Liste des films visionnées en l'an 2019

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Vu le 03/01/2019

L'efficacité de cette suite est d'avoir proposé une expérience aussi jouissive tout en explorant sa propre voie. Résultat : même s'il a gagné en subtilité, en tout cas dans sa première partie, John Wick continue de massacrer à la pelle, pour notre grand plaisir !

Rares sont les films d'action à se prendre réellement au sérieux sans tomber dans la prétention. Mais ce deuxième opus parvient à assumer une intrigue relativement simple (le héros est engagé pour assassiner au nom d'un serment, puis ça se retourne contre lui) et à l'exploiter jusqu'au bout, nous gratifiant même d'un sympathique cliffhanger.

Mine de rien, outre l'action de qualité, ce qui rend ce film sympathique à mes yeux est l'écriture des personnages. Rien de bien complexe encore une fois, mais suffisant pour nous y attacher. Santino assure comme nouvel antagoniste, Ares est badass comme femme muette combattante, Gianna est intrigante et assume ce qu'elle est, Cassian possède étrangement une bonne alchimie avec John, et les seconds rôles incarnés par Lawrence Fishburne et Ian McShane font le taff. Une petite bien saga agréable à visionner, en somme !

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Vu le 05/01/2019

Mélanger l'univers Batman avec la japanimation... C'était assez spécial.

Il s'agit typiquement du genre d'oeuvre où il faut s'abandonner à la suspension d'incrédulité. On voit ici que les créateurs voulaient rendre hommage à Batman "à leur sauce", le tout mélangé avec une vision plutôt bien rendue du Japon féodal (même s'il sert surtout de décor), et tout un pan de l'animation japonaise avec des passages bien WTF.

Visiblement, le côté "brillant détective" de Batman n'est pas mise en valeur, puisqu'il se fait berner à deux reprises dans le film. L'histoire dans sa globalité demeure d'une simplicité assumée : les méchants de Batman ont pris le contrôle du Japon féodal, à Batman et ses acolytes de les arrêter (aidés d'un étrange clan de ninjas qui le considèrent comme un prophète). Le Joker, soutenu par Harley Quinn, est sans surprise le méchant principal, dommage car les autres méchants (Poison Ivy, Double Face, le Pingouin, DeathStroke et Gorilla Grod) auraient mérité d'être exploités.

Si on rentre dans le délire, si on accepte les moments WTF, ce film constitue un bon divertissement avec des passages même surprenants (Red Hood au milieu du film notamment) et des combats plutôt bien animés. Pourquoi pas j'ai envie de dire !

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Vu le 06/01/2019

Un Tom Cruise bien huilé, des courses-poursuites, des beaux plans d'action, des fusillades et bagarres efficaces, un humour discret mais qui fonctionne bien, des clichés scénaristiques étonnamment bien mené, on a là un Mission Impossible classique mais divertissant. Je garde une légère préférence pour le cinquième opus (faudrait que je revoie les trois premiers) mais la saga assure toujours !

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Vu le 14/01/2019

Ce réalisateur est décidément parmi les plus grands en terme d'animation japonaise ! Comme le postulat de départ l'affirme, ce récit constitue une sorte de fable ou conte, où nous assistons en parallèle à la dévotion d'une mère et au développement d'enfants tiraillés entre leur nature d'humain et de loup. Outre sa beauté, et la poésie inscrite tant sur ses décors que sur sa musique, ce film transmet plein de bonnes valeurs sur la détermination, l'amour maternel et la discrimination. Vraiment touchant, un vrai plaisir !

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Vu le 25/01/2019

Plusieurs inconnus dans un hôtel mystérieux ? Des personnages aux lourds secrets, cachant ce qu'ils sont réellement ? Un goût prononcé pour les longs dialogues et le sanglant ? Des personnages bien trempés au fort background ? Pas de doute, l'inspiration Tarantino se fait clairement sentir ! Un peu lent au début pour installer son ambiance, ce film se déguste comme un petit plaisir saupoudré de rebondissements, même si ça ne vaut pas les meilleurs métrages du "maître". Chaque personnage m'a paru intéressant, en particulier Milles qui s'est dévoilé assez tardivement. Accrocheur, soutenu, beau, il n'est certes pas parfait mais se laisse regarder !

