Lillian Gish, Magnifique et Intemporelle

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Première collaboration avec les deux sœurs Gish, Dorothy et Lillian et notamment cette dernière, avec qui il fera un nombres impressionnant de courts-métrages puis films par la suite, à l'image de "Intolérance" ou "A Travers L'Orage". Ici il livre un court-métrage sympathique et captivant où il met en scène l'attaque d'une maison alors que les filles y sont toujours.

https://www.youtube.com/watch?v=BVSFlSxNvLg

Annotation :

The Musketeers of Pig Alley permet à Griffith d'expérimenter et de se lancer dans le film de gangster, jouant assez bien avec le scénario et les différents lieux, avec en particulier un final mémorable, où la brutalité laisse place à la douceur. Tout n'est pas toujours moral, mais ça n'en reste pas moins passionnant, on prend un vrai plaisir à suivre cette histoire, rapidement rythmé par un Griffith inspiré et de bons comédiens.

// pour l'introduction :

Portrait de Lillian Gish : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lillian_Gish

Le duo composé de Lillian Gish et Griffith a été une pierre importante dans mon édifice Cinéma, ils m'ont fait aimer des films muets non comiques, ce sont les premiers, et ont participé à me montrer à quel point le 7ème art est intemporel. Ils montrent que le cinéma muet peut avoir une force immense, et n'a rien à envier à ses successeurs parlants pour ce qui est de l'émotion et l'intensité dramatique.

Ils sont le cinéma.

Elle en est le visage, magnifique, triste, poétique, symbole d'espoir ou encore malin, avec des yeux inoubliables et un remarquable jeu.

Je compte bien continuer à en voir, que ce soit long et court métrage, pour continuer à admirer cette comédienne qui résume à elle seule ce qu'est le 7ème art.

17 films sur 35 prestations.

Classement :

1) À travers l'orage (10 / 10)
2) Le Vent (9 / 10)
3) La Nuit du chasseur (9 / 10)
4) Le Lys brisé (8 / 10)
5) Duel au Soleil (8 / 10)
6) Intolérance (8 / 10)
7) Les Deux Orphelines (8 / 10)
8) Le pauvre amour (7 / 10)
9) Coeur du Monde (7 / 10)
10) L'Invisible ennemi (7 / 10)
11) Cœur d'Apache (7 / 10)
12) The Mothering Heart (7 / 10)
13) Le chapeau de New York (7 / 10)
14) Le Vent de la plaine (6 / 10)
15) Romola (6 / 10)
16) Naissance d'une nation (6 / 10)
17) The House of Darkness (6 / 10)

Priorités : La Lettre écarlate ...

Annotation :

Avec The New York Hat, Griffith propose une oeuvre assez sympathique autour des commérages, des mœurs d'une époque ou encore de l'éducation ou du deuil. Rapidement rythmé, on prend un malin plaisir à suivre cette histoire légère, portée par une inoubliable Mary Pickford ainsi que quelques séquences mémorables.

Annotation :

Griffith propose une très intéressante oeuvre autour d'un hôpital psychiatrique et de la folie, dont la séquence la plus forte sera celle d'introduction. Tout n'est pas parfait, mais le sujet est assez passionnant pour que le court-métrage devienne captivant, avec des comédiens parfaits pour les rôles proposés.

Annotation :

David W. Griffith propose avec The Mothering Heart une petite oeuvre assez réussie autour de l'adultère, où il joue bien avec l'aspect théâtral pour mieux créer une ambiance dramatique, avec notamment une dernière partie mémorable. Il se montre surtout efficace derrière la caméra, présentant assez vite les personnages et créant une atmosphère prenante, où il met l'amour pur face à l'argent et l'adultère, et montre bien à quel point cela peut détruire les âmes humaines, le tout en étant servi par de bons comédiens et en particulier la jeune Lillian Gish.

Annotation :

Malgré son aspect novateur et quelques points passionnants, difficile de ne pas ressentir la lourdeur d'un propos qui réécrit négativement l'Histoire, et c'est dommage car c'est une belle fresque, bien rythmé et passionnante dans sa première partie.

Annotation :

Intolérance est une nouvelle démonstration du génie de Griffith, novateur sur bien des points et sachant créer une atmosphère, des personnages forts ou encore de l'émotion, faisant de son cinéma un art intemporel, qu'on ne cessera pas d'admirer.

Annotation :

Si on peut regretter un certain manque de cohésion et une partie Guerre qui n'est pas à la hauteur, Cœurs du monde n'en demeure pas moins une oeuvre remarquable, bénéficiant de toute la maestria d'un Griffith sachant créer une ambiance forte tout en sublimant les sœurs Lillian et Dorothy Gish.

Annotation :

En mettant en scène Le Lys brisé, Griffith propose un jolie et émouvant mélodrame, où il sublime une histoire simple, un plaidoyer contre l'intolérance et un magnifique cadre, le tout étant emmené par une fabuleuse et magnifique Lillian Gish.

Annotation :

Derrière ce titre français mal traduit et peu convaincant se cache une très belle oeuvre de Griffith qui s'avère, à l'image de sa muse, attachante et délicate et, sans atteindre la puissance ses plus grandes oeuvre, ni la réputation d'autres de ses films, mérite totalement que l'on s'y arrête.

Annotation :

On fêtera bientôt les 100 ans de ce film et il n'a rien perdu de sa force, ni de son immense puissance dramatique. Griffith met en scène sa magnifique muse Lillian Gish qui fait, à travers son visage, ressortir toute l'émotion de son personnage tandis qu'il magnifie son récit via son montage, sa réalisation ou encore sa reconstitution.

Annotation :

Griffith mêle ici son sens de la reconstitution et sa maîtrise du mélodrame pour livrer un film abouti de bout en bout, touchant, magnifique et dont l'émotion ressort des personnages et enjeux. Et rien que pour ça, on peut lui pardonner sa propagande et sa réappropriation faussée de l'histoire de France. Sa muse Lillian Gish est à nouveau magnifique, tout comme sa sœur Dorothy.

Annotation :

Si Henry King ne parvient pas à faire de Romola un grand mélodrame bouleversant, il parvient tout de même à nous emmener dans l'Italie du XVème siècle, démontrant un vrai sens du rythme ainsi que de la maîtrise des codes muets, tout en sublimant de très bons comédiens et notamment une inoubliable, comme toujours, Lillian Gish.

Annotation :

Une oeuvre d'art d'une rare intensité émotionnelle, où un regard ou geste en dit bien plus que n'importe quel mot, où chaque image se révèle d'une rare richesse et sensation et où Lillian Gish, merveilleusement fragile, incarne à elle seule la magie et l'intemporalité du cinéma.

Annotation :

Duel au Soleil permet à David Selznick de mêler western et tragédie en sublimant un triangle amoureux où la passion dévore les âmes, le sang viendra s'y mêler, la poésie aussi, le tout dans un technicolor flamboyant et servis par de formidables comédiens.

Annotation :

Finalement, le regret qu'engendre The Night of the Hunter se trouve dans le mépris qu'il a eu à sa sortie et qui enchaîna une fin brusque de la carrière de réalisateur de Charles Laughton... Et au vu de sa puissance, beauté, atmosphère, prestation d'acteurs ou encore dimension c'est vraiment dommage.

Annotation :

John Huston propose avec Le Vent de la Plaine une œuvre intéressante, parfois plaisante, grâce à son contexte et son alternance des tons qui fonctionne plutôt bien, mais frustrante tant elle aurait pu prétendre à mieux, notamment dans les thèmes abordés et l'émotion proposée.