudiste au début du film, mais il retrouve ensuite ses éternelles chemises bleue et ocre. Ouf ! Tout comme dans Rio Bravo et El Dorado, tout est très/trop propre chez Howard Hawks, et il y a forcément une longue scène dans le bureau du shérif. Comme souvent, je conclus avec une citation du Duke, cette fois-ci adressée à la jolie femme qui a dormi près de lui : "Vous êtes meilleure qu'une brique brûlante pour tenir chaud aux pieds". Quel gentleman !

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Un western soporifique, bavard et trop explicatif. Il ne se passe pratiquement rien du début à la fin. Howard Hawks passe une bonne partie de son temps à nous bassiner avec une propagande anti-alcool. Les seconds rôles sont particulièrement horripilants, car trop gentils et pleins de bonnes intentions. L'empathie pour les personnages est inexistante, et cette volonté d'incorporer de l'humour à tout bout de champ via le rôle du petit vieux est une sacrée erreur du réalisateur.

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Mouais. Encore un western terriblement surnoté par la communauté SensCritique. Ce n'est pas que ce soit mauvais, mais les décors ne sont pas particulièrement mis en valeur par John Ford, et les passagers de la diligence sont tous plus caricaturaux les uns que les autres. Il y a beaucoup trop de scènes tournées en studio et mal incrustées, et le seul intérêt du film se résume à la fameuse course-poursuite avec les Indiens. 2 ou 3 cascades sont assez osées pour l'époque (John Wayne qui monte sur le toit de la diligence lancée à toute allure !), mais le reste du film est assez anecdotique et bien trop tourné vers la comédie, et ce n'est pas ce que je cherche quand je viens regarder un western.

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Le moins bon des 3 films de Ford sur la cavalerie. Il ne se passe quasiment rien pendant 75 minutes, John Wayne n'est pas assez présent, Victor McLaglen en fait des tonnes, et les petits jeunes sont agaçants. Même les décors sont moins majestueux, et le noir et banc est bien trop sombre. Au final, seules les chansons à la guitare valent vraiment le coup.

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Un western mineur dans lequel John Wayne ne démérite pourtant pas. Pour embêter leur père trop peu présent, ses 2 fils se sont fourrés dans un mauvais coup, et bien que 4 innocents soient menacés de pendaison, ils n'osent pas lui avouer la vérité. Le gros problème, c'est que les deux jeunes acteurs qui incarnent ses fils sont très présents à l'écran, et ils sont tous les deux extrêmement mauvais. Le premier a de faux airs de Jerry Seinfeld en version ado, et le petit blond surjoue comme dans une production Amblin des années 80. Parmi les rares bons moments, il y a cette scène où le Duke monte une mule non dressée, celle où il balance son fils raciste dans une mare de boue, et ce dialogue que j'ai trouvé particulièrement savoureux si on lit entre les lignes.
Cahill : j'espère que tu apprécies mon cigare
Bec de Faucon (souriant) : il est pas mal...

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Un western comico-romantique dans lequel John Wayne et Maureen o'Hara nous livrent une énième version du "je t'aime, moi non plus". Le rancher puissant et respecté de tous a une peur bleue de sa femme, et pour éviter qu'elle ne lui parle de divorce, il passe ses soirées à jouer aux échecs avec un employé joué par son fils Patrick. Ce dernier tombe amoureux de sa fille, et histoire lui apprendre le respect, il lui inflige une séance de fessée sous l’œil bienveillant de son père... On frôle souvent le burlesque, comme dans cette homérique bagarre collective dans la boue, et certaines glissades sont accompagnées de bruitages cartoonesques malvenus. Guère amateur des pantalonnades et du gag de répétition (ex : la scène où le Duke tombe 4 fois dans les escaliers), je me suis pas mal ennuyé durant ces 2 longues heures ne visant qu'à faire rire le spectateur. Certes, cette comédie familiale déborde de bonne humeur, mais tout ce qui concerne les Comanches semble superfétatoire, et la scène de la fessée finale est tellement misogyne que ça ne passe plus à notre époque.

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Un western romantique poussif dans lequel John Wayne s'installe chez une famille de fermiers Quakers. Entre une vie de débauche (et ses combats de bar) et une vie rangée avec une jeune brune innocente, le choix est difficile pour la terreur du Far West... A tous les niveaux, ce film semble dater des années 30. John Wayne a 2 expressions au compteur (le sourire charmeur et la surprise), et quand il joue de la flûte ou divague dans son sommeil, on ne reconnaît pas vraiment le Duke. Seule la scène où la carriole tombe dans la rivière est un tant soit peu impressionnante, mais le reste est terriblement daté, puritain et ennuyeux.