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Vu le 21/02/2019

Ce film respire le steampunk par tous les pores ! D'un côté le visuel est vraiment au top, on est immergé dans cet univers unique et on en redemande, tant le steampunk est relativement rare au cinéma. De l'autre côté tous les clichés associés du steampunk se succèdent : crachats de vapeur, omniprésence de dirigeables, même les tenues des personnages semblent tout droit sorties d'une convention.

Ce parti pris prêche par son scénario... C'est l'histoire classique d'un groupuscule rebelle qui lutte contre une surpuissance tyrannique. Ils essaient bien de nuancer le méchant et de développer l'héroïne au travers de flash-back, il n'empêche que le récit enchaîne tellement les clichés qu'il en devient prévisible. En somme, le scénario ne sert pas l'univers passionnant.

6 peut donc paraître généreux mais je salue l'initiative... Oui, le film a bidé, mais j'aimerais vraiment que les genres de l'imaginaire soient plus courants au cinéma. Malgré ses clichés et ses ratés, Mortal Engines a au moins l'ambition visuelle et de son background, on ne peut pas lui retirer ça !

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Vu le 05/03/2019

Quatrième film de Kubrick que je découvre (lentement mais sûrement) et probablement celui que j'ai le moins aimé, même s'il jouit de qualités indéniables.

Le film est divisé en deux parties (ça c'est connu), comme ce réalisateur aime en faire : l'entraînement et la guerre. Le parti pris adopté ici est que,au contraire d'Orange Mécanique par exemple, la seule connexion entre ces deux morceaux est le narrateur de l'histoire, surnommé Guignol en français. Ce qui est d'autant plus surprenant qu'il paraît assez "secondaire" dans la première partie.

L'entraînement est en effet focalisé sur le soldat au surnom de "Grosse baleine" et le culte sergent Hartman, aux répliques bien acérées. Ici le message sur les rudes conditions de la vie de militaire est assez fort : le pauvre jeune homme devient un souffre-douleur à cause de son poids, s'attirant la haine de ses camarades, les recrues sont obligées de se conformer aux belles valeurs de l'Amérique (c.f. Guignol qui est engueulé par son sergent pour son athéisme) et on leur demande de ne pas réfléchir, juste de devenir des machines à tuer. On tente de susciter de l'empathie pour "Grosse baleine", qui subit un dénouement tragique, au détriment du sergent Hartman j'ai l'impression. Je ne nie pas son jeu d'acteur et ses répliques cinglantes, même s'il m'a semblé crier pendant bien trente minutes de ces quarante-cinq, mais il apparaît quand même détestable à force d'aliéner les soldats à son bon vouloir.

Cela dit, cet entraînement est "plus original" que la suite. La guerre du Viêtnam, traumatisme des Américains, a dû avoir autant de films consacrés que la Seconde Guerre Mondiale (aussi la Première et d'autres guerres comme celle de Corée ont été un peu écartées). Les deux éléments un peu "singuliers" sont la "localité" des événements (on suit une unité sans le contexte global) et l'aspect "reportage" qui renforce le réalisme et la cruauté des faits. Car on a beau essayer de rendre ces petits soldats attachants, je n'ai pu m'empêcher de grincer des dents à certaines scènes, notamment celle où les soldats paient pour s'échanger une femme viêtnamienne comme une marchandise. Peut-être est-ce un portrait plus réaliste des militaires que le héros reaganien sauveur de sa patrie qu'on devait voir davantage à l'époque. La critique semble bien présente puisque le film a été jugé "anti-américain" par certains de ses aspects, en témoigne la scène finale où le tireur embusqué se révélait être une jeune fille viê

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Vu le 16/03/2019

Quelle claque ! 2018 a décidément été une excellente année pour Spider-Man.

