Liste fourre-tout : la société de consommation...

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Tocqueville s'est interrogé sur le côté sombre de la démocratie en Amérique notamment en quoi le concept de l'égalité des chances n'encourage guère le bonheur ? Il développe le paradigme égalité/liberté.

Lisible en ligne
http://fr.wikisource.org/wiki/De_la_d%C3%A9mocratie_en_Am%C3%A9rique

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Une influence majeure de la critique de la société de consommation de 1960 - 1970.

https://www.cairn.info/revue-mouvements-2008-2-page-41.htm

"La critique de la société de consommation dans le style des années 1960 et 1970 a en quelque sorte essayé de court-circuiter la problématique du Capital par celle, apparemment plus archaïque, des textes de 1844 en l’associant à une théorie du pouvoir social : la contrepartie de la société d’abondance, c’est le développement sans précédent et toujours accéléré des techniques médiatico-publicitaires de manipulation de l’opinion publique destinés à susciter des besoins sans réel objet et, au fond, collectivement nuisibles."

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Une influence majeure de la critique de la société de consommation des années 1960 - 1970.

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Baudrillard s'intéresse au fait que le rapport entre production et consommation n'est plus le même dans la société moderne que dans la société traditionnelle puisqu'autrefois, c'était le travail qui déterminait le rapport aux objets. Désormais, la consommation précédait la production et d'après l'auteur, il y a un système des objets qui impose un rythme de plus en plus contraignant dans la vie quotidienne des individus.

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Un lien pour lire le livre : https://dissibooks.files.wordpress.com/2013/09/114316793-baudrillard-jean-la-societe-de-consommation.pdf

Ouvrage de référence sur la société de consommation. Un livre très riche influencé par Marx. Il évoque l'idée que la consommation est une relation. Les objets traditionnels n'étaient autrefois pas consommés, désormais ils sont considérés comme des signes. Ils ne signifient rien à part des différents types de relations ou significations qui convergent à l'intérieur d'une logique qui, dans le cas de la consommation, est la logique de la différence ou la logique du statut.
Baudrillard va étudier ce système dans lequel tout objet a un statut de signe et de différence et où il y a de l'intertextualité. L'objet/signe s'inscrit dans une relation sociale ou hiérarchisée de valeur de la société.


Texte intéressant non de Baudrillard, mais sur la société de consommation :
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2008-2-page-54.htm

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Un essai provocant, intéressant et amusant qui cherche à démontrer à quel point les images dominent tous les aspects de notre existence.

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Jamais édité en français, me semble-t-il

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De qualité ?

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Évocation par exemple du passage de la méthode de travail fordien (se préoccupant guère de la vie extérieure du travailleur en dehors du travail) à une économie basé sur la consommation (on retrouve un passage similaire dans "la Société du spectacle" de Debord qui évoque également ce basculement social (en plus ardu à lire toutefois)).

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(si vous voulez le lire (en anglais bien sûr)) http://en.bookfi.org/book/1435275

J'ai trouvé dans le monde diplo (l'article existe aussi sur Cairn, mais n'est pas gratuit) un article de Thomas Frank mais qui semble développer des idées similaires aux livres notamment le fameux marketing de la libération
https://www.monde-diplomatique.fr/2001/05/FRANK/1739 (reservé aux abonnés du monde Diplo)

(note perso : texte à lire) http://www.press.uchicago.edu/Misc/Chicago/259919.html

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Un ouvrage très ouvert d'accès qui remette en cause la "subversivité" de la contre-culture. Les auteurs selon leur hypothèse cherchent à démontrer qu'elle est une fausse rébellion tout en évoquant un grand nombre de théories d'auteurs (le chapitre sur Freud et son influence est particulièrement intéressant à mon sens).

Extrait (de la traduction) : " L'idée de contre-culture repose sur une erreur. Au mieux, la rébellion contre-culturelle est une pseudo-rébellion : un ensemble de gestes spectaculaires, entièrement dépourvus de conséquences politiques ou économistes progressistes, qui font oublier l'urgence de bâtir une société plus juste. Autrement dit, il s'agit d'une rébellion qui, tout au plus, divertit les rebelles. Au pire, la rébellion contre-culturelle encourage activement le malheur, en sapant ou en discréditant les normes et institutions sociales qui, en réalité, remplissent une fonction valable. En particulier, l'idée de contre-culture a engendré un mépris de la politique démocratique (p.85)".

Je ne suis que partiellement d'accord avec le propos des auteurs notamment parce que je leur reproche de caricaturer le propos de certains auteurs (Baudrillard...), mais cette ouvrage reste intéressant parce qu'il nous incite à prendre du recul par rapport aux auteurs qui critiquent la société de consommation de masse, de la recherche de l'authenticité etc. et à relativiser le point de vue souvent alarmiste de certaines analyses sur la société de consommation en général.

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Livre daté et dispensable, mais qui développe un concept que j'ai trouvé intéressant pour cette liste, celui de temps libéré (différent du temps libre) :
"les révolutions industrielles ont brutalement imposé, en moins d'un siècle, une quasi-dichotomie entre temps de travail et temps libéré. Mais elles n'ont pas, pour autant, produit du temps libéré. Au cours de la première révolution industrielle, l'accent est mis, comme Marx l'a montré, sur la "grandeur extensive" de la journée de travail. [...] [Les individus] ne peuvent transmuter leur temps libéré en loisir authentique que s'ils sont capables de dominer, maîtriser, d'utiliser à leur fins (au lieu d'être asservis par eux) les innombrables instruments, machines, gadgets de la civilisation technicienne".

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(ajout récent )
Insérer ce livre dans cette liste me paraît contestable car il y a beaucoup à dire notamment sur l'aspect pamphlétaire, mais c'est une réflexion originale sur le bouleversement sociétal après - en gros - mai 68.

En quelque certitude que le mot "société de consommation" soit désormais une réalité bien établie, Michel Clouscard remet en cause le terme qu'il réfute et qui occulte selon lui la réalité économique plus austère. Ainsi, vivre dans une réelle société de consommation est un des enjeux de sa réflexion.

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De qualité ?
Pour lire les premières pages du livre https://www.cairn.info/page.php?ID_ARTICLE=DEC_CHESS_2012_01_0003

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De qualité ?

+ Fictions of Globalization: Consumption, the Market and the Contemporary American Novel de James Annesley

Interpreting recent American fiction in terms linked to the growing appreciation of culture's place in the globalization debate, this book offers an innovative, critical approach to the study of contemporary literature. Prompted by the contemporary American novel's preoccupation with consumerism and the market, this book considers the implications these texts raise for the analysis of globalization and suggests that they offer unique ways of knowing and understanding contemporary social and economic contexts. Far from simply reflecting existing realities, The Fictions of Globalization reads contemporary writing's focus on consumption and the market as the sign of a productive exchange between the forces of commercial coordination and the enduringly creative and expressive patterns of modern culture.

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Louis Pinto critique les termes consommateur et société de consommation, qui bien qu'ils ont été prodigués dans une abondante littérature, posent problème car il y a un flou sémantique derrière ses expressions. Qu'est-ce qu'au fond qu'être un consommateur ?

Article de l'auteur (pour les abonnés du Monde Diplomatique) : https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/PINTO/58843

Une vidéo de présentation de l'auteur : https://www.youtube.com/watch?time_continue=8&v=MFP-cFTPWXQ

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Proposition (je n'ai pas lu ce livre)