Ce film tord le concept d'origin story pour nous servir un récit débordant d'énergie, à la mise en scène dynamique. Tant d'inventivité fait chaud au coeur. J'avais peur des clichés sur le "loser malchanceux" avec les débuts de Miles Morales, mais son histoire, comme celle des autres Spider-Man, est magnifiquement exploitée dans un cocktail explosif d'action et d'humour, sans oublier des scènes émouvantes. Avec la multiplication des films super-héroïques ces dernières années, celui-là se démarque indubitablement. Une vraie pépite, où chaque protagoniste a sa place ! (Oui même le Spider-Cochon)

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Vu le 06/04/2019

Revisionnage à l'occasion d'un marathon après toutes ces années ! Et je comprends toujours comment le film a acquis le statut de "culte". John McClain, à la base, devait trancher avec les héros "reaganiens" de l'époque, Gary-Sue beaux et musculeux qui enchaînaient les victoires sans transpirer. John est un personnage plus réaliste, piégé "par hasard" au sein de cette tour de cristal, et c'est ce qui contribue au charme du film.

Au-delà de son méchant charismatique en la personne de Hans Grueber, au-delà des scènes d'action bien rendues et du scénario simple mais ficelé à merveille, deux points que j'avais "omis" lors de mon premier visionnage m'ont sauté aux yeux. Le premier est que, au contraire de pléthore de films d'action, Piège de Cristal s'autorise des moments de lenteur, où la tension est exacerbée, et mine de rien c'est assez rare de voir la mise en scène se reposer sur l'ambiance. La deuxième est que, derrière ses explosions et ses balles bien logées, un message satirique sous-tend ce film. Les journalistes sont des opportunistes à la recherche d'un scoop sur des blessés ou des morts (ce qui n'a guère changé aujourd'hui) et les policiers sont pour la plupart incompétents. Méchant certes, mais finalement assez réaliste ? La bonté et l'héroïsme se retrouvent chez les "petits" gens, leçon que les films suivants a quelque peu éclipsé.

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Vu le 06/04/2019

Un peu plus partagé sur le second volet de cette franchise... D'un côté, on a le droit à des enjeux "plus grands", avec des milliers de personnes menacées au lieu d'une trentaine, un John McClain toujours en pleine forme. De l'autre, même si objectivement ils forment une menace plus crédible, les méchants peinent à convaincre. Entre le général caricatural, le blond tout droit sorti d'un James Bond, une mono-expression mécontente figée sur ses traits tout le long du métrage, on en vient à regretter Hans Grueber. Dommage car l'action reste efficace, même si elle commence à s'embourber de "tics surréalistes" (ici illustrée par la scène du siège éjectable, où John survole des explosions de grenades qui auraient dû sauter bien avant). J'ai ressenti cette désagréable impression que le film se reposait trop sur les fondations du premier, rendant la comparaison inévitable.

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Vu le 06/04/2019

Retour à un volet plus efficace ? Est-ce grâce au retour du réalisateur du premier ? A la présence de Samuel L. Jackson ? Oui, mais pas que. Ce troisième film a pris le risque de proposer une histoire différente, forme de terrorisme plus moderne où chantage est maître mot, et la première partie du film est assez efficace. La deuxième partie l'est aussi, néanmoins je trouvais qu'elle traînait trop en longueur. Il reste le duo Bruce Willis/Samuel L. Jackson qui fonctionne très bien, et l'empreinte 90's qui le distingue bien de ce qui s'est fait précédemment.

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Vu le 06/04/2019

Dernier film de Die Hard aussi visionné ! (Le cinquième ne compte pas, paraît-il).

Alors, je comprends la volonté de "moderniser" la licence en mettant John McClain face à une menace de type "informatique". L'idée était, à une époque où on essayait de remettre les héros d'action en avant avec les Expendables, de montrer que Bruce Willis n'était pas fatigué, et qu'il pouvait se battre tout en préparant un héritage.

Seulement, en terme de mise en scène, et de déroulement de l'histoire, ce quatrième opus perd de la substance pour devenir un film d'action lambda des années 2000. Mettons que John McClain tue sans sourciller, cela on l'a déjà accepté dans le 2 et le 3 vu comment ils se finissent, ici le problème est qu'il est littéralement devenu un surhomme. Certaines scènes d'action sont efficaces, d'autres juste abusées, si bien que ça se méprend à du Michael Bay (le meilleur exemple est la célèbre scène où il fait crasher sa voiture sur un hélicoptère, mais aussi celle où il saute d'un camion pour se rattraper à un chasseur, parvenant à échapper à l'explosion et à l’effondrement). John McClain a perdu ce qui le rendait unique, là c'est juste un vieux flic désabusé et cynique, un peu trop vu que ses blagues beaufs s'apparentent à de la méchanceté gratuite là où elles étaient plus classes avant. Ajoutons à cela un antagoniste peu intéressant (Hans Grueber demeurera décidément le meilleur), au physique étrangement semblableau chanteur Bénabar, et ce Die Hard n'a de Die Hard que de nom.

Mais bon, ça aurait pu être pire, dira-t-on.

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Vu le 26/04/2019

Petite préparation à Endgame (enfin surtout au vu de la scène post-générique). Je suppose que les enjeux ont été volontairement réduits, puisque les motivations des gentils et des "méchants" sont peu ou prou les mêmes : les premiers veulent sauver Janet tandis qu'Ava veut sauver sa propre vie. Elle se dit "impitoyable" et "prête à tout" mais finalement elle se révèle assez gentillette et ne tue pas vraiment. Elle apparaît alors surtout comme une geekette asociale aidé par son père adoptif à accomplir son but.

De manière générale, ce film paraît quand même très innocent. Peut-être que cela est surtout dû au personnage de Ant-Man en lui-même, fidèle à ses premières apparitions, notamment lors des passages avec sa fille. Il est sûr que les scènes d'action sont divertissantes grâce à l'inventivité des pouvoirs "fourmi" et "guêpe", et que le ton général, assez léger, permet pas mal d'humour. Mais voilà, si on compare le MCU à une série (et d'aucuns pensent que c'est une comparaison valable), Ant-Man and The Wasp (or de question d'écrire ce titre français à moitié traduit) s'apparente davantage à un épisode filler après un gros cliffhanger.

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Revu le 02/05/2019

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Vu le 03/05/2019

J'écrirai une critique complète demain normalement. Pour résumer, je trouve que ce film constitue une conclusion honorable à "l'épopée MCU". La première partie, sombre et mélancolique, m'a bien plu, tout comme l'épicness de la bataille finale (quoiqu'un brin trop courte à mon goût, nécessaire pour l'épilogue). Il y a eu quelques égarements dans la seconde partie, mais globalement, même si inférieur à Infinity War, ce film se tient et se suffit ! A défaut d'avoir apprécié chaque film du MCU, je dois au moins admettre qu'il s'est correctement achevé - si on excepte tous les films qui suivront après...

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Vu le 14/05/2019

Belle continuation de la série principale. Dommage que la plupart des membres soient absents du film entre le début et la fin. Ici l'intrigue est relativement simple : Akane envoyée en tant qu'émissaire dans un pays d'Asie du sud-est en pleine répression militaire revoit Kogami en tant que rebelle. C'est la première fois qu'une intrigue de Psycho-Pass se déroule hors du Japon, et le pari était plutôt réussi. D'une part l'action reste toujours aussi efficace (même si l'aspect "film" ne transparaît pas forcément), avec des mercenaires américains au taquet (la moitié des dialogues sont en anglais !). D'autre part il y a toujours ces réflexions bien amenées, avec une Akane déterminée qui propose toujours les meilleurs alternatives entre une dictature militaire et une "répression numérique", dans une tentative de transition démocratique judicieuse. En somme, film fidèle à la série, proposant aussi des nouvelles choses.

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Vu le 16/05/2019

Quand j'étais jeune, fan de Pokémon lambda, je faisais partie de ceux qui rêvaient que les Pokémon nous côtoient dans la vraie vie.

Il semblerait que ce film ait exaucé ce souhait !

Alors certes, le scénario n'a rien de révolutionnaire, et le récit emprunte de nombreux codes de blockbuster davantage orienté vers les enfants. Je dois avouer néanmoins que le film se suit avec plaisir, à mi-chemin entre le polar et le métrage d'aventures. Certains rebondissements sont prévisibles, d'autres surprennent un peu plus, mais le rythme est si bien géré que l'ennui n'appelle jamais (quoique certaines scènes manquent un peu de punch).

En tant que fan de Pokémon, même si les moyens ont fait qu'un nombre limité est apparu, j'ai apprécié la façon dont ils étaient représentés. Pas de fan-service gratuit, plutôt des références bien placées, une bonne adaptation du "lore" (pour le peu qu'il est mis en avant), et des Pokemon issus de toute la génération bien que la première soit évidemment un peu plus favorisée. Ajoutons à cela un duo principal qui fonctionne bien et on a une adaptation de jeu vidéo qui a donc brisé la malédiction !

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Vu le 22/06/2019

La Chine décide de se lancer dans son propre blockbuster SF ? Pourquoi pas dirons-nous !

J'ai hésité entre 6 et 7, et je remercie Netflix pour cette découverte dans tous les cas. Grosso modo, il s'agit d'un mélange entre Interstellar, 2001 l'Odyssée de l'Espace et Independance Day. Du coup, le film collectionne bon nombre de personnage stérotypés (le héros déterminé, la minorité comme comique-relief ici un sino-australien, le grand-père plein de sagesse...), et s'engouffre dans de nombreux écueils qui ne feraient pas rougir Hollywood.

Et pourtant... Je suis rentré dedans. Il faut dire que The Wandering Earth se veut ambitieux sur tous les points. Les effets spéciaux sont époustouflants (surtout le rendu de Jupiter, ça devait être encore plus impressionnant au cinéma), la mise en scène est grandiloquente, et, si elles paraissent clichées, certaines passages émotionnels fonctionnent à merveille.

Si je suis lassé des films catastrophes du type 2012 et Independance Day, j'ai trouvé que, sans être exempt de défauts, celui-ci se révélait plus efficace. Peut-être parce qu'il s'agit d'une production chinoise, ce même si c'est clairement orienté davantage public ? Je n'en sais rien, mais j'ai adhéré au concept.

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Vu le 01/07/2019

D'un côté nous avons un film de fantasy français ambitieux, chose rare s'il en est. Il est réalisé avec passion, dispose d'un montage et d'un rythme tout à fait corrects, une superbe musique et remplit son rôle. De l'autre hélas, il est tout de même assez manichéen, présente un univers classique (des seigneurs des ténèbres, un élu, des elfes aux coutumes matriarcales, etc...) et son déroulement s'avère somme toute classique, à l'exception d'un "retournement final" conduisant à un certain cliffhanger. Aussi, les acteurs manquent parfois de naturel dans leurs répliques, ce qui rend certains dialogues artificiels et parfois bourrés de clichés, dommage car ils avaient l'air de s'impliquer dans le projet...

Au final, je lui attribue tout de même cette note, car je reconnais l'effort, et le divertissement s'est avéré sympathique.

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Vu le 11/08/2019

Un autre complément à la série principale, et très intéressant ! Non seulement on découvre le Pegasus sous un autre angle, mais on fait la connaissance d'un nouveau personnage au travers d'une progression parallèle. Le personnage de Cain est nuancé, même si elle apparaît toujours comme impitoyable (notamment quand elle abat son propre second car il refuse d'obéir à un ordre important), et l'on se heurte notamment à sa relation avec Gina.

Kendra Shaw est une héroïne convaincante, l'héritage de Cain, dure et tourmentée, charismatique et faillible. Elle eclipse même plusieurs personnages phares de la série le temps de ce film (ou double épisode ?). Quoi qu'il en soit, c'était une très bonne découverte. Un plaisir de s'immerger au milieu de tous ces personnages féminins forts !

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Vu le 02/09/2019

C'est officiel, Dragons est décidément une de mes sagas d'animation favorite.

L'on pourrait imputer à ce film une certaine simplicité dans son déroulement (quoique rythmé et efficace) ainsi qu'un manque de développement de certains personnages secondaires (comme la mère de Harold), réduits à des rôles humoristiques pour la plupart.

Mais ce serait nier la beauté époustouflante de ce métrage. Que ce soit la parade entre les furies nocturnes, la séquence des éclairs violets ou le passage dans la caverne, l'harmonie des couleurs, le détail des textures et la fluidité des mouvements résulte en un cocktail dantesque, ponctué d'une musique d'une superbe mélodie.

Ajoutons à cela un méchant qui, malgré son aspect classique, transpire une certaine classe, ainsi que des scènes d'action toujours aussi dynamiques, et nous obtenons un volet digne des précédents. Ici l'accent est mis sur l'émancipation, sur le besoin d'aller de l'avant, à partir des relations construites. Une telle thématique résulte en une conclusion hyper émouvante, pourtant préparée tout le long du film.

Merci pour cette magnifique trilogie !

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Vu le 04/09/2019

John Wick constitue définitivement l'une des meilleures sagas d'action contemporaines. Sans innover, ce troisième volet se révèle d'une efficacité terrible. Nous visitons plusieurs panoramas pour en revenir "aux bonn bases", tout en suivant un lot de personnages badass. Les scènes d'action, nerveuses et dynamique, sont extrêmement bien chorégraphiées et nombreuses, et quel plaisir de constater combien les ennemis de John Wick le respecte, en particulier le "boss" de cet opus !

Je regrette juste que l'histoire n'ai pas beaucoup avancé dans cet opus (malgré la présence d'un twist final) et que Sofia, très bien interprétée par Halle Berry, n'ait pas un rôle si important.

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Vu le 10/09/2019

Un petit plaisir signé Edgar Wright! Bon, beaucoup auront déjà souligné le travail sur le rythme et la mise en scène, sur l'efficacité des scènes d'action et courses poursuites et surtout sur la musique, personnage à part entière du film.

Mais je tenais à souligner aussi l'interprétation de l'acteur principal en "Baby", à la fois touchant et déterminé, er cette romance qui pour une fois est vraiment mignonne et pas niaise du tout.

Je regrette juste que Jon Berthnal incarne un rôle si mineur et que Bats soit si insupportable (mais sans doute est ce volontaire ?) L'écriture de Buddy me semble plus travaillée et nuancée même s'il devient un peu caricatural sur la fin.

Ça change de la trilogie Cornetto, mais c'était cool !

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Revu le 13/09/2019

L'habituel marathon qui fait plaisir... Le seigneur des anneaux est définitivement ma saga cinématographique préférée, qui exprime tout mon amour pour le genre fantasy.

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Vu le 18/09/2019

Comme toujours, un film Netflix d'allure ambitieuse et qui ne me convainc pas totalement. C'est parce que, malgré de bonnes intentions, le film semble recycler des thématiques assez éculées, qu'elle soit de fiction générale (comme la place de la famille) ou en science-fiction (avec les intelligences artificielles et l'avenir de l'humanité).

Il reste une bonne thématique entre la fille, la mère et la femme, des visuels assez prenants, une gestion dosée correctement du suspens et des mystères, du coup le film était quand même assez correct au visionnage, quoique non transcendant.

Par contre, je sais que la science-fiction est un genre pessimiste par nature, mais d'où vient cette tendance récente à enchaîner les récits de post-apo ? Où sont les space-opera ambitieux (hormis The Expanse bien sûr) ? C'est un genre que j'adore mais certains sous-genres plus que d'autres...

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Revu le 06/10/2019

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Vu le 12/10/2019

Replonger dans cet univers fait toujours plaisir ! Notamment grâce à la maîtrise technique et la réalisation toujours au sommet, rendant l'immersion plus que totale. Mention à Aaron Paul qui incarne toujours son rôle de Jesse Pinkman avec brio, ici tiraillé par ses démons passés, encore sous un puissant traumatisme tandis qu'il s'oriente vers son avenir...

En revanche, sans spoiler, le film semble assez dispensable dans ce qu'il raconte... Le retiendra-t-on comme un simple épilogue (tardif) à Breaking Bad ? Un prolongement ? Un hommage à la série ? Dommage car au-delà de sa maîtrise et de moments prenants il a peu de concret à proposer...

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Vu le 10/11/2019

Je ne regarde pas beaucoup de fresques historiques, mais celle-là m'avait fait de l'oeil. Et je dois avouer qu'elle était bien sympathique. Intrigue simple quoique efficace, un rendu visuel et musical propre, un acteur principal investi qui incarne un roi à la fois bon et charismatique, les deux heures se savourent plutôt bien. Je déplore juste la façon parfois caricaturale dont les français ont été dépeints (même si Robert Pattinson s'amuse bien avec son personnage)